Chapitre 24: Back in town!
Write by Les Histoires de Laya
***Tia***
Neal : Je sais qu’il y’a en toi un sentiment que tu
n’acceptes peut-être pas, donne-moi une chance s’il te plait de t’aider à
l’accepter et le vivre !
Je l’écoute parler et je ne sais pas trop comment réagir. Je
reste silencieuse deux minutes puis
Moi : Je n’ai jamais été en couple Neal (soufflant)
Lui : Y’a une première fois à tout !
Moi : Je n’ai jamais été accompagnée
Lui : Je te répète qu’il y’a une première fois à tout
Moi : Je ne sais pas être autre chose qu’une âme
solitaire
Lui : Je vais t’apprendre à avancer à deux Tia. Tout
s’apprend dans la vie. Pourquoi tu veux lutter contre ce qui est évident ?
Moi : Qui a dit que ça l’était ?
Lui (me fixant) : Quand nous nous sommes connus,
oui tu me détestais, oui tu ne ressentais rien, mais aujourd’hui ? Tu
ressens quelque chose mais tu ne l’acceptes pas !
Moi (un sourcil levé) : Pourquoi tu le dis ?
Lui : Pourquoi m’acceptes-tu dans ta vie ? Au
point de me laisser accéder à ta maison, au point me laisser m’endormir chez
toi, au point d’avoir besoin que je sois là pour te sentir bien et t’endormir
paisiblement ? D’après toi ?
Moi (fuyant son regard) : Heu, heu parce que tu m’as
sauvé la vie, tu m’as aidé, je suis reconnaissante, et je te fais confiance.
Lui : Rien que ça ?
Moi (bégayant) : Euh oui
Lui : Regarde-moi droit dans les yeux et dis-moi que tu
ne ressens rien pour moi.
Euh c’est quelle situation ça ? Je suis gênée
moi !
Moi : Euh Neal, arrête de me fixer ainsi s’il te
plait.
Neal (voix grave) : Réponds moi Tia
Mais je ne sais meme plus ce que je ressens mon DIEU et son
regard me perturbe.
Moi : Joker !
Neal : Ça veut simplement dire que tu ressens quelque
chose mais tu n’as pas envie de me le dire, ou peut-être tu ne sais pas mettre
un mot dessus. Tia, tu veux que je te laisse ton espace ?
Moi (réponse venant du cœur) : NON ! (Réalisant la
rapidité de ma réponse) euh je ne sais pas trop.
Neal : Je vais considérer ta première réponse car elle
était spontanée, rapide et elle venait surtout du cœur.
Je mets mes mains devant mon visage, cette situation me
perturbe sérieusement.
Neal (enlevant mes mains) : Arrête de nous empêcher de
vivre une belle histoire.
Moi : Je ne fais pas exprès
Neal : Je le sais ! Mais écoute Tia, je ne vais
pas te presser, je suis très patient. Peut-être que tu penses que si tu
acceptes, je vais directement retirer tes vêtements et sauter sur toi, mais je
t’arrête tout de suite ! Être en couple ne se limite pas à coucher
ensemble et s’embrasser toute journée, ça va bien au-delà de ça ! Je veux
juste que tu me donnes ma chance de te prouver que tu peux être heureuse avec
moi à tes cotés.
Moi : Et là je suis censée répondre quoi ?
Neal (souriant) : Que tu acceptes qu’on avance
ensemble ! 8 ans bientôt Tia, maintenant si je meurs dans une minute
là ?
Moi (le poussant) : Faut pas mourir dans ma
maison, Tchiup.
Neal : Bon, dis-moi d’abord !
Moi : Dire quoi ?
Neal : Que tu acceptes !
Moi : Pour que tu me traites de petite joueuse ?
Neal : Non, ça on le sait déjà (rire) ! Mais là je
suis très sérieux !
Il me tend sa main et je la saisis en le regardant
Moi : Tu veux qu’on aille à Libreville quand ?
Neal : Le vol du 23 et on revient le 3
Moi : Donc dans 3 jours ? Il faut que j’aille
faire certaines courses alors, pour ma daronne et Cinthya (sourire aux lèvres)
Neal : Elles seront contentes de te voir !
Moi : Ouiiii et j’ai hâte. Même si je t’avoue que ça va
me faire bizarre d’y retourner après 7 ans et surtout j’espère ne pas croiser
Nadine, Roger et Bernard ! Ni même les membres de leurs familles.
Neal : Je l’espère aussi car j’ai envie qu’on passe de
bonnes vacances.
Je crois qu’en prenant sa main, j’ai accepté de lui donner
sa chance hein mais est-ce que ça veut dire qu’on est en couple ? Attendez
je lui demande d’abord, moi je ne connais pas les choses-là.
Moi : Neal ?
Lui : Oui ma Tia
Moi : Donc là nous sommes en couple ?
Lui : Moi je suis en couple avec toi ! Est-ce que
tu l’es avec moi ?
Moi : Euh euh, oui, enfin je crois !
Lui : Tu crois ou bien tu l’es ?
Moi : Bon oui je le suis !
Lui (me fixant) : Tu es quoi ?
Moi : Quoi comment encore ?
Lui : Est-ce que tu es en couple avec
moi Tia ?
Moi : Oui je le suis
Lui : Je le suis quoi ? Termine ta phrase !
Moi : Tu veux seulement me faire parler Neal. Après tes
sœurs des commentaires vont se moquer de moi !
Lui : Parce que tu veux faire genre ! Toi-même tu
sais que le cœur bat fort là-bas mais tu veux seulement me tuer avec le stress.
J’éclate de rire, en fait là il a fait un visage de
tristesse qui m’a trop fait rire.
Moi : Bon…ok je suis avec toi !
Neal (très content) : Yeeees ! Enfin ! Merci
ma Tia, je vais te rendre heureuse ma Tia, je te le promets.
Ça m’arrache un sourire.
Après tout ça, il reste diner avec moi et ensuite il rentre
chez lui, il a du boulot et moi également je dois boucler plusieurs dossiers
avant de me rendre au Gabon.
Les 3 jours qui ont suivis, j’étais tiraillée entre les
courses à faire pour emmener au Gabon et le boulot.
J’ai fait mes valises le même jour du vol.
Neal (message) : Tu es prête ?
Moi : Je m’habille, mes valises sont bouclées.
Lui : Ok je suis là dans 15 minutes.
J’ai mis un survet, une paire de basket blanche, un léger
make-up et c’est ok.
Neal est venu me chercher et imaginer quoi ? Il avait
aussi un survet, mais le sien était gris.
Lui (tout sourire) : La connexion !
Moi : Moi-même ça me choque.
Lui : C’est l’amour bébé ! (Bisou sur mon front)
Je ne suis pas encore habituée à ça, mais bon je suis en
couple, toute chose s’apprend. Un jour j’arriverai à l’appeler avec des petits
noms aussi.
Il tire mes valises et son chauffeur nous conduit à
l’aéroport.
On enregistre nos bagages et c’est à cet instant que je
réalise que nous sommes en première classe.
Neal : Il faut que tu sois à l’aise durant le
vol !
Moi (ouvrant la bouche) : Mais est-ce que moi je
t’ai dit que ça me dérange d’etre en classe simple ?
Neal (bisou sur ma main) : Non bébé, mais je veux
que nous soyons à l’aise.
Moi : Ok monsieur !
Je le comprends aussi car il est habitué à ça, je n’ai
jamais entendu que Nala a voyagé en classe économique donc je suppose que lui
aussi !
Quand on monte dans l’avion, je me rends compte que c’est
effectivement confortable.
Moi (me détendant) : J’avoue que c’est cool. Merci
Neal
Lui : Je t’en prie bébé.
6h plus tard
Le steward nous annonce que nous allons atterrir à
Libreville, mon cœur se serre, je suis de retour dans ce pays qui a été le lieu
de tant de mauvais souvenirs.
Neal (comme s’il lisait dans mes pensées) : Je suis là
Tia.
Moi (posant ma tête sur son épaule) : Je sais
Neal !
Quand je pose le pied au sol et que je respire l’air de
Libreville, une larme coule sur ma joue.
Neal (me prenant dans ses bras) : Arrête s’il te plait.
Je déteste te voir pleurer.
Moi : Je sais mais ce n’est pas facile de revenir ici
snif.
Neal : Oui je sais mais y’a des gens qui t’aiment ici
alors pense plutôt à ça. Ok ?
Moi (reniflant) : Ok.
Il a d’abord essuyé mes larmes avec un mouchoir puis nous
sommes allés prendre nos valises et nous sommes sortis.
Nala (courant vers moi) : Tiaaaaaa
Moi (trop heureuse) : Nalaaaa
On se saute dans les bras et je suis tellement heureuse de
la voir, elle m’avait manqué cette folle.
Elle saute sur son frère et moi je vais vers Alia.
Alia (me faisant la bise) : Bonne arrivée Tia
Moi : Merci Alia
Puis elle va directement dans les bras de son petit frère.
Alia : Bonne arrivée mon frère !
Neal : Merci sista.
Puis il pousse nos bagages.
Alia et Nala me font déjà les gros yeux
Alia : Vous nous cachez quoi ?
Nala : Dis déjà
Moi (éclatant de rire) : Pas dans ma bouche que vous
mangerez le piment.
Alia : Ils sont en couple Nala, tu as vu comment ils
marchaient quand ils sont arrivés ? La démarche des couples, en plus ils
sont habillés de la même manière ?
Nala : Je te dis que la fille ci pense pouvoir nous
cacher quelque chose de visible. Je t’avais dit que tu seras ma belle-sœur
non ? Aïe Aïe Aïe ma petite, tu as succombé à la beauté de Neal. Toi-même
regarde autour de toi comment les gabomas regardent ton bébé
Alia : On te parle du seul fils de Liam & AJ, un
sucre ! Non, mon petit-frère c’est quelqu’un, beau, élégant, même habillé
simplement, il déchire.
Je les écoute parler et je dis dans mon cœur : Donc le
sucre là est à moi ? Chic !
Deux filles regardent Neal avec insistance et vous
connaissez la folie de Nala non ?
Nala : Ne le regardez pas oooh, Tchoooooo. Voilà sa
femme, elle est là, fermez les yeux. Ne le regardez pas, il n’est pas libre, Tchiup !
Alia (riant) : Un jour, on va te frapper oh Nala, tu
aimes trop mal parler aux enfants des gens.
Nala : Mais oh ! Elles sont maintenant là à me
regarder le frère !
L’une des filles : Et le pouvoir s’arrache, ici c’est
la jungle.
J’éclate de rire, mais vraiment un fou rire. Ce genre de
filles similaires à Melvina ne me font ni chaud ni froid. Je préfère ne même
pas lui répondre, je n’ai pas de temps à perdre avec des filles qui ne vivent
que pour chercher les hommes.
Neal (revenant vers nous) : On peut y aller.
Il prend ma main & on quitte l’aéroport. On arrive chez
ses parents 30 minutes plus tard.
En fait, ils ne savent pas que je suis là, leur fils a
décidé de leur faire la surprise.
Quand je descends, je vois ses parents afficher des mines
très surprises et très ravies à la fois.
Tata AJ (me serrant dans ses bras) : Bienvenue ma
fille, je suis vraiment surprise par ton arrivée et très heureuse.
Moi : Merci tata ! Heureuse que ça te fasse
plaisir. Je suis aussi ravie de te voir.
Puis son père me fait la bise en me souhaitant la bienvenue.
Son père : Alors là je suis vraiment surpris. Bonne
arrivée ma fille.
Moi : Merci beaucoup M. MAYE
Je ne vais pas quand appeler mon big boss par son prénom.
Lui : Mais non ! Tu peux m’appeler papa ou tonton,
c’est toi qui vois.
Moi : Ok d’accord, merci merci !
Lui (accolade) : Bon arrivée mon héritier !
Neal : Merci papa ! (À sa mère) Bonsoir mon
amour !
Tata AJ : Bonne arrivée mon chéri, tu m’as manqué.
Neal : Toi aussi mon amour.
Tonton Liam : C’est la partie là que je n’aime pas, tu
es encore venu voler ma femme !
Ils éclatent tous de rire.
Alia : Chacun son tour ! Kiakiakia, il faut
supporter M. MAYE.
Puis on rentre et on s’installe, histoire de discuter
rapidement. Neal s’éclipse avec son père et moi je reste avec tata AJ et les
filles.
Elles me regardent avec les gros sourires, elles veulent
juste que je craque, mais elles n’auront rien !
Tata AJ : Même si tu ne parles pas, moi je sais déjà ce
qui se passe, on n’apprend pas au vieux singe à faire la grimace (rire). Et je
suis vraiment heureuse que vous soyez là tous les deux.
Moi : Merci Tata.
Quand Neal revient, il me demande de le suivre à
l’extérieur.
On se rend dans la cour, et je vois deux studios, je
reconnais celui de Nala car elle me le montrait en photos quand elle le
construisait, mais le deuxième, je ne l’ai jamais vu.
Neal : Bon, je te présente mon premier studio dans
lequel je dors quand je viens sur Libreville chez les parents. Je l’ai
construit en même temps que Nala.
Moi : Félicitations, à vrai dire, je ne savais pas que
tu avais déjà construit.
Lui : Tia, j’ai 29 ans, une famille à fonder, une femme
dont je dois m’occuper, tu crois vraiment que je devais attendre pour
construire ? Là j’ai profité de mon temps de célibat pour préparer notre
avenir Mlle. Quand Noel va passer, je vais t’emmener quelque part.
Moi : D’accord.
Il me fait une petite visite, c’est un studio deux chambres,
salon, 2 douches, cuisine.
Les couleurs qui dominent sont le blanc et le gris. Ce qui
ne m’étonne pas, car je sais que c’est ce qu’il aime.
Moi : Simple et beau.
Lui : Un studio d’homme quoi ! Bon, si tu veux, tu
peux dormir avec moi ou si tu n’es pas prête pour ça, tu dors avec Nala, ça ne
me dérange pas bébé.
Moi (réfléchissant) : Je vais passer une nuit avec
elle et après je vais dormir dans ton studio. De toutes les façons, on a déjà
dormi dans le même endroit.
Lui : Comme tu veux bébé !
Après ça, je vais prendre ma douche et je m’habille, il fait
de même et on remonte à la maison principale où un vrai festin nous attend.
On mange dans une belle ambiance et ensuite, les hommes vont
digérer au bord de la piscine.
J’aime bien voir la complicité que Neal a avec son père.
C’est incroyable de voir une famille qui dégage autant
d’amour, de complicité et de respect à la fois.
Et le pire, c’est que quand tu es avec eux, tu ne te sens
pas exclu, tout le monde te traite bien et te parle avec respect, que ce soit
son père ou ses grandes sœurs, elles sont toutes respectueuses et sympathiques.
Tata AJ : Bon les filles, demain on a une longue
journée (nous partageant le menu) voici ce qu’on a à faire pour le repas de
Noel, tout le monde sera là !
J’écarquille les
yeux, toute la famille ? Donc je vais voir tous les parents de Neal, eh
DIEU, le stress ! Et quand ils vont poser les questions il va dire
quoi ? Jésus !
Tata AJ : Donc demain, réveil à 6h, sauf Tia qui est
fatiguée par son vol.
Moi : Mais non t’inquiète, tu sais que j’aime être à la
cuisine.
Tata AJ : D’accord ma fille, mais il faut bien te
reposer quand-même.
Après tout ça, nous sommes sortis de la maison principale,
en nous dirigeant vers les studios.
Moi : Nala, ne ferme pas, je mets mon pyjama et je
viens.
Elle : Ok chérie.
Je trouve Neal dans son studio, il est déjà allongé prêt à
dormir.
Moi (le regardant) : Je mets mon pyjama et je vais
dormir avec Nala.
Lui : Ok bébé, mets ton pyjama et tu viens me dire
bonne nuit.
Je pars mettre mon pyjama dans l’autre chambre et quand je
reviens dans sa chambre, je reste debout comme un I. On doit se dire bonne nuit
comment ?
Il me regarde puis il se lève lui-même et il vient me faire
un câlin en me chuchotant un « bonne nuit ma Tia » dans l’oreille.
Puis un bisou sur le front et il m’accompagne jusqu’au studio de Nala.
Nala : Bonne nuit ma moitié
Lui : Bonne nuit twin !
Il me fait un dernier bisou sur le front et il part.
Je vais me coucher à coté de cette folle de Nala et elle
vient me serrer fort.
Nala : Tu m’as manqué, je compte bien profiter de toi
cette semaine ! J’ai même beaucoup de choses à te raconter copine !
Moi : Tu m’as manqué aussi. Et pour les histoires, tu
as encore frappé qui hein Nala ?
Nala (rigolant) : Mieux on parle demain, parce que
c’est trop long !
Moi : Tu es trop ! Tchiup, folle !
Nala : Tu m’aimes ainsi, mouf !
Moi : Ai-je le choix ?
Nala : Nope !
Moi : Folle ! Bonne nuit Nala !
Nala : Bonne nuit ma BS chérie.
On éclate de rire, parce qu’il y’a quelques années, je
pétais le câble avec elle quand elle m’appelait ainsi.
Ah la vie.
Bref, je suis de retour à LBV pour les fêtes.