Chapitre 23 : plus de masques

Write by Dalyanabil

Chapitre 23 : plus de masques

****Nah Rachi****

On dirait le bruit qu’on entend les soirs d’orage, vous savez quand l’éclair déchire le ciel suivi d’une lumière. Sauf que dans ce cas précis c’est un bruit singulier et unique. Celui que vient de faire ma main au contact de la joue de Samia, je la vois s’écroule au sol en sang, pleurnichant sur le coup de la douleur. Je sais que ce geste à lui tout seul peut avoir des conséquences désastreuses pour les accords qu’on a passé avec Tariq mais elle m’a poussé à bout. Baba Sadou avait dit qu’il suffisait de lui parler après avoir suivi tous les étapes. J’ai mis sur le pas de la porte la poudre qu’il m’a donné, rajoute un peu dans l’eau que je lui servir, mélange le reste à de l’huile rouge avec lequel je me suis oint le visage. Alors pourquoi ça ne marche pas ? Et où trouve-t-elle l’audace d’encre me répondre ? Au lieu de dire oui à tous ce que je dis elle a élevé la voix contre moi, me dire que ce que je faisais était mal, me demandé de demandé pardon. Quel toupet ? Je la regarde se tenir la joue, les larmes ont disparu, je ne lis dans ses yeux qu’un profond dégoût, double d’une grande déception mais aucune peur. Comment est-ce possible ? Je suis tenté de lui balancé un coup de pied juste pour effacé son air de pitié.

Mais je me rappelle ce que ça peut me coûter et me retiens. « Fous le camp d’ici. » Je la vois se mettre débout avec peine, se dirigé vers la porte mais je la rappelle « Si tu dis quoique ce soit à propos de cette conversation à qui que ce soit je ne vais pas… » Je la regarde et me rends compte que la menacé de lui faire plus de mal n’aurais aucun effet, je prends mon air des mauvais jours avant de continué dans un murmure glaciale « Ta nouvelle meilleure amie… Jamila, je ne la raterais pas. » Je vois enfin la peur la gagné. « Maintenant fiche le camp. »

Dès qu’elle est sortir,j’entre dans ma chambre comme une furie et balance le coup de pied que j’ai retenu de lui donner dans ma valise. Comme si ça ne suffisait pas cet idiot d’Arouna n’arrive pas ramène Asma, Je reconnais qu’il a fait du bon boulot en la retrouvant mais comme toujours c’est moi qui doit finir ce qu’il a commencé. Et de son côté Rachi me donne de plus en plus du fil à retordre. Elle réclame de plus en plus sa part de l’héritage. Je pousse un gros soupire, je dois retourner chez Baba Sadou il ne peut pas me lâché maintenant. Après tout coucher avec ne doit pas être si dur que ça !

****Samia****

J’ai réussi à me faufiler jusqu’à ma chambre sans croisé Ma’a, que lui aurais-je dit ? Elle ne me croirait pas si je disais que je m’étais battu en route de toute façon : ce n’est pas mon genre. Je me déshabille avec difficulté et me dirige vers ma salle de bain. Le nombre de fois je me suis moqué de cette manie d’avoir une salle de bain par chambre, j’ai toujours dit à T que c’était les choses des blancs quand il m’a dit l’avoir suggéré à papa mais aujourd’hui je ne peux que lui reconnaitre que c’était un idée génial en effet. ça offre juste l’intimité nécessaire pour que je n’ai pas expliqué pourquoi je prends une douche en pleine journée alors que j’en ai pris une au matin.

J’entre dans la cabine de douche et laisse enfin ce trop plein d’émotions depuis que j’ai revu ma mère me submerge. J’ai essayé de maitrise ma peur le plus possible jusqu’à ce qu’elle menace Jamila. J’éclate en sanglots tellement ça fait mal. J’ai l’impression que quelqu’un de très très lourd est assis sur ma poitrine et m’empêche de respire ça brûle. Depuis le temps je ne devrais ni être surprise, ni être déçu, ni ressenti ce sentiment de total désespoir. Ma mère ne m’as-t-elle pas déjà démontre à mainte reprise qu’elle n’avait pas de limite ? Je ne sais pas exactement quel était son but mais je suis contente d’y être aller après avoir recite la sourate Ayat-Kursî comme me l’as appris Jamila pour me protège.

Au nom d’Allah, le très miséricordieux.

« Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même « Al-Qayyoûm ».
Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent.
A Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre.
Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ?
Il connaît leur passé et leur futur.
Et, de Sa science, ils n’embrassent que ce qu’Il veut.
Son Trône « Kursî », déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine.
Et Il est le Très Haut, le Très Grand. »

Je ne me fais aucune illusion, Allah m’a protégé de quoi exactement je n’en sais rien mais il l’as fait sinon comment explique que j’ai pu garder autant mon calme vis-à-vis d’elle, que j’ai résiste à son verre d’eau alors que à l’instant ou j’ai franchi le seuil de sa maison je me suis retrouvé assoiffé comme si je n’avais pas bu depuis des jours. Comment ? Si elle a pu imaginer une seule seconde que je n’allais rien dire, que j’allais la laisse faire du mal à ceux que j’aime sans rien faire alors elle m’a sous-estimé. Ce dont j’ai besoin c’est d’un bon timing. Hors de question que comme pour papa je la laisse faire sans rien faire.

****Tariq****

six ans plutôt

Je suis assis dans le noir, et pour une fois je comprends pourquoi certains hommes cherche refuge dans la boisson, la drogue ou tout autre substance qui leur permettrai de s’évader pour quelques instant. Je voudrais aussi pourvoir fuir la réalite qu’est ma vie. Je viens de fini deux heures d’entrainement intense avec Yaya, bien avant qu’il ne me rejoigne je venais de faire vingt kilomètre sur le tapis et d’habitude ça suffit à me fatigué assez pour me vide l’esprit mais là rien, je ne sais déjà pas si ça vas m’empêche de tue quelqu’un ce soir. J’entends un coup de fil pour savoir où ma femme qui à abandonner ses nouveaux nées de deux mois depuis une semaine est ?

La conversation que j’ai eu avec Asma il y a quelques mois qui était censé tout clarifie à juste tout embrouillé. Vous vous souvenez de ce que j’ai dit à propos de mensonge ? Et bien c’est plus que vrai. Elle m’a dit ce soir-là avoir été violé par X, ayant trop peur que j’annule le mariage elle n’as rien dit. Elle n’a découvert qu’elle était enceinte qu’il y a deux semaine et pour des raisons déjà évoque ne pouvait rien me dire, elle m’a répète un nombre incalculable de fois à quel point elle m’aimait mais je ne l’ai pas cru. Son jeu était parfait, la bonne dose de larmes, de panique, de peur bref tout était nickel mais le problème avec le mensonge est que une fois qu’on le découvre un chez une personne à qui on faisait confiance notre instinct prend le dessus sur nos sentiments, notre tête et notre logique. Et grâce à mon double métier j’avais appris que mon instinct lui était infaillible. Donc malgré l’histoire très convaincante qu’elle m’avait servi il était alerte. N’ayant pas de preuve je me devais de lui laisse le bénéfice du doute.

C’est comme ça démangé sur Douala, pour évite les questions indiscrète sur sa grossesse. J’ai décidé de faire chambre à part pour deux raisons : 1) si elle avait été violé comme elle le disait elle devait prendre le temps de se remettre de ce trauma ; 2) Faire l’amour à une femme enceinte oui mais quand c’est votre bébé autrement c’est un NON NON pour moi.

Trois mois après j’ai commencé à entrevoir le vrai visage de la femme que j’avais épousé. Je venais de rentre au environ de 21h00 et je l’ai trouvé installé devant la télé au salon, je l’ai saluée quand elle m’a fait remarque que je rentrais plutôt que d’habitude. Je lui ai simplement répondu que j’avais fini plutôt mais je me suis senti mal. C’est vrai que depuis qu’on est arrivé à Douala, je travaille beaucoup, si je ne suis pas au bureau, à des réunions, je suis enfermé dans mon bureau. Je me suis assuré qu’elle ait tout ce dont elle ait besoin financièrement, une voiture à disposition, des domestiques… Alors pour lui montrer que je ne m’en fichais pas je lui ai posé une question tout à fait innocente. « Comment étais ta journée ? »  Je connaissais la réponse à cette question mais je voulais faire la conversation alors quand elle m’a répondu en me disant n’être pas sorti de la journée j’ai tiqué. La femme que j’ai vu aujourd’hui à l’hôtel le méridien c’était qui ? Si j’avais été seul j’aurais cru que peut être non, mais Yaya et moi l’avons vu, de plus elle porte encore les vêtements qu’elle avait.

À partir de ce jour j’ai mis ma femme sous surveillance, chose que je m’étais promis de ne jamais faire : mettre sous surveillance ou enquêté sur ma femme. Mais je suis contente de l’avoir fait car grâce à ça j’allais savoir où elle était. Mon téléphone sonne enfin et le verdict tombe. Mon épouse est dans motel miteux avec son amant.

Dommages collateraux