chapitre 2 : la décision propice

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Chapitre2 : la décision propice 


Ma vie était sens dessus dessous. Je n’avais pas de but véritable, j’avais déjà tout à ma disposition ou je me faisais entretenir par mes conquêtes nanties. Ce n’était pas très ingénieux de ma part  j’en ai pris conscience là il était temps de tourner cette page en plus de la saison Affia.  Il fallait que je parle à quelqu’un de mon envie soudaine de modifier certains points fondamentaux de ma vie. Le gagnant était HAMIR mon meilleur ami depuis le lycée, il était la pendant mes bons comme mauvais moments, c’est lui mon journal intime en quelque sorte dans lequel je résume ma vie de débauche même si lui il n’est pas très expressif envers moi.  Je jalouse sa vie presque parfaite pour moi. Il travaille, vit en concubinage avec une belle jeune femme très respectueuse, calme qui cuisine super bien et d’après lui elle est encore plus douée pour autre chose. Je saute avec une telle joie de mon lit pour attraper mon téléphone que je me surprends moi-même. Je n’ai jamais voulu autant quelque chose après mon master en gestion des entreprises dans une université aux états unis qu’aujourd’hui. J’ai toujours été parmi les meilleurs mais j’ai aussi eu le diplôme du meilleur coureur de jupons de l'Université. Me rappeler de tout ce qui s’y est passé me fait pouffé de rire. Je compose le numéro de mon acolyte, il décroche aussitôt.

Salo, comment tu vas ? 

Ca manière de me répondre a chaque fois avec une telle rapidité me fait me sentir bien. Il est toujours heureux de m’entendre et cela fait que j’ai toujours gardé notre amitié comme un trésor que je ne veux nullement partager.  Je suis peut être égoïste sur ce point mais j’aime bien l’exclusivité des autres envers moi mais pas l’inverse sûrement un de mes plus grand défaut.


-HAMIR MEROUH un peu de tenu s'il vous plaît. lui dis-je avec de l’ironie dans la voix


-Waouh vous avez changé monsieur CHEICK AZIZ DABILA. Que me vaut l’honneur de votre appel en cette journée ensoleillée qui n’est d’ailleurs pas votre heure de réveil si je ne m’abuse, vous vous réveillez beaucoup plus tard d’habitude. me répondit-il sur le même ton avant qu’on éclate tous deux de rire. 

Après plusieurs minutes de rires et ensuite de silence je pris mon air le plus sérieux avant de donner une réponse assez convaincante car même si j’ai la volonté présentement HAMIR me connait comme un véritable paresseux assoiffé de ma vie nocturne, de nouvelles conquêtes surtout.


-Frère, j’ai poussé ma réflexion à un autre niveau ces temps-ci. J’en ai marre d’être un bon a rien dans cette famille. En fait je veux faire ce que père m’avait demandé. Et pour se faire J’ai donc décidé de mettre au profit de son entreprise mes compétences déjà que je vais la reprendre bientôt et tu vas m’y aider vu que tu y travailles depuis quelques années. 


Qu’on ne se mente pas, papa ne m’avait pas demandé cela,  il m’avait plutôt donné un ultimatum. Le réveil brusque dans ma vie tombait donc à pic. Car il me fallait choisir entre travailler de moi-même soit dans l’entreprise de mon père ou dans une quelconque autre soit je me retrouvais le compte gelé et on me mettait à la porte de la maison dans moins de deux mois. Le choix était plutôt simple quant on ne veut pas perdre ses privilèges. Mais HAMIR n’avait pas besoin de tout savoir en tout cas pas sur les vieilles casseroles que je trimbale.

J’attendais une réponse de lui mais rien ne venait pendant un instant, puis plus rien au bout du fil. Il m’avait raccroché au nez. Pourquoi ? Je n’arrêtais pas de faire des vas et vient dans ma chambre. J’avais besoin de comprendre car le HAMIR que je connais n’aurait pas eu une telle réaction avec ce que je viens de lui annoncer, lui qui voulait que je me bouge un peu les fesses. Au final je mis ce petit incident sur le coup des réseaux téléphoniques qui ont toujours un problème vu qu’il demeurait injoignable suite à mes nombreux appels. Je me ressaisi rapidement ;  On arrête de se faire des idées il est préférable de mettre en place le plan d’attaque : aller à la montagne.  Le temps était venu de rencontrer mon père, aujourd’hui même si possible, encore fallait-il passer par sa conseillère, sa secrétaire particulière, ma tendre et chère mère pour avoir ne serai ce qu’un soutien positif. Dana  Djatou DABILA est une femme éloquente pleine  de charisme et d’assurance, elle est aussi une véritable mère poule surtout lorsqu’il s’agissait de moi ce qui m’a valu d’être un véritable enfant gâté toujours dans ses jupons d’autant plus que mère s’arrangeait à chaque fois pour que père ne me refuse presque rien. Présentement j’avais plus que besoin de ses services et ce pour une bonne cause. Je sais que je m’étais un peu éloigné d elle après que ma vie ait basculé mais elle avait bien compris les raisons lorsque j’ai subitement décidé de quitter le pays. 

Je pris donc rapidement une douche, m habilla avec les vêtements que je puis récupérer dans mon désordre et je courus vers la chambre principale. Mère n’y était pas. Ou pouvais telle bien être de bonheur cette femme ?


-Maman … maman … dame DABILA … criais je et ce de plus en plus fort dans la maison. 


Les échos résonnaient à tel point que j’entendais ma voix à plusieurs reprises. Père avait pris le soin de bien penser sa maison a l’allure et au style de celle qu’on perçoit dans les citées françaises, le décor et tous ses attirails de maison d’architectes. Il était fier de son bijou et il le méritait bien. Le début de sa vie il l’a consacré à son entreprise et a la réalisation de son projet d’habitation jusqu’à ce que DANA une jeune commerçante de 22ans vienne la bouleverser grâce a un mariage arrangé par mes grand parents  de véritables traditionnalistes ; à ce qu’il parait le mien serait pour bientôt m’avait craché au visage papa et ce bien avant son ultimatum , après mon retour d’une soirée très arrosée, j’ai surement du mal entendre vu que j’étais sous l’effet de l’alcool et surement de certaines substances illicites. De ce que je sais le début de ce mariage était chaotique. Ils ne se connaissaient ni d’Adam ni d’Ève et les deux ne se supportaient pas surement  à cause de leur caractère bien trempé. Je n’aimerais absolument pas vivre ça, j’aimerais pouvoir choisir de moi-même celle qui partagera mon quotidien même si je reconnais qu’après 40 ans de mariage, mes parents sont toujours aussi amoureux soudés et complémentaires.


-Que se passe-t-il AZIZ ? as-tu un problème ? son air ahuri avec cette petite voix inquiète me fait comprendre que j’ai crié beaucoup trop fort en la cherchant. Elle se trouvait juste dans le salon à vérifier si le ménage était fait selon son goût, une maniaque de la propreté, du rangement.

 

-Non maman calme toi ; rien de grave ne se passe. C’est juste que j’ai absolument besoin de ton aide. Dis-je pour la calmer


-Petit diable, tu as failli me faire faire une crise cardiaque. et j’espère bien pour toi que ce n’est pas pour me demander ma carte bancaire sous prétexte que ton compte est vide, on sait déjà ce que tu fais avec.


C’était le moment de prendre mon air le plus sérieux, d’être convainquant car si je n’arrive pas à me faire comprendre par la dame de fer, tout sera voué à un échec cuisant quand je serai face à père.


-mère j’aimerais que tu puisses m’écouter jusqu’à la fin car j’ai pris une décision et je désire de tout cœur que tu m’appuies dans ce sens. Elle s’assit confortablement dans l’un des fauteuils imposants de la pièce et se tourna vers moi.


-Bien. de quoi s’agit-il monsieur AZIZ DABILA ? ça doit être très important vu l’heure à laquelle tu te réveilles aujourd’hui, ironisa-t-elle.


Cette remarque me fit me rappeler d HAMIR que je devais rappeler après mon entretien d avec ma mère.


-Ça l’est d’autant plus qu’il s’agit de moi, de ma vie mais surtout de mon avenir. Il est bien vrai que depuis mon retour des états unis je n’ai absolument rien fait de constructif et la mise en garde de père m ouvert l’esprit. De ce fait, j’ai décidé de travailler pour lui comme c’était  prévu avant mon départ. J’ai compris que ce n’était pas une vie que je menais et que je constituais un élément a part de la famille …


Je n’eus pas le temps de terminer mon monologue que mère se tordait de rire jusqu’à couler de larme. J’étais brisé de l’intérieur mais je comptais fermement m’accrocher dans le but qu’elle puisse se rendre compte de ma détermination, ce qui ne prit pas assez de temps. Devant mon air impassible, mère s excusa de s’être un petit peu emporté. Cependant je ne lui en voulais pas, j’en voulais plutôt à moi-même. 


 -Ma foi, Toi ? travailler ? (silence) que veux-tu que je fasse ? 


J’étais ravi de l’entendre me le demander, je sautai aussitôt dans de fauteuil dans lequel elle se trouvait pour me rapprocher plus d’elle et faire jouer les sentiments. 


-Je veux juste que tu parles à père pour que je puisse intégrer la VIVO COMPANY et je te promets que je travaillerai avec tout mon sérieux car je le veux vraiment.


Elle me regarda puis resta pensive un moment. J’avais l’impression d’être à mon jugement et que j’attendais le verdict de la cour. 


-Je ne saurai te dire s’il acceptera après tout le temps que tu as pris avant de te décider me dit-elle calmement. cependant tout ce que je peux faire, c’est de t organiser une rencontre avec lui pour rétablir la conversation et toi-même par la suite tu exposeras ton désir.


-Mais maman … elle me stoppa directe dans mon élan comme elle avait coutume de le faire quand elle ne voulait pas s’immiscer d’avantage dans une affaire. 


-Pas de mais AZIZ pour cette fois, tu le convaincras tout seul comme un grand dès son retour de voyage.  Je vais déjà faire beaucoup alors m en demande pas plus. Sur ce j’ai des choses à faire. 


Je la sentais perplexe sur ce sujet. Elle se dirigeait vers la salle à manger en marmonnant des phrases en langue vernaculaire. Je n’étais  pas vraiment satisfait du résultat mais c’était tout de même un bon début ce qui me mettait dans sorte joie partiel. Je me lève à mon tour et me dirige vers ma chambre en fredonnant. J’ai même décidé de faire le ménage moi-même après avoir recontacté HAMIR qui semblait ne toujours pas avoir de réseau et ensuite me préparer pour la rencontre fatidique. J’étais vraiment dans mon ère de prendre un nouveau tournant. ECRIS PAR JOCELINE MOYA TOUS DROITS RESERVES

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