Chapitre 25:tremblante
Write by Boboobg
.... Lovely Onda....
Déjà deux semaines que mon mari est là. Nous avons emménagé dans une nouvelle maison, je ne vous parle pas de la sécurité.
Il y'a un service complet à la porte, des caméras de surveillance partout dans la maison et bien sur des garde du corps qui nous accompagnent chacun.
Je suis complètement perdu par tout ça, à croire que Alphonse a tué quelqu'un et à peur des représailles.
Je tiens mon bébé dans mes bras et attend son père. Je l'ai entendu garé. Je dois lui parler aujourd'hui car Jonathan commence à me mettre la pression.
Alphonse (passant la porte) : bonsoir chérie !
Moi (souriante) : bonsoir mon amour. (déposant le bébé sur le lit) tu rentres tard aujourd'hui ! Les enfants sont déjà couché.
Alphonse : je sais mais le boulot rien de plus !
Je le débarrasse de sa veste, sa cravate et de ses chaussures. Je vais chercher la cuvette que j'ai préparé pour ses pieds. La discussion qu'on va avoir risque d'être très pénible donc vaut mieux le mettre dans les conditions normale de température et de pression !
Lui (soupirant) : c'est bon là là juste là ouiiiiiii !
Moi(amusé) : arrête de jouir !
Lui (riant) : tu ne sais pas le plaisir que ce massage des pieds me procure ! Je devrais rentrer tard plus souvent on dirait !
Moi : n'importe quoi !
(...)
Après avoir fini avec ses pieds, je lui amène à manger dans la chambre et vais déposer le bébé dans sa chambre. La petite se réveille dès qu'elle touche son lit, il me faut au moins trente minutes pour la border et qu'elle s'endorme à nouveau.
Alphonse est déjà dans le lit quand je pénetre dans la chambre. Je vais prendre un bain.
Je lui fais une petite gâterie, histoire d'y aller en douceur avant de lui sortir ma bombe.
Alphonse (reprenant son souffle) : vas y Lovely !
Moi : quoi ?
Alphonse : demande moi ce que tu veux !
Moi (faussement perdu) : comment ?
Alphonse (souriant) : je sais bien que tu veux me demander quelque chose !
Moi:...
Alphonse : j'adore que tu prenne autant soin de moi mais 'ois savons tous les deux que tu veux me demander un truc ! Alors vas y !
Moi : OK (prenant de l' air avant de me lancer) j'ai eu une discussion avec Jonathan Ngakosso, il avait entamer une procédure judiciaire pour récupérer sa fille, je le lui ai fait retirer en lui promettant que nous allions lui laisser un peu de place dans la vie de Hope.
Les muscles de son visage se contracte signe qu'il est très contrarié. J'avale ma salive avec difficulté.
Alphonse (en colère) : aujourd'hui c'est sa fille ? Hope c'est mon enfant !
Moi (le calmant) : personne ne dit le contraire. Hope c'est ton enfant mais met toi aussi à la place de cet homme, il connaît l'existence de sa fille mais celle ci ne le connaît pas. C'est un autre homme qui occupe cette place, sa place.
Alphonse(ouvrant grand les yeux) : pourquoi tu parles de lui avec autant de douceur ?
Moi (décontenancé) : moi ? Mais non chéri ! J'essaie juste de te faire comprendre qu'il est dans son droit étant donné que c'est sa mère qui lui a caché l'existence de l'enfant. S'il va devant les juges, il risque de nous prendre Hope surtout après la manière dont tu as frappé Tracy, notre voyage brusque, il pourrait nous faire passé pour des parents irresponsable. De plus, un procès ne sera pas bien pour tes affaires
Alphonse (semblant réfléchir) : je ne lui laisserai pas ma fille !
Moi : il n'ai pas question de lui laisser ta fille, juste de lui laisser une place dans sa vie. Il est prêt à signer un contrat sur ça.
Alphonse (me criant dessus) : tu es sérieuse Lovely ? Tu me demande de lui laisser une place dans la vie de ma fille?mais en tant que qui ?
Moi : ne crie pas aussi fort, les enfants risquent de se réveiller ! (prenant sa main) mon chéri, écoute moi s'il te plaît
Alphonse : je ne fais que ça t'écouter et il n'y a que de la merde qui en ressort !
Moi (prenant sur moi) : tu refuse juste de voir que c'est la bonne décision. Tu as trois filles, lui n'en a qu'une seule et il veut juste la connaître. Pour moi, pour Hope ce sera toujours toi son père mais imagine un peu que tu ne fasses pas partie de la vie de Alphonsia, que ce soit un autres homme qui l'élève et qu'en fin de compte tu n'ai pas la possibilité de l'approcher ou l'aimer comme il se doit !
Alphonse :...
Moi : on s'en tiendra à ce que tu décidera car devant la loi c'est toi son père. Mais ne prends pas une décision à la place de Hope car dans vingt ans, elle pourrait nous demander pourquoi ça a été aux juges de lui montrer la vérité.
Alphonse (me regardant) : tu me trouves égoïste n'es pas ?
Moi : non, mon mari n' est pas égoïste. C'est un homme bon qui aime sa famille par dessus tout. Je ne veux pas que le nom de notre famille se retrouve dans les journaux pour cette histoire ou que toute la ville sache qu'à un moment donné, ma fille a été une bâtarde !
J'embrasse sa main et me couvre en prenant soins de cacher mes larmes. J'imagine le mal que ça lui fait mais j'ai raison,je sais que c'est la meilleure chose à faire car Jonathan ne laissera pas Hope.
Alphonse : je suis d'accord !
Moi(me retournant) : c' est vrai ?
Alphonse : nous devons d'abord expliquer les choses à Hope et je demanderai à mon avocat d'établir un contrat.
Moi : je suis d'accord !
Alphonse me prend dans ses bras. Je sais qu'il en souffre. Le plus difficile est passé !
... Jonathan Ngakosso...
Ça va faire presque deux mois que nous nous parlons avec les Onda que par nos avocats. Lovely ne me contacte plus et je ne le fais non plus.
D'abord ça a été que je devais voir ma fille une fois après mois, lol la bonne blague ! J'ai refusé et aujourd'hui, deux moi après, nous allons tous nous voir chez leur avocat pour la signature du contrat.
Quand j'entre dans la pièce, mes yeux se posent directement sur Lovely, elle est assise et un homme se tient debout à ses côtés. Ce doit être lui Alphonse, son époux. On se détaille tous les deux !
Il a quoi a me regarder de haut cet enfoiré ! Non seulement il me prend la femme de ma vie, mais aussi, il pensait que je lui laisserai ma fille ! La bonne blague !
Avocat Onda (nous serrant la main) : bienvenue monsieur Ngakosso, confrères, mademoiselle !
Nous prenons place et il se met à lire tous les termes du contrat. Je le connais presque par cœur alors je ne fais pas trop attention. Je ne cesse de jeter des coups d'œil à Lovely mais c'est comme si je n'existais pas. Elle serre la main de son mari et celui ci la porte à sa bouche. La jalousie s'empare de moi, j'ai juste envie de lui coller mon poing dans la gueule. Et celle là qui fait comme ci je n'existait pas.
Samanta me prend la main ayant sans doute comprise mon état d'esprit à l'instant.
Avocat Onda( à mon avocat) : en bref, nous nous engageons à ajouter votre nom sur l'acte de naissance de mademoiselle Hope Onda en tant que père géniteur et vous vous engagez à ne pas aller à l'encontre des termes du contrat !
Mon avocat : mon client le sait très bien. Il prendra sa fille, chaque vendredi soir pour la ramener le dimanche soir, et une fois tout les deux ans pour Noël ou les vacances de pâques ! Les grandes vacances, la concerné mademoiselle Hope choisira elle même avec qui les passés !
Avocat Onda : bien entendu !
Il s'en suit encore des banalités avant qu'ils ne décident de nous demander de signer. L'on signe le contrat et chacun prend sa route.
Malgré l'attitude froide de Lovely à mon égard, je suis très heureux car dans deux jours, ma fille dormira à mes côtés.
Sam : on va les voir là ?
Moi (souriant) : oui !
Sam: elle croit que c'est pour l' écouter !
Moi : et bien, elle se trompe !
Je prends la route pour chez mes parents. J'ai demandé une réunion aujourd'hui avec tous le monde. Je veux leur annoncer la nouvelle !
... Alphonse Onda....
Moi (pétant un câble) : j'ai envie de lui tuer tu m'entends ? T'as vu comment il te regardait cet enfoiré ?
Lovely (calme) : je n'ai rien remarqué chéri !
Moi (m'arretant au feu rouge) : comment ça tu n'as rien remarqué. Le mec te boufais carrément et toi tu dis n'avoir rien remarqué ?
Lovely: je ne sais pas de quoi tu parles, puisses que je te dis que je n'ai rien remarqué.
Moi : n'importe quoi, tu n'as rien remarqué hein ? À croire que ça te plaise de te faire déshabiller ainsi du regard par ton ex
Lovely : je ne te permets pas Alphonse, je ne lui ai accordé même pas un regard alors...
Moi : merde Lovely ! C'est ça le problème, tu ne l'as pas regardé alors que te connaissant, tu aurais voulu lui afficher ton bonheur au visage si et seulement si tu ne ressentais plus rien pour lui ! Mais c'est faux, puisque tu n'arrivais même pas à le regarder. (démarrant) tu as encore des sentiments pour lui n'es pas ?
Lovely (me giflant) : vas te faire foutre Alphonse !
Je ne l'ai pas vu arriver cette gifle,qui a le don de me faire revenir à moi. Je déraille complètement. Mais j'avoue avoir tiquer quand j'ai remarqué le mal que lovely se donnait pour ne pas le regarder ou faire attention à lui. Et le fait que cet homme regarde ainsi ma femme m'a fait déraillé. Si nous n'étions pas en présence de représentants de la loi, je l'aurai tué sur place.
Moi (me garant dans la parcelle) : je suis allé trop loin bébé, je suis désolé. Mais je n'ai pas supporter ainsi, t'y connais ma jalousie. Tu l'as tellement aimé qu'il a fallu que je décroche la lune pour que tu l'oublie malgré tout ce qu'il t'avait fait alors j'ai peur (la regardant) j'ai peur que tu ne l'ai jamais oublier. (une larme coule sur ma joue) je ne le supporterai pas Love, je ne supporterai pas de te savoir dans les bras d'un autre. Déjà qu'on doit partager ma fille, je ne supporterai pas de partager ton cœur.
Lovely pleure a présent et mon cœur se serre.
Moi : bébé je suis désolé, je ne t'accuse de rien. Ne pleure pas, excuse moi je suis allé trop loin je sais. Pardon mon cœur !
J'essuie ses larmes et l'embrasse.
Moi : je suis désolé ! C'est vrai que ça ne m'en chante pas d'être obligé de lui laisser ma fille mais je ne dois pas te dire des méchancetés pour autant. Tu ne mérites pas ça, tu n'y ai ouragan rien !
Lovely : sniff je suis désolé chéri sniff c'est de la faute sniff tout ça c'est de ta faute sniff sniff je suis tellement désolé sniff
Moi(la prenant dans les bras) : tu allaite chérie, te met pas dans cet état. Rien n'est de ta faute ok ?
Elle acquiesce. J'essuie ses larmes et nous sortons de la voiture.
Rien ne s'est passé en deux mois, alors j'ai libérer les gardes du corps. Ils ne restent que la sécurité à la maison, de plus les enfants ne sortent pas sans un adulte.
J'ai la haine, quand je pense que cet homme viendra chez moi deux fois par semaine.
.... Godé Ngakosso....
Comme convenu, George et moi avons raconté notre histoire à leur père, il a fait son fier pendant quelques semaines mais au final il m'a pardonné. Bien que notre relation ne soit plus la même, il a quand même accepté d'arrêter cette histoire de divorce à la con.
Aujourd'hui, mon fils arrive. J'avoue qu'il était temps. J'adore mon fils et je ne regrette rien de ce que j'ai fait pour lui car j'ai eu raison de le faire.
En fin de compte, il a dû comprendre que maman a toujours raison et colle quand il était petit, après avoir boudé dans son coin, il revient à maman pour son câlin.
Je descend retrouvé tous mes enfants. Ça me faut plai de les voir tous ensemble, ils sont tellement beaux ! J'ai fait du bon boulot !
Moi : bienvenue chez toi Jonathan, je sais que tu es sortie d'ici très remonté mais je vais tout t'expliquer.
Jonathan : je sais, George me l'a déjà dit et je suis désolé d'avoir été conçu dans la violence. J'aurai quand espérer avoir un père quelque part mais bon, pas de bol !
George (père) : je tiens à m'excuser mon fils, j'aurai dû réagir autrement au lieux de rester dans mon coin. Ta mère n'est en rien responsable de ta conception même si elle aurait pu nous le dire mais bon ce qui est fait est fait. Tu es mon fils Jonathan et je t'aime.
Il se prenne dans les bras l'un de l'autre. Un point pour Godé et zéro pour cette idiote de Judith. Elle croyais vraiment pouvoir éloigné mes hommes de moi n'importe quoi !
Sam : je suis très heureuse que vous vous soyez enfin retrouvé mais (regardant son frère) nous avons chacun une nouvelle pour vous.
Je ne sais pas pourquoi, mais tout à coup j'ai un mauvais sentiment. Le regard qu'ils échangent me fait penser à quand ils étaient petits et que tous les deux me fesaient une mauvaise farce !
Sam (souriante) : maman, George, Frank (nous regardant) papa et Nathan sont déjà au courant (montrant son doigt) j'ai le plaisir de vous annoncer que je le suis marié il y'a un mois à Paris !
KOUM
George (père) : elle m'a appelé la veille pour me demander ma bénédiction et j'ai dit oui, pour la première fois depuis longtemps ma fille semblait tellement heureuse !
Frank (la prenant dans ses bras) : félicitations sœurette !
George (à son tour) : vraiment une surprise de taille. Et pour la dote ?
Sam(souriante) : dans un mois, j'ai déjà donné la lettre à papa !
Je m'assoie juste sur le fauteuil pour reprendre mon souffle. Qu'est ce qui n'a pas marché ? Ma fille s'est donc mariée sans moi ? C'est qu'elle genre d'enfants ça?
Moi (déconcerté) : et c'est qui cet homme qui mari l'enfant des gens sans ses parents ?
Sami : c'est Serge, Serge Nianga tu te souviens ? Celui que tu as chassé comme un malpropre et que tu as envoyé des photos trafiqué de moi (rire) et oui, il veut toujours de moi, même après que tu es tué notre enfant !
Moi(criant) : seigneur delivre cette enfant ! Quel diables te mange, ce va nu pied ?
Sami : regarde ma bague maman, un va nu pied n'offre pas un diamant (regardant son frère) j'ai fini !
Jonathan (souriant) : je vous conseille de vous asseoir par ce que ma surprise, à pat sami, personne d'autres n'es au courant !
Ils s'assoient tous pendant que mon cœur cogne dans ma cage thoracique. Après ce que samanta vient de me faire, je ne sais pas ce que son frère le réserve. C'était censé etre un jour de pardon mais pas ça !
Jonathan (me fixant) : il y'a bientôt treize ans, je sortais avec une fille magnifique. Ho mon Dieu qu'elle était belle, je l'adorais mais maman ne l'aimais pas. Elle était sous disant trop pauvre pour moi et ceci et celle mais bref. J'ai succombé à des menaces absurdes, je l'ai laissé tomber et sans le savoir, elle attendait un enfant de moi. (je tremble de tout mon être) maman n'a pas voulu d'elle et jusqu'au jour d'aujourd'hui, je te soupçonne d'être l'auteur de ces menaces mais bref. Ma fille est en vie et je viens d'avoir la garse partagée. Samedi je fais une fête pour la recevoir, vous êtes tous invités !
KOUM
Je suis carrément prise de tremblante. Mon cerveau fonctionne à mille à l'heure. Comment ? Mais comment ?