Chapitre 19 : Que répondre ????

Write by Tunde William

   ** Carmelliah Sagbohan** 

- Son petit ami. Alors lâchez la et allez vous cherchez une autre proie fit l'inconnu qui n’était nul autre que lui….. 


Lui que je ne m'attendais pas à voir un jour. Seigneur que faisait t'il donc là ???? Wilfred se tenait bel et bien devant moi, et regardait avec une sorte d'ironie le visage de mon agresseur. Non !!!! C’était pas un rêve, c’était la réalité. Ma réalité… 

Mon patron qui se tenait un peu à l’écart, observait la scène d'un air indifférent. Comment quelqu’un peut être aussi indifférent à une bagarre de coq qui était sur le point d’éclater sur son lieu de travail???

Le goujat était vert de rage. Il voulait etre le point de mire des autres clients,il voulait impressionner mais Wilfred venait de lui ravir la vedette Et ça ne l’enchantait guère. 


-Alors cette chienne est ta petite amie fit il. On verra bien quand je…… 


Il eut un rictus amer sur les lèvres et plia les points en s’avançant dangereusement vers Wilfred. Je pris peur. 


Lui, n'avait pas bougé d'un iota. 


L'homme s’élança de tout son poids vers lui en brandissant un coup de poing qui fut happé par une main venue de nulle part. 


C’était des gardes de corps,qui avait bloqué l’agresseur dans son assaut.


 Si j’étais vous je réfléchirai pas deux avant de chercher des noises dit Wilfred la voix dure. 


Et puis il se tourna vers moi et fit: 


Je passerai te prendre à ta descente t'inquiètes. 


Puis il tourna les talons. 


Que ferons nous de cet connard lui demandèrent ses gardes. 


Obéissez à ma future femme répondit il de dos et s'en alla. 

Seigneur que venait-il de se passer ????Wilfred qui vient de me secourir ???? J'ose le croire mais ses hommes de main sont toujours là, attendant que j'emets des ordres. Ils tortillaient l'abruti qui grimaçait de douleur. 


Relâchez le fis je au bout de souffle. 


L'atmosphère du Talon, mon lieu de travail,se detentit tout d'un coup. J’étais tellement surprise et inédite que j’avais pas eu le temps de remarquer que chez les clients , spectateurs le temps s’était presque arrêté. Embarrassée, je me suis enfuir  précipitamment derrière le comptoir pour me redonner une contenance. 

Wilfred se tenait donc devant moi??? Les derniers mots exacts qu'il m'avait envoyé à vole face, la dernière fois qu'on s’était rencontrés par le plus grand des hasards, me revenait encore en mémoire. 


** Flashback** 

Je traine dans les rues pour me détendre un peu. C’était le 25 décembre et la magie de Noël s’opérait déjà dans la capitale française. Les guirlandes lumineuses portant des couleurs rouge et vertes étaient accrochées dans presque toute la ville. Elles,et bien d'autres babioles  rendaient l'aspect de la ville encore plus féerique qu'elle l'a toujours été. 

-( Moi) Ça va merveilleusement bien.

- (Adama)[ Amusée]  Tu es sûre que c’est toi qui me dit ça ??? Je sais qu’il fait froid mais tu pourrais sortir te chercher quelque rencontre pouvant te réchauffer le lit un peu. 

J'éloigne le téléphone de mon oreille pour bien regarder le nom inscrit. Visiblement Adama est d'humeur coquine ce soir. 

- ( Moi) Très étonnant venant de ta part fis je en souriant. Même s’il fait un froid de canard,je n’ai pas besoin d’un homme pour me réchauffer. Une bonne tasse de Nutella chaude fera l'affaire. 

- (Adama)[ Compatissante] Ne t'en fais pas. Toi aussi tu rencontreras ton prince charmant qui te fera vivre des histoires magnifique. 

- (Moi) [ Ironiquement] Je te rappelle que j'ai déjà atteint mon quota d’homme. 

- ( Adama) [ S’écriant] Ça jamais. Pas tant que je serai vivante. 

- ( Moi) Rêve toujours. 

- ( Adama) D'ailleurs je te ramènerai un cousin qui va bien te secouer pour que tu ne puisses plus tenir ses genres de propos. 

- ( Moi) Non merci. 

- ( Adama) Tu es sûre que tu ne veux pas un bon plantain, un bon mamba noir. 

- ( Moi) Non. Les godes sont toujours là. 

- ( Adama) [ Criant] Hélou ,Sacrilège. Dis moi que tu n'es pas sérieuse. 

Et moi d’éclater de rire. Et subitement mon regard s’était accroché au siens. Il était debout entrain de payer des tickets pour le cinéma. 

- Wilfred …… 

C’était le seul mot qui avait pu franchi la frontière de mes lèvres. 

Mon téléphone était même suspendu entre ma joue et ma main gauche sans que je ne m'en apercoive. 

- Tu es une grande femme maintenant fit la voix douce d’Adama. Soit courageuse et réfléchir. Je te laisse. 

Clic. 

Je me rappelle que je m’étais presque approché de lui quand une petite fille courra s’engloutir dans ses bras suivie d'une très belle jeune femme. Mon cœur était tombé dans mes jambes et pourtant je me suis avancé vers eux. Ils avaient l'air heureux. 

- Bonsoir Wilfred avais je fais la voix tremblante. 

Sa bonne humeur avait disparu d'un coup et il s’était détourné le visage. 

- Je sais que je le mérites pas mais je veux que tu…. Dis je les mains et la voix tremblante

- (Wilfred) Que me veux-tu ? Dit il


-(Moi) Je ne veux rien d'autre que ma fille ,juste avoir une chance de réparer mes erreurs .Je ne te demande pas de me pardonner car je sais que ce que j'ai fait est impardonnable mais je t'en prie......


-(Wilfred) Ok je vois mais ce ne sera pas à moi de demander pardon puisque je l'ai fait pour pouvoir avancer .


-(Moi)Donc je peux lui parler ?


-(Lui) Si elle veut bien .....

Il s'est tourné vers ma fille en disant: 


-Chérie veut tu parler avec ta mère ???


Elle répondit non d'une voix sèche avant de dire je ne la connais pas et je ne l'ai jamais vue.

Puis elle a tourné les talons en compagnie de la ravissante demoiselle qui se tenait à côté d'eux. 

- Je te pardonne dit il. Je ne te crois pas quand tu dis avoir changé mais rassure toi,je trouverai un moyen de le savoir. 

- Merci. 

- Mais sache que celà n'est pas synonyme de …. Je veux juste que tu saches que ce n'est pas parce que je t'ai pardonné que j'ai oublié. Car  même ta présence m'indispose. Celà ne veux pas dire qu’on est amis. 

- Je comprends.

- J'espère que tout a été dit que tu ne viendras plus empiéter sur notre vie de famille. Ce n'est pas de ma faute, ce n'est pas la tienne non plus. C'est juste le destin. 

Des larmes longtemps retenues coulaient silencieusement maintenant. 

- Par rapport à ma fille, laissons le temps fait son œuvre peut être que nous lui donnerons raison. 

- Sait elle que je suis sa mère ???? Fis je en hoquetant à cause des sanglots que je peine à retenir.

- Rassure toi, elle te connait. Elle est au courant de toute la vérité pour ne pas dire de toute l'histoire. 

- Ok. 

- Adieu Carmelliah fit il avant de pénétrer dans le cinéma à son tour. 

- Je suis désolée criais je dans son dos en pleurant amèrement. 

Et ce jour de fête, ce jour qui était censé être un jour d'allegresse pour tout le monde; je me retrouvai seule

Pendant que les hommes s’empressèrent de rejoindre leurs domiciles où les attendaient leurs charmante famille, j’étais seule. Je m’étais rendue compte combien la vie était une roue qui ne cessait de tourner.

Retour au présent. 

La vie était une roue qu’on tenait chacun dans notre main et c'était à nous de l'orienter dans la direction qui nous plaît. Alors tâchons de choisir la bonne direction pour ne pas avoir des remords plus tard. 

- Jennifer hurla mon patron me tirant brusquement de mes pensées. 

- Oui Mr fis je précipitamment. 

- Je te tiens responsable du scandale qui vient de se passer, sache que j'en tirerai ces quelques minutes perdues de ton salaire journalier. Compris???? Et je ne veux plus que ça se répète.

- Oui Mr. 

Je ne sais pas si dans quel intention est venu Wilfred mais il ferait mieux de ne pas venir me causer des ennuis dans mon travail. 

~~~~~~~~~ 

Dans un restaurant

Quelques heures plutard…… 

- Tu as changé me fait Wilfred.

- Si tu le dis. Et ma f.. Et Kambelle ??? Va t'elle bien??? 

- Parfaitement bien.

Il eut un petit blanc qui dura quelques minutes. Heureusement que le serveur avait amené les plats. 

- Merci fis je. 

Wilfred me regardait, où plutôt me fixait. Il observait mes moindres faits et gestes c’était comme s'il m'analysait. Il me rendait mal à l'aise. 

Il était passé me chercher à la sortie du travail dans une limousine et m'avait conduit ici. Dans ce restaurant huppé et super cher dont le prix d’une seule carafe d’eau valait au moins quatres mois de mon salaire. On dirait qu'il voulait m’impressionner. 

- Ça va lui demandai je doucement afin d’établir une discussion. 

- T'es super belle fit il en me tenant la main.

- Euh merci dis je .

- C'est bizarre,nous avons une fille ensemble sans pour autant bien se connaître. 

- Que veux tu dire par là ???? 

- Je dis que nous pourrions passer du temps ensemble avec notre fille pour mieux se connaitre. 

- Je ne veux pas que tu….. 

- Chut!!!! Fit il en posant un doigt sur mes lèvres. Peut-être qu’on pourrait envisager de se marier pour former une vraie famille avec notre fille. 

- Quoi??? 

- Où bien tu ne veux pas m'epouser????

Seigneur que répondre à ça ??? 


PS: Chapitre 19 en ligne. Kiffez,et commentez pour donner votre avis merci. 





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