Chapitre 21

Write by Benedictaaurellia

nara.

Je viens de comprendre le but de la surprise d’Edmund et je suis aux anges. Je ne m’attendais vraiment pas à ça. Bon, il faut dire aussi que c’est ça le but des surprises non ?

Toute cette semaine, il n’a pas cessé de m’étonner avec ses surprises. Du karaoké au diner aux chandelles à la tour Eifel en passant par la balade à bord des bateaux mouches sans oublier bien sûr le diner au restau espagnol. Rien qu’en y pensant, je salive encore. Au point ou ce matin, j’en redemandais encore. Il est trop charmant mon homme. Alors je vous explique.

Nous sommes actuellement devant La Défense. Oui, oui. La Défense. Vous comprenez maintenant non ?

La Défense est « the quartier d’affaires » de Paris. Le centre commercial, les quatre temps qui s’y trouve, est un des plus grand centre commercial de Paris. C’est incontournable. Qui veut faire le meilleur du shopping vient ici. Tout y est. Des boutiques de créateurs comme Zara ou des grands supermarchés comme Auchan, en passant par des salles de ciné, des restaus, et j’en passe. Tout y est je vous dis.

La cerise sur le gâteau ? Edmund me laisse sa carte de crédit pour que je me fasse plaisir. J’ai carte blanche me dit-il. Est-ce qu’il sait qu’il ne faut jamais dire ça à une femme ? Lol ! Quand il m’a dit ça en me tendant la carte, je lui ai littéralement sauté au coup et je l’ai embrassé à pleine bouche. Il a naturellement répondu à mon baiser et m’a regardé d’une façon qui me fait me sentir la reine d’Angleterre. Sur le coup, j’ai eu honte et je voulais baisser mon regard. Il a alors pris mon menton entre ses doigts et a relevé ma tête. Il a ensuite posé un chaste baisé sur mes lèvres, non sans cesser de me serrer contre lui. Il me dit ensuite.

Edmund : On doit parler de « ça ». Tu sais ?

J’acquiesce.

Edmund : Je voulais attendre la fin de la journée pour le faire mais là, tu m’as pris de court.

Moi : Je ne l’avais pas du tout prémédité. Je me suis laissé emporter.

Edmund : je sais.

Moi : La discussion peut attendre le soir. On fait la journée shopping comme prévu.

Edmund : D’accord. Alors, tu veux commencer par quoi ?

Moi : Les chaussures !! On va chez Zara. Là il y a même du tout. Il y a même un rayon pour les hommes. Tu trouveras surement quelque chose qui te plaira aussi. On pourra aussi aller voir des Louboutins en passant.

Edmund (fronçant les sourcils) : Tu ne trouves pas que tu en fais un peu trop avec les chaussures ? Rien qu’en venant, tu as plus de cinq paires de chaussures dans ta valise.

Je secoue la tête et lui réponds.

Moi : Une femme n’a jamais trop de chaussures.

Il secoue la tête sans répondre.

Les filles vous, vous comprenez non ?

Ainsi dit, nous prenons la direction de chez Zara.

Une fois sur place, je me suis lâchée.

J’ai d’abord pris une paire de sandales à talons en cuir noir enveloppantes, des sandales à talons en daim rouge et une paire de chaussures à talons aiguilles et bride arrière de couleur  caramel avec un bout pointu.  

J’ai ensuite pris un sac de bureau noir tout ce qu’il y a de plus simple, un sac shopper à imprimé géométrique et un sac bandoulière en cuir foncé. A chaque paire de chaussure, son sac. J’ai toujours cette manie-là de ne prendre que des sacs et des chaussures assortis. Et souvent, j’accessoirise mes vêtements en fonction du sac et des chaussures que je mets. Pour les accessoires, je verrai après.

Je vais ensuite prendre des Louboutins pour compléter ma série de chaussures et de sacs.

Je m’attaque ensuite aux habits.

Dans ce rayon, j’opte pour une robe blanche combinaison courte à nœud avec des rayures verticales noires et une autre combinaison pantalon café avec des bretelles croisées. C’est chargé de ces affaires que nous nous dirigeons vers les galeries Lafayette.

Là, je mises sur les accessoires. Je prends des boucles Louison dorées signés Charly JAMES, des Néréides avec quatre pierres de cristal, un bracelet Luna or et un collier sparkling signé Swarovski. Je choisis aussi pour Edmund deux chemises Ralph Lauren, deux montres, une Seiko Presage et une Calvin Klein Posh ; et deux paires de chaussures, des mocassins  en daim marron et des richelieus en cuir lisse noire tous deux Santoni.

Nous parcourons encore d’autres magasins ou je prends deux robes de soirées deux robes de cocktail et le tour est bouclé. Je n’oublie pas de prendre un petit truc pour tout le monde.

C’est épuisés que nous allons prendre des double big mac et des frites à emporter au Mac Do avant de prendre la route pour l’appartement.

Quand nous arrivons, je m’écroule direct sur le canapé. C’est bien beau de faire du shopping mais, le revers de la médaille est qu’après, on est épuisé. Nous prenons chacun notre douche avant de revenir déguster nos Mac Do. Ah ! La mal bouffe des fast food. Ça m’a manqué. Une fois le repas terminé, nous prenons place dans le canapé. Edmund m’invite à venir m’asseoir à côté de lui et il me prend la main. Mon cœur se me met alors à danser la samba. On dirait c’est la première fois qu’il le voit.

Edmund : Mon hirondelle !

Ah ! C’est fou comme j’aime quand il m’appelle comme ça. Ça me fait me sentir unique ! Je lui fais d’ailleurs la remarque.

Moi : J’aime quand tu m’appelles comme ça.

Lui : J’ai remarqué. Tes yeux brillent quand je le fais. Alors, mon hirondelle

Moi : Oui ?

Lui : Tu te souviens de ce que j’avais dit lors de la soirée d’au revoir ?

Moi : Oui. Et je t’ai dit que je t’attendrai.

Lui : Oui. Tu sais, depuis que je suis ici, j’ai pris le temps de réfléchir et de me poser les bonnes questions. Il me fallait vraiment du recul pour être seul et avoir les idées claires. Je ne voulais pas prendre de décisions qui serait influencé par tel ou tel facteur. Je voulais aussi prendre le temps de bien analyser mes sentiments pour être sûr qu’il ne s’agit pas d’un symptôme de Stockholm ou du syndrome du héros ou je ne sais quoi dans le genre. Après tout, tu m’as sauvé, vous m’avez sauvé ta famille et toi d’une mort certaine. Bref, je voulais être sûr de mes sentiments envers toi avant de me lancer. Aujourd’hui, j’en suis sûr, je suis amoureux de toi mon hirondelle.

Je voulais aussi prendre le temps de guérir mes blessures intérieures avant de me lancer dans une relation. Mais je me suis rendu compte que pour ce dernier aspect, je ne peux pas le faire seul. J’ai besoin de ton aide.

Tout ça, c’est pour te dire que je suis prêt à me lancer avec toi, si tu le désires toujours. Nous n’avons jamais discuté de tes sentiments et je ne sais pas si ce que je ressens est réciproque. Quoique je m’en doute.

 

Je pose une main sur sa joue que je caresse avant de répondre.

Moi : Mon prince, oui, c’est ce que tu représentes pour moi. Sache que je suis là pour toi. Je suis aussi prête à me lancer avec toi. Je t’aiderai du mieux que je peux à guérir tes blessures. Mes sentiments, tu le sais déjà. J’ai aussi un faible pour toi.

A cette dernière phrase, il m’enlace très fort. Je réponds à son étreinte. Nous restons ainsi enlacés pendant un moment, savourant la chaleur l’un de l’autre.

Lui : Alors, nous sommes ensemble ?

Moi : Oui !!

Nous desserrons notre étreinte et nous nous regardons dans les yeux. L’atmosphère devient électrique. De lui ou moi je ne sais plus qui a commencé mais, la seconde d’après, nous nous embrassons avec passion. Le baiser était à la fois doux et possessif. Je le sentais jusqu’au plus profond de moi. Quand nous nous lâchons enfin, nous sommes tous les deux à bout de souffle. Je reste lovée dans le creux de son bras qu’il passe autour de mes épaules. Je ne sais même pas quand le sommeil m’emporte.

Je me réveille plus tard dans sa chambre que je reconnais tout de suite. Il m’y a surement emmené. J’ai dû m’endormir. Faut dire que j’étais vraiment épuisée. Entre les différents essayages et la course entre les différents magasins, j’étais à bout.

Merde ! Quelle heure est-il ? J’ai un avion à prendre.

Je me rends compte trop tard que j’ai loupé mon avion.

Ben ça ne fait rien. Je prendrai le vol de demain. Je profite de mon chéri avant d’embarquer demain.

Maintenant que nous sommes officiellement ensemble, je peux l’appeler par de petits noms et lover tranquille avec lui…

Ma cousine, mon cauc...