Chapitre 25
Write by MalvinaEsmeralda
J’ouvre les yeux avec
difficulté en essayant d’ignorer la douleur qui me lacère le corps entier. Je
promène le regard dans la chambre et ne voit personne d’autre que ma mère.
Maman (retirant mon
masque à oxygène) : Nicole…tu es enfin réveillée
Moi : De l’eau
maman…
Maman : Comment
tu te sens ?
Moi : Mal au
corps et surtout au ventre
Maman : Oui tu
as subi une césarienne tu t’en souviens
Moi : Oui…
Maman : Et ton
corps a été mis à rude épreuve mais tout va bien
Moi : Est-ce
que…
Maman : Non ma
chérie ton bébé va bien. Elle est en néonatologie en couveuse. Le médecin
viendra t’expliquer tout à l’heure
Moi : Je veux la
voir
Maman : Tout à
l’heure Nicole et puis tu dois faire attention avec ta cicatrice. Charles est
venu quand tu dormais et il a dit qu’il revenait
Moi : Je ne veux
pas le voir. Tout ça c’est de sa faute
Maman : Pourquoi
tu dis ça ?
Moi :
Maman…Alexia m’a empoisonné parce qu’elle veut Charles, Tressy m’a renversé et
envouté Charles pour la même raison. Et les deux se sont mises ensemble
pourquoi ? Pour m’éliminer et avoir Charles. Je suis fatiguée de tout ça
Elle s’apprête à me répondre
quand le gynéco cogne et entre dans la chambre.
Le gynéco : Bonjour
Nicole. Comment ça va ?
Moi : Ça peut
aller malgré la douleur des points de suture
Le gynéco : La
douleur va sûrement durer quelques semaines encore mais avec un traitement ça
ira
Elle vérifie que je ne
saigne pas et me refait un nouveau bandage.
Moi : Est-ce que
je peux voir mon bébé ?
Le gynéco : Ce
ne sera pas possible aujourd’hui et puis je doute que tu puisses t’assoir avec
ta cicatrice
Moi : Pourquoi
est-ce que je ne l’ai pas attendu pleurer ?
Le gynéco : Le
bébé travaille beaucoup pendant les contractions tu le sais, elle était
simplement épuisée quand on l’a sorti. Mais sache que malgré tout ce qui s’est
passé elle est très bonne santé et ça a été une agréable surprise
Maman : Dieu
merci
Le gynéco : Elle
va juste devoir rester en couveuse quelque temps étant donné sa grande
prématurité mais tout ira pour le mieux ok ?
Moi : Merci
beaucoup
Elle me sourit et
s’en va.
Maman : Tu as
pensé à un prénom ?
Moi : Leïla…
Maman : C’est
très joli
Plus tard
dans la journée, j’ai reçu la visite de mon père et d’Élise ainsi que Aurélie
et Laurent. Charles n’est pas venu et il a bien fait.
Le lendemain, je me
suis levée tôt pour attendre le médecin.
Elle arrive quelques
heures après et m’aide à me mettre sur un fauteuil roulant. On entre en néonatologie
et elle s’arrête devant un incubateur.
Le médecin : Et voilà
Leïla
Moi : Elle est
magnifique, tellement petite
Le médecin :
C’est un vrai petit miracle que tu as là. Je vous laisse
Je fais passer ma
main par une des ouvertures et lui prend sa petite main.
Moi : Je suis
désolé…
-Nicole. Comment tu
vas ?
Moi : Charles…je
suis en vie dans tous les cas
Charles : Cesse
de pleurer elle ira bien
Moi : Je sais
Charles : Je
suis désolé de ce qui t’es arrivé
Moi : L’heure
n’est plus aux excuses Charles
Charles :
Hum…j’ai appris que tu n’as pas voulu porter plainte contre Fabrice.
Pourquoi ?
Moi (en le regardant
dans les yeux) : C’est ce qui t’importe en ce moment ? Si on te
demandait de me kidnapper ou de laisser ta mère se faire tuer. Qui est-ce que
tu choisirais entre nous deux ?
Charles : …
Moi : Alors non
je ne porterai pas plainte. Et d’ailleurs si tu ne le sais pas c’est grâce à
lui que vous avez pu venir me chercher
Charles : J’avais
pensé à aménager la maison pour tous les trois
Moi : Je ne
viendrai pas vivre avec toi Charles
Charles :
Quoi ? Pourquoi ?
Moi : Je t’avais
dit que j’étais en danger mais tu avais l’air de le prendre à la légère et
voilà ce qui s’est passé. Tu le sais très bien au fond de toi que tu n’as pas
été capable de me protéger une seule seconde et j’en ai marre
Charles : Chérie
s’il te plait on peut régler ça. Je suis désolé et puis elles sont en prison
maintenant
Moi : Et
alors ? Tu crois que c’est ce qui va me faire oublier toutes les galères
qu’elles m’ont fait subir ou le nombre de fois que j’ai échappé à la mort ?
Je t’aime tu le sais mais c’est terminé
Charles : Bébé
s’il te plait pas ça
Moi : Non
Charles je t’avais prévenu. Tu pourras voir Leïla autant que tu veux mais je ne
peux plus
Le bruit de la porte
qui se ferme m’a fait comprendre qu’il était parti. Ça me brise le cœur mais à
un moment donné il faut bien que je pense à moi et au bébé que j’ai maintenant.
Je suis restée avec
elle, à lui parler et lui faire sentir ma présence jusqu’à ce qu’une infirmière
me dise que je devais partir pour qu’elle s’occupe d’elle mais que je pouvais
revenir le soir. Elle m’aide à retirer tout le protocole sanitaire, requis pour
protéger bébé des germes, et me ramène dans ma chambre.
Moi : Bonjour
madame Nguema
Maman (me
faisant un bisou) : Comment ça va ce matin ?
Moi : Plutôt
bien…les médicaments font effet apparemment
Elle m’aide à me
rallonger sur le lit quand le médecin entre pour m’examiner.
Le médecin : Tu
cicatrises bien et vite d’ailleurs. Tu pourras rentrer en fin de semaine
Moi : Et
Leïla ?
Le médecin :
Malheureusement ton petit bout doit encore rester en couveuse au moins un mois
Moi : Un mois ?!
Le médecin : Oui
mais tu pourras la voir tous les jours surtout que ta présence est importante
*1 mois plus tard*
Après des semaines et
des semaines à aller et venir de l’hôpital, je peux enfin ramener mon bébé à la
maison ou du moins chez mes parents tellement ils ne veulent pas que je sois
toute seule avec un bébé. Mais gloire à Dieu elle est hors de danger, elle a
juste besoin de bien grandir et de grossir cette petite crevette. Quelques
heures plus tard, j’ai reçu la visite de Nayah, Coralie et Régis.
Moi : Vous êtes
venus tous seuls ?
Régis : Non
Charles est au salon avec tes parents
Nayah (s’asseyant
sur le lit) : Elle est trop mignonne. Pourquoi tu ne l’as pas appelé
Nayah ?
Régis : Tchip !
Tu es qui pour qu’elle donne ton prénom au bébé
Moi : Ahahah
c’est pas gentil
Nayah : Espèce
de jaloux
La porte s’ouvre sur
Charles qui ne m’accorde pas un seul regard. Quel gamin…
Charles : On
s’en va, je dois retourner travailler
Coralie : Déjà ?
Régis : Nicole
et Leïla sont invisibles ou quoi ?
Eh Dieu ! Façon ce
petit a la bouche percée.
Charles : Régis,
fais attention…
Nayah : On n’a même
pas bien profité du bébé
Charles : J’ai
dit on s’en va
Moi : C’est bon pas
la peine de s’énerver. Tu peux y aller je vais les ramener ce soir
Il est ressorti aussi
vite qu’il est entré.
Coralie :
Pourquoi il se comporte comme ça ?
Moi : Il est fâché
c’est tout
Régis : Vous
n’êtes plus ensemble c’est ça ?
Moi : Comment tu as su ?
Régis : Ça se
voit à la manière dont il t’a ignoré
Moi : Hum mais
bon laissez tomber. Il accepte mal ma décision, mais ça va lui passer. Bon on
va manger !
Ils ont donc passé
tout l’après-midi à la maison et on s’est maté des films en pagaille.
Le soir, j’ai laissé
le bébé avec ma maman pour raccompagner les petits frères de monsieur Onanga.
Coralie : Tu n’entre
pas ?
Moi : Tu sais
que si j’entre je vais me faire taillader de questions
Coralie : Et tu
sais que si tu n’entre pas ce sera pire
Moi : Ouais tu
as raison
On est donc allé à l’intérieur
et leur maman était au salon impossible d’y échapper.
Maman Agathe :
Nicole ! Ça fait des siècles que je ne t’ai pas vu
Moi : Oui ça
fait un bail. Je t’ai ramené tes bambins et j’en ai profité pour te dire
bonjour
Maman Agathe :
C’est gentil. Assieds-toi je t’en prie
Moi : Désolé
d’avoir disparu mais j’étais juste complètement dépassée avec ta petite fille
qui était à l’hôpital et tout le reste
Maman Agathe :
Oui Charles me l’avait expliqué. Il m’a aussi expliqué pour vous deux
Moi : Et
qu’est-ce qu’il t’a dit ?
Maman Agathe : Il
m’a dit que tu avais décidé de rompre avec lui sans d’ailleurs
vouloir l’écouter. Il est malheureux sans toi
Moi : Et parce
que moi je ne le suis pas ? Ça ne m’a pas fait plaisir de devoir en
arriver là et si je ne l’ai pas écouté c’est parce que je l’avais prévenu
Maman Agathe :
Comment ça ?
Moi : Il était
là quand la mère de Tressy m’a menacé. Il a tout vu, tout entendu et je lui ai expliqué
à quel point j’avais peur et que je sentais le danger plané à nouveau. Pendant
deux semaines avant que je ne me retrouve à l’hôpital, j’ai subi des galères
pas possibles : des lettres de menace, de l’huile dans les escaliers, ma
voiture complètement sabotée…mais il avait l’air tellement détaché, tellement insouciant
de cette histoire, à la limite j’aurais pensé qu’il s’en fichait. Et donc je
lui ai clairement fait comprendre que si quelque chose m’arrivait une troisième
fois c’était terminé
Maman Agathe : Et
qu’est-ce que tu voulais qu’il fasse concrètement ?
Moi : Je ne lui
demande pas d’être superman mais le peu qu’il aurait pu faire c’était de
prendre mes craintes au sérieux et de se bouger les fesses pour que rien ne
m’arrive, chose qu’il n’a pas faite et je me suis retrouvée dans un lit d’hôpital
une troisième fois à cause de lui
Maman Agathe :
Pourquoi à cause de lui ?
Moi : C’est
pourtant clair. Vous êtes tous au courant de ce qui m’est arrivé dans les
moindres détails. Et par qui ? Par des filles qui sont amoureuses de lui
et qui voulaient prendre ma place
Maman Agathe :
Il faut pardonner Nicole
Moi : Ah mais je
n’ai aucune rancune contre lui ne t’en fais pas pour ça
Maman Agathe : Mais…il
regrette tellement et il ne peut pas rester sans toi
Moi : À un
moment donné il faut penser avec son cerveau et non avec sans cœur
et c’est ce que j’ai fait. Mets-toi à ma place une seconde. Si c’était Nayah
ou Coralie dans cette situation, subir tout ça sous prétexte qu’elles aiment un
homme. Comment est-ce que tu te sentirais et qu’est-ce que tu
ferais ?
Maman Agathe : …
Moi (me levant) :
J’aime ton fils mais j’ai une famille aussi et un bébé maintenant et je veux
vivre. Je ne sais pas comment cette histoire va tourner mais pour être honnête
avec toi je ne peux plus continuer. J’aurais sans doute dû y mettre depuis
longtemps mais j’ai préféré supporter et nous donner une chance
Maman Agathe :
Tu as sans doute raison mais prends le temps de réfléchir
Moi : Maman
n’insiste pas, c’est tout réfléchi. Pendant près d’un an je n’ai vécu que des
montagnes russes dans cette relation et je suis juste fatiguée, je suis à
saturation
Maman Agathe :
Je te comprends. Sois prudente sur la route, je viendrai voir Leïla demain
Moi : D’accord pas
de soucis
Je suis rentrée à la
maison retrouvé mon bébé qui m’avait d’ailleurs trop manqué. Je me demande
comment je vais faire pour retourner travailler. J’ai profité qu’elle soit avec
Élise pour prendre une douche et manger.
J’ai ensuite nourri
Leïla et elle était K.O. après ça sauf que mademoiselle ne fait pas encore ses
nuits, elle m’a réveillé toutes les trois heures pour manger ou pour lui
changer sa couche. Voilà donc la partie sombre d’avoir un bébé, ne pas
dormir !
Il est 7h du matin et
miss Leïla est décidée à ne plus dormir, et mon téléphone qui se met à se
sonner la réveille encore plus.
Moi : Leïla
pourquoi est-ce que ton papa m’appelle si tôt…Allo ?
Charles : Je ne
pensais pas que tu serais réveillée
Moi : Ta fille
ne veut pas dormir
Charles :
Ah…j’aimerais te parler
Moi : Si tôt ?
Charles : Oui je
voulais le faire aujourd’hui et après le boulot je n’aurai pas le temps. Je ne
serai pas long
Moi : Ok
Charles : Heu je
suis déjà devant la maison de tes parents
Moi : Sans
blague
Je prends Leïla et
vais lui ouvrir parce que je sais que si je laisse là deux secondes elle va se
retrouver par terre tellement elle bouge. Et heureusement que mes parents
partent travailler tôt
Moi : Tiens la,
deux secondes, je vais lui faire un biberon
Je lui prépare donc
son bibi avant qu’elle se mette à hurler. Étant à la porte de la cuisine,
j’entends monsieur parler à sa fille.
Charles : Je
suis désolé de t’avoir mise en danger, je n’ai pas su vous protéger toi et ta
mère et je suis désolé. Tu es magnifique comme ta mère et je t’aime, tu peux
lui dire que je l’aime elle aussi
C’est tellement
difficile d’entendre ça, ça me brise le cœur mais c’est la vie. Je me ressaisis
du mieux que je peux et retourne dans le salon.
Moi (en lui tendant
le biberon) : Tu veux lui donner ?
Charles : Avec
plaisir…tu as pleuré ?
Moi : Non…
Charles : Nicole
Moi : Ce n’est
rien t’inquiète. Bon je t’écoute
Charles : Alors
heu…j’ai entendu ta conversation avec ma mère hier et je voulais juste
m’excuser face à face de mon comportement. C’est juste que je ne supporte pas
que tu ne sois plus à moi et je me suis montré méprisant et désagréable et je
suis désolé
Moi : Je te
comprends et j’accepte tes excuses. Ce que tu ressens je le ressens aussi,
cette décision je ne l’ai pas prise de gaieté de cœur et si tu as écouté
comme tu as dit tu sais ce que je ressens
Charles : Oui
j’ai compris ton ressenti et je le respecte. Je crois que mademoiselle s’est
endormie
Moi : Et pour ne
pas dormir la nuit
Charles : Bon je
dois aller travailler. Le boss t’attend avec impatience
Moi : Ahah tu lui
passeras le bonjour et je reviens vite
Il est parti bosser
et j’ai fait ce que je fais depuis un mois, m’occuper de Leïla, je préfère
profiter du temps qu’il me reste avant de travailler.
Plus tard dans la
journée, j’ai reçu la visite d’Aurélie qui m’avait d’ailleurs trop manqué, la
seule personne en qui j’ai le plus confiance après ma famille bien sûr.
Moi : Ça me fait
plaisir de te voir
Aurélie : Moi
aussi, tu m’as manqué. Bon Kaïna va voir ta tante, donne-moi Leïla
Moi : Je t’avais
bien dit qu’elles naitront en même temps
Aurélie : Et
deux princesses en plus. Alors comment va ?
Moi : C’est
compliqué mais je gère
Aurélie :
Laurent m’a dit pour toi et Charles
Moi : Hum il lui
en a donc parlé
Aurélie : Ils
sont très proches tu sais comme toi et moi
Moi : Oui…et
donc oui on n’est plus ensemble. J’ai préféré respirer un peu
Aurélie : Avec
tout ce que tu m’as raconté j’imagine ton ressenti. Mais…s’il passe à autre
chose qu’est-ce que tu feras ?
Moi : Tu es
sérieuse ?
Aurélie : C’est
un homme Nicole et ce n’est pas parce qu’il t’aime qu’il attendra toute la vie
que tu veuilles bien le reprendre
Moi : Bah vu
qu’on est séparé je pense qu’on ne se doit rien donc il est libre de faire ce
qu’il veut
Aurélie : Ah
Nicole Nicole…tu es folle de lui
Moi : Aurélie…
Aurélie : Tu es
folle de lui et crois moi tu ne veux pas le voir avec une autre femme
Moi : Il fait ce
qu’il veut
Aurélie : Dans
tous les cas je serai là pour te dire « je te l’avais dit »
Moi : Espèce de tête
de mule
Aurélie :
Ahahah !
On a passé le reste
de la journée ensemble et elle est ensuite rentrée chez elle dans la soirée.
Je me suis ensuite
occupé Leïla, la routine de tous les jours. Je lui mets sa grenouillère après
l’avoir lavé.
Papa (en entrant
dans la chambre) : Tu as de la visite Nicole
Moi : C’est
qui ?
Papa : Fabrice
Moi : Ok
Papa (en
prenant Leïla dans ses bras) : Coucou ma puce
Moi : Ah ouais
c’est maintenant elle ta puce
Papa : Jalouse
Moi : Ahahah on
dirait c’est ton bébé tellement tu es tout le temps collé à elle. Tu peux en
faire un autre hein tu sais, tu n’es pas vieux
Papa :
Ahah ! Tu crois que je peux encore gérer les pleurs de bébé moi ?
Moi : Tu gères
bien ceux de Leïla
Papa : Oui mais
l’avantage c’est que quand elle me fatigue, je te la ramène. Élise me suffit
comme dernier bébé
Il m’a redonné Leïla
et est allé prendre une douche et je suis allée au salon.
Moi : Fabrice
quelle bonne surprise
Fabrice : Je
n’ai pas eu l’occasion de te voir depuis heu…l’accident et je me suis dit que
je devais prendre de tes nouvelles
Moi : C’est très
gentil de ta part (lui donnant Leïla) Leïla va voir ton sauveur
Fabrice : Ahahah
n’exagère pas Nicole
Moi : Si tu
n’étais pas revenu avec la police, elle serait morte dans mon ventre
Fabrice : Désolé
encore pour ce qui s’est passé
Moi : Tu
n’allais quand même pas laisser ta mère se faire tuer à cause de moi. Tu es pardonné
depuis longtemps t’inquiète pas
Fabrice : Merci.
Elle va bien j’espère ?
Moi : Oui. Ça a
été long mais elle est hors de danger maintenant
Papa : Je peux
récupérer ma petite fille maintenant
Fabrice : Oui
monsieur
Papa : J’espère que
ta mâchoire va bien
Oh mon Dieu, il se
souvient encore de ce coup de poing qui lui a mis il y a des mois.
Fabrice (se retenant
de rire) : Oui ça va mieux depuis longtemps
Moi : Papa tu t’en
rappelles encore !
Papa : Je n’ai
rien dit. Viens Leïla on s’en va
Fabrice : Je crois
que je vais rentrer
Moi : Merci
d’être venu
Fabrice (me prenant
dans ses bras) : Pense à toi et ton bébé et prends soin d’elle et de toi
aussi. Ok ?
Moi : T’inquiète
je le ferai
On s’est souhaité
bonne nuit et je l’ai raccompagné à sa voiture.
J’ai passé la soirée avec ma famille et ça fait du bien, loin de tout drame et de tout danger et j’espère que les choses resteront comme ça.