CHAPITRE 26
Write by deli
*PDV DE DALIA*
Océane : ah Obame ne joue pas à ça avec moi, comment ça se fait que tu sois le vilain petit canard en ce moment bon enfin beaucoup plus que d’habitude
Moi (soupirant) : comment tu as su ?
Océane : c’est quelle question ça ! tu connais très bien mon indique dans la famille
Moi : et elle t’a dit quoi ?
Océane : qu’ils sont furieux, genre que comme tu couches un grand type tu te crois tout permis mais en vrai je pense que tu as appuyé où ça fait mal, ils voient que tu ne blagues pas et ils sont pieds au mur
Moi : alors j’espère que pour le bien de tous on va se mettre d’accord !
Océane : bon maintenant raconte-moi tous les détails
Et c’est ainsi qu’on s’est lancé dans une longue et belle discussion durant laquelle je lui ai tout raconté de long en large sur ma démarche, la façon dont j’ai pu avoir les documents, le soutien de pierrick, mes craintes concernant la suite et elle, elle a fait ce qu’elle sait faire de mieux, me motiver, m’encourager et m’aider à me sentir mieux.
Moi : bon mon cœur je vais aller me coucher, bisou à sachou et on se tient au courant
Océane : d’accord, dors bien ma puce et surtout prends soins de toi, bisous.
J’ai raccroché et je suis allé le coucher, demain sera surement une longue journée.
A mon réveil ce matin, j’ai eu une grosse boule au ventre et ça n’a vraiment pas été facile de faire comme si je vais bien mais bon aujourd’hui plus que jamais je dois paraitre parfaitement sûre de moi et aussi confiante que possible.
On a tous passé la journée à la maison en famille et au moment de partir nour et eurode ont tenues à venir aves maman et moi du coup ange est resté tout seul à la maison parce qu’on ne veut pas qu’il soit mêlé à ça, il est beaucoup trop jeune pour se retrouver au milieu de ça du coup avec les filles ont s’est toutes mises en route, moi au volant de mon joli bijou.
Je vais pas mentir je stresse beaucoup car j’ai l’impression d’aller en guerre mais je sais aussi que ça ne va pas forcément mal se passer après tout on partage tous le même sang et aussi bizarre que se soit je ne veux mettre personne en prison ni passer devant un juge, j’ai malgré tout grandit au milieu de ces gens, je les ai chéris du coup je croise les doigts pour que l’arrangement à l’amiable porte ses fruits.
C’est nour qui m’a indiquée la route jusqu’à l’immense maison du grand-frère de papa, vous voyez un peu la méchanceté, lui il vit au calme avec ses enfants et sa femme mais ça ne l’a pas empêché de nous voler, quelle cruauté et dire qu’à une époque de ma vie je le considérais comme un père tchuipps.
En arrivant je me suis garée à l’extérieur de la propriété et on est toutes descendues.
Maman : tenez vous bien, se sont vos parents donc pas de manque de respect
Ob s’est tout de suite dirigée vers le portail et c’est un gardien qui nous a ouvert après que nous ayons sonné 3fois. Déjà qu’il y’a des voitures garées à l’extérieur de la propriété à l’intérieur c’est aussi remplie de voitures, je ne savais pas que la famille là est ci grande que ça mais bon on est là plus moyen de faire demi-tour, on a suivi le gardien qui nous a conduit à la porte d’entrée de la maison et nous y avons pénétrée en nous voyant une jeune fille est venue nous saluer et nous a conduit à un grand salon et là le choc, je comprends maintenant le terme réunion de famille, mais c’est quoi tout ce monde mon Dieu, je stresse encore plus en voyant tout ce monde réuni, je reconnais certaines têtes mais là franchement je me sens plus du tout aussi sûre de moi.
C’est le plus grand des frères donc le propriétaire de la maison, tonton marcelin qui s’est levé pour nous saluer, les autres se chuchotent des choses entre eux, d’autres nous lancent des regards très appuyés.
Tonton marcelin (souriant) : véronique (bises à maman)
Il a fini de faire les bises à sa belle-sœur puis à nous même à moi comme quoi certains ont vendu la honte aux chiens
Tonton marcelin : asseyez-vous, asseyez-vous (nous indiquant des places)
Je suis vraiment stressé mais j’essaye de la cacher comme je le peux. Apparemment il n’y a pas que des adultes à cette réunion je reconnais des cousins et des cousines, d’autres jeunes que j’ignore, des oncles, des tantes, bref c’est comme si c’était une fête de famille il y’a vraiment beaucoup de monde.
Tonton marcelin (prenant la parole) : bon voilà tout le monde est là on peut commencer. Je suis vraiment heureux de voir toute ma famille aujourd’hui même les enfants d’Anto (antonin, mon père) sont là quelle joie immense, je vois mes enfants, mes petits-enfants, mes frères et mes sœurs et malgré que les circonstances qui nous réunissent ne sont pas les plus joyeuses au moins chacun voit déjà un grand nombre de ses parents, je rends grâce à Dieu pour cette chance.
Pour revenir au sujet qui nous réunit aujourd’hui, dalia ici présente (me désignant) a émit son désir de récupérer les maisons appartenant à son défunt père, mon petit-frère, antonin et c’est quelque chose qui nous a tous surpris d’où la réunion d’aujourd’hui pour mettre les choses à plat.
Je ne vais pas mentir, j’ai le cœur vraiment meurtri de revoir mes neveux dans ces conditions et j’ai aussi honte que ce ne soit que pour des raisons matérielles que cette réunion a eu lieu. Quand antonin est décédé je ne saurai vraiment expliquer ce qui s’est passé mais ça n’a pas été facile pour nous (la bonne blague pff), on a perdu un frère, un oncle, un ami et peut être qu’on a pas très bien géré la situation et j’en suis vraiment désolé mais je ne pense que nous devons réveiller l’esprit de quelqu’un qui se repose en paix depuis si longtemps voilà pourquoi nous devons régler ce conflit de manière calme et civilisé, j’appelle à la maitrise et au respect de chacun d’entre nous je vous en prie. Voilà ce que j’avais à dire pour commencer, je vais laisser la parole d’abord à véronique pour qu’elle nous dise ce qu’il en est de leur côté.
Maman : bonsoir à tous
Eux : bonsoir
Maman : comme l’a dit marcelin c’est regrettable de nous retrouver dans de telles conditions mais on espère pouvoir trouver une solution dans le calme et le respect. Ça fait bientôt 10 ans que Anto est décédé et à son décès vous nous avez tout prit et quand je dis tout c’est vraiment tout sauf la pension versée par l’état à cause de son statut de militaire. J’ai pris mes enfants je me suis battue pour qu’on puisse vivre dans la maison qu’il avait construit sur le terrain qu’il m’avait offert, souvent j’ai même l’impression qu’il savait qu’il devait lui arriver donc quand il achetait un nouveau terrain il mettait soit à mon nom soit à celui des enfants, c’est ainsi que chacun de ses enfants s’est retrouvé avec un terrain à son nom et de fil en aiguille on a construit sur ses terrains pour assurer l’avenir des enfants. Du vivant de mon mari je n’ai jamais manqué de respect à l’un d’entre vous, Dieu m’en ai témoin, j’ai toujours tout fait pour vous parce que je considérais que vous étiez plus que ma belle-famille, vous étiez ma famille mais quelle ne fût pas ma surprise quand à la mort d’Antonin vous m’avez chassé comme une malpropre avec des enfants à bas âges (elle a essuyé les larmes qui commençaient à couler avec son mouchoir avant de continuer), je me souviens, dalia (me pointant du doigt) avait à peine 17ans, nour (la montrant du doigt) avait 9ans, eurode (la montrant du doigt) avait 7,6 ans et ange qui n’est pas là avait 2ans. Je me suis retrouvée à la rue avec 4 enfants, on a souffert mais Dieu nous a aidé on a pu récupérer la maison et c’est dalia qui s’est battue avec moi pour que nous puissions survivre mais quelle grande déception j’ai ressenti mais malgré tout je ne vous ai pas gardé rancune, je suis chrétienne et je ne connais pas la rancune et aujourd’hui si on est là c’est pas par rancune non c’est parce que je pense à l’avenir de mes enfants, aujourd’hui ils ne sont plus à bas âges, ils sont grands, ils doivent poursuivre leurs études et leur père s’est battu pour que s’il lui arrive quelque chose ils soient en sécurité financièrement donc voilà pourquoi on veut tout simplement que vous nous restituez les terrains appartenant aux enfants, juste ça le reste on en veut pas, voilà pour ma part ce que j’avais à dire merci.
Waw ! je suis très émue par ses mots, ils sont tellement profonds et je réalise à quel point elle a souffert de la mort de son mari et j’en suis plus que fière car elle s’est toujours battue pour nous, c’est un modèle, mon modèle.
Un des frères de papa a prit la parole, pour l’instant c’est encore calme, mes esprits sont encore posés.
Le frère en question : bonsoir tout le monde en tant que grand-frère ainé du défunt antonin je tiens à dire ceci, oui nous avons prit les biens laissés par le défunt mais nous sommes sa famille et c’est tout à fait normal
Des gens : hum hum !
Les bonnes choses commencent, j’aime ça !
Le même frère : antonin était notre frère, fils, oncle, on n’a pas volé quoi que se soit à qui que se soit on a juste prit ce que notre frère a laissé
Vous voyez y’a des gens qui sont nés avant la honte, lui là il doit en faire partie et ce qui m’amuse c’est ceux qui font hum hum pour le soutenir.
Le même frère : je ne vois pas pourquoi on doit rendre quoi que ce soit à qui que ce soit, y’a des gens qui habitent ces maisons et d’autres ont construit sur ces terrains que notre parent a laissé, personne n’est mort depuis qu’on a ces terrains donc que les choses continuent ainsi
J’ai juste envie de rire, c’est du grand n’importe quoi, j’aurai finalement directement dû aller au tribunal grrr quelle perte de temps en plus pierrick, me manque je me demande bien ce qu’il est en train de faire (soupire)
Je vous jure ça fait une heure que je suis là assise à écouter les parents de papa manquer de respect à ma mère et je vous jure je vais péter un plomb, y’a même une qui s’est levé pour dire qu’on fait perdre du temps aux gens, que maman a eu une maison non, qu’on est pas mort de faim mdrr eh Dieu vous voyez un peu les choses mais je fait comme maman a dit j’attends qu’on nous donne la parole et c’est exactement ce que vient de faire tonton marcelin donc c’est enfin le moment pour moi d’entrer en scène. Je voulais d’abord parler assise mais je me suis levé car trop de pression dans le sang.
Moi : bonsoir tout le monde, je me présente pour ceux qui ne me connaissent pas, moi c’est Dalia Obame, le premier enfant de François Antonin Obame, je vous remercie d’avoir organisé une réunion pour qu’on puisse trouver un terrain d’entente. J’ai apporté ici avec moi (sortant une chemise cartonnée de mon sac) les originaux des actes de propriétés des terrains (le leur montrant), ces papiers annulent tous les faux actes de propriétés existants pour ses terrains
On dirait que j’ai réveillé leurs esprits, vu que les voix ont commencées à s’élever
Voix d’une femme : que tu es qui pour parler comme ça aux gens
Et c’est des vraiment, des une petite impolie, et j’en passe qui ont répondu à sa question (soupire)
Tonton marcelin : on se calme s’il vous plait, dalia continue
Moi : donc comme je disait ses papiers annulent tous les faux actes de propriétés existant. Tout à l’heure y’a une intervention qui m’a énormément choquée, je m’excuse de ne pas citer les noms j’ai du mal avec beaucoup d’entre vous, donc tout à l’heure au cours d’une intervention j’ai entendu une phrase dans laquelle l’intervenant se plaignait que les biens de papa c’est sa famille qui l’a récupérée pas des voleurs et aussi que personne n’est mort alors je tiens à dire ceci, du vivant de mon père je le voyais se démener pour vous sa famille, quand quelqu’un venait lui exposer un problème il se battait pour trouver la solution à cause de son amour pour cette famille. Je ne pense pas qu’il repose en paix vu qu’on a maltraité sa femme et ses enfants mais cela ne sert à rien de repartir dans le passé, voici la situation qui est là et ce que je propose est simple : vu que les maisons sont habitées pas de problèmes, on percevra des loyers pour chaque maison construite sur nos terrains
Un homme se levant en furie : connerie ! tu penses que tu peux nous faire payer les loyers des maisons qui nous appartiennent tu es malade ma pauvre va te faire soigner
Tonton marcelin (se levant) : andré calme toi s’il te plait
André en question : je vais me calmer pourquoi marcelin ? d’abord tu nous déplaces parce que tu veux jouer au plus gentil mais on est plus à ce stade, ses terrains nous appartiennent on y a construit, on y vit, tu sais combien on s’est saigné pour construire notre maison ? et là une petite effrontée sortie de je ne sais où vient nous faire chier, pour ma part j’ai dit ce que j’avais à dire, on y va
Il s’es levé et a pris la route de la sortie, d’autres ont fait pareil et au fur à mesure la pièce était quasiment vide, tonton marcelin les a suivis dehors nous laissant là seule, on dirait qu’il va falloir saisir un juge (soupire)
Moi (regardant maman et les filles) : on y va
Maman : oui c’est mieux !
Elles se sont levées, on a pris nos affaires et on a prit la direction de la cour en sortant on a trouvé certains dans de grandes discussions
Un homme : je suis d’accord avec andré, ce n’est pas cette gamine qui va venir nous faire chier.
Maman (les interrompant) : nous sommes sur le départ, merci de nous avoir reçu
T.M : déjà ? mais on vient à peine de commencer (mdrr frère ça fait plus d’une heure et rien n’a bougé)
Maman : les choses ne vont pas changer, on pensait qu’on devait s’entendre mais malheureusement ce n’est pas le cas
T.M : s’il te plait véro (mddrr il l’appelle véro maintenant), donne-moi jusqu’à la fin de la semaine prochaine avant de porter tout ça devant la justice ! nous sommes une famille, le linge sale se lave en famille après tout
Elle m’a regardé et j’ai haussé les épaules pour lui dire que je la laisse décider même si je connais déjà son choix
Maman : d’accord mais au-delà de ça s’il n’y a pas de solutions on devra prendre d’autres mesures
T.M : d’accord, merci véro, rentrez bien
On a dit au revoir, ce qui ont répondu c’est bien les autres on s’en fou, on a démarré et on est rentré chez nous, quelle journée.