chapitre 24: 

Cheick Dabila 

J'ai presque frisé la folie en voyant Amina arrivée il y'a deux jours suivie d'une femme à peine couverte. Et qui s'est? Le docteur Khane. Oui encore elle. J'ai juste serré les mâchoires en attendant qu'elles se présentent face à moi. J'ai pris ma soeur dans mes bras tandis que pour Massira juste un coucou froid suffisait largement. Je ne l'ai pas invité ici. Le truc le plus drôle est qu'elle pensait vraiment vivre pendant ses soi-disant congés avec nous. Non  ce serait une folie de l'emmener à la maison. C'est semblable à creuser ma propre tombe car j'ai bien remarqué son petit jeu. Je ne veux pas d'elle dans mon lit. C'est juste pas possible. Depuis la fois où j'ai eu à la touchée, je m'en veux. Je n'étais pas moi même. Mon ex-moi voulait se la faire c'est tout. On l'a directe déposé dans un hôtel même si madame boudait.

Aujourd'hui, début du week-end. Je vais profiter de ma petite soeur adorée en parlant d'elle.

Amina sautant dans le fauteuil: Frérot, ton appart est dément. Juste ce qu'il faut pour une belle fille.

Moi: Prends pas trop tes aises ma chère. Tu dois repartir et ne repars pas sans ton bagage.

Elle:Elle s'est incrustée pfff et je ne suis pas non plus contente.

Moi: Comment ça ? Et puis pourquoi tu m'as pas dit tout ça ? 

Elle allant vers la cuisine américaine : Bah elle m'a prise de cours car c'est Aïda qui lui a dit et le lendemain bam la meuf était congé. Je ne te l'ai pas dit parce que ta réaction m'inquiètait. Mais à voir ta tête là, j'ai juste envie de rire. 

Moi ébouriffant ses cheveux: Bref termines ton verre, on sort bientôt. 

le fou rire de cette fille m'a manqué. (bruit de téléphone)

Moi:Allô

...

Moi: C'est maintenant que tu sais que j'existe.

...

Moi:Très drôle. Tu as intérêt à rappliquer très vite. Le grand à besoin de nous.

...

Moi:Arrêtes la fiesta et trouves toi une femme.

...

Moi: Un jour gars. À plus.

...

Liam est fou. Mais c'est un type bien. Sa relation ambiguë lui prend encore la tête, il voyage et travaille bien pour oublier.  Bon Bref aujourd'hui on profite de sa soeur et des bons endroits de Libreville encore plus de la plage vers le lycée León je ne me rappelle plus quoi.

Liana Kancel

Maman me caressant la joue: Ma puce, pourquoi tu ne m'as pas dit pour l'appel? Papa Rosy s'inquiète mais il ne lâche pas l'affaire et nous non plus.

Moi recroquevillée sur moi même: Je ne voulais pas t'inquièter. 

Elle:Mon bébé,tu sais que je suis toujours là pour toi. 

Moi:Accepte que je m'en aille s'il te plaît.

Elle n'a pas répondu et m'as juste prise dans ses bras. J'ai un mal de tête horrible. J'arrive plus à penser à rien en ce moment. J'ai besoin juste d'un bol d'air frais mais...

Keyla entrant sans frapper: Sister, on va manger un trop bon truc à Pellisson.

Maman le visage outré: Donc c'est même moi qui ne vous fait pas de la bonne cuisine?

Keyla:Maman, tu sais que tu fais les meilleurs plats.

Moi: Du monde entier.

Maman faisant mine de s'en aller: Oui c'est ça. Sortez de ma maison.

Moi me couvrant: Moi, je n'ai absolument pas envie en plus je viens de faire l'eau chaude.

Keyla triste:Comme d'habitude. Tu fais plus rien avec moi. J'irai seule. Fait elle en sortant de la chambre.

Maman:Hum, voilà.

Moi:Maman s'il te plaît.

Elle avant de sortir:Tu gères ça seule.

Ai je vraiment le choix? Non apparemment. J'essaie de me mettre quelque chose Jupe mi genou en jean dans laquelle je fourre un t-shirt blanc fenti (plus au noir ), des baskets blanches et un sac noir. mon tissage impeccable et enfin mon gloss préféré avant de la rattraper sur le pas de la porte. 

Moi: Mon chou, je viens avec toi.

Keyla: Hum. C'est juste parce que je t'aime bien en plus canon comme tu es. 

Moi : Ne commence pas.

Elle riant: On y va. 

J'espère juste que maman acceptera mon départ. On doit en reparler à mon retour. Je ne me sens plus à mon aise ici. Mais profitons de sa soeur. 

Keyla me jettant les clés : Au volant ma belle.

Moi: Mais...

Keyla: Non non ... tu conduis. 

Et voilà ça commence bien.