Chapitre 2: Une suggestion risque.

Write by Dalyanabil

Chapitre 2: Une suggestion risque.


‘’Majid Ndaiyé’’


Un. Elle peut faire ce qu’elle veut. Deux. Qu’est-ce ça peut me faire qu’elle souffre par ma faute. Trois. Merde. Elle est off limite. Quatre. Cinq. Six. Les coup de poings pleuvent sur le sac de boxe en face de moi et je bouge de plus en plus vite mais même ça, ne calme pas la frustration que je ressens. Je n’ai jamais vraiment eu de rapports avec la famille de Tariq, je n’ai rencontré sa femme que le soir du sauvetage quand il m’a appelé en renfort sur son kidnapping. 


Je retire mes gants, les jette au sol attrape une serviette de la main gauche et une bouteille d’eau. Généralement après une heure à vocaliser ma colère je me sens mieux mais Samia Nsangou à le don de, même quand elle n’est pas là de titiller ce petit quelque chose en moi qui me donner juste envie de râler. Elle et moi avons été formellement présenté quand elle a réussi son bac et décidé qu’elle n’irai pas à l’université malgré le désaccord total de toute sa famille. Dés l’instant où j’ai posé les yeux sur elle, j’était foutu du moins c’est ce que je croyais jusqu’a ce je la vois défie son frère. Là j’était convaincu.


Samia est petite, menue et tout ceux qui ne la connaisse pas pourrait presque croire qu’elle est fragile. Mais je peux vous assure qu’il n’en ai rien, j’ai été le témoin privilégie de sa fougue.


‘’Flashback’’

« ’T’ tu rêves si tu crois que je vais juste me laisser faire. » La jeune femme est assis face à Tariq et je ne peux pas voir qui c’est, il ne m’as pas encore vu.


« Samia on parle de ton avenir. »


« Que j’ai le droit de choisir. »


« Et l’université n’est pas une option? »


« Pas pour l’instant. »


« Ok. Prends une année sabbatique et vas faire le tour du monde. » Il semble plus exaspéré qu’énerve.


« Tu compte faire de moi une tante bientôt ou pas. » Changement total de sujet de conversation.


Tariq la regarde sans sourire du moins pas avec le visage et balance. « Essaye encore. » Je suis admiratif devant son sang froid.


« … »


« Comment tu as su pour l’agence? » Le ton de Tariq est surpris mais aussi admiratif.


« Essaye encore. » Elle hausse les sourcils mutine.


Il s’en ai suivi un éclat de rire accompagne d’un sourire « ça va être dure, surtout parce que tu es une femme. »


Elle n’as pas répondu toute suite « dis moi quelque chose que je ne sais pas déja. »


A ce moment j’ai donné le salam et je suis entré et quand j’ai vu la personne qui avait réussi à faire changé d’avis Tariq sans jamais élevé la voix. En étant réactivé, déterminé, passionné et ferme j’en suis reste sur le cul. Ce jour là j’ai compris pourquoi un jour mon père m’as dit de ne jamais me fie à l’apparence d’une femme. La porte vitré du bureau de Tariq ne me permettait pas de voir vraiment avec qui il parlait.


‘’Fin du flashback’’


Je ne lui ai pas reparle depuis que nous sommes rentré il y’a de cela 20 heures, je l’ai déposé à son appartement et je suis monté au mien. Quand j’ai commencé à travailler sur plus de dossier sur le continent et que Tariq a repris ses études de médecine, il a eu besoin d’un sérieux coup de mains pour l’agence et pour moi c’était idéal. Demain je vais devoir faire rapport détaillé de la mission mais avant je dois revoir certains point avec elle. Il est tard, plus précisément 1h00 mais je sais qu’elle ne dort, je le sais parce j’ai pris l’habitude de l’observe. Normalement à cette heure elle devrait être en train de s’entrainé. Je prend une douche rapide, enfile un jean, un t-shirt et fait le chemin jusqu’a chez elle pied-nu.


Apres trente minutes à sonné je finis pas me rendre compte à l’évidence: Mlle n’est pas là. Merde. Je remonte au pas de course, me diriger vers ma chambre pour enfiler des chaussures, prendre mes clés, mon téléphone et j’allume le traceur que j’ai mis sur le sien avec un mauvais pressentiment. J’ai presque envie de sauté de joie qu’elle ne l’ai pas éteint, ça ne m’étonnerait pas du tout de sa part.


Trente minutes plus tard je gare ma voiture dans un des quartier le plus chaud de Douala en matière de fête. Je baisse mon regard et me concentre sur le petit point sur mon téléphone mais ça ne m’empêche pas d’entendre les prostitués, les vendeurs de rues en tout genre du poisson fait la braise aux cigarettes et les rabatteurs essaye d’attirer mon attention. 


« On peut faire quelque chose pour vous? » Un regard vers la voix me force à lève la tête, je suis en face d’une armoire à glace que je pourrais battre juste avec un coup de poing bien placé qui garde l’entrée d’un night-club de la place, je ne me gêne même pas pour lire le nom.


« Oui, l’entrée? »


« Je supposes que tu ne veux pas une table? »


« Tu supposes bien. »


« 10.000,00 Fcfa. »


Je lui fourre deux billets de 10.000,00 Fcfa « l’autre c’est pour toi. »


Il souris plus amical « Bonne soirée grand. »


Je n’ai jamais mis les pieds dans une boite de nuit de ma vie, même pas pour mon boulot et aujourd'hui à cause d’elle j’y suis. Non je ne suis pas un puritain, juste un musulman pratiquant à qui l’islam à sauvé la vie. Pendant ce qui semble une éternité à mes yeux je reste figé par ce que je vois. 


Samia dans un micro short, un décolleté des plus indécent, des talons vertigineux, un maquillage de drag Queen, sa perruque rousse sur la tête dansant sur une table avec plein d’hommes billets en main qui l’acclament. Mon sang ne fait qu’un tour, je voudrais pourvoir tous les massacre, de quel droit se permettent t-ils de la regarder comme ça encore moins d’étaler autant leurs intentions. je connais le moment exact où elle se rend compte de ma présence car les mouvements de son corps changent. Ils sont plus langoureux, plus sensuels son regard trouve le mien et elle ne s’arrête pas de danser. Absolument tout ce qu’elle fait est une invitation, une invitation pour moi à ne pas seulement la toucher mais… PUTAIN DE MERDE. Je jure dans ma barbe, jamais l’expression le diable est une femme n’avait vraiment pris son sens pour moi jusqu’a cet instant.


Ma religion m’as appris à baissé mon regard en présence de personnes de sexe opposé, double de mon caractère mutin  beaucoup des personnes que j’ai n’ont pas hésité à me qualifié de timide. Toute personne musulman qui se respecte un minimum sait que loin d’être de la timidité c’est de la pudeur tout simplement. Mais à cet instant cette pudeur semble me faire défaut car mon regard qui un instant plus tôt était verrouillé à celui de Samia glisse maintenant sur son corps et je suis prêt à lui demande de pas s’arrête quand je suis bousculé par un homme qui veut être à la première place. Entendre un autre lui demande d’enlever son haut finis de me sortir de ma torpeur. Je fais les gros bras passe devant les autres et la balance sur mon épaule comme un vulgaire sac. Je commence à compte en me dirigeant vers la sortie sous les protestations de la foule, mon regard dissuade quiconque d’essaye de s’interpose. Samia à l’intelligence de ne pas riposté. As t-elle bu?



‘’Tariq’’


« Tu es sûre de pas vouloir venir avec moi? »


La voix douce de ma femme me réponds encore ensommeillé « j’en suis certaine. » Il est 3h00 du matin et j’ai horreur de la laisser, à se demander comment j’ai survécu aussi longtemps sans elle.


Depuis quelques jours je la sens distante, légèrement faible je n’ose même pas imagine la cause de tout ça alors je refoule la question qui me brûle les lèvres. A la place je remonte sur le lit, me couche sur la couette et enfoui mon visage sur son cou. Elle gigote et rigole. C’est le son le plus beau que j’ai jamais entendu. « Tariq tu vas être en retard. »


J’ignore sa protestation et l’embrasse d’abord doucement mais comme à chaque fois que je commence à la toucher tout dérape. C’est confirme je vais être en retard, j’attrape mon téléphone fait un rapide sms à Hamed. Je dois honoré ma femme. Une heure plus tard dans les bras l’un de l’autre, je soupire bruyamment, je ne saurais pas dire exactement pourquoi mais je redoute ce voyage. En fait je sais dire exactement pourquoi. J’ai enfin toutes les informations nécessaires pour abattre Bafana, le trafiquant d’humains qui obsède ma soeur depuis prés de deux ans mais parce qu’il y’a un gros MAIS, c’est beaucoup trop dangereux bien qu’elle m’ai prouve à maintes reprise depuis qu’elle à intégré l’agence être en mesure de prendre soin d’elle.


« Qu’est-ce qui t’inquiète? »


« Je croyais que tu dormais. » Je me retourne vers elle et souris.


« Comme tu peux le voir non » elle soupire et se lève « dis moi. »


Depuis l’histoire avec Asma, je ne lui cache plus rien et jamais notre relation n’a été plus forte et plus saine. Je peux tout lui raconte et toujours j’ai pu comte sur son oreille attentive, sa compassion, son épaule mais surtout ses conseils. Je lui raconté tout ce que je sais et mes craintes sur l’affaire en cours et ma peur que Samia ne comprenne pas.


« Et Majid? »


« Majid quoi? »


« Marie les. »

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