chapitre 18

Write by lelechu

Je ne suis pas mort, j'ai arrêté de vivre.

Cette phrase reflète tellement ma vie!... ou devrais je dire mon absence de vie.hier ca a fait un an que la nouvelle est tombée et 1an que son état n'a pas changé.entre temps, il s'est passé tant de chose.Après que le docteur nous ai informé que Sydney était dans le coma, j'ai perdu connaissance. J'y est trop cru.c'était trop dur à accepter pour moi.puis j'ai discuté avec le médecin et il m'a expliqué que tout n'était pas perdu.qu'elle pouvait se reveiller demain, dans une semaine, dans un mois ou dans plusieurs années ou peut-être jamais.j'ai alors recommencé à y croire.j'allais la voir tous les jours.j'ai confié mon entreprise à Adrien pour pouvoir me consacrer uniquement à elles.a ma femme et à ma fille, la grossesse a tenu et évoluait normalement. Je vivais pratiquement à l'hôpital, je lui parlais de tout, je lui racontait tout ce qui me passait par la tête.j'ai tenu le rythme 8 mois.ils ont procédé à une césarienne et je rencontrais ma petite Océane.jolie comme un coeur, belle comme le jour, belle comme sa maman.elle est restée en observation quelque jours pour qu'il soit sur qu'elle se portait bien.Je continuais mes allées et retours mais je commençais déjà à perdre espoir de voir un jour ma sirène se réveiller. Je me suis donc accroché à ma petite.ses grands parents l'adore.elle n'a rien de moi.c'est le portrait craché de sa mère. Je me fesais de plus en plus rare à l'hôpital.Je m'occupais toute la journée et toute la nuit de ma fille.il m'était de plus en plus pénible de voir Sydney couchée inerte dans ce lit, dans cette chambre.j'en pouvais plus.le docteur a proposé à mes beaux parents de la débrancher.ils étaient réticents au debut mais ils sont finis par accepter. Il leur fallait maintenant arrivé à me convaincre et ca, ils n'ont jamais pu le faire.Je me souviens encore de ce jour où j'étais arrivé à la clinique après plusieurs jours d'absence pour voir mon épouse.un homme métissé, du même âge que moi à peu près, s'est approché et m'a salué.nous avons commencé à discuter. 


- je m'appelle Stéphane Mensah.Je suis togolais.


- Curtis Bamania, centrafricain.


- enchanté, avons nous dit simultanément. 


Il reprit:


- je suis la pour mon cousin qui a besoin de soin et je vous ai vu plusieurs fois ici.ma curiosité m'a poussé à me renseigner sur vous et j'ai appris que vous êtes la pour votre femme qui est dans le coma.comment va t elle?


- son état ne s'est pas amélioré depuis 10 mois.Je commence à désespérer de la voir ouvrir un jour les yeux.


- je suis désolé, je sais ce que c'est et je sais que ce n'est pas facile. Je voudrais vous parler d'une chose assez délicate.j'ai en ai parlé aux médecins qui me l'ont déconseillé mais je me dois quand même d'essayer.mon cousin a besoin d'un coeur.il n' a plus beaucoup de jour jour vivre.il lui faudrait un coeur saint et ....


- ne terminer même pas vos explications. Je vais faire comme si je n'avais rien entendu et rentré chez moi parce que je sais ce que c'est que de vouloir protéger un être cher et que je comprends votre douleur.Mais ne m'approcher plus jamais pour me demander une chose pareille sinon je ne réponds plus de moi.bonne journée monsieur Mensah!


J'en ai fais des cauchemars pendant une semaine. Ce monsieur me demandait de débrancher ma Sydney et de lui donner son coeur.Je prefererais encore donné le mien.jamais je ne ferai une chose pareille.Après cet épisode, j'ai pris des dispositions pour que nous rentrions.les 2 femmes de ma vie et moi. Sydney se trouve dans une des plus grande clinique du Burkina et bénéficie des meilleurs soins.Je vais lui rendre visite une fois par semaine.ma vie cest ma fille, ma femme et mon boulot.je laisse Océane tous les matins chez mes parents adoptifs et je passe la prendre le soir à la descente.Je n'ai plus le temps pour rien d'autre et ca me va ainsi.Adrien quand il a besoin de moi, m'appelle ou passe au bureau, quelque rare fois aussi à la maison.Mais finis les verres dans les bars et les virées nocturnes. Je ne suis pas mort, j'ai juste arrêté de vivre. J'entend un coup donné à la porte de mon bureau. Je sors de mes pensées et répond à la personne d'entrer.Je vois naomie passée la porte.depuis que j'ai repris le travail, il ya quelques moi, j'ai trouvé Naomie au poste d'assistante. Étant absent, ils ont du recruter quelqu'un de plus compétent que mon ancienne assistante et Naomie était parfaite pour ce poste. Adrien qui s'est chargé de la boîte quelque mois, n'arrêtait pas de me dire a quel point elle était belle.oui c'est vrai, elle l'est. Elle est élancée, elle a un joli visage et un joli teint.Mais je ne lui trouve aucun charme particulier malgré le rentre dedans qu'elle me fait depuis le début.Je n'ai même pas la force de la rabrouer.Je me contente juste de rester stoïque devant ses avances. Je n'ai aucune envi d'être avec une femme.Je n'ai plus jamais touché une femme depuis Sydney et ca ne me dérange pas.elle porte une petite robe jaune exagérément mouvante et décolleté et se penche vers moi en me parlant pour que j'ai une vue sur ses seins qui soit dit en passant ne me font pas le moindre effet.Je l'écoute attentivement, lui réponds et n'ayant rien d'autre a ajouter,  elle sort de mon bureau.Je suis épuisé.Je ramasse mes affaires et prends les clés de ma voiture. Je vais chercher ma princesse et rentrer chez moi.


Naomie


Comment un homme aussi beau et viril, peut rester célibataire tout ce temps juste parce que sa femme est dans le coma?tous les hommes ont des besoins, il ne fait pas l'exception et moi c'est lui que je veux.Je ne suis pas une femme facile, des prétendants j'en ai et par dizaine.Mais je ne suis pas intéressée.mon coeur est déjà pri.et je ferai tout pour l'avoir.Je sais que jamais sa femme ne se réveillera et quand bien même, je ne laisserai pas tomber parce que j'ai décidé que c'était lui l'homme de ma vie.Je suis Naomie Ouedraogo, 29 ans,célibataire sans enfant.1m75 pour 68kg.je suis ce que l'on appelle une bombe et quand je décide d'exploser, personne ne sort vivant.et Curtis ne fera pas lexception.


*1e semaine plus tard


Curtis


Il est 22h et je suis toujours au bureau.aujourd'hui, je suis plus déprimé que jamais.j'ai rendu visite à ma femme.et la voir dans le même état, toujours couché dans ce lit, m'a anéanti.elle a l'air d'être juste endormi, elle est magnifique, son corps est magnifique, elle est plus belle que jamais.J'ai tellement envi d'elle, envi de l'entendre rire, m'insulter et m'embrasser.j'ai tellement besoin d'elle dans ma vie.Je ne suis rien sans elle.Je tiens pour Océane parce que j'ai une autre raison de me battre dans ma vie depuis qu'elle est nee mais ma sirène me manque tellement.en sortant de la clinique j'ai appelé maman pour lui dire que je ne pourrai pas passé cherché Océane ce soir.j'ai fait un tour dans une cave et j'ai pris une bouteille de bailey's.Je suis enfermé dans mon bureau depuis et je ne fais que boire.j'ai demandé a n'être déranger par personne.vu ma tète, personne n'a osé me demander ce qui n'allait pas. A 22h30, jentends un coup faible à la porte.Je ne répond pas.la personne entre quand même, Naomie.elle m'énerve.


- qu'est ce que vous voulez mademoiselle? 


- excusez moi monsieur.Je me demandais si tout allait bien.Je viens de finir et je partais.


- partez donc et cessez de mimportuner. Vous m'étouffer.

Ses yeux agrandirent.dhabitude je suis indifférent. Aujourd'hui, je suis saoule et triste. Je n'ai pas le coeur à être gentil.


- pardon de vous dire ca mais vous devriez arrêter de vivre comme ca.elle est morte mais vous vous êtes vivant et jeune.votre avenir est devant vous. me repond elle.

Son audace ma fait me lever, les sourcils foncés.Je me suis rapproché doucement d'elle.


- vous pouvez répéter svp? Qu'est ce que vous savez au juste de ma femme? C'est vous qui l'avez tué? C'est l'envi de goûter à mon corps qui vous fait raconter de telles idioties? Vous voulez du sexe? Je vais vous donner du sexe.

Pendant que je parlais, elle était tellement effrayée qu'elle s'était reculée jusqu'à sadosser a la porte.j'ai foncé droit sur elle et j'ai pris ses lèvres sans douceur.j'ai passé toute ma journée a penser à Sydney, a nos bons moments.Je me consumais de tristesse et de désir.j'aurai tout donné pour une dernière nuit avec elle.Je souffrais le martyre et je voulais juste soulager ma peine.l'alcool n'a rien pu pour moi alors je déverse toute ma frustration sur Naomie.j'étais excité comme fou, je voulais pas de préliminaire, je voulais juste me sentir en elle pour voir si je ressens la même chose qu'avec ma Sydney. J'eus la vague impression d'avoir dis son prénom. Naomie se mit alors a membrasser comme une affamée. Je la soulevai et la calai contre la porte.j'avais fermé les yeux comme si j'avais peur de ce que je pourrai voir en les ouvrant. Jenlevai juste la fermeture de mon pantalon,tortillai mon sexe pour le faire sortir de cette ouverture étroite et tirai le string de Naomie sur le côté.Je la penetrai ensuite sans aucune douceur et me mis à cogner comme si je me battait contre quelqu'un.Je n'arrivais pas a éjaculer. Je ne sais pas combien de temps, nous sommes restés la.elle a joui plusieurs fois je crois si je m'en tiens à ses gémissements. Épuisé, je ralenti le rythme et je pensai a ma derniere nuit avec Sydney.Je pus enfin ejaculer, sans aucun gémissements, sans aucune émotion, juste une légère contraction de mes muscles.Je compris aussitôt la bêtise que je venais de commettre.je me retirai delle, mis de l'ordre dans mes vêtement et sorti de mon bureau sans un regard pour Naomie qui, épuisée, était couchée sur la moquette, un sourire aux levres.Je ne me suis jamais autant dégoûté de ma vie.cette nuit la,fut la pire de ma vie, plusieurs fois je vis le visage triste de Sydney en rêve.Je lui demandais pardon mais elle me tournait le dos.Je me suis réveillé en larme a 4h du matin et je n'ai plus réussi a fermé l'oeil jusqu'à ce qu'a ce qu'il soit l'heure d'aller travailler.

Mon âme sœur