Chapitre 20: Catastrophe à l’horizon.
Write by Dalyanabil
Chapitre 20: Catastrophe à l’horizon.
‘’Samia’’
Ça va faire presque quinze minutes et il n’a toujours rien dit, j’ai envie de dormir mais la faim, l’envie de l’écouté parler ou peut-être de recommencé même si mon entrejambe me fait mal me tiennent éveillé.
«Tu pourrais commencer par ‘’je suis vraiment désolé de m’être comporté comme le pire des idiots, un salaud, un connard, un imbecile…»
Il me coupe la parole, «d’accord c’est bon j’ai saisi.» Il soupire lourdement, «tu as oublié connard.»
«Ah bon? Je suis sûre de l’avoir dit, tu sais juste avant imbecile.» Je dis en souriant, je ne veux pas que la conversation devienne désagréable car je suis consciente d’avoir tout fait pour lui donné cet image. Je peux lui en vouloir de n’avoir pas vu plus loin que mon masque, mais je dois resté ouverte. Qu’a dit Jamila hier matin déjà? La communication est la clé, et si c’est le cas me braqué ou encore joué à celle qui à raison ne vas pas beaucoup nous avancé. Pas si lui et moi devons arrivé à quelque chose de concret, quelque chose de vrai, quelque chose de durable. «Majid,» Je murmure. J’espère que transparait dans ma voix, tous mes doutes, mes peurs mais aussi mon espoir.
«Je sais.» Me murmure t-il en retour, quand je le regarde je comprends que j’y suis arrivé, alors comment allons nous faire pour aller de l’avant à partir d’ici, d’aujourd’hui, de ce que nous venons de vivre lui et moi. «On doit devenir un nous,» ajoute t-il comme s’il lisait dans mes pensées.
«Comment?»
«Je suis orphelin, toutes les personnes sensés prendre la relève après la mort de mes parents se sont retournés contre ma soeur et moi. La confiance, le dialogue, les relations humaines n’ont jamais été mon fort, alors je me suis limité à la façade que tu me renvoyais. J’ai survécu en ne m’attachant à personne même pas à ce qui me reste de famille et toi tu es..»
«…»
Il soupire lourdement, se retourne vers moi «tu es compliqué, attirante, complètement hypnotique. Tu es déconcertante Samia, jamais je n’ai rencontré quelqu’un comme toi.»
«Je te retourne le compliment.»
«Je suis vraiment désolé. Mais te détesté, si je peux le formulé comme ça, était le seul moyen de ne pas tombé amoureux de toi.» Il secoue la tête d’un air perdu, «s’attaché n’est pas conseillé avec le métier que l’on fait, c’est même la dernière chose à faire.»
«Pourquoi?»
Il est triste quand il me répond, «on finit toujours soit par payer le prix du sang ou répondre à son appel.»
«Le prix du sang je comprends mais son appel?»
«Oui.» Il marque une pause, «oui quand tu dois tuer.»
Quelque chose dans sa voix me frappe «tu y a déjà répondu?»
«Non, mais je sens que je ne vais pas continué à y échapper très longtemps.»
«Comment?» Je lui demande paniquée.
«Pour te protéger. OUI.» Son affirmation est sans équivoque, ça devrait sûrement m’effrayer mais ce n’est pas le cas car je viens de me rendre compte d’être capable d’exactement la même chose. Il le lit surement dans le regard que je lui lance, parce qu’il me serre dans ses bras sans ajouter un autre mot et le sommeil nous emporte.
‘’Deux jours plus tard’’
Le temps est passé tellement vite que je ne me suis rendue compte de rien que nous voici déjà assis devant le contact de Bafana. Majid ne voulait pas que je vienne mais j’ai insisté, lui et moi on a beaucoup parlé. Et l’une des choses sur lesquels on s’est d’accord, est le fait qu’on devait se faire confiance que ce soit pour assuré nos arrières, ou encore tout simplement pour mener à bien cette mission. La réunion n’a pas duré très longtemps, il s’est pas présenté et c’est contenté de nous remettre un attaché case en nous souhaitant un bon retour.
‘’Bintou’’
Depuis ce matin, je me sens bizarre, mes reins me lancent. C’était supportable jusqu’à maintenant, je me concentre sur ma respiration, m’appuie sur le mur de la cuisine commune pour ne pas tomber.
«Bintou ça ne va pas?» Me demande une des femmes du camp dont le nom m’échappe complètement tellement j’ai mal.
Je veux lui répondre que oui mais une autre contraction m’empêche de le faire. Je me plie en deux, laisse échapper un gémissement de douleur avant de secouer la tête en signe de négation. «Vas cherché de l’aide,» bien sur elle ne m’écoute passé s’avance vers moi, je me rend compte que je suis à quatre pas sur le sol quand elle se baisse pour m’aidé à me relever.
«Je vais te ramené à ta case, ensuite je vais aller cherché Ramatou.»
Nous faisons quelque pas, mais très vite, je suffoque, un autre ras de marré me frappe cette fois-ci au bas-ventre. Je tombe des ses bras me met en position foetale gémissante, je continué de travaillé ma respiration pour calme la douleur mais n’y arrive pas. Je sens un liquide chaud coulé entre mes jambes quand je regarde de plus prés je constate que c’est du sang. Alors je crie de toute mes forces pour faire bouger Rafi je crois qui me regarde paniquée, «VAS APPELER QUELQU’UN.»
‘’Samia’’
Nous sommes conscient de ne pas pourvoir grand chose, si nous forçons l’attaché case. Il va s’en rendre compte et ça risque compromettre notre mission alors on s’est mis d’accord pour essayé de savoir ce qu’il contenait une fois que Bafana l’aurait ouvert. Nous avons pu mettre ’T’ au courant de notre avancé, prendre des nouvelles de ma famille. Ces derniers jours j’ai découvert que Majid avait une soeur qui était toute sa famille mais qu’il n’avait pas vu depuis des années pour la protéger de son mode vie. Il a , un beau frère, deux neveux et une nièce qu’il ne connait pas. Après toute cette histoire j’espère pourvoir le convaincre de se rapproché, moi je sais en tout cas que j’ai n’ai envie de les rencontrés.
Il m’interromps, «Tu pense à quoi?»
«A notre vie après ça.»
Il me regarde en silence et pour toute réponse, se penche pour m’embrassé. «C’est la dernière ligne droite. OK?»
«Ok.»
«Apres ça toi et moi, je te jure qu’on pourras y pensé. J’ai envie de te montré tellement de chose, j’ai envie de vivre une vie entière de rires, de pleures, de disputes, de réconciliations avec toi Samia Nsangou. Je vais passé tout le reste de ma vie après ça à te faire m’aimer aussi follement que moi je t’aime.»
Mon coeur se serre de bonheur, j’ai peur de trop espéré. Dés le premier instant ou je l’ai vu j’ai su, Jamila avait raison. on le sait mais on ne se l’admet pas facilement par peur de souffrir, c’est surement pourquoi en ce moment je ne lui dit pas que moi aussi je l’aime. Surement pourquoi de tout le week-end on a parlé de nos vies passé et futur, de nos sentiments sans jamais pourvoir dire à l’autre ces simples trois mots: ‘’je t’aime.’’ Lui et moi on a beau être different on est fait du même bois, la peur de perdre les êtres cher nous empêche littéralement de nous attacher. Je lui rend son baiser avec toute la passion en moi, avec tout l’amour en moi en espérant lui dire avec mes gestes ce que j’ai trop peur de lui dire avec les mots.
Le trajet de retour jusqu’au camp est rapide, à peine la voiture se gare que Saïd m’attrape par la main m’entrainant avec lui. Majid essaie de me suivre mais Bafana le retient, je le vois lui dire quelques mots et sa position défensive change, ça me rassure.
«Samia, vous m’avez entendue.»
« À vrai dire non,» j’était trop occupée à boire Majid des yeux. «Qu’y a t-il?»
Il semble paniqué, «c’est Bintou, elle a des contractions et elle a perdue beaucoup de sang, vous devez l’aider.»
MERDE. Exactement le genre de situation que j’évitais, je viens de finir de l’examiner. Elle n’a pas juste perdue beaucoup de sang mais le bébé est en position latéral avec le cordon ombilical autour du cou. Et pour couronné le tout, Ramatou qui se dit être une experte à essayer de la faire accouché ce qui n’a fait qu’aggraver la situation. Et pour ne rien gâcher elle a déclaré devant une bintou complètement paniqué qu’il n y avait plus rien à faire ni pour elle, ni pour son enfant à part attendre. la seule chose positive dans toute cette histoire est le fait que la grossesse de Bintou est beaucoup plus avancé que ce à quoi je m’attendais. Ce qui pourrait mon seul avantage de sortir le bébé de son corps avant qu’il n’ai des difficultés respiratoire et que je les perde tout les deux.
Je sors de la pièce en courant, bousculant quelques femmes qui sont à l’entrée sans prendre la peine de m’arrêté. Elles semble toutes comprendre que cet accouchement n’a rien de commun et qu’en fin de journée elles pourraient se retrouver à enterrer quelqu'un voir deux, au lieu de célèbrer une naissance. Je vois Majid et Bafana du coin de l’oeil mais ne m’arrête pas, Il réagit au car de tour suivi de Bafana car j’entend leur pas derrière moi. Ils arrivent juste au moment ou je resort ma trousse en main.
«Samia?»
«Pas maintenant.» Il hoche la tête et libère le passage, Bafana suit son exemple inquiet.
Je suis de retour dans la case de Bintou en un temps record et les ordres fusent. «Préparé du linge propre, beaucoup d’eau chaude, allez à la case principale et ramenez tout ce qu’il y’a comme médicaments et outils la bas. Tout ceux qui ne sont pas utile sortez toute de suite, appelez son mari.»
«Les maris restent dehors.» Déclare Ramatou autoritaire.
«Pas dans des cas pareils.»
«Qu’est-ce que vous allez faire.» Me demande t-elle montrant pour la première fois que je la connais un peu d’humanité.
«Essayer de lui sauver la vie.»