CHAPITRE 201: DISCUSSION SÉRIEUSE.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 201 : DISCUSSION SÉRIEUSE 

UN AN PLUS TARD 

**LUCRÈCE MEFOUMANE**

Je regarde une fois de plus mon téléphone qui vibre entre mes mains et c’est déjà la troisième fois. 


Papa : (À côté) C’est encore ta mère ?

Moi : Oui. 

Papa : Mais elle a quel problème à appeler toutes les deux minutes comme ça. On lui a dit que dès qu’on aurait les résultats, on va l’appeler . Elle stresse même comme si c’était son bac. (Je souris) Donne moi le téléphone, je vais répondre. 


Je lui donne et c’est lui qui parle avec elle pour lui dire d’arrêter d’appeler car la proclamation n’a pas encore commencé. J’essaie d’être sereine en attendant les résultats mais au fond de moi j’ai quand même peur d’échouer. Papa n’a pas lésiné sur les moyens avec les cours supplémentaires dans les prépas et je n’ai pas envie de les décevoir. Ces derniers mois maman m’a traité comme l’œuf car elle ne voulait pas que quelque chose me perturbe même un peu, les jumeaux même n’avaient plus le droit de parler ou de jouer dans la maison parce que je travaillais. Même les bébés n’avaient pas le droit de faire du bruit. J’ai bossé comme une dingue toute l’année avec d’excellents résultats et maintenant on attend les résultats du bac. 

Cette année, j’étais en mode solo au lycée vu que Jéjé n’y était plus. C’est avec Ariane que je passais du temps à l’école quand on pouvait. Il est rentré il y a une semaine et il est à mes côtés. Il détend l’atmosphère comme il peut avec tonton Alvine et les jumeaux qui sont également présent. Tantine Reine est à la maison avec tous les autres car elle est enceinte et sa grossesse la fatigue beaucoup.  Nous attendons quelques minutes supplémentaires et les membres du jury se pointe avec les résultats. Après le petit discours d’ouverture , il commence avec la proclamation. Il cite mon nom en 2e position avec un 15,50 de moyenne. Le premier est au dessus avec un écart de 0,25. Papa me soulève et tourne avec moi pendant que les autres crient et sautent de joie. Je suis tellement contente que je pleure au lieu de rire. 


Jérôme : (Souriant) Je savais oh, c’est pourquoi j’ai pris l’avion pour ne pas rater la fête. 

Tonton Alvine : (Ouvrant une bouteille de champagne qu’il verse sur nous) Félicitations chérie. 


Papa me dépose au sol et tous les deux sortent des billets de banque bien craquant pour me faroter avec. Ce qui tombait parterre les jumeaux ramassaient et mettaient dans leurs poches. Les deux enfants là aiment l’argent. Nous avons attendu les informations après la proclamation avant de rentrer à la maison. Depuis le portail, il y avait déjà la musique à fond provenant de la maison. Dès que nous sommes descendus des voitures. Maman a couru pour venir me soulever sur son dos jusqu’à dans la maison en criant que les sorciers qui voulaient détourner mon avenir avaient échoué. Elle proclamait des paroles de bénédictions avant de se mettre à pleurer.

Maman : (Pleurant) Denise tu vois non ? Tu vois notre enfant comment elle nous fait honneur ? J’espère que de là où tu es tu vois et je sais qu’elle n’a pas fini de nous honorer. 


Je m’approche d’elle et l’enlace par derrière en ayant des larmes aux yeux. Elle se retourne et me serre dans ses bras en me disant qu’elle m’aime énormément et qu’elle est fière de moi. 


Papa : Cessez avec les pleurs, c’est un jour de joie.


On se met à sourire toutes les deux en essuyant nos larmes. Grâce et Gloire qui ont un peu plus de 2 ans maintenant viennent me féliciter en m’apportant chacune une de leurs peluches. Je les soulève et leur fait d’énormes bisous avant de les relâcher. Je ramasse les deux autres Désirée et Estimé, les deux derniers des parents qui rampaient dans ma direction et c’est avec eux que je danse au rythme de la musique. Avec l’histoire de l’accident de papa Benoît, certains membres de la famille et notamment les Mfoula avaient appris son existence et de ce fait mes origines, que je n’étais pas biologiquement la fille de Leslie mais ça n’avait pas changé grand-chose à ma situation dans cette famille. 

La petite fête improvisée là a duré quelques heures car il y aura une bien plus grande prévue pour le weekend prochain. Jéjé m’a dit au revoir autour de 17h, il est censé revenir me chercher dans les 21h avec Ariane pour une sortie en boîte avec ses cousins bacheliers. Je ne suis pas vraiment boîte de nuit et maman même n’aime pas quand je parle d’y aller mais exceptionnellement, elle m’y a autorisé d’abord parce que j’ai eu le bac, ensuite parce qu’elle sait que je ne serai pas seule et enfin à la condition que je sois à l’église le lendemain car c’est là-bas que je dois bien fêter pour dire merci à Dieu. Je me retrouve donc dans ma chambre à la recherche de ce que je vais porter avec mon club de 6. Ce sont les garçons qui me choisissent une robe bleue près du corps. Je n’ai pas l’intention de faire too-much à cette sortie donc ça me va. Pendant que je parle avec eux sur le choix des chaussures, Lucia m’appelle et on discute un bon moment. En raccrochant, c’est mon père que j’appelle et il me félicite en disant qu’il était content pour moi. On parle ensemble quelques minutes et je raccroche. J’ai pu remarquer qu’il n’était pas ivre. Il avait commencé un programme avec le pasteur Lilian qu’il n’a pas achevé car il ne voulait plus partir à l’église. Toujours est-il qu’il boit de moins en moins et a déjà même réussi à faire tout un mois sobre. Je continue à prier pour lui avec papa et maman afin que le Seigneur touche son cœur. 

Je vais sur WhatsApp pour voir les messages de félicitations que j’ai reçu de plusieurs personnes parmi eux celui de Loyd qui m’a envoyé un '’j’ai appris que tu as eu ton examen. En même temps je ne doutais pas que tu devais l’avoir vu ton intelligence. Félicitations '’. J’ai lu et je n’ai pas répondu. En ce qui concerne Loyd quand j’avais décidé de le bloquer quand j’étais en France après ses fiançailles, j’avais tenu bon jusqu’à son retour en Janvier où je n’avais eu aucune nouvelle de lui si ce n'est des conversations que j’entendais ça et là avec papa, maman, tantine Lauria ou janaï qui était quasi quotidiennement à la maison pour voir sa belle sœur et parler de la planification de son mariage. Elle m’avait même demandé si je voulais faire partie de ses demoiselles d’honneur mais j’avais décliné en prétextant que je n’allais pas être présente au mariage car je serai en Belgique pour mes études, leur mariage étant prévu pour le début du mois de novembre. De toutes les façons même si j’étais au Gabon, je n’aurais pas accepté et je n’aurais même pas assisté à ça car je ne suis pas suicidaire au point d’aller me pointer à la mairie ou à l’église pour voir Loyd épouser une autre femme. Bref, c’est donc ainsi que je recevais de ses nouvelles. À son retour en Janvier, il avait fait une semaine à la maison avant de partir chez lui du côté du Camp de Gaulle (quartier) où il avait construit. À son retour, il avait changé de numéro de téléphone et m’avait écrit avec pour me le donner tout en me disant qu’il n’avait plus l’intention de me déranger et s’était excusé par rapport à l’attitude qu’il avait eu à mon égard que ce soit avant le mariage de mes parents que pour ses fiançailles. Il m’avait dit que par égard pour ce qui s’était passé entre nous il aurait dû prendre le temps de me parler pour me dire ce qu’il en était et non fuir comme il l’avait fait. Il comprenait donc ma colère et mon ressentiment et qu’il était profondément désolé. J’avais accepté ses excuses et je m’étais également excusée pour ce que Jéjé lui avait fait, je l’avais appris un peu plus tard et je n’étais pas d’accord avec ça mais bon le mal était déjà fait. Je m’étais pleinement concentrée sur mes études afin de gagner mon bac. Toutefois j’avais remarqué que bien que ne me parlant pas directement, il s’était abonné à tous mes réseaux sociaux et était presque toujours le premier à Liker mes postes. Mes statuts WhatsApp n’en parlant même plus, il dormait littéralement là-bas. Peu importe l’heure à laquelle je postais quelque chose, s’il n’était pas le premier à avoir vu, il était au moins parmi les 5 premiers. Quand on se voyait à la maison, à l’église ou dans une rencontre familiale, il passait le clair de son temps à me regarder et soupirait de temps en temps à mon passage. Je lui avais dit pendant la fête d’anniversaire de son père au 9 que le jour où j’aurais mon bac, j’irai le voir et nous aurions une discussion tous les deux une discussion qui allait définitivement nous fixer sur ce à quoi nous en tenir. C’était il y a trois mois. J’ignore s’il s’en rappelle mais aujourd’hui j’ai eu mon bac et j’ai l’intention de passer chez lui ce soir après la fête. 

Je pose mon téléphone sans lui répondre et je me concentre sur les trois paires de jumeaux là qui saccagent ma chambre.


Moi : (Aux deux plus grands) Mon argent est où ?

Eux : (En chœur) Quel argent ya Lucrèce ?

Moi : Ce que vous avez ramassé quand papa et tonton Alvine lançaient ça sur moi.

Eux : (Riant) Oh, nous on n’a rien pris oh.

Moi : Venez je fouille vos poches.

Eux : (Se levant rapidement pour fuir) Ya rien dedans ya Lucrèce, on a rien pris.


Et ils sont sortis en courant. Les deux enfants là me dépassent. 9 ans mais façon ils aiment l’argent, c’est pas possible. Papa a dit qu’ils ont pris ça chez maman. Je suis restée avec les quatre autres qui eux sont de vrais amour jusqu’à la réception du message de Jérôme m’informant qu’il allait passer dans une heure me récupérer. Je me suis rapidement apprêtée avant de passer par la chambre de maman car elle y était.


Moi : Maman je suis en train de partir. 

Maman : Hum. Si ce n’était que moi tu ne mettrais pas tes pieds là-bas mais bon j’ai déjà donné mon accord. Ce n’est pas seulement pour aller te saouler là-bas hein. 

Moi : Tu sais que je n’aime pas les alcools. Je prendrai des cocktails comme d’habitude non alcoolisés.

Maman : Tu vas rentrer à quelle heure ? 

Moi : Je vais dormir chez Ariane ( elle la connait) 

Maman : D’accord . Tu vas prendre la voiture ?


Oui, j’ai le permis de conduire et je sais conduire. Papa et maman ont tenu à ce que j’apprenne ça quand j’ai eu mes 18 ans. Je n’ai pas encore de voiture personnelle mais je roule très souvent celle de maman et quelques fois celle de papa.


Moi : Non, Jérôme passe me chercher, il n’est plus loin. 

Maman : Ok. Fais doucement là-bas. Le bac ce n’est pas la fin de la vie comme pensent certaines personnes qui tombent dans les excès parce qu’il faut fêter le bac. Tu sors mais tu restes tranquille, j’espère que je suis claire et que je ne vais pas regretter de t’avoir laissé partir là-bas.

Moi : Je te promets de ne rien faire de mal maman. 

Maman : Je te fais confiance. Il faut aller prévenir ton père que tu pars, je crois qu’il doit être dans son bureau.

Moi : D’accord.


Elle m’a tendu une petite enveloppe de 50 milles avant de me laisser partir. Je suis allée chez le boss pour lui dire que je partais et après avoir prié pour moi il m’a donné 30 mille pour compléter dans l’argent que j’avais prévu. Jéjé es arrivé et nous sommes partis. La boîte était saturée mais comme on avait réservé un salon, on n’a pas eu trop de problème. Nous avons trouvé les cousins de Jéjé déjà sur place. Certains plus grand que lui et d’autres plus jeunes. Son grand frère et un ami à lui étaient également de la partie avec d’autres filles. On était facilement une bonne quinzaine. L’ambiance était bonne enfant et tout le monde s’amusait. Je me suis faite draguer par plusieurs d’entre eux dont le grand frère de Jérôme qui est à fond sur moi depuis qu’il m’avait vu à une fête chez eux quand Jéjé était en terminale. Jérôme a eu beau lui dire de laisser tomber mais il tient mordicus en disant que c’est moi qu’il a vu. Il a 26 ans, il travaille et il est officiellement célibataire. C’est un bel homme car les Ogoulinguendé sont beaux mais bof, je ne suis pas intéressé.

J’ai regardé ma montre et j’ai vu qu’il était presque minuit.


Moi : (Parlant à l’oreille de Jérôme) Il est presque minuit, il faut que j’y aille pour ce que tu sais.

Jérôme : (Bougeant la tête) Donc tu n’as pas changé d’avis ?

Moi : Non.

Jérôme : Ok. Je préviens les autres que je fais rapidement un tour.

Moi : Ok. 


Il parle à ses gens et son frère vient vers moi.


Brady : Tu t’en vas déjà ?

Moi : Oui.

Brady : Pourquoi ? On s’amusait bien pourtant.

Moi : Malheureusement j’ai la permission de minuit.

Brady : Même pour aujourd’hui ?

Moi : Oui, mes parents sont strictes. 

Brady : (Déçu) C’est dommage. 

Jérôme : On y va.


Nous sommes sortis avec Ariane qui nous a accompagné jusqu’à chez Loyd. Durant tout le chemin, ils m’emmerdaient tous les deux en disant que Cendrillon allait rejoindre son Prince. Qu’à la façon dont il passait son temps à me regarder c’est sur qu’il sauterait sur moi en me voyant. Je riais tout en espérant qu’il y aurait une issue favorable pour moi après ce soir parce que Loyd m’avait déjà rejeté à deux reprises par le passé au profit de Janaï. Donc malgré les sentiments que je savais qu’il avait pour moi, je n’étais pas sûre de ce qu’il dirait ou ferait. 

Jérôme m’a laissé devant sa barrière qui n’a pas encore de portail et je leur ai dit au revoir en me dirigeant vers sa maison. Les lumières étaient encore allumées à l’intérieur, je suppose donc qu’il ne dort pas. Je suis arrivée devant sa terrasse puis devant sa porte. J’ai pris une grande inspiration avant de cogner. 


Loyd : (De l’intérieur ) Qui est ce ?

Moi : Lucrèce.

Loyd : (Ouvrant la porte l’air surpris) Lucrèce ? 

Moi : Bonsoir Loyd.

Loyd : Mais qu’est-ce que tu fais là ?

Moi : Tu as l’intention de me recevoir à la porte ?


Il m’a regardé un moment avant de me faire rentrer et fermer derrière lui. J’ai balayé la pièce du regard avant de me tourner vers lui. 


Moi : (Posant mon sac sur la table à manger) J’ai eu mon bac.

Loyd : Je sais et je t’ai envoyé un message pour te féliciter. 

Moi : (Esquissant un faible sourire) J’ai vu mais j’ai cru que tu aurais voulu me le souhaiter de vive voix.

Loyd : (Après un moment) Félicitations, je suis content que tu aies réussi à ton examen. Je t’offrirai un cadeau le jour de ta fête et si tu veux quelque chose en particulier tu peux me le dire et je verrai comment te l’offrir.

Moi : J’ai pris note. Merci. 

(Silence)

Moi : Si je suis également là c’est pour que nous ayons enfin cette discussion. 

Loyd : À propos de quoi ?

Moi : Tu n’es pas bête Loyd, tu sais pertinemment la raison de ma présence ici alors stp gagnons en temps.

Loyd : (Silence)


On se fixe pendant un moment.


Moi : Loyd Je t’aime.

Loyd : Nous deux c’est impossible Lucrèce tu 

Moi : J’ai 19 ans. Je ne suis plus une mineure et donc la loi ne peut plus te causer un problème. Je ne suis plus une petite fille mais une femme.

Loyd : Je suis ton oncle Lucrèce.

Moi : Tu n’es pas mon oncle Loyd.

Loyd : Tu es la fille de ma grande sœur et tes parents.

Moi : Laisse mes parents en dehors de ça, tu n’es pas mon oncle et tu le sais très bien. 


Il se passe la main sur le visage. 


Loyd : Écoute Lucrèce, je suis avec Janaï 

Moi : Une femme que tu n’aimes pas.

Loyd : Tu ne sais pas ce que tu dis.

Moi : Stp Loyd à d’autres. Ça se voit comme le nez au milieu du visage que tu ne l’aimes pas. Arrête de te mentir à toi-même et libère cette pauvre fille que tu fais souffrir inutilement. 

Loyd : Tu ne sais rien de ma relation avec elle alors évite de dire des choses que tu ne maîtrises.

Moi : (Riant) Jusqu’à quand tu vas continuer ce petit jeu Loyd ? Tu es en couple pourtant c’est sur moi que tu fais la jalousie lorsqu’un homme m’approche ? Tu es en couple pourtant c’est moi que tu viens caresser, que tu embrasses tel un assoiffé et à qui tu dis je t’aime ? Tu es en couple et c’est dans mes bras que tu viens pleurer Loyd ? Tu es en couple ? En couple avec qui au juste ? Si tu es vraiment en couple et même fiancé pourquoi tu continues à me regarder comme tu le fais ? Pourquoi tu soupires à chacun de mes passages ? Pourquoi tu suis le moindre de mes mouvements sur les réseaux ? Pourquoi tu fais ça ?

Loyd : (Silence)

Moi : Réponds moi Loyd, pourquoi tu le fais ? 

Loyd : (Silence) 

Moi : Je ne suis plus une petite fille Loyd et je n’ai pas l’intention de jouer à ce jeu toute ma vie. (Essuyant rageusement une larme) Si je me trouve encore devant toi aujourd’hui pour parler de ça malgré ce que tu m’as fait par le passé c’est bien parce que je t’aime Loyd. Mais même tout l’amour que je ressens pour toi ne suffira pas à faire de moi ta maîtresse. C’est pourquoi je suis là ce soir pour te donner une troisième et dernière chance. Si tu me redis que c’est Janaï que tu veux, je passerai cette porte et je te rayerai de ma vie une bonne fois pour toute. 


Il reste là en train de me fixer sans rien dire. 


Moi : Tu n’as rien à dire ?

Loyd : (Silence)

Moi : Ok. (Soulevant mon sac) Excuse moi de t’avoir dérangé TONTON LOYD.


Je sors de sa maison en pleurant et je mets ma main sur ma bouche pour m'empêcher de crier ma douleur. Je reste là quelques minutes avant de fouiller mon petit sac les mains tremblantes pour récupérer mon téléphone. Je compose aussitôt le numéro de Jérôme avant de lancer l'appel, il ne dure pas avant de décrocher.


« Jérôme : (Décrochant le sourire dans la voix) Comment petite, je ne pensais pas recevoir ton appel d'aussitôt et que »

 « Moi: (Lui coupant la parole, les pleurs dans la voix) Jéjé »

« Jérôme : (Sérieux) Qu'est-ce qui se passe Lucrèce ? »

« Moi: Tu peux revenir me chercher ? »

« Jérôme : Mais pourquoi ? Il n'était pas chez lui? »


J'éclate en sanglots.


« Jérôme : Lucrèce stp, parle moi, tu commences à me faire peur. Qu'est-ce qui se passe ? »

« Moi: (Hoquetant) Il, il ne veut toujours pas de moi Jéjé »

« Jérôme : Ce n'est pas possible. Comment ça ? »

« Moi: Il va épouser Janaï »

« Jérôme : (Silence) »

« Moi: (Pleurant) Viens m'enlever d'ici stp, je »


J'ai senti mon téléphone m'être retiré des mains et je me suis retournée pour voir que c'était lui qui me l'avait arraché. Il l'a mis à son oreille en me fixant dans les yeux.


« Loyd : Ce n'est pas la peine de revenir Jérôme, elle passera la nuit ici. Rentre chez toi. »

« ..... »

« Loyd : Ok. Bonne nuit »

Clic !


Il a enlevé le téléphone à l'oreille et a continué à me fixer en silence avant de réduire la distance qu'il y avait entre nous. Il a passé sa main sur mon visage pour essuyer mes larmes puis il m'a saisi par la main pour me faire rentrer dans la maison avant de refermer la porte à clé...


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