Chapitre 18: La protection

Write by Les stories d'une K-mer

***Franck***

Amira: je ne sais même pas pourquoi je te raconte tout ça

Moi (sourire dans le coin) : Peut-être parce moi aussi je n’ai pas émis de réserve le jour où j’ai presque chialer devant là

Amira : mais là c’était légitime. Ton problème était grave Franck. Vraiment.  On parlait là de ta famille, quand même ça donne lieu de couler une larme

Moi(sourire) : Pareil Amira. C’est pareil. Tu te fais harceler physiquement et moralement par un ex. Tu penses que c’est facile ?

Amira : Qu’est-ce que tu en sais toi (me poussant l’épaule)

Moi (rigolant) : Ce n’est pas toujours facile d'être un beau gosse tu sais ?

Amira (éclatant de rire) : Cet enfant (rire) tu te crois vraiment beau hein. Qui t’a même menti ?

Moi (me caressant le menton) : On a pas besoin de me mentir (rire) Toi-même regarde autour de nous (rire) je ne dis pas que je suis le plus beau de la terre, mais je sais quand même que je plais

Amira (me fixant) : ah ça !

Moi (soutenant son regard) : Est faux ?

Amira (détournant son regard) : eh eh pardon, il ne faut pas me poser ce genre de question.

Elle n’a rien ajouté, et moi je la fixait du coin de l’œil (rire). Avec Amira on ne sort pas ensemble, du moins pas encore. On passe juste beaucoup de temps ensemble, à se parler, sortir. Je ne vais pas dire qu’elle est mon amie (rire) parce que on ne déshabille pas son amie dans sa tête (rire). Pour le moment elle est dans une catégorie que je n’ai pas encore définie, du moins c’est elle qui s’est mise dans cette catégorie-là, si non moi il y a longtemps elle serait passée au statut de copine (sourire).

On ne parle de nos problèmes de familles, on en rigole, se conseille mutuellement. En fait (soufflant) je ne sais pas trop comment qualifier cette relation. Le tout c’est qu’on se sent bien l’un avec l’autre, mais personne ne veut s’engager. D’un côté il y a moi qui suis un peu incertain. J’approche la trentaine et je veux déjà me poser. Mais j’ai l’impression que toutes les filles que je côtoie sont dans un mood trop jeunesse, elles n’ont pas fini de vivre et sont trop dans les nuages à mon goût. C’est exactement le problème que j’ai eu avec Minga. Le fait qu’elle ne comprenne pas que je puisse avoir une autre occupation qu’elle m’agissait , mais vraiment. Déjà je n’arrivais à rien lui dire. Madame était trop occupée à faire des snaps de nous deux, qu’à m’écouter. Or je fais partie de la catégorie d’hommes qui aiment partager ses histoires avec ses copines. J’aime être écouté, j’aime sentir que celle avec qui je suis accorde de l’importance à mes histoires. Et tout ça je ne l’avais pas avec Minga. Elle voulait un gars beau, protecteur, élégant, juste pour s’afficher sur les réseaux. Vous savez, du style dans la rue toutes les filles vont lui lancer un regard envieux parce qu’elle est à mon bras (pouffant) J’ai mis du temps avant de comprendre ça.

Avant Minga, je ne trouvais aucune fille avec qui passer le cap de trois mois. Bien que courtisé par les femmes, j’ai un principe de vie clair. Je ne sors qu’avec une fille. Une et une seule, et tout le temps que ça dure je suis sérieux avec elle, même si c’est pour deux semaines (rire). Le problème avec ces filles c’est qu’elles n’avaient rien d’autre à offrir à part leur corps, tout dans les fesses, rien dans le cerveau, zéro matière crise. Au bout d’un à trois mois c’est très facile de s’en rendre compte. Du coup je n’allais jamais au-delà de trois mois. Puis j’ai rencontré Minga. Elle ça allait jusqu’à ce qu’elle soit plus attirée par les commentaires des réseaux sociaux que notre propre vie (soufflant) ça m’apprendra à n’aimer que les belles filles (rire).

Amira (sur son téléphone) : Will dit qu’il fera un repas chez lui Le week-end prochain

Moi (la regardant) : ah oui ? (ouvrant mes messages) C’est cool ça (le lisant) un repas camerounais en plus

Amira : akié. Je croyais qu’il était Gaboma

Moi (rire) : Moi aussi

Amira : comment ça se fait qu’il va faire un repas camerounais ?

Moi (l’air de rien) : sa copine surement

Amira (ouvrant les yeux) : Parce qu’il en a une ?

Moi (éclatant de rire) : Ne joue pas à ça (rire) Tu l’as vu comme quoi ?

Amira (levant les épaules) : En tout cas depuis le temps où on fait les répétitions chez lui je n’ai jamais vu un truc féminin qui traine

Moi (arquant les sourcils) : Parce que tu inspecte sa maison maintenant ?

Amira (l’air de rien) : toutes les filles marques leur territoires , c’est un fait

Moi (rire) : Ah bon hein. Tu viens marquer le chez moi quand ? (lui montrant mes clés) je te passe le double ?

Amira (ne me gérant pas) :

Moi (remettant mes clés dans ma poche) : Je crois qu’il veut nous la présenter

Amira : hum, j’espère que ce n’est pas celle à qui je pense

Moi (m’ajustant) : donc toi tu connais mieux les dossiers de Will que moi ?

Amira (rire) : à chacun sa place hein

Moi : humm, je vois ça (rire)

On a encore profité du soleil un moment avant de se lever. Non pour rentrer mais pour aller faire un tour Au château des Ducs de bretagne. Avec le beau temps un samedi, il faut en profiter, surtout qu’il n’y a pas de chorale. Du moins ce sont les vacances et tout le monde est un peu dispersé, donc, nous aussi nous sommes en vacances.

[Téléphone qui sonne]

J’ai regardé et c’était un numéro inconnu. Pas totalement inconnu, mais un numéro dont j’ai probablement dû me débarrasser du nom. J’ai quand même décrocher

Moi (voix Grave) : Allô ?

Voix de femme : Je te vois Franck, tu m’as l’air bien accompagné

L’accent m’a de suite donné l’indication sur la personne. Il n’y en a pas deux qui parlent comme ça. (soufflant) Mais qu’est ce qu’elle fait à Nantes, elle n’est pas supposée vivre à Angers celle-là ? (soufflant)

Moi : Bonjour Minga comment tu vas ?

Amira s’est arrêtée net, en me fixant

Minga : tu es certain de vouloir savoir comment je vais ? (se raclant la gorge) ça va bien, et toi-même

Moi : je vais b…

Minga (m’interrompant) : Pas besoin, ça se vois que tu vas bien et surtout bien accompagné

Moi(sourire) : Parce que tu m’espionnes maintenant (fixant Amira) Puisque tu me vois, tu vois aussi al personne avec qui se je suis (rire)

Minga : Ce n’est pas la peine d’en rajouter Franck

Moi (sourire) : Montre toi que je te vois aussi. Ça me plairait bien de faire des présentations. (pause) Ce n’est pas ce que tu penses (Amira a souri)

Minga : Bref je suis au niveau du balcon, lèves la tête)

Je l’ai fait, et elle était posée là entrain d’admirer les passant (rire). Avec Amira on a fait le tour pour rejoindre pour les rejoindre. Elle était visiblement avec des amies.

Amira (rigolant) : Elles reviennent toutes on dirait

Moi (l’air de rien) : heureusement que tu es là

Amira : mdr. Je ne suis pas ta copine Franck

Moi (levant les mains) : qu’est-ce que j’ai dit ?

On afini par les retrouver, elle et sa clique (rire) Dans des dégagements un peu spéciaux. Heureusement que je n’ai plus à faire avec ça. Le premier regard que Minga a posé sur Amira a laissé naitre une atmosphère de tension. Tellement hot que même les gens autour se sont écarté pour éviter le pire. Contre tout attente, Amira a glissé ses doigts dans les miens, et de manière instinctives, nous nous sommes regardés, un regard très complice.

***Amira***

Elle espérait me regarder de haut et moi de rester à ne rien faire ? (rire) C’est mal connaitre la nouvelle Amira (rire nerveux). Calme certes mais dangereuse si tu l’attaque. A peine je me présente qu’elle lance une vanne et se met à rire avec ses chiennes de compagnie ? Non. J’ai trop longtemps été victime, maintenant j’agis du tic au tac.

Si elle a appelé Franck en nous voyant ensemble c’est qu’elle a des questions. Et sans ouvrir la bouche, je lui donnerais les réponses à ces questions-là. Non mais ? Ok tu as plus de forme (rire) Mais tu es dehors, et moi il essaie de me faire entrer, donc non, ne me regarde pas comme si je ne valais rien devant toi.

En gardant ma main dans la sienne, Franck s’est avancé vers elle pour lui faire un bisous

Elle : Tu ne va pas me faire un câlin plus chaleureux ?

Franck (me regardant) : Toujours aussi exigeante Minga ?

Elle (rire) :

Il s’est ensuite penché et à fait de même avec ses deux amies. Je n’ai même pas bougé d’un cran. Ses amies se sont mises elles aussi sur le côté, à prendre des photos. Visiblement elles ne sont pas de la ville.

Elle (hautaine) : Ton amie ne salut pas les gens ? ou alors elle est timide

Moi (les regardant de haut) :Amira (sourire) je m’appelle Amira (pause) et vous ?

Franck (souriant) :

Elle (à Franck) : je pensais que tu ferais les présentations

Franck (sourire en coin) : ouais (rire) Alors Minga, Amira, Amira Minga

Moi (forçant un sourire) : Enchantée Minga

Elle (ne me gérant pas et parlant à Franck) : Minga, Minga C’est tout ?

J’ai toute de suite vu ù est ce qu’elle voulait en venir. En plus de faire la belle, elle veut mettre MON maestro dans l’embarras. Eh bah non je ne vais pas lui accorder cette faveur-là. J’ai laissé la main de Franck avec douceur, ce qui lui a valu un regard très bizarre. Je me suis placé devant lui , passant mes main très en douceur sur son torse jusqu’à son visage, sous le regard très attentif de l’autre. Nous nous sommes échangé un langoureux bisous (rire) bien sûr qu’il a joué à mon jeu. Je l’ai ensuite fixé droit dans les yeux

Moi : bébé je vous laisse, je dois voir ma sœur (me retournant) Ravie de t’avoir rencontré Minga (je me suis retourné à pas lent pour m’en aller)

Franck (bouche bée) :

Minga (dans mon dos) : je pensais que ce n’était pas ce que je pensais

Franck : et tu pensais à quoi ?

Je n’ai pas écouté la suite de leur conversation, parce que je sais pertinemment que Franck va très vite de débarrasser de sa présence pour me questionner sur l’acte que je viens de poser. Dommage pour lui , ce n’était qu’une mise en scène. Je lui rendais la monnaie de ce qu’il m’a fait au bar (rire) quoi que c’était plutôt agréable de l’embrasser (clin d’œil).

J’ai vite fait de libérer les yeux, sans même me retourner (rire). J’ai filé chez Quentin et Véra pour le reste de la journée. Ils on aménagé depuis peu ensemble. Quentin s’est excusé au près de maman et les choses rentre peu à peu dans l’ordre. Une dote symbolique sera organisée au pays dans un peu moins de trois mois. (rire) qui y cru, Véra va se marier avant moi (rire). La fille toujours organisée, qui ne sortait pas avec les garçons (rire) ce sont les dires de Madame Désirée hein. Ce sera aussi l’occasion pour Ingrid de voir sa mère et d’arranger les problèmes dans la famille (rire). Véra et moi on cotisera pour son billet, c’est quand même notre petite sœur (sourire).

Depuis le temps elle a bien compris la leçon et se fait vraiment petite. Elle a décroché un petit boulot qui la dépanne de temps à Autre. Elle a maintenu son idée d’aller à la cité, et maman ne s’est pas interposée. A la rentrée prochaine ce sera le cas . C’est-à-dire dès le retour du pays là on ira l’installer dans son chez elle. Si ça l’aide à avoir un peu de maturité c’est très bien. Mais elle sait qu’en cas de besoin elle peut nous appeler à n’importe quel moment.

Mama va profiter de la dote de  Véra pour introduire Michel à la grande famille (rire). Tout le monde se case sauf moi hein (rire) En tout cas moi je prends mon temps (rire) je cherche d’abord l’argent (rire) Mon célibat à réveiller mon côté bamiléké (rire) L’argent d’abord.

Moi : En tout cas Vanessa peut bien te faire ça. Je te conseille de lui envoyer ton modèle, et de voir ce qu’elle te dire

Véra (devant ses marmites) : Oui mais je fais comment pour lui envoyer nos mesures. Moi je crois que j’ai les miennes, mais Quentin non

Moi : Ne fais pas comme si internet est coupé au Cameroun hein

Véra : akié

Moi : Akié comment. Un appel vidéo. J’ai le mètre. Elle me dit mesure ici je mesure. Et hop elle a tes mesures, où est la difficulté

Véra : Massa !

Moi (me levant) : ah oui ma chérie, il faut évoluer avec la technologie

[téléphone qui vibre]

Véra : Un numéro masqué t’appelle

Moi (allant aux toilettes) : si la personne ne veut pas se démasquer qu’elle reste là-bas (fermant la porte)

Quentin (sur le fauteuil) : vraiment, histoire de camerounaise (accent camerounais forcé) Akiéé

Moi (pliée de rire) : Je vois que ta femme te contamine (rire) Répète un peu

Quentin (s’appliquant et sérieux) : Akié

Moi (courant) : Merde

J’ai failli uriner sur moi tellement le gars m’a fatiguée (rire). Un blanc qui se prend pour un noir (rire) Celui-ci c’est vraiment un phénomène (rire). Je me suis posée sur le pot (soufflant d’aise). Je ne sais pas si je suis la seule à avoir cette sensation à chaque fois que je me vide la vessie (rire) Une sensation particulière, que je savoure le temps que ça dure (rire). Je sais que je suis bizarre (me levant) J’apprends juste à savourer chaque seconde de ma vie, même dans les choses qui semblent bêtes (rire), exactement comme la sensation du pipi (rire).  Bon (me tapant le front) Amira revient sur terre. Après m’être nettoyée, j’ai tiré la chasse , lavé mes mains, et j’étais devant Mon plat déjà préparé par mon amour de sœur (rire)

Moi (large sourire) : Ah là là, ça te va bien la vie de mariée

Véra (rigolant) : Mange en paix mon bébé, ce n’est pas la peine de me flatter

Quentin (me regardant) : Bon appétit

Moi (yeux en cœur) : Merci mon beau (rire)

Quoi ? ce n’est pas tous les jours que je mande le Mbongo moi. Déjà je ne sais pas le cuisiner, du moins pas comme Véra (rire). Ces choses là sont toujours meilleures quand c’est quelqu’un d’autre qui les fait pour toi. Et heureusement pour Moi j’ai ma moitié avec moi.

[Ping  message]

J’ai regardé et c’était Franck (rire) je savais. Je n’ai pas ouvert. Et je ne vais pas ouvrir (rire)

Véra (pointue) : Tu ris maintenant seule ?

Moi : Et ?

Véra : je demande Akiéé

Quentin (éclatant de rire) : Akiééé  (essuyant sa bouche) je vais réussir à le prononcer comme vous (rire)

Moi (rire) : il faut faire un tour au Cameroun (rire) de toutes les façons tu n’as pas le choix (rire)

Quentin : C’est ça !

Moi (l’air de rien) : les pénalités de la dote de ça (rire) tu as osé prendre la fille de Dame Manfo chez toi sans la doter ? (tapant des mains) tu vas même payer la dote de cinq fille de la famille

Véra (rire) : n’exagère pas (rigolant) nonn (regardant son gars) t’inquiète pas bébé

Quentin (sérieux) : ça se passe même comment ?

Moi : tu n’as pas discuté avec ta belle-mère ?

Quentin : Si, elle m’a parlé des trucs symboliques, de la liste (levant les yeux) apparemment on me la passe dans deux semaines. Bref on la voit la semaine prochaine, elle va bien me l’expliquez

Véra : On a pensé à Vincs pour faire le paleur de son côté

Moi (arquant les sourcils) : c’est qui lui ?

Véra : Vincent, tu sais son cousin de mère Ivoirienne

Moi : ah oui !

Quentin : il s’y connais un peu, vu qu’il a vécu en côté d’ivoire

Moi : Mais tu sais ce n’est pas exactement la même culture hein

Quentin : Ouais. Mais au moins il y a des similarité. Rien à voir avec les ignorants comme moi

Véra (rire) : En tout cas, apprêtez le farotage (se levant) Jolie go comme moi là, ça ne coûte pas moins chère

Moi (la suivant) : Avec les pénalités (rire)

Quentin : c’est ça !

On a débarrassé en fou rire. J’ai donné un coup de main vite fait pour la vaisselle avant de prendre mes effets

[téléphone qui sonne]

Véra (regardant) : hum !

Moi (mutant) : les longs yeux

Quentin (reprenant son PC) : qui est ce ?

Véra (pointue) : Franck (rigolant)

Moi (me dirigeant vers la porte) : Allez mes loulous, on se dit à bientôt. Merci pour la bouffe chérie , Quentin bonne soirée

Véra (derrière moi) : Je t’en prie !

J’ai libéré le chez eux pour le chez moi (rire) samedi pointé. J’ai profité du soleil, j’ai pécho (rire), j’ai bien mangé. Quoi de plus pour passer une belle journée. C’est le cour léger que j’ai rejoins le chez moi. (rire) je n’ai toujours pas ouvert le message de Franck (rire). Je redoute un peu de devoir lui expliquer ce que j’ai fait cet après midi (rire). Oui c’est fou mais ne dit t-on pas que les choses folles sont les meilleures ? (posant mes clés)  il faut bien qu’on se décide à donner un nom au jeu que nous faisons. Ça va faire un moment que ça dure (rire) Je me suis débarrassée des chaussures, en me posant sur le fauteuil au salon. Ce n’est quà ce moment que j’ai décidé d’ouvrir le message de Franck

Moi( lisant) : Merci pour tout à l’heure. Tu m’as aidé à m’enlever une grosse épine des pieds. (m’ajustant) C’est tout ce qu’il trouve à dire ? (sourire nerveux) il ne me demande même pas pourquoi je l’ai fait, ni ce que cela signifie ? (posant mon tel) Bref, je ne réponds pas.

J’ai allumé la télé, sans trop regarder ce qui passait. J’ai pris mon ordinateur posé sur la table basse question de revoir les budgets pour mon projet de construction. [bruit dans la chambre] Je me suis levée pour voir ce qui se passait. (traînant le pas) je ne me souviens pas avoir laissé la fenêtre ouverte (tournant la poignée)

Olivier (couché sur mon lit): Salut bébé, ça fait un moment que je t’attends!

Mon sang a fait un tour dans mon corps, j’ai voulu crier mais une petite voix m’a demandé de garder mon sang froid. J’ai fait un pas en arrière puis un autre, et encore un autre. Puis dans la précipitation je me lui lancé sur mon téléphone, j’ai lancé l’appel sans regarder qui j’appelais. Puis soudain

Olivier (arrachant mon téléphone): et qu’est ce que tu fais (regardant l’écran) tu appelles ton Chien de garde à ce que je voix

Moi (tombant sur le fauteuil paniquée): Qu’est ce que tu me veux Olivier (glissant mon doigt sur mon Pc)

Olivier (rire): Qu’est ce que tu me veux toi! (me tendant mon téléphone) tu vas gentillement appeler Ornella, lui présentant des excuses, lui dire que toute cette histoire tu l’as inventée, et que toi et moi on ne se connait pas ok? (me lançant le téléphone sur le visage) tu vas gentillement le faire, pétasse!

Moi: Je ne sais pas de quoi tu parles (voix tremblante) Je ne lui ai jamais dit de te quitter, jamais!

Olivier (rire): Ah ouais? et comme par magie elle a pris la décision après t’avoir connu c’est ça? (tirant une chaise).  Amira tu ne vas pas jouer à ta sainte nitouche avec moi ok? Tu n’as jamais accepté notre rupture, jamais. Et je sais à quel point tu peux être rancunière et (levant les yeux) gamine. Je le sais très bien. Tu n’as fait qu’attendre le bon moment pour me frapper sous la ceinture (rire). Mais crois moi tu ne m’auras pas ok?

Je l’ai laissé faire son monologue, pendant que moi je réfléchissais à comment me sortir de là. Déjà il a l’air saoul, et je ne connais même pas son état mental. Il me suis dans la ville, et maintenant le voilà chez moi? Je ne me souvenais même plus lui avoir donné le double de mes clés. Je ne peux pas rester sans rien faire, espérant qu’un voisin entendre mes cris, déjà que j’ai fait isolé la maison (soufflant). Je ne peux non plus me battre avec lui dans un tel état (soufflant) Il veut discuter on va discuter. C’est le seul moyen pour moi de le distraire

Moi (le coupant): Pourquoi tu es là Olivier? (m’ajustant) Tu as quitté le chez toi seulement pour venir ici me menacer? vraiment? Tout ce temps tu avais le double de mes clés? et pourquoi? Tu as eu pratiquement un an pour te débarrasser de tout ce qui me concernait. TOUT, je dis bien tout! tu as refait ta vie, je l’ai accepté. pourquoi tu ne peux pas que foutre le camp. (devenant nerveuse) tu vas voulu me larguer? tu l’as fait? Tu as voulu me blesser? tu l’as fait. Mais la seule chose (levant l’index) l’unique chose que tu n’as pas réussir à faire c’est me remettre au point de départ, et oui je crois que ça , ça te fait mal. tu es tellement imbus de ta personne que tu crois pas que j’ai pu vivre sans toi c’est ça? Tu pensais qu’après toi ma vie s’arrêterait n’est pas? Eh ben non. De la même façon que tu as avancé, moi aussi je l’ai fait. à la seule différence que moi je n’ai pas regardé en arrière, mais tout droit devant moi (pause) Pourquoi penses tu que je suis l’origine de ta rupture hein? Penses tu vraiment que tout le monde est comme toi? à vouloir causer du tort aux gens sans raisons (me levant) eh bien non. il y en a qui ont du coeur, il y en a qui pense au autres, il y en a qui se remettre en question. Toute la différence avec des psychologues de pacotille

Olivier (se levant à son tour): Je ne te le permets pas Amira (rire nerveux) Oui Psychologue de pacotille? eh ben c’est cette pacotille qui t’a sortie de ta bulle et ton crou crasseux! C’est cette pacotille qui t’a fait vivre, sourire, jouir et crier comme une aliénée mentale (rire) que dis je , tu es une aliénée mentale.

Moi (coeur qui chauffe): Merci! si me rabaisser t’aide à t’élever, vas y! fais toi plaisir. On dirait que ton travail t’a tellement omnibulé que tu vois des patients partout (rire) ce que tu oublies c’est que tu n'es pas loin de l’être toi aussi!

Olivier (faisant les tours dans la pièce): Déjà tu poses tes fesses sur ce fauteuil (pointant le fauteuil), et que ça saute! (se rapprochant) tu ne me parles pas comme ça Amira, (attrapant mon cou) je te le répète pour la dernière fois, tu ne me parles pas comme

Moi (attrapant son bras): tu me fais mal Oliv

Olivier (serrant davantage): tu la fermes! Je te fais mal? Hein (me soulevant) tu sais ce qui fait mal? De voir une peste comme toi détruire ma relation. Tu connais cette douleur toi? tu penses être dans un monde de bisounours hein (me balançant sur le fauteuil)

Je n’ai pas tenue, je suis tombée, juste à coté, glissant et me retrouvant au sol, face contre terre, le téléphone à deux cm de moi.  J’ai attrapé aussi vite que j’ai pu avant qu’il ne se retourne et me voix le manipuler. J’ai cette fois auvert Whatsapp en appelant Franck mode vidéo. Je ne le fais jamais, j'espère qu’il comprendra et répondra.

Olivier (revenant me ramasser): je vais te dire quelque chose Amira. Toi et moi ça ne pourrait jamais marcher ok? si tu espérais me séparer de ma  Femme pour te remettre avec moi (tirant sur mon haut) saches tu tu fonce tout droit dans un mur (me plaquant contre le mur)

Moi (essayant de me débattre): Je n’ai rien fait Olivier (en larmes) Lâches moi Olivier, lâches moi et va t-en

Olivier : tu peux crier autant que tu veux (rire), tu n’ignores pas que c’est avec moi qu’on a isoler tes murs

Moi: qu’est ce qui t’arrive? Depuis quand tu

Olivier (me giflant): tu la fermes! Tu as oublié que c’est moi qui pose des questions?

Moi (apeurée):

Je priais de tout mon intérieur que Franck ait répondu à l’appel, qu’il entend ce qui se passe et qu’il réagir assez vite. Je ne sais pas ce qui ce passe, mais Olivier n’est pas olivier. Il est peut être chagriné, mais ce comportement ce n’est pas lui. Ce n’est pas lui. J’ai fermé les yeux en priant dans mon coeur. Je ne sais pas qui m’avais envoyé sortir avec un tel monstre. Je n’ai même jamais vu ce côté de lui. Ou si? je n’ai jamais voulu prêté attention.

Il est resté figé à me fixé. Et tout d’un coup à commencé à m’embrasser en m’appelant Ornella (dégoutée) J’ai essayé de me débattre, le griffé, le mordre, mais on aurait dit que j’étais en face d’un bois. J’ai crié aussi fort que j’ai pu. Je sentais mes forces disparaître. Mon pantalon qui descendait peu à peu vers mes genoux. Mon soutien lui qui s’était perdu dans les embrouilles de mon salon. (pleurant à chaudes larmes), Non Seigneur je ne veux pas avoir à vivre ça, ne le permet pas je te prie, (sniffant)

Moi (me débattant): Olivier je t’en prie, arrête! arrête! (silence) Ok, ok! on va appeler Ornella, sniff je vais lui parler, s’il te plait! s’il te plait Olivier

Il m’a lâcher d’un trait

Olivier (souriant): C’est vrai? (passant la main sur son visage) fais le je t’en prie. DIs lui que je l’aime, je que je suis désolé, pour tout. Dis lui que Amira ça n’a jamais compté. ça a toujours et ça restera toujours elle. Dis le lui s’il te plait (se mettant à genoux) je l’aime, je l’aime (fondant en larme)

Moi (apeuré): ok, ok.

à l’instant où j’ai voulu ramasser mon téléphone [TOUM!], ma porte a été défoncée. Le temps d’une fraction de seconde, mon appartement a été envahi par des policiers. J’ai vu franck débarqué avec un drap dont il m’a enveloppée. On m’a aussitôt fait assoir, et le temps que je lève les yeux, Olivier était là menotté, lui même inconscient de ce qui se passait. J’ai pris un grand bol de souffle. Avant de regardé Franck. Et quand nos regards se sont croisés, j’ai fondu en larmes

Franck (me prenant dans ses bras): Je suis là (caressant mon dos) ça va aller (bisous dans les cheveux) il ne te fera plus de mal, je suis là

J’ai répondu à une série de questions. Je leur ai raconté la scène; depuis mon retour jusqu’à ce qu’ils me retrouvent. Ils m’on fait savoir que Franck les avait contacté puis leur a montré la vidéo. Heureusement pour moi il y avait une patrouille qui sillonnait  son quartier, juste au moment où il voulait se rendre dans un poste. La chance! voilà comment ils se sont retrouvé chez moi à quelques minutes de mon (avalant la salive) d’un possible viol. Ils ont embarqué Olivier.

Véra (arrivant en catastrophe): Il est où ce fou habillé? (arrivant au salon) oww mon bébé (se jettant sur moi tu vas bien? (me couvrant de bisous) ça va il ne t’a rien fait

Moi (sniffant): ça va mon bébé , sniff, ça va

Véra (rouge de colère): je te jure que la prochaine fois que je le voix, je lui fais bouffer ses cou*lles.

Quentin: Véra

Véra: Mais si! mais si. (me fixant) j’espère pour toi que tu as énuméré au moins 5 motif dans ta plainte

Franck: elle n’a pas porté plainte

Véra (devenant folle): Pardon (me fixant) Tu as quoi?

Moi(soufflant): il est malade Véra. Tu l’aurais vu. Il a besoin d’un psy.

Véra: tu es normal? C’est le syndrome de stockholm ou quoi? Tu lui trouves les raison alors qu’il a voulu abuser de toi?

Moi: Non Véra. Je dis juste qu’il serait mieux dans un centr psychiatrique qu’en prison! je ne le défends pas

Quentin: Amira tu devrais y songer. Il est entrer chez toi à ton insue. Il t’a agressé. Tu devrait y penser

Moi (soufflant): J’ai jusqu’à demain pour me décider (soufflant) je vais y penser

Franck (se levant): Je vais vous laisser

Véra (le fixant): infiniment merci Franck (lui faisant la bise) Merci vraiment. tu es toujours là quand il faut

Franck (souriant): Nonn. Elle aurait fait pareil pour moi (me faisant la bise) on s’appelle?

Moi (lui tenant la main): reste (le fixant) s’il te plait

Franck (me faisant un bisou au front): tu as besoin de te reposer Amira (chuchotant dans mon oreille) Pour ce midi, on en reparle

J’ai de suite rougit (gênée) Mais comment il arrive à me faire sentir ça pendant un tel moment? Bref c’est li qui a raison j’ai besoin de me reposer, dormir, et me refaire une santé mentale (soufflant) Comment un seul être peu autant empoisonner ta vie?

Quentin a dormi au salon, et véra et moi dans la chambre. Elle m’a serré bien fort dans ses bras (rire) on dirait que j’étais son gars (rire). ça m’a fait du bien. Le lendemain, on a fait venir un serrurier, on a tout changer. La nouvelle était déjà dans les oreille de maman qui m’a appelé alarmée. Ingrid aussi (rire). S’en est suivi l’appel de Will, michelle et Ornella. (rire).  Je ne sais pas comment elle a fait pour savoir, à moi que mes doute sur sa relation avec Will soient confirmés. Toute la journée j’ai raconté la même histoire. ça devenait une répétition.

Ornella (soufflant): Je suis vraiment désolée que tu aies à subir tout ça à cause de moi

Moi: Non ne t’excuse pas.

Ornella (soufflant): et ça ne risque pas arranger les choses ce que je vais te dire

Moi : je t’écoute

Ornella: Je vois Will (pause) et c’est avec lui qu’on fait le repas le week end prochain

Moi (éclatant de rire): C’est donc toi la fameuse camerounaise

Ornella (rire): apparemment

Moi: ah ça. C’est cool. On se voix alors bientôt

Ornella: yup. Allez. bisous. porte toi bien

Moi: merci ma belle. Bisous.

C’est à l’hippopotamus qu’on s’est posé pour  déjeuner. Tous frais payés par le couple. J’ai invité Franck. Mais il n’a pas voulu venir. Je ne sais pas pourquoi. J’ai passé un beau temps avec Véra et Quentin. Ils m’ont déposé à la maison, vérifiant qu’il n’y ait personne dans l’appartement (rire).

Moi (derrière Véra): C’est mon madame l’inspectrice. On a changer les serrure il n’y a meêm pas un jour

Véra (continuant sa fouille): On ne sait jamais

Moi : C’est ça!

Quentin (ressortant): Allé. Porte toi bien. Et fais signe si tu as un soucis

Moi: J’essaierais

Véra (tirant mes pommettes): prends soins de toi mon bébé. Au besoin tu viens à la maison

Moi (rire): d’accord maman

Bisous, bisous et il sont partis. Je me suis posé dans mon lit, les mains derrière la tête à me repasser les derniers événements de ma vie (soufflant). S’il fallait même faire passer des test, je crois que Franck les a tous passés (soufflant) Il est là quand j’ai besoin de lui. Quoi de plus? Le seul hic c’est qu’il ne m’a jamais demandé OUVERTEMENT d'être avec lui. il fait toujours des allusions , enfin je crois. Bref…..


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