Chapitre 22: la présentation (2)

Write by afi92


Ce ne sont pas nos petits exposés que nous faisons sur les bancs ici, c’est du réel et devant des personnalités, des journalistes des gens qui ont un genre vous voyez un peu ce que je veux dire? ) Il ne faut pas que je rate ma présentation. 

    C’est le moment de prouver tout ce que je vaux. Il faut que je fasse honneur à ma mère (ce n'est pas devant elle seulement, je dois tenir les discours d'une intellectuelle avisée.) et à mon chéri.

Les applaudissements s’interrompre et un calme digne de l’expression ‘’le calme après la tempête ‘’ s’abat sur la salle.

    (Je répète machinalement dans ma tête la phrase que Richard m'a apprise pour m’auto encourager. ‘’ Je suis intelligente, je suis belle, je sais ce que je vaux et rien ne m’arrêtera à part moi-même.’’ )  Je fixe un point droit devant moi, je respire profondément un grand coup et me lance.

Moi : (on peut voir dans l’assemblé que se sont des personnalités juste par leurs manières d’etre mais je fais fi de leur classe et niveau intellectuel.) bonjour cher partenaires, Chers Invités  et journalistes. C’est un honneur pour moi de vous présenter ce matin, le fil conducteur, les briques avec lesquelles on va réaliser le projet ESPOIR. 
  Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à remercier tous les leaders de Rosée A et les ONG partenaires qui ont bien voulu par ce projet social apporter leurs contributions au développement psychosocial, financières et autres à ces femmes vivant dans des conditions très difficiles dans les milieux rurales. ( Un tonnerre d’applaudissement s’abattit dans la salle, je garde mon calme et ne prends pas la grosse tête, jai encore rien dit. C’est maintenant que les choses sérieuses vont sortir parce qu’une chose est d’écrire une bonne recommandation, une autre est de la présenter de manière convaincante et vivante à l’auditoire.

Moi : (reprenant après les applaudissements) comme le directeur général l’avait si bien souligné tout à l’heure les recommandations sont des dispositifs qui vont nous permettre d’atteindre tous les objectifs que nous nous sommes fixés et touchés précisément les causes du problème des femmes en milieu rural. Les recommandations indiquent clairement ce qui doit être fait et par qui…

Après 2 h de temps..

...( je suis dans mon élément, je suis en parfait accord avec la scène et ce que je dis. je marche et l’utilise comme je veux et oui, c’est moi Nina je ne suis pas n’importe qui) Pour conclure je tiens à vous assurer que mon département et moi même seront à votre disposition pour les événtuels difficultés que vous rencontreriez dans l’execution de ces recommandations.
    Avant de remettrre la parole à monsieur Bernard KOUESSAN le directeur adjoint de Rosée 'A je tiens à partager cette célèbre citation de Karl max qui dit : ‘’ ce n’est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience’’. Je vous remercie.

    Tout le monde se lève en applaudissant, je souris alors que dans mon cœur tous les pas de danse son en train de faire un battle de haut niveau.

Je vois Bernard se lever de son siège sous un tonnerre d'applaudissements et s’avancer vers moi le sourire faux comme les promesses du diable. Je bombe encore plus la poitrine, je crois, j’ai relevé le défis, j’ai prouvé que j’étais à la hauteur de mon poste. Arrivé à mon niveau, on se fait la bise et ce maudit profite pour me lécher la joue avec sa langue. Un vrai démon, je lui gratifie d’un sourire, il ne perd rien à attendre, on se verra une fois seul pour lui signifier mon mécontentement le salop.
Je retourne à ma place sous le regard admiratif de la dame se trouvant à mes côtés et de mes voisins d’alentour bof je crois qu’ils sont satisfaites.

Elle : félicitation mademoiselle ADROU votre exposée n’a été on ne peut plus claire, j’ai beaucoup aimé, je crois qu’on va beaucoup s’attendre pour la suite du travail à venir.

Moi : merci madame, c’est vraiment gentil de votre part, merci ! Ca sera un honneur pour moi de collaborer avec vous pour la suite. Je reporte mon regard sur Bernard en train d’expliquer les formalités financières et autres. Mais j’ai l’impression toujours d’avoir une fois vu cette dame, mais je ne saurai pas dit où exactement ( lui jettant un coup d'oeil rapide, mais où je la connais? ).. C'est sûrement une partenaire d'exécution du programme ESPOIR.

Je ne porte pas vraiment attention au discours de Bernard. Il n'a rien à dire qui puisse retenir mon intention, on dirait, il était devant ces enfants l'imbécile.

La présentation a pris fin vers les 15 h en allant avec des séances de pause déjeuner. Elle a été clôturée par le discours de la belle-dame inconnu. Elle a une de ces présences sur scène qui est bluffant. Je ne sais vraiment pas le post qu'elle occupe, mais elle doit être quelqu'un de haut placé dans le processus d'exécution. Tout le monde dans la salle a le regard scotché sur elle.

Elle : c’est avec honneur que je prends la parole au nom des ONG partenaires présentent à cette séance de travail pour vous exprimer nos sincères remerciements pour le travail fourni qui va nous aider à exécuter plus aisément ce projet social. Au nom du Dieu que je sers, je vous dis merci et que tout travail que nous allons entreprendre pour le bien-être de ces femmes soit pour la gloire de son nom.
Je tiens également à remercier mademoiselle ADROU pour le travail abattu. (se tournant vers moi) Et soit sûre qu'on te gênera matin midi soir dans l'exécution considère toi comme notre premier recours en cas d'incompréhension dans l'exécution. Tu ne te débarrasseras pas de nous d'aussi tôt (je souris et baisse la tête en signe de honte et rire de l'assemblée.). Je vous remercie.

Toute l’assemblée se lève pour l’applaudir, c’est vrai qu’elle à quelques choses qui se dégage d’elle, j'espère apprendre beaucoup à ces côtés dans notre collaboration.
Le directeur général met fin à la journée de travail vers 15 h et les différents acteurs du projet se retirent dans la salle de conférence tant mieux pour eux comme on ne m'a pas invité, je veux juste faire mon sac et dégager d’ici.

Je rentre dans mon bureau en train de remplir certaines paperasses quand mon assistante me fait savoir que le directeur général me demande dans la minie salle de conférence. Hum, j'espère que je n’ai pas dit un truc de travers pendant ma présentation.
Je me lève et me dirige avec beaucoup de confusion vers la salle ou le directeur général m’attend. 
Nina qu’a, tu fais encore ? Ta bouche ne t’aide pas ma chérie (me repassant toute la séance en tête je ne vois rien d'anormale ). Il me faut encore rester dans cette organisation un moment, je n’ai pas encore la somme qu’il me faut.
Et puis quoi encore qu’ils aillent au diable, je n'aime pas cogiter dans le vide.
Je cogne la porte une fois , une deuxième fois et ouvre et là  je constate à ma grande surprise que…

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