CHAPITRE 196: LE MARIAGE 1

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 196 : LE MARIAGE 1

**ALVINE ABESSOLO**

Je roule jusqu’à Likuala toujours en ruminant tellement ça m’énerve . J’ai presqu’envie de le maudire et de dire des mauvaises paroles sur son mariage mais je me retiens. Je devais normalement m’arrêter chez moi après Sbg vu que j’étais déjà chez Reine et qu’il est presque 22 h mais je dépasse la maison pour me rendre à son appartement, je gare au parking pour et je descends pour rentrer  dans l’immeuble. Je prends l’ascenseur et en moins de 2 je suis devant sa porte. J’ai la clé de la maison sur mon trousseau et il me suffit de la sortir de ma poche pour ouvrir la porte, cependant je ne le fais pas et me mets à sonner et cogner à la fois, son frère m’a trop saoulé aujourd’hui et il faut que j’évacue. Je sonne avec insistance et elle finit par ouvrir la porte le regard interrogateur. Je la bouscule légèrement et j’entre en ruminant.


Reine : (Fermant la porte en me regardant) Qu’est-ce qui se passe ?

Moi : Ton frère c’est un chien.

Reine : (Surprise) Hein ?

Moi : Oui, tu m’as bien entendu, c’est un vrai chien. Un connard de la pire espèce. Osée me faire ça à moi (touchant ma poitrine) À moi Abessolo ? C’est un chien. D’ailleurs je t’apprends qu’à partir d’aujourd’hui , nous ne sommes plus amis et je n'irai pas non plus à son mariage. (Sortant mon téléphone) D’abord j’appelle Ebouma pour le lui dire. 


Je lance l’appel et il décroche à la première tonalité.


«Paul : All »

 «Moi : (L’interrompant) Oui Ebouma bonsoir. Je t’appelle juste pour te dire que Mfoula et moi nous ne sommes plus ami. »

 «Paul : Pardon ? »

 « Moi : Tu m’as bien compris, j’ai dit que je ne suis plus ami avec Mfoula à partir d’aujourd’hui et dis lui bien que je n’irai pas à son mariage. »


Clic ! Reine me regarde avec les grands yeux.


Moi : Et toi, il faut commencer à enlever la partie de ton visage qui ressemble à celle de ton frère car je ne peux plus le voir en peinture. 


Je tourne mes talons et je vais dans sa chambre en claquant la porte. Oui j’ai trop la rage. Je tourne comme un lion en cage à la recherche de je ne sais quoi avant de repartir au salon où je la trouve en train de parler au téléphone avec son frère pour lui demander ce qui s’est passé entre nous et ce qu’il a bien pu me dire. Dès qu’elle me voit, elle raccroche.


Moi : Déshabille toi.

Reine : Pardon ?

Moi : (Sur les nerfs) Reine déshabille toi, ne m’énerve pas plus que je ne le suis déjà.


C’est toute confuse qu’elle le fait en retirant sa robe, son soutien et son slip pour rester totalement nue devant moi. Je la regarde et ma rage augmente.


Moi : Mfoula tu es un chien, aujourd’hui, demain et après demain. Tu es un chien. 


Je me retourne à nouveau et vais dans la chambre en claquant la porte. Je vais vers le berceau de mon fils qui dort paisiblement et je le soulève pour le poser sur ma poitrine. Il n’y a que lui qui soit capable d’apaiser ma frustration en ce moment.


Moi : (Lui parlant alors qu’il dort) Tu te rends compte que l’on me demande d’attendre un an pour être avec vous ? Un an ? C’est quel genre de sorcellerie ça ? Pourquoi les Bapunu sont sorciers comme ça toujours en train de vouloir nuire à leur prochain ? Un an ? Comment je vais faire pour survivre pendant ces un an ? Comment ? Et dire que c’est Mfoula qui me fait ça. Il n’est plus ton oncle, c’est un sorcier qui veut du mal de ton père. Quand tu le verras dans la rue plus tard, tu l’appelleras '’toi là'' avec ma bénédiction car il ne mérite pas le titre d’oncle que je lui retire dans l’immédiat.

Reine : (Derrière moi) Al laisse l’enfant tranquille, il est en train de dormir. 

Moi : (L’ignorant) Ton seul oncle c’est tonton Paul, l’autre là n’existe plus pour nous.

Reine : Al ?

Moi : C’est quoi Divokou ? C’est quoi ? On t’a envoyé ? Quoi même mon propre enfant je dois aussi attendre juin pour le soulever ? Il dort et alors ? C’est avec tes mains que je le soulève ? Toi et ta famille faites doucement avec moi, je t’avertis déjà. 

Reine : (Silence)


J’ai continué à serrer mon fils contre moi avant de me résoudre à le remettre dans son berceau. Je me lève et je vais dans la salle de bain me brosser les dents. Lorsque je ressors, je la vois assise sur le lit en train de me regarder. Je la dépasse et me dirige vers la porte pour sortir.


Reine : Bébé ? 


Je suis sorti de la chambre et je me dirigeais vers la porte du salon pour partir chez moi mais elle m’a attrapé.


Moi : Reine laisse moi tranquille.

Reine : Je suis désolée bébé, je te jure que moi aussi je suis triste.

Moi : (Pliant les poings) Un an Reine. Je vais encore devoir attendre un an ?

Reine : C’est la tradition Alvine. Si ça ne tenait qu’à moi, on laisserait tout ça pour faire seulement le mariage civil. Mais tu sais que ni tes parents ni les miens ne seraient d’accord pour que nous le fassions et procédions de cette façon. Arsène et moi avons essayé de parler mais ils nous ont fait comprendre que les deux en même temps c’était impossible, il fallait faire un choix. C’est mon grand frère et il est lui aussi prêt pour se marier. La donne aurait été différente s’il était incertain ou s’il ne le voulait pas vraiment. Mais toi et moi savons que ses intentions sont réelles et il ne le fait pas juste parce qu’il veut nous nuire. Il aime véritablement Leslie et il veut l’épouser depuis le temps qu’ils se sont remis ensemble. Alors stp, ne te fâche pas.


Je me retourne et je la regarde qui essuie ses larmes la main tremblante. Je soupire et l’attire dans mes bras avant de la serrer contre moi, elle a remis ses vêtements. 


Moi : (À son oreille) Franchement je suis trop dégouté par cette histoire qui me reste au travers de la gorge mais plus que je n'ai pas le choix, je vais attendre. 

Reine : Je suis désolée bébé.

Moi : Moi aussi, moi aussi.


Nous sommes restés debout là pendant un moment avant qu’elle ne reprenne la parole.


Reine : Tu restes dormir ici cette nuit ?

Moi : Ce n’est pas bien et

Reine : Juste pour cette nuit bébé, j’ai envie de dormir dans tes bras.

Moi : (Soupirant) D’accord.


Elle s’est détachée de moi et m’a attrapé par la main avant de me conduire dans sa chambre. Elle a troqué sa tenue contre une tenue de nuit et je me suis simplement mis en calcif. Cette nuit, c’est elle qui a prié pour nous et c’est la première fois qu’elle le fait depuis que nous avons commencé à prier tous les deux l’année dernière. Malgré tout, je suis content de voir le progrès et les initiatives qu’elle prend chaque jour un peu plus concernant les choses du Seigneur. À la fin nous avons dit Amen et nous nous sommes couchés avec elle endormie sur ma poitrine. Elle a relevé sa tête pour me regarder et j’ai fini par esquisser un faible sourire à son endroit avant de caresser sa joue. Je suis désolé d’avoir passé mes nerfs sur toi tout à l’heure et je retire les paroles que j’ai dites sauf celles concernant ton frère. Il est toujours l’oncle de notre fils et mon ami même si j’ai sa douleur actuellement.

Reine : (Caressant ma main sur sa joue) Merci bébé.

Moi : J’ai bien attendu 24 ans avant de pouvoir t’embrasser et te faire l’amour comme je le voulais, alors j’attendrai ces un an de plus pour que tu puisses rentrer officiellement dans ma maison et porter mon nom. Pour toi, je ferai ce qu’on me demande. Je t’aime.

Reine : Je t’aime aussi Al et j’ai hâte que ces mois passent vite pour pouvoir enfin devenir ton épouse. 


On échange un baiser avant de s’arrêter, se souhaiter une bonne nuit et éteindre les veilleuses. Demain est un autre jour….


DÉCEMBRE 

**LESLIE OYAME**

Je me marie dans quelques heures à la coutume et mon cœur ne cesse de battre comme s’il va sortir de ma poitrine. Et oui, les mois sont passés tellement vite que j’ai du mal à croire que c’est déjà le moment. Ça n’a pas été facile d’en arriver là car il fallait nous mettre d’accord sur plusieurs points. De mon côté, il fallait réunir les parents de mon père et avec cette histoire de malédiction, beaucoup de ceux qu’il connaissait directement et qui étaient là pour le mariage de Lauria et les autres étaient soit morts, soit fois, soit avaient simplement disparu de la surface. Les quelques rares qui n’avaient pas affaire dans cette histoire, mon père ne les connaissait pas vraiment. Dieu merci pour moi, tonton Clotaire qui est sorti de prison a servi de pont parce qu’il connaissait plus ou moins la famille malgré le temps effectué en prison. Du côté de ma mère, ses parents proches sortaient eux aussi de la bulle dans laquelle ils avaient été plongés par le canal de l’union de ma mère avec mon père, il fallait qu’ils reprennent leurs esprits et participent aux choses. Dieu merci, les réunions ont pu se faire et tout est rentré en place. 

Ensuite il y a eu la liste de la dot qui a été remise à Mfoula et quelques membres de sa famille qui sont venus chez mes parents pour la récupérer. En plus des présents, la somme en espèces est de 3 millions. L’autre point sur lequel il nous a fallu discuter était celui des enfants notamment le cas de Lucrèce. Ayant fait des enfants hors mariage, il est censé payer pour chacun des enfants que nous avons fait. Le problème c’est que pour certains membres de ma famille, Lucrèce est la fille d’Arsène avant moi et pour d’autres , c’est notre fille à tous les deux. Du côté de la famille de Mfoula, ils pensent tous qu’elle est ma fille et qu’ Arsène l’a pris au même titre que les autre, il était donc question de savoir si on devait l’intégrer dans la liste ou non. Mfoula a tranché ça en me disant de dire aux miens de compter Lucrèce parmi les enfants car il ne voulait pas qu’il y ait des discriminations ou que l’on fasse de différence entre elle et les jumeaux. Il consentait donc à payer 300 milles pour elle et ses deux petites sœurs et 100 milles pour les garçons.

À la mairie aussi, son cas a été particulier lorsque nous avons discuté avec le maire et qu’il nous a demandé d’apporter dans le cadre du dossier les actes de naissances des enfants afin de pouvoir les légitimer par l’effet du mariage. Il nous a expliqué que Lucrèce ne pouvait pas être inscrite au même titre que les autres parce que ce n’est pas notre fille de façon légale. Il faudrait que son père renonce à la paternité et que nous l’adoption pour que les choses se fassent. Nous lui avons dit que le temps ne nous permet pas de faire toute ces procédures et nous n’avons pas encore parlé avec son père à ce propos si oui ou non il souhaite renoncer à la paternité pour nous la laisser. Toutefois, nous ne voulons pas que lors de la cérémonie, elle ne soit pas citée comme étant notre enfant, il a dit qu’il allait faire les choses selon la loi et saurait comment faire pour en parler. Nous en sommes sortis rassurer. Les choses se sont faites et à force de prières et de jeûnes, nous en sommes arrivés. C’est Lauria ma dame de compagnie et elle essaie de me rassurer comme elle peut. Kelly et Lucrèce ne tardent pas à faire leur entrée dans la pièce où je suis en attendant qu’on m’appelle .


Moi : Comment ça se passe là-bas ? 

Kelly : Pose le cœur, les pourparlers sont déjà presqu’à la fin bientôt on va t’appeler.

Moi : J’espère qu’ils ne compliquent rien hein ?

Kelly : (Riant) Tu as déjà vu un mariage des fang où on ne complique pas ?

Moi : (Le cœur battant) Eh mano pardon ne me dit pas ça, c’est qui qui complique ? 

Lucrèce : (Riant) Maman calme toi, personne ne complique et bientôt on va


Elle ne termine pas sa phrase et on entend des voix s’élever en chant pour me signaler que c’est le moment pour moi de sortir. Maman rentre dans la pièce et me le confirme. Je me lève et je sors en dansant précédé de mon cortège d’hôtesses, amies, parents. Quand j’arrive au niveau de la foule, les voix se lèvent de par et d’autres en cris de joie. J’entends les parents de Mfoula dire que je suis leur femme et je casse encore bien la danse avec tout le malin possible malgré le fait que mon visage soit encore couvert. Après la danse je m’en vais m’arrêter devant mon père. Mon oncle reprend la parole avant de dire à Mfoula de venir vérifier si c’est bien moi en déposant une somme pour découvrir mon visage. Il le fait et obtient l’autorisation de baisser mon éventail, nous souriant grandement tout les deux avant qu’il ne se retourne vers ses parents pour confirmer que c’est bien moi. Les gens sifflent et applaudissent. Les pourparlers reprennent puis on me présente les présents qu’ils ont apporté pour moi. 


Mon oncle : Lève toi tu vas bien vérifier. Si tu ne veux pas tu rends leurs choses et ils vont retourner chez eux car les petites choses là ne te valent pas et les l’argent qu’ils ont déposé ici, c’est seulement ce qu’on dépense chaque matin pour le petit déjeuner.

Les miens : (Derrière moi) Vérité.


Je souris pendant que la famille de Mfoula bouge la tête en esquissant des faibles sourires. Mfoula lui-même est parti s’asseoir à compter de son père et son oncle. Je ramasse, les liasses d’argent que j’empile avant de faire le tour pour vérifier la marchandise que je regarde avec dédain.


Une de mes tantes : (Chantant) Si je le million, je vends au marché, j’aurais le million.

Les miens : Ayene ohh, Ayene.

Elle : Si je veux des jolies pagnes, qui reviennent de l’étranger, je pars acheter. (Ayene oh oh Ayene) les pagnes là ne sont pas jolie, ce n’est pas la qualité, ça a trop duré au soleil (Ayene oh oh, Ayene) Est-ce que c’est même les vraies liqueurs ou ce sont les contrefaçons qu’ils sont venus déposés ici ? (Ayene oh oh, Ayene) 


Dès que je touchais quelque chose c’est cette chose qu’elle citait dans sa chanson en la dénigrant sous les rires de la foule. J’ai fait le tour et je suis allée m’arrêter devant Mfoula et je lui ai tendu son argent comme pour dire que je ne voulais pas mais il m’a regardé en souriant sans le prendre. J’ai répété le geste avec ses parents, et un de ses oncles. Si quelqu’un touche ça on ne le prendra plus, j’ai levé la tête et j’ai regardé Alvine qui était à la deuxième rangée avec Paul, j’ai esquissé un sourire et c’est vers lui que je suis me suis dirigée. Je lui ai tendu l’argent et il a fait mine de le prendre avant de regarder Mfoula qui était au bord de l’évanouissement . Il a ensuite dévié sa main pour prendre son kleenex et essuyé son visage en souriant. Je suis partie de là et je suis allée m’agenouiller devant mon père pour lui tendre l’argent en lui disant que je l’acceptais. On m’a demandé si j’étais sûre de moi et j’ai acquiescé. J’ai supplié mon père de le prendre et il a pris l’argent avant de me relever et me prendre dans ses bras. Les gens se sont mis à applaudir. La cérémonie s’est poursuivi sans encombres. Les pourparlers ont repris, on a dit à Mfoula et à sa famille de bien me regarder. Je n’ai aucune difformité physique et ils n’aimeraient pas entendre qu’il a pour une raison ou une autre, levé la main sur moi ou tous les trucs du même acabit. Ses parents ont acquiescé et ont donné leur parole en disant que jamais une chose pareille se fera. Ils ont encore parlé avant de nous permettre de nous embrasser pour tout sceller . 

Après ça j’ai eu l’autorisation d’aller me changer pour mettre ma deuxième tenue cousue avec le même pagne que Mfoula et sa famille. On nous a prodigué quelques conseils supplémentaires avant d’aller me faire asseoir sur les cuisses de la mère de Mfoula et lui sur celles de mon père qu’on a pris le temps de présenter. La marchandise a été retirée et la fête a pu commencer. On m’a présenté comme étant désormais la femme d’Arsène et la belle fille de la famille. On nous a orienté vers un endroit pour que les familles viennent nous féliciter et faire des photos avec nous en déposant une somme symbolique dans l’urne posée devant nous. C’est à coups de grands sourires qu’on le faisait et Mfoula n’arrêtait pas de me susurrer à l’oreille combien j’étais belle et qu’il était content que nous ayons fini avec cette étape. Au bout d’une heure de temps, nous avons été conduit dans l’espace aménagé pour s’asseoir et manger. C’est là-bas qu’il y a eu des prestations de danses. Lucrèce et Lucia qui est descendue pour l’occasion nous ont fait des jolies chorégraphies. Une chanson en fang, une autre en punu et une moderne. Elles ont amassé énormément d’argent . Ce sont des chorégraphies en dehors du cadre de celles que l’on fera après la marie étant donné qu’elles sont toutes les deux dans mon cortège. D’autres prestations sont passées et le bal a été ouvert. J’ai dansé avec mon homme avant de le faire avec Loyd. Je ne sais pas pourquoi malgré le fait qu’il souriait, il m’avait l’air triste.


Moi : Il y a un problème ?

Loyd : Non, pourquoi ?

Moi : Je ne sais pas, j’ai l’impression que tu es triste.

Loyd : (Souriant) Ma deuxième maman se marie et je vais être triste ? C’est seulement le décalage horaire et le manque de repos. Dès que je suis arrivé hier, j’ai seulement eu le temps de poser mes bagages et je me suis jeté dans le bain. N’oublie pas que j’ai été au four et au moulin toute la journée et que depuis lors je ne me suis pas encore reposé.

Moi : C’est vrai, Lauria et Janaï me l’ont dit quand je te cherchais la journée. En tout cas merci pour tout ce que tu as fait pour le bon déroulement de ce mariage.

Loyd : (Souriant) De rien, je suis content que tu sois heureuse.


J’ai souri en posant ma tête sur son épaule et nous avions continué à danser tous les deux jusqu’à ce que les rythmes changent. Kelly, Lauria, Jennifer et Reine se sont jointes à moi et nous nous sommes mises à danser comme des folles. La fête s’est achevée à trois heures du matin et nous étions tous fatigués. Je tombais littéralement de sommeil. Comme c’était à un terrain familiale, je devais dormir là avec les enfants pour qu’on aille me déposer chez les parents de Mfoula en après midi. Mfoula et ses gens sont donc partis. À un moment, je suis sortie pour aller me laver dans les douches externes vu que celles de la maison étaient toutes saturées. En passant j’ai vu un couple en train de s’embrasser dans le noir, j’ai voulu passer mon chemin quand j’ai cru reconnaître Loyd. Je voulais me rapprocher mais un de mes frères m’a appelé pour me dire que mon téléphone sonnait. Je l’ai récupéré et en me retournant, il n’y avait personne. J’ai répondu à l’appel de Mfoula qui m’informait qu’il était bien rentré avec les siens. Nous avons parlé un petit moment avant de raccrocher et j’ai continué à la douche. À mon retour Loyd était assis au salon et manipulait son téléphone.


Moi : Dis moi, tu étais dehors tout à l’heure ?

Loyd : Non. 

Moi : Ah d’accord . Je t’ai confondu avec quelqu’un qui embrassait une fille dehors là-bas. J’étais étonnée en pensant que c’était toi plus que Janaï est rentrée depuis.

Loyd : Ce n’était pas moi, je n’étais pas dehors. 

Moi : Ok. Marwane et Olivia sont bien rentrés ?

Loyd : Oui. Je les ai déposé tout à l’heure . 

Moi : (Bâillant) D’accord, je vais dormir, je tombe de sommeil.

Loyd : Moi aussi, j’attends juste qu’une des douches se libère pour y aller. 

Moi : Ok.


J’ai continué jusqu’à la grande chambre qui m’a été attribuée avec les enfants mais Lucrèce n’y était pas. Je m’apprêtais à l’appeler au téléphone quand la porte s’est ouverte sur elle, elle quittait de la douche.


Moi : Je m’apprêtais à t’appeler .

Lucrèce : Je suis vite partie me laver comme j’ai beaucoup transpiré. 

Moi : Ok, ferme la porte. 


Ce qu’elle fait. Elle met un pyjama et se couche sur le lit à côté de ses sœurs. Je fais une rapide prière pour remercier le Seigneur pour ce premier jour avant de me coucher et de m’endormir avec un énorme sourire sur les lèvres…


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