
Chapitre 18
Write by Ellie chou
***Parents Al-Farouk***
Les parents d’Idriss avaient invité leur fils et Fatima à dîner.
C’était une initiative de sa mère, qui observait depuis quelque temps des changements subtils chez Idriss.
Lorsque le couple arriva, la tension était palpable.
Fatima, toujours réservée, salua respectueusement ses beaux-parents et s’installa à table.
Idriss, lui, semblait plus détendu qu’à l’accoutumée.
Mais très vite, sa mère, Mme Al-Farouk , prit la parole.
— Fatima, ma fille, comment te sens-tu dans ton foyer?
Fatima jeta un regard discret à Idriss avant de répondre calmement :
— Al hamdoulillah, je vais bien.
— Idriss est un homme occupé, poursuivit Madame Al-Farouk en fixant son fils.
Il a besoin d’une femme qui sache s’imposer et tenir son foyer avec fermeté.
Fatima sentit le sous-entendu.
Idriss aussi.
— Maman, coupa-t-il, Fatima s’occupe déjà très bien de la maison.
Un silence tomba dans la salle.
C’était la première fois qu’il prenait sa défense aussi ouvertement.
Son père, qui jusque-là était resté silencieux, intervint.
— Ce que ta mère veut dire, c’est que nous voulons que ton mariage soit solide.
Un foyer ne se construit pas seulement avec la patience d’une femme, mais aussi avec l’engagement d’un homme.
Idriss fronça les sourcils.
— Je sais ce que je fais, papa.
Sa mère le regarda longuement avant de répondre :
— Alors prouve-le.
Fatima, mal à l’aise, baissa les yeux.
Elle sentait que ce dîner n’était qu’un prétexte pour mettre la pression à Idriss.
Mais contre toute attente, au lieu de se braquer comme avant, Idriss posa sa main sur celle de Fatima, sous la table.
Un geste discret, mais significatif.
Après le dîner, de retour à la maison, Fatima était perdue dans ses pensées.
Le geste d’Idriss l’avait troublée.
Était-il sincère ?
Elle repensa aux paroles de sa belle-mère et, instinctivement, elle appela sa propre mère pour demander conseil.
— Ma fille, lui dit doucement sa mère, un homme peut changer quand il réalise la valeur de ce qu’il a.
Mais ne te précipite pas.
Observe-le.
Fatima hocha la tête, émue.
— Oui, maman.
Elle raccrocha et se tourna vers Idriss, qui la regardait depuis le canapé.
— Ta mère va bien ? demanda-t-il.
— Oui… elle m’a juste donné quelques conseils.
Il acquiesça avant de dire, plus doucement :
— J’aimerais la voir bientôt.
Fatima fut surprise.
Était-ce une preuve de son engagement ?
Elle n’en était pas encore certaine, mais une chose était sûre : quelque chose changeait entre eux.
Et c'était un changement positif qui les ravis à tout les deux.
A suivre.