Chapitre 20

Write by Sandy's Aby's

Chapitre 20


Arrivé à Géant Casino, nous nous sommes assit au restaurant à la BODEGA près de Mbolo (Géant Casino) je me suis installé face à elle après avoir passé nos commandes.


Moi (pointant du doigt en direction du lieu) : Tu veux monter sur le manège ? 


Samuelha (fit non de la tête) : …


Le serveur vint et posa devant chacun de nous, nos commandes.


Après avoir sucer nos glaces et après qu’elle se soit détendue, je décidais de passer aux choses sérieuses.


Moi (la fixant) : Tu sais pourquoi je t’ai emmené ici ?


Samuelha (le regard furtif) : Non fit-elle faiblement.


Moi (joignant mes mains) : Tu te sens bien à la maison avec papa et maman ?


Samuelha eut une seconde d’hésitation puis se mit à ronger ses ongles, nerveuse.


Je me rendais compte à quel point il fallait beaucoup de patience pour discuter à coeur ouvert avec un enfant. Mes neveux, eux n'avait pas de problème avec le fait de discuter avec des adultes qu'ils les connaissent assez où pas du tout.


Moi (penchant la tête) : Ou, peut être que tu voudrais aller hors de chez toi ?


Samuelha (baissant le regard) : Papa ne nous a pas appelé comme il fait d’habitude !


Moi (souriant intérieurement) : Oh ! Je vois mais il doit être très occupé, tu ne trouves pas ? fis-je sous un ton d’amusement.


Samuelha (se détendit) : Il n’est jamais trop occupé pour nous passer un coup de fil.

C’est lui-même qui l’a dit.


Moi (profitant du fait qu'elle soit détendue) : C’est la raison pour laquelle tu t’es énervé contre ton camarade de classe aujourd’hui ?


Samuelha (furieuse) : Il a osé me dire que mon papa ne m’aimait pas et qu’il avait acheté d’autres enfants avec l’argent qu’il gagne et que voilà pourquoi il ne nous appelles plus Samy-Harmy et moi !


Moi (écarquillant les yeux, surpris) : Ah bon ?


Samuelha : Oui, et il m’a traité d’enfant bâtard.


Moi (grimaçant) : Non !!!

Tu blagues  ?


Samuelha (sur la défensive): C’est vrai, je te promets tonton Juste !


Moi (me rapprochant) : Tu sais au moins que c’est un vilain petit garçon et que tout ce qu’il t'a raconté est absolument faux ?


Samuelha fit un oui de la tête.


Moi (posant mes coudes sur la table) : C’est déjà ça !


Sache que ton papa t’aime et qu’il ne vous échangera pour rien au monde !


Cependant, tu dois apprendre à parler avec ta maman, lui dire ce que tu ressens, elle a eu peur pour toi cet après-midi ! 

Voilà pourquoi elle t’a corrigé, même si au font elle ne voulait pas le faire !


Samuelha baissa les yeux regrettant certainement son geste.


Ce que tu as fais aujourd’hui était très mal, tu aurais pu le blesser et la police serait venu t’arrêter !

Continuais-je 


Elle leva les yeux vers moi, elle avait un regard plein de terreur et d’inquiétude.


Puis elle fixa ses doigts.


Moi (soulevant son menton de ma main droite pour qu’elle me fixe) :


Dorénavant il faudra dire à ta maman ce que tu ressens [posant mon bras droit sur la table] et si quelqu’un t’embête ignore le, il aura la grosse honte de sa vie parce-que ça ressemblera à quelqu'un qui parle tout seul et tes autres camarades se moqueront de lui, comme ceci [Je lui fit une description en tirant ma langue et faisant les gros yeux.

????]

Elle pouffa de rire.


Et la partie été gagnée.


Elle s'ouvrit naturellement en expliquant avec détails ce qui s'était passé.


Elle me promit de ne plus jamais recommencer et qu’elle allait s’excuser auprès de sa maman.


Moi (me tenant sur mes jambes) : Allez, on y va avant que maman ne s’inquiète.


Je lui tendis ma main qu’elle prit avec enthousiasme.


Helena MAGUISSET


Il faisait certainement trente-trois degrés de chaleur vu le soleil qui pointait et la chaleur qui en émanait.


J’étais assise dans mon salon, de retour chez moi.


Patientant l’arrivé d’Armand, je décidais de m’assoir dans le salon avec mes valises, j’en avais marre de jouer les orgueilleuses car depuis que j’avais volontairement quitter la maison il n’avait même pas daigné venir me chercher ni me demander pardon pour le fait qu’il avait remis un jeu de clé à sa mère sans mon consentement.


Il n'a même pas m’appeler pour me demander comment j'allais, si j'étais morte ou encore en vie.


Ce qui m'avait fait encore plus mal, c’était qu’il ne s’était même pas inquiété du fait que je ne reviennais pas chez nous.


Je suis quand même sa fiancée bon sang !


Armand se foutait vraiment de moi avec sa mère.

Où il ne m’aimait carrément plus.

Oh mon dieu ! J’étais tellement concentré à me venger de lui, oubliant que je me faisais mal à moi-même mais aussi, je sais maintenant que je ne quitterais pour rien au monde mon foyer car Armand ne viendra jamais me chercher.


Surtout si c’est moi-même qui décide de partir.

Pfff, il m’énerve je l’attends ici !


Je m’assoupis un peu et je senti une présence.


J’ouvris les yeux lentement et je croisais ceux d’Armand surpris de me trouver là.


Lui (les mains aux hanches) : Tu t’es finalement décidé ?


Moi (me redressant en essayant de retrouver mes esprits) : Bonsoir !


Il se dirigea vers la chambre à coucher.


Armand (Ouvrant la porte de la chambre) : Bon retour chez toi déserteuse de foyer.


Moi (énervée) : Armand, qu’est-ce que je t’ai fait ?

 Tu trouves normale de te comporter comme tu le fais envers moi ? 

Je suis quoi pour toi ? 

UN CHIFFON ?


Je parlais en m’approchant de lui l’air menaçant il n’en avait cure, il déboutonnait sa chemise dans la chambre.


Et j’ai horreur qu’on m’ignore.


 Alors je me jetais sur lui, le tirant par le col de la chemise pour qu’il daigne me prendre au sérieux, qu’il arrêta de m’ignorer mais il se laissa faire en me fixant amusé.


Je ramassais une babouche, le traitant de tous les noms d’oiseaux et le poussant de toutes mes forces mais il souriait, ce qui envenima les choses.


J'allais plus loin en passant mes bras autour de sa taille en le serrant fort et le poussant en arrière dans l’optique de le faire réagir.


Lui (calmement) : MAGUISSET ce n’est pas moi qui t’ai chassé, toi-même tu as décidé de partir… je ne t’ai pas retenu ça ne sert à rien de me provoquer.


Arrête tes oiseaux s’il te plaît !


Je me redressais en ajustant ma robe cabas, je m’étais préparer à l’avance en mettant un collant en dessous au cas où !


D’ailleurs je n’avais jamais vu Armand se mettre en colère.


Je commençais à taper très fort mes mains sur sa poitrine le faisant reculer toujours en riant de plus belle.


Moi (hurlant en frappant de toutes mes forces) Aujourd’hui tu vas me tuer ohh Armand comme c’est ce que ta mère et toi avez prévue, tu vas me tuer ohhhhh.


Armand (perdant patience) : Woh !

C’est quoi ton problème [saisissant mes mains en les retenant fortement] Tu es folle ? 


Tu veux vraiment me pousser à bout ?


C’EST-CE QUE TU CHERCHES ?


Hein !!


Il me donna une bonne gifle qui m’envoya embrasser le sol.


Je me mis à reculer prise de panique.


Mais au lieu de me calmer je prenais la manche du balai que je tapais sur son bras avec force.


Armand (m‘arachant la manche du balai, furieux) : TU TE PREND MÊME POUR QUI ? LA REINE DE SABA ?


QUAND TU ES ARRIVÉE ICI QUI T’A EMMENÉ ICI ?


N’EST-CE PAS MOI ?


TU CROIX QUE J’AI UN CŒUR EN BOIS, QUE TU VAS REVENIR ET JE VAIS FAIRE COMME SI DE RIEN ÉTAIT ?


Il enroula mon tissage autour de sa main puis tira dessus alors que je m’efforçais à me dégager de son emprise.


N’est-ce pas c’est moi qui l’ai cherché ?

Je ne pouvais m'en prendre qu'a moi même.

Ses yeux éjectaient du sang.


Moi (hurlant de douleur) : Lâche moi espèce de chien noir !


Il me fit lever en me tirant par le tissage et m’entrainant jusqu’au lit il déchira la robe et le collant  que j’avais sur moi et me perfora sans ménagement.

Je crois que je me suis évanouie.


                                                      ***


Lorsque j’ouvris les yeux le lendemain, il n’était plus là.


Je ne l’avais juste pas reconnu la veille. L’avais-je poussé à bout ?


Mon dieu qu’avais-je fait ?


Armand ne s’était jamais comporté de la sorte avec moi.


Je croix que j’avais poussé  le bouchon un peu trop loin.


Moi (parlant toute seule) : Oh ! Qu’ai-je fait bon sang !


J’avais si mal partout et des bleus sur les cuisses. N’en parlons pas de mon entre jambe en feu.


Ma robe et mon collant étaient  bien déchirés.


Je me suis faites violer par Armand ?


Non c’est impossible !


J’étais consentante jusqu’à ce qu’il a osé mettre ses doigts en moi non pas un ou deux mais plus de quatre en même temps : son poing.


J’ai eu tellement mal que je suis tombée dans les paumes.


Tout ce qui s’est passé par la suite je ne m’en souviens pas. 


Je me traînais hors du lit et je senti un liquide chaud coulant le long de mes cuisses.


Surement son sperme. 


N'y pretant pas  attention, je me dirigeai vers la porte de la douche avec difficulté, mis la lumière en marche et je constatais, avec effroi que non seulement ça n’arrêtait pas de couler mais qu’en plus ce n’est pas du sperme mais du sang !


Le regard horrifié !


Quatre jours plus tard


Graziella OKOME MBA


Nous sommes de retour de Malabo où nous avons passé un séjour de rêve.


Où Samuel m’appartenait totalement et que je m'étais entièrement livrée à lui.


Je rentrais à la maison retrouver Nouna et avoir des nouvelles du club car je m'étais absenté pour presqu’une semaine.


Samuel venait de me déposer, il m’aida à transporter mes valises.


Nouna (courant vers moi) : Ouh là là madame MENDOME !

Bonne arrivée !


Moi (avançant vers moi) : Merci madame MEVIANE !


Nouna (m'embrassa) : Bonjour  Grazy [souriant à Samuel ] Salut Samuel !

Bizarrement vous m’avez manqué hein !


Samuel (heureux) : Ah ah ah ! Salut Nouna, c’est comme ça ! si non après tu vas te lasser de nous donc, on disparait un peu de la circulation.


Nouna (soulevant une des valise) : En tout cas tous s’est bien passé derrière vous !


Moi (un sac en bandoulière sur l’épaule) : Et Martin ?


Nouna (ouvrant la porte) : Il va bien il passera ce soir pour qu’on sorte un peu !


Moi (me tournant vers Sam) : Bébé, tu vas manger quelque chose ? questionnais-je en prenant place sur le fauteuil.


Samuel (les clés de sa voiture en main) : Heu ! Je vais faire un tour à la maison et on se verra plus tard.


Moi (levant les yeux vers lui faisant une grimace) : Humm, on est encore revenu !


Samuel (coupant court) : Bon mesdames soyez sage on se voit bisou !


Moi (la main à la joue, le coude posé sur accoudoir) : Donc on me fait maintenant le bisou à distance ?


Samuel se rapprocha de moi et posa un baiser humide sur mes lèvres puis sorti en direction de sa voiture.


Nouna (excitée) : Ehhhhh ! Grazy !


Ce qui s’est passé ici tu n’as pas idée !


Moi (me redressant) : Hummm raconte gueh !


Nouna (sur le ton de la confidence) : Natacha à damer le pilon à la femme de son distributeur !


Moi (écarquillant les yeux) : …


Nouna (continua) : Et la meilleure ! elle était enceinte... à terrrrme !

Cria-t-elle en insistant sur le « r » du mot terme.


Moi (plissant les yeux) : Mais pourquoi ?

 Elle aussi !

Pardon jespère qu’elle ne va pas emmener mon nom là-bas oh, je ne l’ai pas envoyé ekié ! Natacha !


Et MAGUISSET, elle est même où ?


Nouna (prenant place sur l’accoudoir du fauteuil) : MAGUISSET ne pouvait plus supporter, elle est allée retrouver son chéri ça fait quatre jour de cela.

Le pipi lui manquait déjà trop.


Moi (surprise) : Il n’est plus venu la chercher ?


Nouna (sur un ton moqueur) : Aucune chance !


Moi (battant mes main) Tu as vu non !


Je lui ai dit que le royaume appartenait aux violents !


Elle n’a qu’à laisser sa belle-mère prendre le contrôle. Elle ne sait pas que là où elle a déserté longtemps là, la mère à eu tout le temps de bourrer la tête de son fils !


Freddy (ne tenant pas en place) : Toc toc !


Nouna et moi tournèrent la tête vers la porte qui était restée ouverte.


Freddy (titubant) : Bonsoir à vous !


Nouna (une moue inquiète) : Eh Freddy !


Moi (le regard septique)  : Salut Fred !


Freddy (remarquant les valises) : Qui voyage ?


Moi (souriante) : Je reviens de voyage avec mon chéri !


Freddy (haussant les épaules) : C’est bien !

J’espère que vous vous êtes bien amusés, assez pour oublier qu’il a rejoint certainement ça femme pour faire la même chose avec elle aussi !


Freddy n’avait pas l’air dans son assiette il ne tenait pas sur place.


Moi (furieuse) : Je ne te le permets pas tu m’entends ?


Fredy (haussant les épaules) : Qu’ai-je dit de mal ?


Nouna (changeant de sujet) : Tu sors d’où Freddy ?


Freddy (prenant place) : On ne m’invite même plus à m’assoir ?


Au fait Nouna !


Toi aussi tu couches aves les hommes mariés comme ta bordelle de copine ?


Nouna choquée porta sa main à la bouche.


Je bondissais de mon siège pour aller le trouver sur le sien.


Moi (froissant sa chemise) : Si tu es venu pour me descendre il vaut mieux que tu dégages d’ici, ce n’est pas toi qui paies ici !

On m’enfile et alors, tu veux quoi ? 


Si tu veux gouter à la merveille que j’ai en dessous ?  Dit le moi je te donne ça et tu me colles la paix.


Freddy (éclatant de rire) : Il n’y a plus rien là-bas, je ne sais même pas ce que les gars-là cherchent encore sur toi ! 


Il faisait allusion à mon intimité.


Moi (hurlant en appuyant sa bouche) Dégage !

Tu es qui pour me parler ? 


C’est mon sexe j’en fait ce que bon me semble.


En plus tu empestes l’alcool !


Tu oses me faire la morale ?


Freddy (hautain) : C’est vrai, j’ai un peu bu mais je suis conscient de ce que je fais et dis !


Il vida ses poches et laissa tomber des billet violet (six billets de dix mille franc)


Freddy (une moue dédaigneuse) : Je veux gouter aussi pour voir ce que je pense du produit !


Ramasse l’argent je veux deux coups !


Je lui assénais une gifle digne d’une vraie fang.


Il tomba à même le sol épuisé par la boisson.


Nouna (triste) : J’ai pitié de lui !


Moi (Prenant ma valise pour la chambre) : Il n’en vaut pas la peine finalement !


Samuel MENDOME


Je klaxonnais devant l’imposante barrière de mon domicile et le gardien vint m’ouvrir le portail.


Je fus surpris de trouver Samuelha allongé sur le ventre à la terrasse, un crayon à la main.


Elle leva juste la tête et se concentrait à nouveaux sur ce qu’elle faisait.


Bizarre !


Après avoir garé sur le perron, je montais les quelques marches d’escaliers et m’arrêta devant Samuelha qui se leva nonchalamment.


Moi (remarquant sa mine défaite) : On embrasse plus papa ? la questionnais-je.


Elle se leva  et vint se coller, quelques secondes, à moi, son crayon et sa feuille en main puis repris sa position initiale.


Elle doit sûrement être en colère après moi mais bon on va régler ça plus tard !


Moi (debout près d'elle) : Tu es là toute seule ?


Samuelha (sans arrêter de dessiner) : Maman est dans sa chambre et Flora est allé chercher Samy !


Moi (curieux) : Ok !

En tout cas !


J’accédais au salon puis, je soupirais me préparant à l’affront, à la demande d’explication que me réservait certainement ma femme !


Je pris mon courage et poussa la porte de la chambre le visage fermé mon traulet à ma suite.


Elle leva le visage triste vers moi puis se redressa, descendit du lit et vint me prendre le traulet des mains en l’apportant dans le dressing.


Je fus choqué, moi qui m’attendais à une crise d’hystérie dû au fait que j’avais fermé mon téléphone durant tout le séjour pour ne pas être dérangé !


Sur le coup je fus saisi de crainte, je regardais ma femme avec suspicion.


Peut-être me préparait-elle un coup fatal !


Harmonie (de retour vers moi) : Bonsoir Samuel !


Bon retour chez toi !


Moi (répondant à peine) : Euh...oui !


Harmonie (calmement) : Tu m’aurais prévenue, je t’aurais fait à manger !


Moi (la fixant) : Tu n’es pas allé à la boutique aujourd’hui ?


Harmonie (baillant) : Non !


Moi (croisant les bras) : Et que fait Samuelha à la maison ?


Harmonie (se dirigeant à nouveau au dressing) : Elle est en retenu !


Moi (fronçant les sourcils) : Quoi ?

Mais pourquoi ?


Harmonie (ouvrant ma valise) : Elle à agressé son camarade de classe.

 Sa retenu termine demain et comme c’est vendredi, elle reprendra les cours le lundi suivant !

Elle est mieux placée pour t’expliquer ce qui s’est passé !


Je m’assis sur le lit dépité, essayant d’analyser la situation.


Depuis quand Samuelha est agressive ?


Harmonie sortant du dressing et s’appuyant sur le cadran de la porte.


Harmonie (impassible) : Tu pourras s’il te plaît demander à la fille avec qui tu sors, d’arrêter de verser son parfum sur tes vêtements ?


Le blanchisseur à du mal à s’en débarrasser à chaque fois que Flora les lui rapporte et je n’ai nullement besoin d’humer le parfum qu’elle met !


Sauf si elle veut bien les garder et les laver pour toi, chez elle !


Moi (levant les yeux vers elle) : Désolé, je le lui dirais !

Fis-je encore plus sceptique du calme et de la patiente dont elle faisait preuve.


Harmonie, d’il y a quelques jours, agressive et rebelle ?


Tout d’un coup est devenu douce ? En plus malgré qu’elle sache que je la trompe ouvertement ?


Beaucoup de questions se bousculèrent dans ma tête, je n’arrivais pas à comprendre ce qui se passait !


Soit, elle préparait sérieusement un coup, soit, elle voyait quelqu’un d’autre.


Je décidais d’aller sonder Samuelha !


Je la trouvais assise le regard perdu !


Moi (prenant place près d’elle) : Samuelha !


Samuelha (se tournant brusquement) : Papa !


Moi (soupirant) : Qu’est-ce que tu as ?

Pourquoi ta mère me dit que tu as agressé quelqu’un à ton école ?


Samuelha (baissant la tête) : Il a mal parlé de toi !


Moi (un geste de recul) : Oh !


Ecoute, je suis désolée j’ai toujours promis de vous appeler lorsque je pars en voyage mais …[Agacé] j’ai eu un gros souci avec mon téléphone !


Le portail s’ouvrit sur Samy-Harmy et Flora qui tenait son minuscule sac.


Samy-Harmy (courant vers moi) : Papaaaaa !

Cria-t-il heureux de me voir enfin !


Flora (sans s’arrêter) : Bonsoir monsieur !


Je le serrais dans mes bras affectueusement.


Moi (jettant un bref regard vers elle) : Bonsoir Flora !


Samy-Harmy (fouillant ses poche le sourire aux lèvres) : Papa ! [Plaçant la sucette devant mes yeux] regarde la sucette que tonton Juste m’a donné !


Moi (levant les sourcils) : Tonton Juste ??

C’est qui ça ? Dis-je en fixant Samuelha.


Samuelha se contenta d’hausser les épaules.


Samy-Harmy (debout entre mes cuisses) : C’est notre nouveau tonton !


Moi (me levant du siège) : Ok ! Je reviens [m’adressant à Samy] Va te changer tata Flora t’attend.


Dorothé ép. OVONO


Depuis que j’ai été mise à la porte de chez moi, et que je dormais au motel pour ne pas être un fardeau pour qui que ce soit, je n’arrivais plus à joindre les deux bouts. Dieu merci encore qu’il s’occupait toujours de son fils.


Même si je n’avais pas de nouvelle de lui. 


Harmonie passait par des moments aussi difficiles que moi raison de plus de ne pas allé l’ennuyer avec les miens.


Ces derniers temps nous se voyions à peine et nous n’avions même pas le temps de discuter. Elle ne mettait pas du temps à la boutique, parfois elle ne s’y rendait même pas !


Moi non plus surtout si je n’avais pas d’argent pour le déplacement ou que je n’avais pas envie de sortir avec la tête que j’aivais.


Maman et les commerciaux gèraient en notre absence.


OVONO, mon mari, se mariera finalement le mois prochain lol cette phrase ne sonnait pas bien dans mes oreilles !


Mais il était sur le point d’épouser une autre femme à la coutume !


Il vaudra mieux ne pas y penser !


Seigneur m’as-tu oublié ?


[Je tombais à genou]


Tu es celui qui m’a appris que la victoire n’arrive pas par accident mais qu’il fallait mettre une stratégie en place pour ne surtout pas déclencher la guerre.


J’ai toujours entendu ma grand-mère dire que la soumission était le fait de me baisser pour que Dieu frappe son mari.


Seigneur Jésus, tu m’as montré que ce n’est pas à moi de porter le fardeau car toi seul en est capable sniff…


Je te fais confiance et je te chercherai en croyant en ta parole sniff…


Et au lieu de perdre du temps à le confronter en perdant la face, je veux me battre de la meilleure des façons en utilisant les bonnes armes.


Aide moi Seigneur, aide ta fille que je suis !


Aahhh Seigneur apprend moi à me battre contre mon vrai ennemi pas contre les hommes ! sniff !


Je pleurais encore lorsque qu’un numéro non répertorié fit sonner mon portable.


Je pris un moment pour essuyer mes larmes et me calmer !


Moi (la voix à peine audible) : Allô !


Leonel : Maman !


Je retirais le téléphone de mon oreille pour me rassurer que ce fût bien un numéro du Gabon.


Moi (me mouchant) : Léo !?

Tu …


Leonel (la voix chargée de colère) : Maman, je suis devant chez nous et je vois que la maison est en vente, papa n’a pas pu faire ça !


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