
Chapitre 25
Write by Ellie chou
Le temps passait rapidement pour Fatima et Idriss.
Les moments d’intimité se multipliaient, et chaque nuit, ils se rapprochaient davantage.
Leur relation, désormais fondée sur la compréhension, l’amour et la foi, devenait plus solide chaque jour.
Il y avait une légère nouvelle dans l’air, un sentiment de complicité profonde qui n’avait rien à voir avec les premières hésitations d’Idriss.
Fatima, bien que gardant une réserve naturelle, se laissait de plus en plus aller aux bras de son mari.
Et, au fil des jours, un signe important se manifesta : Fatima se sentit différente.
Les nausées matinales qu’elle ressentait chaque jour ne laissaient plus de place au doute.
Elle savait au fond d’elle-même que le miracle qu’elle avait espéré était en train de se réaliser.
Fatima était enceinte.
Ce fut un matin en particulier, alors qu’elle se préparait à prier, qu’elle sentit une légère douleur au ventre, suivie d’une sensation qu’elle n’avait jamais connue. Elle hésita un instant, puis se rendit chez sa mère pour partager la nouvelle.
Cette grossesse, tant attendue, allait enfin combler la grande attente de la famille d’Idriss, mais aussi la sienne, à un autre niveau.
***La Réaction des Parents d'Idriss***
Lorsque Fatima et Idriss annoncèrent la nouvelle à la famille d’Idriss, ce fut un véritable soulagement. Al-Farouk, le père d’Idriss, sourit chaleureusement en apprenant que son fils allait enfin devenir père.
Depuis leur mariage, il n’avait cessé de mettre la pression sur Idriss et Fatima, impatient de voir des petits-enfants dans la maison.
Il avait toujours pensé qu’un enfant cimenterait encore plus l'union du couple et renforcerait l'avenir de l'héritage familial.
— Enfin, Idriss, murmura Al-Farouk avec un regard satisfait, il était temps.
Voilà une belle nouvelle.
Mais l’explosion de joie d'Al-Farouk fut rapidement atténuée par une certaine impatience, comme si la famille avait attendu cette annonce depuis trop longtemps.
Sa femme, la mère d'Idriss, se précipita pour embrasser Fatima.
— Que Dieu bénisse cette grossesse, dit-elle d'une voix douce, mais ses yeux étaient pleins de préoccupations.
Tu sais, Idriss, tu as mis beaucoup de temps avant de lui donner un enfant.
Nous étions inquiets, mais tu as finalement compris.
Fatima baissa les yeux, se sentant un peu gênée.
Elle savait que la pression des parents d'Idriss n'avait jamais été facile à supporter, mais cette fois, le poids des attentes semblait se dissiper.
Les murmures de satisfaction se mêlaient à un soulagement palpable.
Cependant, une fois la nouvelle passée, les véritables préoccupations resurgirent.
— Une grossesse est une bénédiction, mais ce n’est pas la fin, reprit Al-Farouk avec un regard pénétrant. Nous avons de grandes attentes pour toi, Idriss.
Il faut veiller à ce que ta famille grandisse.
Un enfant est un commencement, mais ce n'est pas tout.
Il faut que tu prennes tes responsabilités.
Idriss, tout en restant calme, comprenait la pression sous-jacente dans les paroles de son père.
Bien qu'il fût heureux de cette grossesse, il savait que sa famille avait d’autres attentes, des attentes qui n’étaient pas seulement liées à un enfant, mais à l’avenir de l’entreprise, à son rôle de leader.
Mais cette fois, Idriss savait aussi qu’il avait le soutien de Fatima.
Un sourire de complicité traversa son visage lorsqu'il la regarda.
Il pouvait maintenant dire que son amour pour elle était plus solide que tout le reste.
**La Vie d'Amina**
Pendant ce temps, Amina continuait de s’enfoncer dans des pratiques de plus en plus dangereuses, croyant que ces rites occultes seraient la solution à tous ses problèmes.
Son amant, bien plus enclin à se laisser entraîner dans des rituels de sacrifices, l’entraînait de plus en plus loin dans l’obscurité.
Les sacrifices humains étaient désormais envisagés, et Amina sentait une lourde pression l’envahir.
L’idée de posséder tout le pouvoir, de se venger de Fatima et d’Idriss, la poussait à faire des choix qu’elle n’avait jamais envisagés auparavant.
Un soir, alors que son amant parlait de rituels plus extrêmes, il voulait qu'elle fasse vite son sacifice humain, pour avoir enfin sa vengeance.
— Si tu veux que tout se passe comme tu le souhaites, Amina, il nous faut un sacrifice. Un être humain.
C’est le seul moyen d’attirer la richesse et le pouvoir.
Amina sentit un frisson de terreur.
Mais son ambition la poussait à rester, à ne pas reculer.
Elle pensait au luxe, à la richesse, à l’accomplissement de ses rêves de pouvoir.
Elle avait un but, et rien ni personne ne devait l’empêcher de l’atteindre.
Cependant, alors que le rituel était sur le point d’être réalisé, Amina commença à douter.
Un malaise grandissait en elle.
Elle se sentait attirée par la tentation de ce monde occulte, mais quelque chose en elle résista.
Elle ne pouvait pas sacrifier une vie humaine, non, pas même pour ses propres désirs.
Elle se tourna vers son amant.
— Non, je ne peux pas le faire, dit-elle d’une voix tremblante.
Ce n’est pas ce que je veux.
Mais son amant, d’un regard glacial, répondit.
— Si tu veux avoir ce que tu désires, tu n’as pas le choix.
**Idriss et Fatima **
De retour chez eux, Idriss et Fatima ne se laissaient pas perturber par les pressions extérieures.
Ils s’étaient unis non seulement par le mariage, mais aussi par la foi et l’amour.
Fatima savait que l’arrivée de leur enfant n’allait pas être facile, mais elle avait confiance en Dieu et en leur capacité à surmonter les défis ensemble.+
Elle se sentait comblée, non seulement par la grossesse, mais par l’homme qu’Idriss était devenu. Leur amour était solide, et rien ne pourrait plus l’ébranler.
Idriss, pour sa part, ne cessait de penser à l’avenir. Il voulait être un bon père, un mari digne de sa femme, et tout cela se construisait sur leur foi partagée. Il se promit de protéger sa famille, de la soutenir à chaque étape.
Le couple savait qu’ils allaient bientôt devoir faire face à de nouvelles épreuves, mais pour la première fois depuis longtemps, Idriss se sentait prêt à tout affronter, aux côtés de Fatima.
A suivre.