Chapitre 18: confrontation

Write by afi92


Je lui dois bien ça à ma grande sœur chérie (sortant une photo d’elle et moi de mon sac) sa joie de vivre me manque. Plus rien n’a jamais été pareil depuis sa disparition. Papa a fini par sombrer dans l’alcool jusqu’à se donner la mort. Je n'aime pas raconter cette partie de ma vie même Nina ne connaît pas l'histoire  exacte.  C’est fou comme un évènement peut changer l’histoire d’une famille. Je dois savoir ce qui s’était passé…


Au Togo, à Lomé


Dans la résidence de Bernard KOUESSAN...


Bernard 


(Se servant un whisky qu’il boit en un trait et se resserre un autre) je déteste ce vieil imbécile et sa capricieuse soi-disant fille. Elle croit qu’elle peut tout foutre en l’air comme ça ? (rire nerveux) elle se fout les doigts dans l’œil. J’ai déjà beaucoup donné pour tout perdre à cause de cette peureuse. si je dois aller en enfer pour tous les actes que j’ai commis vaux mieux y aller en vrai triomphe et personne ne m’arrêtera.


Moi : Christine!  Christine! Viens ici, vite


Elle : oui monsieur !


Moi : et ta patronne ? 


Elle : elle est déjà couchée Monsieur.


Moi : (je la dépasse pour fermer la porte de mon bureau et l’attrape par-derrière, abaisse-toi, salop.


Elle : patron! pas ici, madame est juste en haut Svp (se mettant à chialer comme une idiote alors qu’elle adore quand je la baise comme une pétasse) 


Moi : lui donnant une gifle appuyant sur son dos pour la courber. Je la débarrasse de son pagne et écarte son slip de côté et la pénètre sans aménagement. (Je ne suis pas d’humeur pour les caresses et je ne sais quoi d'autre je veux juste baiser) Je lui donne des coups à faire réveiller un mort mais elle n’ose même pas faire sortir un cri de sa gorge. je la cogne pendant plusieurs minutes, lui tire les cheveux et lui donne des fessées mais je n’arrivais pas à me libérer. Une pensée vers Nina a suffi à me faire perdre pied je la retourne brutalement et lui met mon pénis dans la bouche et lui serre la gorge. Je ne dure pas à déverser ma semence dans sa bouche que je lui ordonne d’avaler, je n’aime pas les gâchis. Après avoir fini ma besogne je lui jette des liasses de billets et lui ordonne de foutre le camp de mon bureau.

          Je me nettoie et me resserre deux autres vers de whisky avant d’aller prendre une douche et rejoindre ma femme dans le lit. Cette dernière est profondément endormie. Je la prends dans mes bras et lui donne un baiser sur le front, comme on le dit si bien la nuit porte conseil. Elle a intérêt à me donner de bons conseils qui vont dans mes intérêts.


Le lendemain matin dans les bureaux de l’ONG Rosée ’A …

Bernard…

Papa je ne sais pas à quoi tu joues, mais toi et moi savons ce qui arriverait si Rosine se retirait du jeu, nous serions tous perdus. Les termes du contrat ont été clairs c’est de sa lumière l’ombre a besoin pour nous aider. Tu ne devrais pas lui laisser le temps de penser qu’elle a le choix de tout lâcher.


Lui : (ne relevant même pas la tête du dossier qu’il visionnait depuis que je suis rentré ) ah oui ? Bernard tu crois que je suis ton enfant ? J’ai commencé cette bataille avant que tu ne viennes au monde. Je sais les conséquences en cas d’abandon. Mais tu vois par la grâce de Dieu je ne suis pas idiot et insensé comme toi. Donc si je comprends bien monsieur mon fils l’imbécile,  pense qu’en disant à sa sœur qu’elle n’est pas ma fille elle continuera à se sacrifier pour nous ! (levant la tête de son dossier et me lançant un regard noir à vous glacer le sang)


Moi : (prit de panique et de peur) mais papa !


Lui : (me coupant la parole) il n’y a pas de mais, qui tienne. Tu me laisses gérer ta sœur comme je le fais toujours et occupe-toi de trouver une fille avec une bonne étoile pour la cérémonie finale. C’est dans ça tu excelles  mon cher fils à jouer les vagabonds. Un homme pour parvenir à ces fins doit être un bon stratège pour manipuler sa victime et ne jamais perdre son calme c’est ça le secret. Tu es trop impulsif. Ce comportement te fait perdre inutilement des occasions. Pendant que tu es là à te pavaner comme un imbécile et chercher à faire du mal à ta sœur, un enquêteur mène une enquête sur toi et ta sœur et est en train de vous suivre à la trace depuis bientôt un mois. Tu ne fais attention à rien. Ta sœur je la comprends c’est une femme mais toi son frère tu n’es même pas capable de protéger la famille. Maintenant sort de mon bureau.

       Je n’ajoute plus rien et sors en trombe de son bureau. Ce vieux fou me donne la chair de poule (frissonnant). À croire que le diable prenait possession de son corps TSIP. Je le déteste il ne perd rien pour attendre, j’attends juste que tout soit prêt pour prendre sa place au sein de la loge. Le trône et le pouvoir sera à moi et à moi tout seul. Il a toujours préféré cette fille sorti de je ne sais où à moi et ma mère paix à son âme. Mais c'est  pas grave, le moment viendra où il payera pour tous. Pour la cérémonie  j’ai ma petite idée sur une personne il faut que j’avance mes pions je lui ai déjà assez donné du temps en attendant je vais m’occuper de cet imbécile qui se permet de me suivre comme un chien.


Prenant mon portable de ma poche  


Allo : j’ai un travail pour toi, j’ai l’impression d’être suivi et ma sœur également, occupe-toi de ça. sans vue ni connue je ne veux aucune trace. fais le disparaitre totalement de la surface de la terre clic. Quoiqu'il soit s’en est fini de lui espèce d’imbécile je ne veux même pas savoir qui l'envoie. Le monde dans lequel ma famille vit est fait de plein de jaloux et de corbeau, c'est normal qu'on nous  suive à la trace pour des chantages inutiles.


   Arrivant au niveau de ma secrétaire

Moi : appel moi mademoiselle Nina Stp

Elle : c’est noté monsieur. 

Elle croit jouer la dure mais j’ai dressé plus d’une comme elle. Elle ne fera pas d’exception, avec l’argent et un peu de ruse les femmes s’oublient rapidement et complètement.

Quelques instants après… 

Nina

Ce vilain de Bernard demande à me voir moi qui me réjouissais à l’idée qu’il ne me considère plus. Sa fait plus de 3 semaines que je rejette tous ces invitations bidons. Hum Dieu aide-moi et ferme ma bouche et surtout mes oreilles, oui mes oreilles. Il me reste encore juste 11 petits mois.

Moi : excusez !

Lui : entre Nina

Moi : vous m’aviez fait appel ! 

Lui : oui ! Oui ! Mon père est de retour et il a demandé qu’on prépare un plan d’action et des recommandations qu’on présente à une ONG partenaire qui va se charger de l’exécution dans les milieux ruraux. La réunion de présentation aura lieu dans 2 mois. Donc il faut vraiment qu’on fasse le nécessaire pour présenter quelque chose de clair, concis et précis. L’ONG en question est une organisation religieuse donc il faut des recommandations qui épousent leurs idéaux et leurs croyances  Ce projet est un grand défi pour nous donc toute ton équipe doit se mettre là-dessus pour qu’on soit dans le temps et dans leur  vision.

Moi : d’accord monsieur, je vois. Je ferai ce qu’il faut pour être dans le temps et présenter quelque chose d’impeccable aux partenaires.  Je vous présenterai des exemplaires pour votre appréciation avant le jour de la présentation.

Lui : d’accord ça me va. on fait comme ça alors (se levant de son fauteuil et contournant son bureau et posant ses mains sur mes épaules). Au passage Je réitère encore mon envie de t’inviter au restaurant ce midi, ça va faire déjà 3 semaines que tu es dans l’organisation et plusieurs fois que tu refuses mon invitation à déjeuner. Même les fleurs que je t’ai fait livrer chez toi, tu les as refusées stp laisse-moi te souhaiter la bienvenue et nous rapprocher.

Moi : (me dégageant et lui faisant face, sur un ton ferme et sans appel)  non monsieur ne vous dérangez pas du tout, vous n’aviez pas à vous tracasser. Comme je vous l’ai fait savoir je ne veux pas déjeuner avec vous. À cause de certaines raisons que je préfère garder pour moi. Vous êtes comme un frère pour moi et nous deux on sait de quoi retourne votre invitation à déjeuner. Je crois qu'il vaut mieux qu’on s’en tienne strictement  au professionnel.

Lui : Nina je ne suis pas ton frère, je suis un homme mature et toi une femme mature. Je ne sais pas pourquoi tu refuses un simple diner je ne vais pas te mordre tu sais ? Je veux juste qu’on soit un peu plus proche. Tu sais bien que j’en pince depuis longtemps pour toi sans vraiment osez-te le dire directement.

Moi : je sais monsieur, mais je préfère garder une relation professionnelle avec vous et j’ai déjà un petit ami que j’apprécie d’ailleurs énormément et vous vous êtes mariés. Je connais bien votre femme et je suis même venu aux cérémonies de baptême de vos enfants. Comment pouvez-vous me demander une telle chose? 

Lui : ho ! lala  ! calme toi ma belle, c’est rien de méchant. Tu vas dire que tu n’es jamais sorti avec un homme marié ? Ou que tu n’as jamais trompé ton copain ? Où est la différence ?

Moi : la différence est bien là et très claire. Même si je suis une fois sorti avec un homme marié ,sa femme ne m’avait jamais fait à manger ni même assistée aux baptêmes de ces enfants. (Avec un ton posé et calme) Je  vais être directe et clair avec vous, au grand jamais je dis bien au grand jamais et sur la tête de ma mère je ne sortirai pas avec vous. Je préférai encore mieux démissionner et m’en aller Monsieur.

Lui : (perdant son calme) oh ! tout de suite les grandes décisions ? Ok si tu le prends comme ça. Mais je trouve que tu n’es pas bien futée comme je me l’imaginais. Tu ne sais pas le nombre de filles qui tueraient pour que moi Bernard KOUESSAN je puisse juste prononcer leur nom.  Et tu pourrais avoir une promotion, suivi de nombreux avantages en m’accordant de petites faveurs. 

Moi : (toujours sur un ton calme) votre proposition ne m’intéresse pas, merci d’y avoir pensé quand même. Je vous suis reconnaissante de cette marque d’affection..

Lui : Tu vas regretter tes paroles..

Je nai aucun droit sur L'image

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