Chapitre 2: Le premier contact
Write by MTB
Qui me connaissait par ici ? J’étais surpris mais je ne
pouvais pas non plus aussi faire comme si je n’avais pas entendu et partir. Au
fond de moi, je voulais en voir d’avantage. Le seul bémol, c’était ce qui se
passait dans ma culotte. Même dans le noir, tout se faisait voir. Timidement je
me retournai en répondant d’un ton interrogateur :
-
Oui ?
-
Tu
as peur de moi ?
-
Euh
non, pourquoi ?
-
A
la façon dont tu as fait demi-tour. On dirait que tu as vu un démon.
-
Non.
Juste que je ne voulais pas déranger. Je pensais que la dalle n’était pas
occupée.
-
Elle
est assez vaste pour accueillir nous deux si je ne m’abuse. Et si tu
t’approchais un peu ? ça nous éviterait de réveiller les autres.
-
Euh…
d’accord.
Puis je m’avançai timidement en appréciant le spectacle vu
d’en face. Elle ne portait pas de soutien-gorge et ses seins piquaient la
chemisette comme s’ils essayaient de se libérer de ce voile. Elle avait un joli
sourire sûrement à cause de ses fossettes qui s’observaient nettement au clair
de lune. Elle était simplement parfaite. On dirait un petit rayon de soleil à
minuit. Je commençais par sentir un coup de froid.
-
Tu
essaies de prendre de l’air toi aussi ?
-
Oui
répondit-elle. Ses connards ont trouvé juste cette nuit pour procéder au
délestage.
-
C’est
dommage.
-
Pas
tant que cela.
-
Ah
bon ! Dis-je très surpris.
-
Oui,
il y a un bon côté à toute chose.
-
Je
ne comprends pas. Tu peux être un peu plus claire ?
-
Le
délestage a permis que nous nous retrouvions ensemble ce soir, seuls, sur cette
dalle. Cela faisait un bon bout de temps que je voulais te parler mais tu n’es
jamais là dans la journée.
-
Me
parler ? euh, désolé mais c’est le boulot qui me prend tout le temps.
-
Ou
bien tu es le nouveau Batman ?
-
Non.
Pas du tout. Si tu permets, je vais me retirer car je commence par prendre un
coup de froid.
-
Tu
as un joli torse tu sais ? En plus si c’est pour se couvrir, je pense que
tu peux t’abriter sous ma chemisette. Elle est assez grande pour nous deux tu
ne trouves pas ?
Elle n’avait pas encore fini de parler qu’elle était déjà
presque collée à moi. Je pouvais sentir son parfum et mon sang faire un tour.
Fallait-il sauter sur elle et la dévorer ? La repousser ? J’étais perdu
dans le choix à faire quand soudain, elle passa sa main sur ma poitrine. Il
faut reconnaître qu’elle était entreprenante et n’avait pas froid aux yeux.
Puis elle baissa sa main vers le bas de mon ventre. J’eus le réflexe de
l’arrêter au moment où elle s’apprêtait à caresser mon pénis déjà très tendu.
Elle baissa les yeux dessus et ajouta :
-
Quel
bel appareil ! Tu as tout ce dont j’ai besoin et j’ai ce dont il a besoin
lui aussi.
-
Tu
joues à quoi au juste ?
-
A
faire connaissance avec toi. D’ailleurs excuse-moi mes manières. Moi je
m’appelle Elvire.
-
Enchanté,
Elvire.
-
On
continue plus tard. Voilà ma sœur qui me demande.
Puis elle déposa un baiser sur ma joue en s’éloignant. Il y
avait une autre fille debout mais mieux couverte qu’elle qui l’attendait. Je pouvais
entendre de loin comme une remontrance : « Qu’est-ce que tu
fais ? À quoi joues-tu ? Tu sais que papa n’apprécierait pas ?
Moi je t’aurai prévenue ». Et à Elvire de répliquer : « Il
est si mignon et si craquant qu’il ressemble à un dieu sur terre ».
Je n’en revenais toujours pas. C’est la première fois que je
me faisais draguer par une fille, qui plus est juste ma voisine d’immeuble. En
plus du fait qu’elle était directe. Je laissai un petit sourire prendre forme
sur mon visage et ne put m’empêcher d’admirer mon pénis toujours en érection.
Les femmes étaient vraiment capables de tout. Je regardais dans ma montre pour
me rendre compte qu’il sonnait presque une heure du matin. Je descendis
rapidement pour m’engouffrer dans ma chambre pour éviter de prendre d’avantage
froid. Le sommeil fût rapide et je n’entendis même pas le réveil sonner.
Heureusement que c’était un samedi. A part le sport matinal que j’allais rater,
il n’y avait pas péril en la demeure. C’était décidé : le soir je
retournerai sur la dalle pour me rassurer que je n’avais pas rêvé.