Chapitre 22

Write by Chouchou26

Sanata

Abdul et moi devons nous voir aujourd'hui , je saurai ce soir si on reprendra notre histoire où nous l'avons laissé il y'a quelques années . Je n'ai rien à perdre si je décide de quitter Umar , Abdul est bien callé financièrement et il est le père de mon unique enfant, ai-je vraiment quelque chose à perdre ? 

Je ne regrette rien de ce que j'ai pu dire à Tahara quand nous avons discuté. Lorsque son père et moi aurions fini de discuter , je lui dirai la vérité et on formera la famille dont j'ai toujours rêvée. Je suis impatiente d'être à ce soir. Je vais aller chez maman plutôt pour pouvoir m'habiller comme je le veux sinon Umar aura des soupçons et en ce moment , je ferai mieux d'éviter toutes disputes avec lui. Je vais m'habiller en robe rouge et escarpins noirs , une queue de cheval et un maquillage assez léger mais assez attirant. Je vais titiller ses sens. J'appelais Umar pour le prévenir

-Salut chéri , maman ne se sent pas très bien. Je veux aller dormir à ses côtés ce soir

-Je ne veux pas que tu partes, tu restes à la maison. Je rentre bientôt et je veux te voir à la maison! Merci...Et fais le dîner, j'ai une faim de loup.

Croit-il que je vais rester ? Je joue mon bonheur là , je ne vais pas rester ici ,je vais faire le dîner et je vais chez maman.

Je finissais de cuire le couscous et je partais prendre une bonne douche. Le parfum du gel de douche était collé à ma peau , j'ai fait la totale. A ma sortie de la salle de bain , mon nouveau nom était Propre et Fraîche. SANATA PROPRE ET FRAîCHE. Je portais un ensemble pagne et je partais chez maman vers 18heures après la prière. 

-Bonjour maman

-Bonjour Sanata , comment vas-tu ?

-Je vais bien

- Tu viens chez moi à cette heure ? Que s'est il passé ?

- Rien maman,je suis juste passée te voir et je vais dîner après avec Umar.

- Sanata,c'est moi qui t'ai mise au monde. Et je connais bien Umar, il n'accepterait jamais de te voir dehors à cette heure. 

- Maman je ne te mens pas!

- Sanata, l'homme ne fait pas l'homme dèh, l'homme se fait lui-même. Moi je t'ai donné toutes sortes de conseils, je t'ai trop souvent soutenu et ton père me l'a tout le temps reproché, le petit séjour que j'ai passé à l'hôpital m'a fait réaliser beaucoup de choses. Apprécie ce que tu as avant de le perdre!

Je ne lui répondais pas et je partais dans sa chambre. Je remarquais qu'il n'y avait plus de gris gris et aucune trace de la présence de sorcier . Je sortais lui demander

- Maman,tu as deplacé tes gris gris ?

-Je m'en suis débarrassée , tu sais l'infirmière qui était avec moi priait toujours pour ma guérison et me demandit aussi de me joindre à elle pour que je m'éloigne de tout ceci, elle m'a amené à la mosquée et l'imam a beaucoup prié pour moi. Il m'a dit que le premier changement commence par moi même et que le reste viendra petit à petit. Sanata, on est pas éternel sur cette terre

- Maman toi,tu me prêches la religion? Avec tout ce que tu as pu faire aux gens ? Non l'enfer n'a plus d'espoir! Eh

ET BAM, elle m'a giflé. Elle m'a giflé avec une telle force que je ne savais plus si j'étais sur la Terre ou dans les cieux. Je me levais et j'allais m'apprêter pour mon rendez-vous. C'est quand même un comble de voir ce qu'elle est devenue.

19h30

Je me garais au parking et sortais,toute belle et brillante. Abdul va s'évanouir en me voyant.

Abdul

Ramata et moi sommes officiellement ensemble depuis quelques jours déjà et pour le moment ça va très bien, je crois que je l'aime et je crois que c'est pareil de son côté. Je ne lui ai toujours pas dit que j'avais peut-être une fille et que ce soir je rencontrais mon amour d'enfance. Je veux d'abord être certain de l'existence de cet enfant et je lui en parlerai, je ne veux pas que ce mensonge nuise à notre relation. 

Une fois arrivé devant notre point de rendez-vous, je restais un bon moment dans la voiture, je réfléchissais à ce que je pourrais lui dire, j'ai fait trop de choses que je regrette et ne pas avoir été présente pour elle en est une. Je décidais de sortir de la voiture et je la voyais de dos avec sa robe rouge qui dénudait ses cuisses et ses cheveux qui lui tombaient dans son dos. Elle était magnifique mais WOW tout ce qui brille n'est pas de l'or, je me calme. 

-Bonsoir Sanata

-Bonsoir Abdul

-Tu es magnifique!

-Merci, tu es aussi bien habillé

-Merci... Si je t'ai fait venir, c'est pour te pour te parler de cet enfant et aussi de nous.

- Comme tu t'en doutes j'étais très très en colère contre toi, ma colère s'est atténuée quand on s'est rencontré lors de ce dîner. Abdul j'ai accouché de cet enfant, je l'ai appelé Tahara et j'ai attribué la paternité à un autre homme. Un autre homme a élevé ton enfant . Pendant 15 longues années, il a joué ton rôle de père . Il veillait pour ta fille quand elle était malade, il a éduqué ta flle pendant quinze longues années. Abdul où étais-tu? Tu nous as abandonné!

- Non ce n'est pas ça. J'étais obligé de m'en aller. Je n'avais rien,pas un sous, j'ai toujours vécu aux crochets des nombreuses filles exceptées toi . Je ne voulais plus de cette vie et quand tu m'as annoncé ta grossesse, je ne savais plus quoi faire. Sanata je n'ai pas d'excuses, je te demande juste de me pardonner et je veux connaître ma fille et m'excuser auprès d'elle aussi.

- C'est impossible . Elle ne sait pas qu'elle est ta fille. Personne ne le sait à part maman et moi.

-Je veux la rencontrer Sanata et aussi passer du temps avec elle. Je suis content de savoir que j'ai un enfant et rien ne me ferait plus plaisir que la rencontrer.

- Je pourrais divorcer de mon époux et après on formera notre famille à nous.

- Non . J'ai déjà quelqu'un dans ma vie Sanata et je prévois de l'épouser.

-Abdul ? Comment oses-tu me dire ça ?

- Sanata, tu es déjà marié et…

-Je ne suis pas heureuse! Ne comprends-tu pas que je t'ai attendu durant tout ce temps ?

- 15 ans c'est trop Sanata, je suis désolé de te vexer.

-Il faut qu'on aille dans un endroit calme,je crois qu'on commence à se faire remarquer

-Je viens d'arriver je ne connais plus trop ses coins

-Nous pouvons aller chez toi ?

- Je ne sais pas si c'est une bonne idée

-Juste pour discuter Abdul

On se suivait,chacun da sa voiture. Arrivés j'allais lui chercher un verre d'eau à la cuisine.

Sanata

Sa maison était bien rangée et très jolie.  Il revint avec son verre d'eau que je bus d'une traite. Et je me tenais debout,face à lui. Il ne disait rien et me fixais longuement dans les yeux

- Es-tu sûr que tu m'as oublié?

- Sanata je l'aime

- Ceci ne répond pas à ma question

Je m'approchais d'un pas ensuite de deux pas, j'étais maintenant collée à lui. Je le laissais percevoir mon odeur , la senteur musquée de ma peau, j'avais envie de luin il faisait battre on coeur à tout rompre et m'arrachait des sensations inouïes, une chaleur naissait entre mes cuisses...

Abdul

Elle était si proche de moi que son parfum enveloppait tout mes sens. Je devais la toucher de toute urgence, je n'en pouvais plus. Cette femme me rendait folle. 


N'écoutant plus sa raison, Abdul n'avait d'autres choix que de s'abandonner à son désir alors Sanata se penchait et ils s'embrassèrent avec une telle tendresse qu'on se serait rappelé de la citation "plus l'attente est longue, plus les retrouvailles sont belles ". Le goût de leurs langues pour chacun était un puissant aphrodisiaque. Sanata se pressa davantage contre Abdul , consciente de la chaleur de son érection, le désir augmentait. Abdul oubliait Ramata,celle qu'il voulait épouser, il perdait tout contrôle de lui même. La tension montait et il retirait la robe de Sanata, un spectacle magnifique s'offrait à lui

- C'est donc ce que cache cette belle robe...J'aime ça

Elle lui retirait sa chemise

Il la portait jusque dans son lit et constatait  les pointes de ses seins,elle ne pouvait plus dissimuler. Abdul pencha la tête sur sa poitrine et referma la bouche sur son sein,tout en caressant l'autre d'une main. Il saisissait la pointe de son sein entre ses dents.

- Tu aimes ça ?

- Oh oui…J'aime ça

Il descendait encore et encore jusqu'au cœur de sa féminité et elle lâcha un grand soupir... Sa langue se perdit dans son intimité et elle murmurait indistinctement des phrases entrecoupées de hoquets de plaisir. Elle brulait d'envie d'acceuillir son envie en elle.

- Oh je t'en supplie...murmura t -elle

Il pénétra alors dans la douce moiteur de son intimité et Sanata s'abandonna à toutes ses sensations. Elle avait rêvé de ce moment. Et c'était mieux que dans ses souvenirs car là ils n'avaient pas couché ensemble mais ils avaient fait l'amour. Quelques secondes plus tard il poussa un cri de délivrance puis s'allongea près de lui dans l'insouciance totale...

Sanata avait eu ce qu'elle voulait, pauvre Umar...


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