AMOUR OU AMBITION MORTELLE ?

Auteur : LORAINE AZIAKA

 

Chapitre 25

 

Louise

Je suis tellement heureuse pour Sarah. Elle a fait du chemin et mérite tout ce bonheur. Cela fait un an que j’ai pris mes distances vis-à-vis de toute ma famille. Je suis rentrée au pays, il y a juste un mois. En quittant l’hôpital ce jour-là je me suis rendue à la banque où j’ai retiré toutes mes économies. Je me suis donc rendue au Ghana pour recommencer à zéro mais hélas les choses n’étaient pas aussi simples, j’ai donc fini par croiser le chemin du Dieu de Sarah et aujourd’hui je peux dire que ma vie a un sens grâce à lui. Récemment je suivais une prédication à la télévision où le pasteur parlait du pardon. Il faut pardonner pour avancer et demander aussi pardon.

Je suis revenue alors dans mon pays j’ai cherché ma sœur pour me faire pardonner  puis j’ai décidé d’aller voir ma mère également car il faut que délaisse cette haine que j’ai en moi pour elle. Ma sœur m’a donc accompagné voir cette dernière. Nous avons pleuré ensemble, nous nous sommes confessé les unes aux autres et nous nous sommes pardonnées. Nous avons convaincu maman de venir à jésus et récemment elle a accepté elle aussi christ. Nous sommes à présent une famille, une vraie et grande famille et j’en remercie le Seigneur.

Moi : rooohhhh Sarah arrête de bouger, j’ai presque fini

Sarah : tu ne peux pas comprendre louise, je stress à mort

Moi : regarde-moi grande sœur. Tu aimes David ?

Sarah : oui

Moi : tu as confiance en ton Dieu ?

Sarah : oui

Moi : alors tu vas respirer un grand coup et me faire un grand sourire qui va mettre en valeur ta robe blanche

Elle sourit et cela fait vraiment ressortir l’éclat de sa robe blanche. Je suis fière de ma sœur.

Moi : voilà je te préfère ainsi

Sarah : j’aime la jeune femme que tu es devenue aujourd’hui, tu sais ça ? Papa aurait été si fier de toi

Moi : merci grande sœur. J’aurais tant voulu qu’il te voie aujourd’hui dans ta robe blanche et qu’il t’accompagne à l’autel

Sarah : et moi donc ma chérie ?

Moi : on oublie tout ça. Pas de tristesse aujourd’hui. Au moins nous avons maintenant deux mamans à présent!

Sarah : dis plutôt trois parce que maman David aussi est un cas crois moi

« Ça parle de nous ici ? »

Sarah : et voilà ce que je te disais ! Elles sont tout le temps ensemble.

Maman David : et alors c’est interdit ?

Moi : non oooooo… vous avez le droit

Maya : tu es magnifique ma chérie

Sarah : merci maman

Maman David : maya, c’est comment ? C’est maintenant ma fille hein ! Tu la touches comme ça pourquoi ?

Maya : il est encore temps, nous ne sommes pas encore à l’église on peut toujours changer d’avis ! N’est-ce pas Sarah ?

Maman Sarah : tu demandes à qui ? La fille même est déjà mordu du petit David on peut faire quoi encore ?

Maman David : voilà bien parlé

Maya : ah moi j’abandonne

Nous rions tous de bon cœur puis je leur rappelle qu’on risque d’arriver en retard si l’on s’attarde sur nos discussions. Alors nous prenons le chemin de l’église sans maman David qui nous avait laissé pour pouvoir s’occuper un peu de David. Dans la voiture, nos deux maman ne cessent de donner des conseils à Sarah sur comment tenir son foyer.

David

Je suis au niveau de l’autel et la musique pour la mariée commença. Elle était au bras de mon père à qui elle a demandé de l’accompagner à l’hôtel. Ses deux mamans étaient derrière elle et louise qui servait de demoiselle d’honneur était devant dispersant les pétales… Sarah était magnifique ! Elle était en robe de mariée de princesse de couleur blanc cassé. C’était simple sans trop de froufrous ni de dentelle. Elle avait un joli chignon de mariée qui lui faisait un port de tête gracieux. Ma femme est sublime ! Plus elle avance, plus mon cœur bat plus fort. Arrivée à mon niveau elle me fit un sourire et papa me dit tout bas.

Papa : fais du mal à cette fille et je te montrai ce que c’est qu’être homme

Moi : compris chef

Nous commençons alors la cérémonie. Nous prêtons oreilles au serment du pasteur qui transmet les conseils bibliques. Une trentaine de minutes plus tard, la question classique fut posée et tout le monde fut soulagé de nous entendre répondre OUI JE LE VEUX. Je suis à présent l’homme le plus heureux au monde. A la demande du pasteur j’embrassai ma tendre épouse oubliant que nous ne sommes pas encore seuls, ce que le public ne manqua pas de nous rappeler.

Moi : madame TIABOU Sarah, ça sonne bien ça !

Sarah : eh oui mon amour ! Je t’aime.

Moi : je t’aime encore plus.

Nous sortons de l’église en premier suivi de nos parents et témoins puis ensuite le grand public. Apres les salutations ma femme et moi nous prenons la route pour les photos alors que le reste se dirige immédiatement au lieu de réception. La journée risque d’être longue ! J’ai hâte d’être avec ma femme.

 

Rina

Maman : ah Rina dis-moi, c’est comment et puis ton sang est faible comme ça ? Rien de rien le petit n’a rien pris de toi on dirait que c’est son père qui est passé à la photocopieuse.

Moi : ah maman tu as dit son père non ? Donc il est où ton problème ?

Maman richard : il y’a quoi tu agresses ma fille comme ça ? Ce n’est pas sa faute si le sang MOALVA est plus fort que tout.

Maman : fais la bouche hein Michelle ! Moi je ne parle plus

MR : voilà qui est mieux

Eh oui, vous l’avez compris je viens d’accoucher d’un petit garçon mignon comme tout et qui me fait fondre. Monsieur mon mari n’a pas pu attendre qu’on profite un peu de notre couple, il a fallu qu’il me mette ça dedans maintenant…lol. Mais je ne le regrette pas, j’ai porté cet enfant avec fierté malgré les nausées et les fatigues. Cette nuit à 23H06, j’étais la femme la plus heureuse du monde après avoir donné naissance à cet ange.

 Il se faisait tard lorsque j’ai commencé par perdre les eaux alors j’ai dit à Richard d’appeler juste maman et que les autres on leur dira demain mais vu que dans cette famille personne ne garde rien pour lui toute la famille a été alerté. Ils sont tous restés jusqu’à ce matin. J’ai dû les supplier pour qu’ils rentrent se reposer un peu et reviennent plus tard. La seule personne que je n’ai pas pu convaincre était richard. Son fils le rend gaga… il a fallu que nos mères reviennent ce midi le gronder pour qu’il puisse accepter de rentrer se reposer…

Maman : Cynthia est rentrée avec Zach je suppose !

Moi : ah maman comment puis-je savoir cela si je suis couchée ici depuis hier nuit

Maman : ok couvres bien ta sœur. On les demande si ils sont ensemble ils disent non mais pourtant ils sont tout le temps fourrés ensemble, inséparables comme un portable et sa batterie

Moi : je dis hein maman tu viens me torturer les tympans pourquoi ? Je m’appelle Rina pas Cynthia oooooo

Maman : je vous connais, vous êtes assez proches tous les deux

Heureusement pour moi, l’infirmière venait de rentrer dans la salle et a demandé à maman de sortir car l’heure de visite était finie. Il n’y a que Cynthia répondre à ses questions.

 

Cynthia

Cela fait maintenant un an que mon amitié avec Zach si on peut l’appeler comme ça dure. Je suis si à l’aise à ses côtés, nous partageons les même idéologies, il me fait rire à en pleurer et j’ai peur, très peur. Zach ne veut pas d’engagement il le répète souvent alors que moi je crois que je commence par tomber amoureuse, ce qui ne m’étais jamais arrivé auparavant…il faut que je me reprenne, je dois mettre fin à ce petit jeu. Il dort paisiblement depuis notre retour de chez Rina alors que moi je n’arrive même pas à fermer l’œil. Je décide alors de le réveiller pour qu’on puisse parler et mettre fin à tout ceci.

Zach : tu ne dors pas ?

Moi : non il faut qu’on parle s’il te plait

Zach : il y’a quoi dis-moi

Je prends mon courage et m’apprêtais à lui répondre lorsque je fis prise d’une nausée que je cours évacuer dans la salle de bain. A mon retour des toilettes, il s’était levé du lit et s’habillait avec une hâte que je ne comprenais pas.

Moi : tu vas où ?

Sans me répondre, il sort de la chambre en saisissant ses clés de voiture. Je le suis jusqu’au salon toujours en demandant où il allait mais sans réponse. Je suis donc remontée dans la chambre alors qu’il était déjà parti je ne sais où.

Trente minutes plus tard, il réapparaît dans la chambre en tenant en main un sachet de pharmacie qu’il me tendait.

Zach : tiens, s’il te plait va faire ces tests

Moi : mais ce sont des tests de grossesse Zach ! Je n’en ai pas besoin, je ne suis pas enceinte

Zach : tu as oublié mon métier ? Tes nausées durent depuis une semaine au moins, tu manges pour deux au diner et tes humeurs changent sans raison

Moi : …

Zach : s’il te plait il faut qu’on soit fixé. Va faire ces tests

Je n’avais pas vraiment le choix. Tout en tremblant j’avance vers la douche avec les tests. Il y’en avait trois au total. Je suis à la lettre ce qui est écris sur la notice et cinq minutes plus tard je vois deux traits rouges apparaitre à la surface de chaque tube… je ne sais pas pourquoi mais j’ai crié comme une malade dans la douche et je crois que Zach a eu peur raison pour laquelle il s’est précipité dans la douche.

Zach : il y’a quoi Cynthia ?

Moi : je suis enceinte !!!

Zach :…

Moi : je suis vraiment désolée Zach, crois-moi ce n’était pas un piège. Je t’ai réveillé tout à l’heure pour mettre fin à tout ceci, je ne voulais pas te forcer à t’engager

Zach : tu portes mon enfant c’est bien ça ?

Moi : oui Zach, je suis enceinte de toi. Mais ne te sens pas du tout engagé. Je vais l’élever seule et…

Zach : shuutttt, tu parlers trop ma puce

Sans crier gare, il se saisit de ma bouche et m’embrasse comme lui seul sait si bien le faire. Je me sens perdue moi.

Zach : tu es certes très intelligente mais en amour tu es si naïve ma chérie. Tu m’as changé Cynthia, je n’arrive plus à regarder d’autres filles, je pense à toi au point d’appeler ma secrétaire Cynthia. Je sais que tu n’es le genre de fille à piéger un homme avec un enfant. Je t’aime et je veux faire partie de ta vie et de celui de mon enfant à naitre. Je t’aime Cynthia BAIKIRAM et je te veux rien que pour moi.

Moi : …

Zach : dis quelque chose Cynthia, laisse-moi faire partie de ta vie. Je veux prendre soin de toi et de cet enfant ainsi que des dix autres qu’on fera ensemble

Moi : krrrrrkrrrkrr…

Zach : j’adore te voir rire aux éclats.

Moi : tu fais déjà partie de ma vie Zach, tu me combles, tu es ma moitié parfaite et je t’aime comme pas possible. Alors tu as l’exclusivité de mon cœur. Quant aux dix enfants restants il va falloir que tu revoies ton projet de former l’équipe de football

Zach : bon, ce sera une équipe de basket alors. Et ça pense-tu que je dois revoir aussi mon programme de la journée ? Dis-je en la mordant le cou

Moi : je te vois venir. Mon docteur m’a prescrit du repos

Zach : vu que c’est moi le docteur, j’annule cette prescription pour aujourd’hui

Moi : j’imagine la tête des autres lorsqu’ils apprendront ça. Et dire qu’on a passé tout notre temps à nier l’évidence !

Zach : eh oui ! J’ai fini par tomber dans ton piège très cher. Je t’aime ma jument

Moi : je vois ça, je t’aime aussi mon étalon

Il s’est approché de moi puis m’a donné un baisé sur le front, un second sur le nez, un autre sur la joue avant de prendre ma bouche en otage, et c’est partie pour des folies de Zach et Cynthia.

 

Alan

Ah les femmes ! J’en ai une bien spéciale et unique par ses caractères de petite fille. Je suis cependant fier d’elle pour une chose, elle sait à quel moment aborder tel ou tel visage. Ses humeurs dépendent toujours des miennes, je suis heureux avec Sonia et pour rien au monde je ne l’échangerai contre une autre. Elle dormait encore lorsque j’ai quitté la maison. Mes consultations sont finies et je commence par m’ennuyer…

« Docteur, une patiente vient d’arriver et elle demande si vous pouvez le recevoir ? »

Moi : mais l’heure des consultations est déjà passée laure

Laure : monsieur, je vous conseille de la recevoir si vous ne voulez pas de problème

Moi : comment ça ? Bon faites entrer la patiente

Quelques minutes plus tard, laure revient dans mon bureau accompagnée de… Sonia ?

Moi : Sonia ?

Sonia : docteur je ne me sens pas bien du tout

Laure se retire et Sonia ferme la porte à clé avant de s’avancer vers moi d’une démarche féline qui me fait fondre. Elle vient s’asseoir sur mes cuisses, prend ensuite ma main qu’elle dépose sur sa poitrine avant de me dire :

« Comment se porte mon gynéco préféré ? »

Moi : comme un charme en vous voyant ma patiente préférée

Sonia : tu m’as laissé seule au lit chéri

Moi : ne boudes pas s’il te plait mon cœur

Sonia : on verra comment te faire payer ça plus tard

Moi : en attendant, viens là que je te consulte ma chérie.

Sonia : je suis toute à vous docteur

Je l’ai tiré à moi, puis je l’ai embrassé. Nous sommes restés là à nous chauffer et comme d’habitude, on s’est arrêté au préliminaire. Eh oui, nous n’avons pas encore franchi ce cap, elle veut le faire à sa lune de miel et moi je respecte cela.

 

A SUIVRE…

 

Auteur : coucou mes amours, vraiment désolée pour le retard de ces temps-ci mais croyez-moi, c’est pour une bonne cause. Je vous reviens avec la fin très bientôt, bisous !!!! D’ici là, on like et on commente.