Chapitre 22 : Je ne te laisserai pas tomber
Write by Les Histoires de Laya
***Ted OLAM***
Homme de main (paniqué) : M. nous avons un problème !
Moi : Lequel ?
Lui : Monsieur MAYE a activé tous ses contacts, les réseaux sociaux et toutes les chaines sont au courant de la disparition de son fils. Il a même promis une somme d’argent énorme.
Moi : Il ne trouvera pas notre adresse avant que je n’exécute son fils.
C’est de ça dont je parlais ! Georges est très puissant, il a clairement toutes les armes pour me faire emprisonner s’il découvre que je me cache derrière ça. Je réfléchis 30 secondes
Moi : Tu sais quoi ?
Lui : Je vous écoute.
Moi : On va l’achever demain car cette nuit, je veux qu’il soit ligoté à revoir sa vie défiler. Et on tuera par la même occasion, les 3 gars qui sont avec nous, tu me suis ?
Lui : Je vous suis
Moi : On les éliminera car je ne leur fais pas suffisamment confiance et j’ai peur qu’ils cèdent à la tentation de la somme d’argent proposée par MAYE.
Lui : Bien reçu M.
Sonnerie de téléphone : Ma femme
Moi : Oui Mme OLAM
Elle : Bonsoir chéri, je t’attends dans 1h pour diner avec les enfants et aucun retard ne sera pardonnable.
Moi (merde) : Très bien Mme ma femme. Clic
Merde, j’avais complètement oublié ça, et je ne peux pas manquer ce diner, ça peut vraiment la mettre en colère et je n’aime pas quand ma femme se fâche. C’est la seule qui arrive à me faire trembler comme ça !
Moi (le regardant) : Il faut que tu me déposes à la maison, je dois diner avec ma famille. Mais tu donnes d’abord les instructions aux 3 autres.
Homme de main : Très bien.
Quand il finit de donner les instructions, on quitte l’endroit direction chez moi.
***Zika : un des 3 hommes***
J’ai entendu toute la conversation de Monsieur avec son homme de main, donc nous allons également y passer ? Putain les hommes riches de ce pays nous utilisent vraiment…
Je refuse de mourir, je refuse. Et en plus il a parlé d’une somme d’argent que le papa du type propose, non je dois obligatoirement avoir cet argent.
Je le dis alors aux deux autres, et ils sont choqués par le fait que Monsieur Ted veuille également nous tuer demain en même temps que le petit.
On monte alors un plan. Vu que la somme d’argent sera donnée à la personne qui permettra qu’on retrouve l’enfant, on décide de prendre Liam, on l’emmène avec nous et on le dépose sur le bord de la route. Puis on contacte le numéro donné par son papa avec le téléphone que Monsieur a mis à notre disposition.
Moi (avec un mouchoir sur le phone) : J’ai trouvé votre fils au bord d’une route
Lui (brouhaha autour de lui) : Qui êtes-vous et qu’est-ce qui me prouve que c’est vrai ?
Je mets alors le téléphone devant la bouche de Liam
Liam (d’une voix tremblante) : C’est vrai papa, dépêche-toi, je me sens partir
Moi : Mais je ne veux pas que vous me voyiez alors vous devez laisser l’argent à x endroit en venant. Je ne veux pas vous donner mon identité parce que vous pouvez retourner cette aide contre moi.
Lui : Je veux juste voir mon enfant, je vais faire ce que vous me direz.
C’est ainsi que j’ai indiqué l’endroit des sous, l’endroit où se trouvait son fils et on a pris la poudre d’escampette en abandonnant le téléphone.
1h plus tard on a pris les sous à l’endroit indiqué et nous avons pris un bus pour l’intérieur du pays. Demain nous serons en route pour le Cameroun.
Je sais que Monsieur ne pourra pas nous porter plainte ouvertement sinon tout le monde saura qu’il était le commanditaire et c’est terminé pour lui.
Bye.
***AJ***
On sort de la maison en catastrophe, on a déjà prévenu la police pour venir nous trouver à l’endroit où se trouve soi disamment Liam. Par contre, dans l’euphorie on a simplement déposé l’argent à l’endroit indiqué sans y associer la police et on a accéléré jusqu’à se trouver au Cap esterias, à chercher où se trouve Liam.
Un moment donné, je me suis détachée du groupe et j’ai commencé à avancer, guidée par mon cœur et là
Moi (criant en larmes) : Liaaaaaam (courant et me jetant au sol), Liaaaaaam ne pars pas s’il te plait snif, on va t’emmener à l’hôpital snif, ouvre les yeux (le gardant dans mes bras)
Liam (voix faible) : Tu es venue AJ (une larme à l’œil), tu es venue !
Moi : Chut, je suis là, (criant) VENEZ TOUS, il est là.
Tout le monde débarque et M.E se met parterre et prend son fils dans les bras. P. Georges nous écarte de là et soulève son fils avec Maxime, on fonce à l’hôpital.
Arrivé à l’hôpital, il est pris en charge très vite.
Liam est en train de lutter entre la vie et la mort, ses blessures sont graves, ses cotes sont cassées. Les médecins font leur possible.
Nous sommes dans le couloir, en larmes, je prie comme je n’ai jamais prié de toute ma vie.
***Deux heures plus tard
Médecin (mine dépitée) : Famille MAYE
On se retourne tous
Médecin : Je suis désolé, on n’a pas…
Mon sang n’a fait qu’un tour, l’information est montée dans mon cerveau et a déclenché une adrénaline incroyable.
J’ai simplement poussé tout le monde et j’ai couru comme une folle en direction de sa chambre.
J’entre en trombe dans la chambre et je fonce sur son lit
Moi (Criant) : Liam tu ne me laisseras pas avec notre fille, tu vas te réveiller snif, j’ai dit que tu vas te réveiller Liam MAYE, (je me retourne vers ceux présents dans la pièce) qu’est-ce-que vous attendez pour le réanimer ? Snif, faites quelque chose.
Le médecin : On a déjà essayé Mlle
Moi (dans un dernier espoir) : Une derniere fois s’il vous plait
Ils ont recommencé et moi j’étais devant cette porte, à genoux entrain de prier que Dieu lui accorde le souffle de vie. Les minutes les plus interminables de ma vie !
J’ai juste vu le médecin sortir après de longues minutes et me dire, on l’a fait.
J’ai fondu en larmes devant lui et j’ai promis à Dieu que je prendrai soin de Liam. C’est à cet instant que j’ai compris la parole que ma mère m’avait dite dans le rêve « C’est Liam qui a besoin de toi ma précieuse ».
J’ai couru retrouver la famille et j’ai serré M.E très fort, en lui disant
Moi : Il n’est pas mort maman, snif il va vivre !
Puis nous sommes restés à l’hôpital, deux jours après, quand son état était bien stable, on pouvait le voir, M.E et P. Georges l’ont vu.
Le quatrième jour
M.E (me regardant) : Vas le voir et restes y autant que tu veux ma fifille
Moi (yeux larmoyants) : Tu es sûre que tu ne veux pas le voir maman ?
P. Georges : Aujourd’hui c’est ton jour AJ, vas-y s’il te plait.
Je me suis alors rendue dans sa chambre et il était là allongé, les yeux fermés.
Je me suis assise sur le fauteuil à coté et j’ai commencé à parler à haute voix
Moi (voix cassée) : Liam, tu n’imagines pas ce que j’ai ressenti ces jours sans tes nouvelles, tu n’imagines pas à quel point Liyanah a pleuré et est tombée malade, ne me refais plus jamais ça stp.
Tu sais Liam, tu sais le lien que nous avons alors pourquoi as-tu voulu m’abandonner ? Pourquoi as-tu laissé ton cœur s’arrêter ?
Pourquoi as-tu voulu laisser notre fille orpheline et m’abandonner moi ? Liam j’ai vu ma vie défiler quand je t’ai vu allongé sur ce sol, quand ce médecin m’a dit que tu étais mort.
Lui (voix faible) : Excuse-moi AJ, je suis désolé (silence), pardonne-moi s’il te plait, pour tout le mal que je t’ai fait, j’ai besoin de toi (silence), j’ai besoin de Liyanah et toi, sans toi je serai surement mort. J’ai besoin de toi, ne me laisse pas tomber s’il te plait (reniflant).
Je suis restée silencieuse pendant près de 5 minutes et en moi, un combat se passait ! Dans ma tête, ces mots repassaient
« Maman : Non, tu es forte ma précieuse, garde toujours ton cœur pur, et ne laisse jamais les situations te le changer.
Moi : J’ai besoin de toi maman
Maman : Non ma précieuse, c’est plutôt Liam qui a besoin de toi, aide-le.
Moi (en larmes) : Il m’a blessé maman, il m’a détruite.
Maman : Ton amour devra dépasser cela car il n’a pas été conscient de ses actes, aide-le ma précieuse.
Moi : Sur quoi dois-je l’aider ? (Silence) maman ? maman ? je suis perdue »
Je dois aider Liam, il m’a fait du mal mais je lui ai pardonné ses frasques, il m’a fait de la peine mais je ne peux m’empêcher de vouloir son bien.
Je ne sais pas si un jour, je me remettrai avec lui mais pour l’instant une chose est sûre
Moi (allant vers son lit et le regardant droit dans les yeux) : Je ne te laisserai pas tomber.