CHAPITRE 198: IL L'A FAIT.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 198 : IL L’A FAIT.

**LUCRÈCE MEFOUMANE**

Tantine Reine : Vraiment il a surpris tout le monde en annonçant la nouvelle il y a trois jours à tes parents. Il a dit qu’il profitait de sa venue pour le mariage afin d’officialiser les choses avec Janaï. Ils ont tous ficelé et c’est demain que les choses vont se faire.


Je suis restée figée sur ma chaise incapable de faire quoique ce soit et luttant de toutes mes forces pour ne pas pleurer. Ce n’est pas possible, Loyd ne peut pas me faire ça. Je sais que si je reste là je ne vais pas pouvoir me retenir alors je demande à aller aux toilettes. Dès que je me lève de table et leur tourne le dos, les premières larmes se mettent à perler le long de mes joues. Je marche aussi vite que je peux et une fois enfermée dans le toilette, j’éclate en sanglots en attrapant les murs pour me soutenir car j’ai la sensation que mes jambes ne supportent plus le poids de mon corps. Ce n’est pas vrai, ça ne peut pas être vrai. Loyd ne peut pas se fiancer avec elle alors qu’il m’a dit qu’il m’aimait, c’est pas possible. Il faut que je l’appelle il ne peut pas faire ça. 

J’essaie de me calmer en me disant qu’il y a certainement une erreur. Je vais rentrer à l’appart où nous logeons pour le faire et voir plus d’explications. Je finis par rincer mon visage et j’attends quelques minutes afin que mes yeux redeviennent blanc. Dès que je vois que c’est plus ou moins convenable, je retourne les rejoindre en affichant en mine de circonstances. Mon appétit est parti mais je m’efforce à picorer dans mon assiette pour avancer de peur d’attirer l’attention vu que lorsqu’on a passé les commandes, j’ai crié avoir faim. J’ai pris sur moi le reste du programme de la journée en attendant de rentrer, quand autour de 18 h nous sommes rentrées avec l’idée de ressortir une heure plus tard, j’ai décliné en prétextant une fatigue. Elles ont toutes insisté mais j’ai refusé. Lucia a même voulu rester avec moi mais j’ai décliné en lui disant d’aller s’amuser. Elle n’a pas remarqué mon changement d’humeur face aux déclarations de tantine Reine parce que j’avais arrêté de lui parler de mes sentiments après la discussion que j’avais eu avec tantine Reine à Port Gentil. Je lui avais fait un retour et lui avais dit que j’avais décidé de passer à autre chose. La fois où j’avais posté la photo de Jérôme, elle m’avait questionné dessus, j’avais dit qu’on était juste ami et en ce qui concernait Loyd c’était du passé maintenant, du coup elle n’était plus au fait des choses.

Elles finissent de se préparer et s’en vont.


Tantine Reine : Si jamais tu changes d’avis , appelle d’accord ?

Moi : D’accord . 


Elle parte et je récupère mon téléphone pour me connecter sur WhatsApp et je vois qu’il est en ligne. Je lance l’appel vidéo et vocal au moins 10 fois mais il ne prend aucun. Je décide donc de lui écrire.


-Moi : Loyd stp, dis moi que ce n’est pas vrai. Que tu ne vas pas vraiment te fiancer avec Janaï.


J’envoie, il lit aussitôt mais ne répond pas comme à son habitude ces 6 derniers mois.


-Moi : Loyd pardon, dis quelque chose.

(Silence)

-Moi : Pour l’amour de Dieu Loyd répond moi et dis moi que c’est faux.

(Silence)

-Moi : Loyd pardon, mon cœur va exploser d’un moment à l’autre si tu ne me parle pas. Je t’en supplie, réponds moi.

-Loyd : Ce n’est pas une erreur Lucrèce, je fais mes fiançailles demain.


Dès que je lis son message, mes yeux se remplissent à nouveau de larmes et je relance l’appel qu’il rejette aussitôt.


-Moi : (Faisant une note vocale en pleurant) Loyd pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu veux nous faire souffrir ? Tu m’as dit que tu m’aimais à deux reprises et je sais que tu n’aimes pas Janaï, alors pourquoi tu nous fais ça ?

(Silence) 

-Moi : (Note vocale) Je suis prête à faire tout ce que tu veux Loyd, tout ce que tu veux. Si tu me demandes de venir au Ghana avec toi pour rester là-bas, je le ferai, je te jure Loyd que je le ferai.

-Loyd : Tu as perdu l’esprit. Cesse de dire des bêtises.

-Moi : Je te jure que je le ferai pour toi Loyd. Je m’enfuirai avec toi. Je t’aime de toute mes forces Loyd, ne fait pas ça. 

-Moi : Je vais me sui*cider si tu le fais Loyd, je te le jure.


Il a lu ce message et m’a bloqué. J’ai éclaté en sanglots en déposant mon téléphone parterre et en me recroquevillant sur moi. J’ai posé ma tête entre mes cuisses en pensant à ce qui s’est passé entre nous durant tout ce temps.

Après avoir lu le message qu’il m’avait envoyé le jour de son départ me disant qu’il m’aimait, je lui avais écrit le lendemain pour savoir comment il allait et s’il avait fait un bon voyage. Il m’avait répondu en me disant que oui et s’était mis à m’expliquer brièvement sa première journée en terre étrangère. Nous avions discuté presque toute la journée par messagerie avant de nous dire au revoir pour reprendre 3 jour après. De 2 à 3 fois par semaine où on s’écrivait le premier mois, on a évolué à tous les jours avant d’inclure les appels vocaux et vidéos le matin et le soir. On se racontait toutes nos journées dans le détail et il avait fini par me demander s’il y avait vraiment quelque chose entre Jérôme et moi, je lui avais dit non en lui expliquant de quoi il en retournait et à partir de là nous avions plus ou moins commencé à flirter ensemble en s’appelant par de petits noms affectueux '’bébé’’, '’chéri’’, '’mon cœur’’ ou '’Reb’’ comme il avait pris la peine de m’appeler en référence à mon deuxième prénom Rebecca. Nous avions été dans ce mood jusqu’à deux semaines avant qu’il ne vienne au Gabon où il a subitement commencé à prendre ses distances en ne répondant plus à mes messages. Quand il est venu pour le mariage, maman lui a proposé de venir rester à la maison mais il a décliné en disant qu’il avait déjà accepté la proposition de Lauria de descendre chez elle bien que la maison en question n’avait plus de chambres libres. Durant son séjour, il m’a ignoré les ¾ du temps et a essayé par tous les moyens de me tenir à l’écart de lui. Il était presque tout le temps toujours collé à Janaï. Après le mariage, nous sommes allés au 11 vu que les parents étaient en voyage et c’est à lui que maman avait demandé d’aller rester à la maison juste le temps qu’ils rentraient. Deux jours avant le retour des parents, Mamie m’avait demandé d’aller prendre les carnets de santé des filles car elles avaient un vaccin à faire le lendemain. J’étais partie et il n’y avait personne. J’avais pris les choses et quelques affaires à moi pour mes séances photos. En descendant, je l’avais trouvé au salon qui rentrait tout juste de sa balade. On s’était salué avant qu’il me demande les raisons de ma venue que je lui avais dite.


Loyd : Dis, tu es pressée ?

Moi : Ça dépend. C’est pourquoi ?

Loyd : Tu peux me faire rapidement quelque chose à manger ? J’irai personnellement te déposer chez tes grands parents et profiter à voir tes frères.

Moi : D’accord. Tu veux manger quelque chose en particulier ?

Loyd : Non. Je veux juste manger ce que tu prépares.


On s’était regardé un moment avant que je ne pose mes affaires et n’aille en cuisine. Il m’y avait suivi et était resté à m’assister tout le long. Nous avions parlé de sujets variés jusqu’à ce que je dresse la table devant lui. Il avait souhaité que je l’accompagne et je l’avais fait.


Moi : (Après un moment) Pourquoi tu as pris tes distances avec moi et tu as décidé de m’ignorer depuis ton retour ?

Loyd : (Fermant les yeux, silence) 

Moi : On était bien et du jour au lendemain tu as tout arrêté. (Coulant une larme) Pourquoi tu joues avec mes sentiments en te comportant d’une façon quand tu es ailleurs et une autre quand tu es ici ?


Il avait ouvert les yeux et quand il les avait posé sur moi ses larmes s’étaient mises à couler.


Loyd : Je, je te prie de m’excuser Lucrèce. Je t’assure que ce n’est pas de gaieté de cœur que je le fais. Je sais que je (fermant à nouveau les yeux un moment avant de les ouvrir) Je suis désolé et je te promets d’arrêter.

Moi : Arrêter quoi ?

Loyd : Arrêter tout.

Moi : Je n’ai pas envie que tu t’éloignes de moi Loyd, ce que je veux c’est que tu arrêtes de m’ignorer comme tu l’as fait depuis ton retour.

Loyd : Tu ne sais pas ce que ça me coûte d’être assis là avec toi et te regarder Reb, tu ne le sais pas. Il est préférable que je garde mes distances ( Se levant) Merci pour le repas. Si tu es prête, je vais aller te déposer. Tu peux laisser les assiettes, je les laverai à mon retour. 


Il était sorti de table pour se rendre dans la chambre du bas. J’avais débarrassé et j’étais allée m’asseoir au salon. Il était revenu me trouver et m’avait dit qu’on pouvait aller. Ce faisant, il s’était rapproché de moi pour m’aider avec mon sac. J’avais attrapé sa main et on s’était regardé un moment avant qu’il ne me tire à lui et ne m’embrasse. Très vite nous avions fini sur le canapé avec lui n’arrêtant pas de me dire qu’il m’aimait comme un fou. Nos vêtements avaient fini un à un au sol et nous aurions franchi le cap si Lucia ne m’avait pas appelé au téléphone pour nous ramener sur terre. Il s’était brusquement ressaisi, s’était excusé une fois de plus avant de rapidement enfiler ses vêtements pour sortir de la maison. Je l’avais rejoint dans la voiture après m’être vêtue et il avait démarré pour le 11 où il m’avait déposé avant de partir après avoir salué les autres vite fait. Je ne l’avais plus revu jusqu’à son départ pour le Ghana.  

Une fois là-bas, il avait dit à tout le monde, via ses statuts, qu’il allait se couper des réseaux pour un bon moment pour se concentrer sur son travail, il serait donc indisponible pour un temps indéterminé. Son silence a duré près de trois mois et demi et à son retour sur les réseaux, je lui avais écrit pour prendre de ses nouvelles. Il m’avait répondu de façon évasive avant de me laisser en vue. En un mois, il m’avait répondu deux fois et après ne l’avait plus fait jusqu’à maintenant. 

Aujourd’hui j’apprends qu’il va se fiancer, je n’arrive pas à le croire. Je ressens une forte douleur dans ma poitrine comme si mon cœur allait exploser à l’intérieur. Je pleure pendant des heures assise parterre et ce sont les voix des autres au salon qui me font me lever du sol et aller me coucher sur le lit en faisant mine de dormir.


Tantine Reine : Elle dort hein ?

Lucia : (Proche du lit) Je crois que oui.

Tantine Reine : D’accord . Moi aussi je vais me coucher, je suis fatiguée. Bonne nuit à toi.

Lucia : Bonne nuit ya Reine.


J’ai entendu Lucia faire des tours entre la chambre et la salle de bain avant de venir se coucher près de moi. J’ai gardé les yeux fermés pendant longtemps avant de les ouvrir à nouveau quand tout le monde était endormi. Je me suis levée et je suis allée au salon avec mon ordinateur en main, j’ai ouvert le fichier où il y avait les photos et vidéos de Loyd que je me suis mise à regarder toujours en pleurant. J’y ai passé toute la nuit et ce n’est qu’au petit matin que j’ai regagné la chambre. La famille a eu raison de moi et j’ai fini par m’endormir (…)

J’ouvre les yeux et je reste quelques minutes à regarder le plafond. La tristesse que je ressens dans mon cœur actuellement me fait rapidement monter les larmes aux yeux. Je récupère mon téléphone et je vois qu’il est 11h. Je vais dans WhatsApp pour vérifier si ce que j’ai appris hier était vraiment la vérité et les messages échangés me le confirme, je suis toujours bloquée. Je finis par me lever et aller dans la salle de bain, j’ai une tête horrible alors après ma douche je fais un make-up pour cacher mes cernes et ma petite mine. Oui, j’ai 18 ans et maman m’a permise de faire beaucoup plus de choses en relâchant du leste. J’ai le droit de sortir, aller à des fêtes, me maquiller dans les limites du raisonnable en l’informant simplement de mes déplacements. Bref, je me maquille donc avant de me vêtir et rejoindre les autres au salon que je trouve à table.


Tantine Rainha : Tu étais vraiment fatiguée hein. Jusqu’à 12h ? Lucia même n’a pas pu te réveiller.

Moi : (Esquissant un faible sourire) Oui. Bonjour.

Elles : Bonjour.


Je n’ai vraiment pas l’appétit mais comme je ne veux pas attirer l’attention comme je l’ai dit, je m’efforce à manger avec elle.


Tantine Reine : Les filles et moi nous allons sortir tout à l’heure pour toute la journée. (Nous regardant Lucia et moi) C’est quoi votre plan ?

Moi : Je vais aller voir Jérôme tout à l’heure.

Tantine Irène/Tantine Rainha : Hum.

Tantine Reine : (Souriante) Après c’est pour nous dire encore qu’il n’ y a rien entre vous non ?

Moi : (Souriant faiblement) Mais c’est le cas.

Tantine Reine : N’est ce pas ce que la voleuse de mari là aussi disait avec mon chéri Bhernie ? Puis un matin fioup. Oh tapé dos, ils sont maintenant en couple.

Lucia : (Riant) Ça ne s’est pas passé comme ça ya Reine.

Tantine Reine : Ah quitte, que je n’étais pas là ?

Tantine Irène : Des dangereuses ces petites.

Tantine Reine : Je t’assure . En tout cas, toi Lucia tu fais comment ?

Lucia : Je vais rester ici pour me reposer aussi. Depuis que je suis venue, tu m’as trimballé partout.

Tantine Irène : Si toi tu dis ça, Lucrèce qui est là depuis le début dira quoi ? À peine sorti des cours qu’elle a été kidnappée et traînée ici comme un sac.

Lucia : Lucrèce aime les voyages donc ça ne la dérange pas.


Elles ont continué à parler jusqu’à la fin du repas. Tantine Reine m’a donné de l’argent au cas où avant de partir, je n’ai pas tardé à le faire. Oui Jérôme est ici, il a eu son bac il y a une semaine et est monté ici pour s’imprégner de son nouvel environnement vu qu’il sera là pour ses études. Il n’est pas venu seul, Ariane est venue avec lui pour faire également la layette du bébé car elle est enceinte de 6 mois. Ils vont tous les deux rentrer au Gabon après et il remontra tout seul après l’accouchement. Mais bon, Jérôme est juste une excuse pour moi car je n’ai pas l’intention de le voir aujourd’hui, je voulais juste être seule pour pouvoir laisser libre cours à mes états d’âme. Je suis donc sortie toute seule et j’ai erré dans les rues telle une âme en peine avant d’aller me poser dans un café. J’ai sorti mon téléphone et j’ai lancé un appel vidéo sur le numéro de maman qui a décroché très vite.


« Maman : Allô mon bébé »

« Moi : (Esquissant un faible sourire) Allô maman. »

« Maman : Ça va là-bas ? (Parlant avec Amour) Amour le sac là ne vient jamais ? »

 « Amour : (En fond) C’est là. »

« Maman : Ce n’est vraiment pas trop tôt, ton père allait même partir et me laisser ici. Il rit avec qui ? Quitte devant moi. (Revenant à moi) Oui çoh ma puce excuse moi, ce sont tes frères qui n’arrêtent pas de me faire crier ici. »

 « Moi : (Faible sourire) Il ne faut pas les suivre, pense à ton état »

« Maman : Hum, est-ce qu’ils savent même que je suis enceinte ? Il n’y a que quand tu es là qu’ils font semblant mais depuis là je crie ici tous les jours. »

Ping ping. 

« Maman : Oh c’est bon oh, j’arrive arrête de klaxonner. (À moi) C’est tout ce monde là. Là même on s’en va aux fiançailles de Loyd. Il est venu du Ghana là-bas décidé à faire ça sans rien nous dire. On était vraiment surpris mais bon, comme c’est seulement les fiançailles et qu’il a dit que ce ne sera pas un grand truc, il n’a pas jugé bon de convoquer des réunions pour ça. Dans tous les cas, c’est en petit comité. Bon je te laisse d’abord mon bébé sinon ton père va ouvrir ses yeux. On se rappelle le soir. »

« Moi : D’accord. »

Clic !. Une larme a encore coulé le long de ma joue et je l’ai essuyé. J’ai payé le soda que j’ai commandé et je suis partie sans l’avoir bu. J’ai continué à marcher avant de m’arrêter dans un magasin où j’ai pris une bouteille d’alcool et des chwew-gum puis j’ai continué jusqu’à dans un parc où je me suis assise au pied d’un grand arbre pour regarder le paysage sans le voir parce que j’étais dans ma tête en train de prier qu’il ne le fasse pas. Au bout de deux heures, je me suis connectée et le statut de tantine Lauria a attiré mon attention. J’ai cliqué dessus et j’ai vu Loyd un genou au sol en train de mettre une bague sur le doigt de Janaï, une deuxième dans laquelle ils s’embrassaient puis un extrait de vidéo de son discours. Il l’a vraiment fait. Mes larmes se sont remises à couler tel un torrent et mon cœur s’est compressé dans ma poitrine. J’ai ouvert ma bouteille d’alcool que je me suis mise à boire non stop avant de m’allonger dans l’herbe en me recroquevillant sur moi. J’ai tellement mal dans ma poitrine que j’ai l’impression que je n’arrive plus à bien respirer et que je m’étouffe. J’ai envie de mourir pour ne plus ressentir ça. Je pleure et je bois jusqu’à la nuit tombée dans vraiment voir le temps passé. Mon téléphone se met à sonner et je vois le nom de Jérôme affiché.


 « Moi : (Décrochant en pleurant) Jéjé, il s’est fiancé »

«Jérôme : Pardon ?  Qu’est ce que tu dis ? »

« Moi : Il s’est fiancé aujourd’hui. »

 «Jérôme : Qui s’est fiancé ? »

 « Moi : Loyd, il s’est fiancé »

« Jérôme : Loyd ? Loyd ton oncle ? »

« Moi : (Pleurant) Oui. »

« Jérôme : Et c’est quoi le problème au juste ? Attends une minute, c’est lui l’homme en question ? Celui dont tu es amoureuse ? »

« Moi : (Éclatant en sanglots) »

« Jérôme : Merde. »

« Moi : Je, je vais mourir Jéjé, je vais mourir. »

« Jérôme : Ne dis pas ça stp. Où es tu et je viens te chercher. »

 « Moi : Je ne sais pas. »

« Jérôme : Stp mon cœur, fais un effort. Envoie moi ta localisation, je vais me débrouiller avec. »


J’ai pianoté comme j’ai pu et je lui ai envoyé la localisation avant de poser mon téléphone parterre et fermer mes yeux. Une vingtaine de minutes plus tard j’ai entendu des voix.


Voix de femme : Bébé viens, je crois que je l’ai trouvée. Lucrèce, ma puce réveille toi. 

Voix : Elle a bu une bouteille d’alcool entière, le volume est trop fort.

Voix : Qu’est-ce qu’on fait ?

Voix : Je vais la soulever pour la ramener à leur appartement. 

Voix : On aura pas de problème ? Quand on va nous questionner sur ce qui lui est arrivé qu’allons nous dire ?

Voix : Je vais bien trouver quoi dire. Prends ses affaires stp. 


Je me suis sentie portée pendant un bon moment avant d’être déposée dans une voiture qui n’a pas tardé à se mettre en marche. Au bout de quelques minutes je me suis à nouveau sentie portée jusqu’à un endroit où j’ai entendu des voix parler entre eux. 


Voix : Pose là dans la baignoire Jérôme et vraiment merci pour tout. 


Silence de quelques minutes puis à nouveau une voix qui s’est mise à me parler.


Voix : Mon Dieu Lucrèce, qu’est ce que tu as à aller boire comme ça ? Maintenant si ya Reine était déjà rentrée tu devais faire comment ?

Moi : (Silence) 

Voix : Tu as quoi ?


Pour toute réponse, je me suis mise à vomir. Je l’ai entendu me sermonner avant qu’elle ne retire mes vêtements et que je sente de l’eau froide sur mon corps. Je l’ai laissé faire comme elle voulait avant qu’elle ne me mette au lit où j’ai sombré dans un profond sommeil…


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