CHAPITRE 21: NON PAS LUI.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 21: Non pas lui. 


**RAYONNE TSAMBA **


Je me suis réveillée ce matin heureuse comme tout, c'est en chantant que j'ai fait le petit déjeuner. Nous avons remis le couvert avant de partir pour le boulot. Nous nous sommes arrêtés à D-R Déco pour la présentation de D aux nouvelles recrues. Les gens étaient d'ailleurs surpris de constater la ressemblance qu'il y avait entre lui et la Directrice artistique. Je sens déjà qu'elle subira une tonne de questions pour savoir s'ils ont un lien de parenté. Après là-bas, il m'a laissée à notre agence immobilière avant de partir pour la société de transport. Des fois ces va-et-vient nous fatiguent, nous pensons de plus en plus à créer une holding pour tout centraliser et éviter les déplacements, mais bon, monsieur TSAMBA est encore en train d'étudier la faisabilité et surtout les avantages fiscaux d'une telle entreprise avant de se lancer, donc on y est pas encore. À midi, je suis allée au restaurant où m'attendait Nadège. 


Nadège : (Se levant pour me faire la bise) Ce n'est pas vrai, il t'a encore touché cette nuit. 

Moi: (riant) Et ce matin. 


Nous nous sommes assises en riant. 


Nadège : Ah l'effet Daniel mon Dieu, l'enfant là connaît oh. Regarde comment tu brilles, le sourire jusqu'à Port-Gentil (ville) 

Moi: ( éclatant de rire ) carrément hein. 

Nadège : Mon petit a le doigté qui embellit vrai vrai, c'est pour ça que tu le colles comme ça. Si même au cou tu as des traces de succion, je n'ose même pas imaginer le reste du corps. Heureusement que mes enfants n'étaient même pas là, ils auraient été traumatisés, avec les "OH D, oui D, c'est bon D". 


J'ai tellement éclaté de rire que j'ai attiré l'attention sur nous, j'ai ri aux larmes. La femme là n'est pas normale, c'est confirmé. Et le pire c'est qu'elle a raison. Elle n'arrêtait pas de me faire rire jusqu'au moment où nous avons été interrompues par un monsieur. 


Inconnu : Rayonne ? Rayonne Kassa? 


J'ai levé les yeux vers lui pour le regarder. Au début je ne l' ai pas reconnu mais peu de temps après le voile s'est dissipé. 


Moi: Brody? 

Brody: Oui. 

Moi: (me levant pour le prendre dans mes bras) Ô mon Dieu Brod c'est toi ? Brody Allan NGOMA? 

Brody: (souriant) Le seul et l'unique. 

Moi: Waouh ! Ça fait longtemps, ça doit faire quoi 19 ans qu'on ne s'est pas vu ? 

Brody : C'est exact. 

Moi: Mon Dieu. Regarde comment tu as grandi ? Tu es un vrai homme maintenant là. 

Brody: (souriant) Et toi donc ? Toujours aussi belle, je crois même que c'est plus que la dernière fois que je t'avais vu. Tu fais toujours autant honneur à ton prénom, tu rayonnes. 

Moi: (souriante) Eh bien merci. 

Brody: J'ai appris que tu t'es mariée. 

Moi: Oui oui. Je suis madame Tsamba maintenant. 

Brody: Tu m'as brisé le cœur oh. Quel est celui qui a osé me voler ma femme ? 

Moi: (souriante) Eh bien, c'est le grand monsieur TSAMBA, d'ailleurs je suis même avec sa grande sœur. Nadège, je te présente Brody, un ami d'enfance. Brod, Nadège, la grande sœur de Daniel mon chéri. 

Brody : (lui tendant la main) Ravi de vous connaître Nadège. 

Nadège : (souriant en prenant sa main) Moi de même. 

Brody: Donc c'est vous qui avez volé ma femme ? 

Nadège : Oui mon frère. On a vu le fruit, il nous a plu et on l'a cueilli direct. Nous on ne blague pas. Regarde comment elle brille, elle est bien traitée. 

Brody: (souriant) Je vois ça. Mais je suis de retour hein, je vais récupérer ma propriété. 

Nadège : (souriante) tu aurais été un adversaire de taille si je ne savais pas que mon frère lui avait déjà mangé le cerveau. Tu n'as aucune chance, il l'a rendue maboule. 


Brod et moi avons éclaté de rire. Ah Nana n'a pas son pareil. 


Brody: (riant) C'est vrai ça K ? 

Moi: Malheureusement oui, je suis maboule. 


Nous avons encore ri avant de prendre quelques nouvelles. Nous avons échangé nos numéros et avons décidé de nous revoir prochainement. Il est allé retrouver son ami et nous a laissé. 


Nadège : Beau Goss. 

Moi: Il l'a toujours été ce petit. 

Nadège : Tu sens un tombeur rien qu'en le regardant. Y a eu un truc entre vous ? 

Moi : (souriante) On dirait ton frère. Non, c'était le petit frère de ma meilleure amie à l'époque. Je le voyais comme un petit frère même si lui s'entêtait à dire à toutes les filles avec qui il était qu'il était déjà fiancé à moi et qu'il ne pouvait pas avoir une relation sérieuse avec elles . 

Nadège : (souriant) belle échappatoire. 

Moi: (riant) Un vrai cas ce petit. Il disait qu'il m'épouserait plus tard. 

Nadège : Dommage pour lui. 

Annie: Bonsoir. 


Elle nous a fait des bises avant de s'asseoir visiblement contrariée. Nana et moi on s'est regardé avant de la regarder à nouveau. 


Moi: C'est comment tu es fâchée comme ça ce midi ? 

Annie: Ce n'est pas cet imbécile. 

Nadège : Quel imbécile ? 

Annie: Celui de Paris non ? Je l'ai croisé en rentrant ici.

Moi: (regardant dans la salle) Il est où ? 

Annie: Parti. Quand je venais, il partait. 

Nadège : J'aurais bien voulu savoir à quoi ressemble celui qui te met à chaque fois dans cet état. Je parie que c'est un beau mec. 

Annie: Pfff, n'importe quoi. 

Nadège : (souriante) Rayonne quand tu la regardes là, tu crois qu'un vilain garçon peut lui faire autant d'effet ? 

Moi: (souriante) Je ne pense pas. 

Nadège : Ah! Moi-même je n'aimais pas Phil au début oh, il m'énervait alors qu'au fond il était diablement sexy et me faisait beaucoup d'effet. Quand je le voyais, j'attachais mon visage et jouais à la fausse nerveuse dans djon(pour rien). 

Moi: (riant) Pitié de toi hein. 

Annie: (riant) Vraiment. 

Nadège : (Riant) Laissez mes petites, il ne faut pas suivre. Le gars était beau et intelligent avec une voix douce et un sourire ravageur, est-ce que je pouvais résister s'il s'approchait trop de moi ? 

Nous : (riant) Non. 

Nadège : (souriant) Alors. Je jouais les fausses nerveuses vrai-vrai dès que je le voyais. Dès qu'il venait, je partais. Quand on était obligé d'être au même endroit, je ne riais pas de ses propos et piaffais quand il argumentait les miens. Tout le monde ne comprenait pas cette animosité, surtout qu'il ne m'avait rien fait. 

Moi: (Riant) C'était stratégique. 

Nadège : (riant) se faire remarquer. 

Annie: (Riant) Bandite. 

Nadège : (riant) Non hein. Dans le fond je ne voulais pas me faire remarquer, je ne l'aimais juste pas. Sauf que ça avait eu l'effet inverse, il m'avait remarqué et avait décidé de me poursuivre partout. Le jour où il m'avait bloqué dans l'ascenseur de l'immeuble où nous étions stagiaires tous les deux. 

Nous : (intéressées) Y avait quoi ? 

Nadège : (Souriante) c'était le soir et je m'apprêtais à rentrer. J'étais à l'étage au-dessus du sien. Lorsque l'ascenseur s'était ouvert à son niveau, il était entré et m'avait saluée. J'avais piaffé en guise de réponse et j'avais bien attaché mon visage, nous n'étions qu'à 2 à l'intérieur. Quand l'engin s'était fermé et avait commencé à descendre, il l'avait immobilisé. Le temps que j'ouvre la bouche pour lui demander des explications, le gars m'avait déjà plaqué contre le mur et m'embrassait comme personne avant lui. 

Moi: (riant) Ah ! 

Annie : Tu l'avais repoussée ? 

Nadège : (Riant) Écoutez gué ! Le gars m'embrassait aaah, il connaissait oh. Ses lèvres étaient douces et sa langue habile. Ses mains étaient partout sur mon corps, Seigneur ! Avant que je ne comprenne ce qui m'arrivait, il avait déjà relevé ma robe, déchiré mon string et envoyé un doigt en exploration. Je mouillais comme une malade et il m'avait soulevée du sol. Heureusement qu'un sursaut de conscience m'a saisie au dernier moment, sinon il m'aurait baisé là. 

Moi: (riant) Tu as fait quoi ? 

Nadège : (riant) Qu'aurais je pu faire ? Je lui ai mordu la lèvre inférieure, il m'a reposé au sol et a retiré son doigt. Je l'ai repoussé et giflé en lui disant qu'il ne devait plus jamais mettre ses sales pattes sur moi. 

Annie: (riant) Le classique quoi. 

Nadège : (riant) Oui-oui. Il ne fallait pas se laisser faire. 

Moi: (riant) la suite non. 

Nadège : (riant) Tu aimes trop ça. J'avais baissé ma robe, j'étais passée devant lui et j'avais remis l'ascenseur en marche. Je sentais son regard sur moi et l'atmosphère était tendue. Quand nous étions arrivés en bas, j'avais couru presque pour sortir de là et monter dans ma voiture. Je tremblais de partout et je sentais sa bouche et ses mains partout sur moi. J'avais démarré et j'étais rentrée à la maison. C'était là-bas que j'avais constaté que je n'avais plus de sous-vêtement, le salaud l'avait déchiré. 


Nous avons éclaté de rire Annie et moi, l'idée même qu'elle ait pu oublier qu'elle n'avait plus de slip et que celui-ci était resté dans l'ascenseur était trop drôle. Ah Nana pardon. Le serveur a apporté nos commandes avant de partir. 


Annie: Tu as donc fait quoi ? 

Nadège : Pardon, laissez moi manger, j'ai faim. 


Nous avons toutes pris nos couverts et avons commencé à manger en nous souhaitant un bon appétit. 


Moi: La suite non Nana. 

Nadège : J'avais appelé le vigile et lui avait dit que j'avais fait tomber un truc dans l'ascenseur, d'aller vérifier. 

Moi: (choquée) Tu avais envoyé le vigile récupérer ton string? 

Nadège : (riant) Oui. Mais je ne lui avais pas dit que c'était ça. Il était parti et n'avait rien trouvé. J'avais donc conclu que Phil l'avait pris. Mais comme je ne voulais pas lui parler, je ne lui avais rien demandé. Après ça, je pensais à lui tout le temps, je fantasmais sur lui grave et une attirance sexuelle avait fini par se développer très fortement. Il suffisait qu'on soit à moins d'un mètre l'un de l'autre pour que l'air s'électrise, on aurait dit qu'on allait se sauter dessus à tout moment. La chose s'était produite deux semaines plus tard à une soirée à laquelle nous avions tous les deux assisté au Radisson Blue (hôtel). Nous y étions tous pour un séminaire qui avait duré 4 jours et on logeait à l'hôtel. Le dernier jour, il y avait une soirée de clôture. Durant toute la soirée, j'avais esquivé son regard. J'avais quitté la soirée très tard dans la nuit et j'avais regagné ma chambre. Deux minutes à peine et quelqu'un frappait à ma porte, j'avais ouvert et c'était lui. Il m'avait poussé dans la chambre et avait refermé la porte. En moins de deux minutes ma robe était en lambeaux au sol et moi assise sur la table les seins à l'air. J'avais retiré ses vêtements aussi vite que possible. Il était vraiment beau, enfin je n'ai pas besoin de faire de commentaires, vous même vous le voyez, vous savez qu'il est trop canon mon homme. 

Annie: (riant) les chevilles n'enflent pas un peu ? 

Nadège : (riant) Non oh. Il faut appeler un chat, chat. Mon homme est canon, est-ce que je mens ? 

Nous : (riant) Non oh. 

Nadège : (fière) voilà. Je disais donc qu'il était là, debout entre mes jambes tout nu. Il avait retiré tout doucement mon string avant de placer Charly devant Candy (souriante). Il m'avait pénétré lentement en me regardant dans les yeux. Quand il s'était bien logé, j'avais su qu'après ça j'allais être finie. Quand le gars avait démarré, mamaaa. J'avais renié tous mes parents. J'avais hurlé de plaisir dans ses bras comme une malade. J'avais ri, pleuré, crié, vibré. J'avais eu des orgasmes de dingue ce jour, on n'avait pas dormi. À la fin, je ne tenais pas sur mes jambes. J'avais dû passer 2 jours de plus à l'hôtel pour pouvoir mettre un pied au sol et marcher. Le salaud m'avait eu. 


Nous avons éclaté de rire. Son récit m'a rappelé ma première fois avec D, les hommes sont vraiment des sorciers. 


Nadège : Le salaud, non seulement il m'avait laissé invalide mais n'avait pas non plus utilisé de préservatif. Il en avait pourtant sur lui mais avait délibérément choisi de ne pas l'utiliser avec moi. Quand je lui avais fait le reproche, il m'avait dit qu'il était clean et qu'il savait que je l'étais aussi, et que jamais il ne mettrait un préservatif pour coucher avec sa femme. 

Moi: (riant) Vois moi l'assurance du gars. 

Annie: Il savait ce qu'il voulait. Donc c'est toi qui ne pouvait pas marcher et c'est encore toi qui faisait la grande gueule après avoir pleuré dans ses bras ? 

Nadège : Bien sûr. 

Annie: Tu es folle je jure. 

Nadège : Bien même. J'avais poussé ma folie jusqu'à le chasser de ma chambre après. Je n'avais pas réfléchi à comment j'aurais fait pour m'acheter des pilules, des antidouleurs et prendre soin de moi le temps que je ne pouvais le faire. C'est après son départ que je m'étais rendue compte de ma bêtise. Il s'était pointé 30 minutes après avec ses affaires, mes médocs dont la pilule et le room service qui avait apporté un copieux petit déjeuner. Sans me demander quoi que ce soit, il m'avait porté comme un bébé sous mes protestations et m'avait conduit à la douche où il nous avait fait prendre un bain ensemble. En me lavant, il s'était dressé et s'était mis à parler tout seul "Charly stp couche toi parce que Candy est malade, elle ne peut pas jouer avec toi." J'avais tellement ri que ma main était allée toucher Charly, celui-ci s'était fièrement dressé devant moi au point où j'avais dû lui tailler une pipe pour qu'il se calme un peu. Nous avions passé les deux jours ensemble et nous voilà 14 ans plus tard toujours ensemble, mariés avec deux Goss au compteur. 

Annie: Hum. Ça ne peut pas m'arriver, surtout pas avec cet imbécile. 

Nadège : Rayonne tu aimais Dan quand vous vous êtes rencontrés ? 

Moi: Non. Je l'avais trouvé sans intérêt et le lui avait dit sauf que 21 ans plus tard nous voici. 

Nadège : 21 ans ? Je pensais que ça faisait 19 ans à peu près. 

Moi: Eh ben non, 19 ans c'est depuis Londres. 

Annie: (surprise) Quoi ce n'est pas à Londres que vous vous êtes connus ? 

Moi: Non. 

Annie: Comment ça ? 

Moi : Nous nous sommes vu la première fois quand j'étais en 2nde et lui en Tle, on participait tous au concours d'art oratoire au CCF. Je représentais mon lycée pour mon niveau et lui le sien. C'était là qu'on s'était vu pour la première fois. Ensuite, ayant été parmi les lauréats du concours, on avait donc participé à la soirée de clôture. C'était durant cette soirée qu'il m'avait abordé et je l'avais envoyé paître. Il était tellement imbu de sa personne, c'était sidérant. 

Annie: (riant) Je me souviens de cette époque, il changeait des filles comme ses calcifs. D'ailleurs c'était jamais 2 fois la même fille sur mon lit, le slogan avec ses potes. Nana tu te rappelles n'est-ce pas ? 

Nadège : Oui. Il ne respectait pas les femmes et jurait de ne jamais se marier. Trop vantard cet enfant. (souriant) et il faut dire qu'il était aussi beau hein mon petit. 

Moi: (riant) Personne n'a dit le contraire. Après cette soirée, je suis retournée à Mouila et je suis montée à Londres 2 ans plus tard après mon bac. Deux semaines après le début des cours, il m'avait bousculé dans les couloirs à force de courir pour arriver à l'heure à son cours. Comme mes effets étaient tombés, il les avait ramassés en s'excusant. Quand il s'était redressé, on s'était vu et on était tous les deux surpris de nous voir là. Comme il ne parlait pas, je lui avais arraché mes affaires et j'étais partie en le traitant de taré (souriant). Je n'ai rien su de lui durant un mois et demi puis un matin il s'est mis à me harceler en me suivant partout jusqu'à ce que je cède. Le manège a duré près de 6 mois.

Elles: (En chœur) 6 mois? 

Moi: (souriante) Comme je vous le dis. Je ne l'aimais pas, il était sans intérêt pour moi. Il avait l'air vide et trop superficiel à mon goût. En plus de ça, je n'avais jamais eu de relation avant lui et je ne voulais pas en avoir pour le moment. Je n'avais que 16 ans à l'époque. 

Nadège : Donc Dan a été ton premier petit ami officiel ? 

Moi : Il a été le premier en tout, le seul d'ailleurs. 

Nadège : Hum, je comprends mieux pourquoi tu le colles comme ça. 


Annie et moi avons éclaté de rire. Vous voyez les foutaises. 


Moi: (riant) Entre lui et moi, qui colle qui ? 

Elles: (en chœur) C'est toi. 

Moi: (riant de plus belle) Han, la mauvaise foi. 

Nadège : C'est la vérité. Annie tu as entendu non ? Je dis ça, je dis rien. 

Annie: Non pas lui. Une telle malédiction ne peut pas tomber sur moi. 

Nadège : Qui vivra, verra. 


Nous sommes encore restées un moment avant de nous séparer. Je suis passée récupérer les enfants chez les parents avant de rentrer à la maison. Ils n'avaient pas école aujourd'hui, c'est demain que ça reprend. Papa m'a encore bien tiré les oreilles par rapport à cette histoire de réparer le tort que Daniel avait fait et autre. Cette histoire, ce n'était pas un fait exprès, on avait vraiment oublié ce détail dans la débandade de tous nos problèmes mais comme D l' a dit, nous allons rectifier le tire dans les plus brefs délais… 


Deux semaines déjà sont passées et aujourd'hui je déjeune avec Brod, j'ai parlé de lui à D et il n'y a pas vu d'inconvénients. Je suis arrivée avant lui au restaurant et pendant que je commandais ma boisson, j'ai reçu un coup de fil d'Annie qui me demandait si j'étais libre pour le déjeuner. Je lui ai dit que je déjeunais avec un ami et lui ai dit de nous rejoindre si elle le voulait, elle a accepté. Quand je raccrochais, Brod était devant moi tout sourire, il est vraiment beau ce type. 


Brody : (me faisant la bise) Bonjour la plus belle, j'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre ? 

Moi: Non t'inquiète. 

Brody: (s'asseyant) Tu as déjà commandé ? 

Moi: Seulement la boisson. Au fait, il y a ma belle sœur qui va nous rejoindre tout à l'heure, j'espère que ça ne te dérange pas. 

Brody: Non pas du tout. C'est Nadège ? 

Moi: Non, sa petite sœur Annie, leur dernière. 

Brody: Je vois. 


La serveuse est venue et il a commandé sa boisson avant d'indiquer qu'on attendait une troisième personne pour les repas. Nous étions en train de faire le rattrapage sur nos vies respectives lorsqu'Annie est venue nous retrouver. 


Annie: (Débout) Désolée pour le retard, j'espère que…… (écarquillant les yeux) Non pas lui. 

Annie /Brody: (en chœur) Vous ? 


Mon regard est passé d'Annie à Brody et vice-versa, je ne comprenais absolument rien…..


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