Chapitre 19 : Sheyi ‘’le lézard ‘’

Write by Nifêmi

Chapitre 18 : Sheyi ‘’le lézard ‘’

En attendant la commande, je suis allée sur la plage sans mes escarpins, le sable était fin sous mes pieds, il faisait frais, je croise mes bras sur ma poitrine pour me réchauffer un peu. D’autres bras se joignirent à moi pour plus de chaleur, je me retrouve tout à coup dans les bras d’un homme fort. Il était derrière moi, je sentais son souffle dans cou et ce parfum du premier jour de notre rencontre, c’était Rokan !

Je reste calme, c’était agréable…mais je n’ai pas d’autre choix que de le repousser. Me dégageant de son étreinte. Je lui fais face :

Moi, calme : que fais-tu ici ? Tu me suis ?

Lui : je ne te suis pas, chez nous me manque tu me manques et je suis juste venue. C’est très calme ici, je voulais un endroit comme ici et je t’ai vu au comptoir.

Moi : c’est bien, continue dans ta réflexion mais ma décision est prise

Lui surpris : tu parles quelle décision ?

Moi : je divorce

Lui : tu ne peux pas faire ça, nooon ! C’est toi qui m’as poussé dans cette histoire malgré mon refus.

Moi toujours calme : je l’admets, mais pas pour en faire ta maitresse

Lui : …

Moi : et tu n’as même pas eu honte ! Malgré que je vous ai surpris tu n’es pas rentré ce soir-là. Ce qui veut dire que tu as déjà fait ton choix, tu as découché.

Lui : je ne savais pas quoi faire !!

Moi : tu as mieux fait de dormir avec elle quand même. Tu as fait ton choix.

Lui : je ne suis pas resté dormir là-bas, j’étais dans ta villa

Ma maison ? Dois-je le croire ou non ? Peu importe ce qu’il peut dire, je ne pourrai plus avoir confiance.

Moi sarcastique : fallait dormir chez elle, après tout elle porte ton enfant. Mon ami, tu fais comme tu veux, mais s’il te plaît tu ne peux continuer à squatter la villa.

Lui : tu as un cœur de pierre, je ne te connaissais pas ainsi chérie. Cet enfant dont tu parles, j’en suis le père, OK mais la mère c’est toi.

Moi vociférant : oui CHERI ! Tu l’as transformé en pierre… quand tu couchais avec elle tu as pensé un peu à moi ? Et tu me parles de pierre ! Et cet enfant ne mérite pas des traitres de parents comme vous deux.

Lui : je t’en prie essaie de comprendre, cette fille était vierge, je suis son premier, je ne voulais pas qu’elle se sente utilisée, j’avais de la compassion et rien d’autre. C’est toi que j’ai toujours aimé

Moi : retourne chez elle compatir, moi j’ai un cocktail qui est prêt et qui m’attend… mes avocats te contacteront.

Lui : ne fais pas ça ! JE T’AIME !! TU ME MANQUES !!

Sans mentir, j’ai le cœur en lambeau, le seul à recoller ça c’est cet infidèle de mari que j’ai. Je ne pus m’empêcher de couler des larmes chaudes. Il me manque tellement, c’est mon complice, mon meilleur ami. Je ne divorcerai pas, c’est évident, mais je lui rendrai la tâche difficile. Je passe payer mon addition sans prendre mon cocktail. Direction la maison.

Quelques jours après.

J’avais l’habitude d’aller tenir compagnie à cette idiote de voleuse de mari pour qu’elle ne se sente pas seule. Mais elle a su caché son jeu. Je suis en train d’aller chez elle pour l’amener à son rendez-vous chez l’obstétricien. Je ne suis pas une personne mauvaise, cet enfant qui vient est innocent et  je l’aime déjà. Il ne va pas payer pour ses parents traîtres. Elle va l’accoucher, qu’elle le veuille ou non je lui prendrai cet enfant. Et elle n’aura l’enfant ni mon mari. Ceci va l’apprendre.

Je vais dans son appartement, je cogne. Elle vient m’ouvrir. Elle était étonnée de me voir et reculait, pensant peut-être que j’aller la rouer de coups. Ce n’est pas mon genre.

Moi : habille-toi, on va à ton rendez-vous. Dépêche-toi je n’ai pas de temps à perdre

Rapidement elle va porter un jean et un t-shirt, et waouh madame s’est maquillé aussi. Je la regarde et je souris intérieurement. Elle a vraiment changé, elle est devenue une belle jeune femme. Mon mari a succombé à sa beauté et sa jeunesse. Les hommes sont comme ça, il faut ne jamais leur demander de veiller sur le poisson dans l’huile chaude, ils iront chercher, quitte à se faire brûler.

Je sors et je vais l’attendre dans sa voiture. Elle me rejoint après avoir fermé tout. De surprise en surprise, elle s’était parfumée. Cette fille a quelque chose dans la tête. C’est une sournoise à qui j’ai ouvert mon cœur. Je ne dis rien je garde silence jusqu’à la clinique. Cette fois-ci elle ira seule faire sa consultation sans moi. Je lui remets les de descendre. Elle m’énerve mais je ne vais pas lui adresser la parole. Elle a mon attention jusque parce qu’elle est enceinte, et par ma faute.

Je prends le téléphone pour appeler Shalewa, je constate qu’elle m’a déjà appelé plusieurs fois. Je la rappelle.

Moi : j’ai vu tes appels !!

Shalewa criant à l’autre bout du fil : pourquoi tu divorces ?

Moi : qui t’ai parlé de ça ? Ah je vois ! Il est venu se plaindre chez toi !? Il t’a dit le pourquoi ? D’ailleurs tu es où et tu cries comme ça.

Shalewa : je suis au bureau, et je viens chez toi tout de suite.

Moi : tu cries comme ça au bureau, on peut t’entendre

Shalewa : personne ne m’entend. Je suis en train de venir.

Moi : je ne suis pas à la maison, dès que je me libère je passerai te voir au bureau. Je fais des courses.

Shalewa : ok je t’attends

Je raccroche. Sheyi sortait de la clinique. Elle a vite fait. L’expression sur son visage ne disait rien de bon. Après avoir pris place dans le véhicule, elle me dit.

Elle : maman, ça ne va pas

Moi élevant le ton : tu arrêtes de m’appeler maman ! Tu appelles mon mari ‘’papa ‘’ quand tu le baises ?

Elle  yeux tout rond et elle s’est mise à pleurer. Franchement, elle m’énerve. Je démarre la voiture. Sans compassion, mon mari en a déjà pour elle, je continue sur le ton élevé :

Moi : je ne veux même pas parler c’est ton problème. Et maintenant dis-moi ce qui ne va pas ?

Elle : le bébé est mal positionnée, le docteur m’a dit de me reposer et de revenir dans deux semaines. Si elle bébé ne change pas de position qu’il me fera une opération pour accoucher. Il a dit l’accouchement sera dans deux mois et demi.

Moi sans l’affoler : t’inquiète ça va aller. Je vais prendre soins de toi jusqu’à l’accouchement.

Elle toujours en pleur: maman pardon, pardonne moi !! Ce n’est pas ma faute, c’est papa qui est venu à la maison pour me toucher encore. Je lui ai dit non, il m’a forcé et il m’a fait beaucoup de promesse, papa est aussi gentil comme vous et j’avais peur de vous dire ça. Maman pardon, pardonnez-moi sinon je vais mourir, je vais descendre de la voiture en pleine vitesse et mourir !!!

Moi paniquée : tu es folle ?! Oya !! Vas-y !! Saute !! Attends j’accélère encore !!! Maintenant saute !!! SAAAUUUTTTEEE !!

Elle : ….

Moi : tu es toujours là ? Le lâche de ta famille l’aurait fait depuis. Tu couches mon mari, tu me demandes pardon et tu me menace !! Si tu sautes, ma belle tu meurs directement.

Elle s’est calmée. Je la conduit directement chez elle, je lui donne quelques sous en lui disant de manger de se reposer et d’arrêter d’acheter le maquillage.

Je pars tout raconté à Shalewa. Trop c’est trop. Ce que la petite vient de me dire me choque toujours. Non mais je n’arrive pas à croire ce qu’elle m’a raconté. Je ne vois pas mon mari la brutalisé pour la coucher. Elle ment !! Je vois son jeu venir, elle veut diviser pour mieux Reigner. Je l’ai compris avec son nouveau look. Mais elle n’aura pas mon mari. Elle saura pourquoi le ver vit dans le piment si elle me teste.

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