Chapitre 26

Write by Boboobg



.... José Onda.... 

Si on m'avait dit qu'en laissant Richard se servir de moi pour s'attraper des gos, nous aurions atterris dans cette boîte et que je l'aurai revu, je crois que j'aurais été plus enthousiaste. 

Quand je l'ai vu ainsi se trémousser avec tous ces gens sur la piste de danse, j'ai su que pour l'avoir, il ne fallait juste pas que je la prennes comme les autres. 

Céleste Mbolo est le genre de fille qui ne font attention a toi que si tu les poussent vers leur limites. Le genre de femme qui aime être courtisé, adulé et assagi en même temps. 

Et c'est bizarre, je suis en train de faire la cour a une femelle lol. Moi qui d'habitude plaît au premier regard, j'ai dû jouer plus que de mon charme. 


Moi:<<bien rentré ? >>


J'ai attendu cinq minutes sans réponse et pourtant, elle est en ligne. J'ai préféré aller prendre un bain et me faire un sandwich. J'ai passé toute la journée hier a dormir et il est déjà sept heures mais mon organisme ne compte pas se reposer on dirait.

C' est en voulant me coucher que j'ai remarqué le clignotant de mon iPhone. 

Mbolo:<<oui merci >>

Moi:<<moi aussi si cela t'intéresse ! >>

Mbolo:<<non ca ne m'intéresse pas >>

Moi<<(smiley qui sourit) OK je prends note. Tu fais quoi  aujourd'hui ? >>

Mbolo :<< je ne sais pas >>

Moi:<< donc je t'invite à prendre un verre, ce soir ? >>

Mbolo :<<je ne prends pas de verre avec les inconnus >>

Moi:<<touché! Et un restaurant ? >

Mbolo :<<c'est pareil, tu ne m'intéresse pas José >>

Moi :<<c'est bon a savoir mais toi tu m'intéresse alors on fait coment pour se mettre d'accord ? >>

Mbolo :<<smiley qui rit >>

Je lance tout de suite l'appel. 

Elle : allo ? 

Moi:alors ? Sur un  tatami ou devant un ring de boxe ? 

Elle: pardon ? 

Moi : pour qu'on trouve un terrain d'entente vu que tu m'intéresse et moi non ! 

Elle (rire) : très drôle Onda, c'est ça ? 

Moi  : oui Onda ! Tu as un rire magnifique ! 

Elle : et toi tu es fou ! 

Moi(sérieux) :écoute moi alors Mbolo, la fille a la peau d'ébène et aux formes de la terre. Je suis un fou, un fou qui n'a qu'une idée en tête, faire de toi sienne . Je vais un peu vite mais je t'ai vu dans cette boîte et mon corps a fait un bond dans ma poitrine. Cela ne m'est arrivé que trois fois de toute ma vie, la première quand j'ai vu la naissance de ma petite sœur phansia, la seconde quand je suis tombé amoureux pour la première fois a 16 ans d'une personne avec laquelle je n'avais pas le droit et ce soir en te regardant danser sauvagement au milieu d'une foule. Je suis un fou qui te veut toi ! 

Elle:... 

Moi:envoie moi ton adresse et on déjeune ensemble dans deux heures. 

Elle: heu okay mais je n'ai pas dormi 

Moi:moi non plus. Ma sœur et ma tante viennent dans six heures alors on aura trois heures ensemble ! 

Elle: ok alors toi passe moi ton adresse et je viens te chercher. 

Moi:ok madame ! Et ne prends pas une éternité pour te maquiller, tu es déjà assez belle comme ça. 

Elle : tu es fou ! 

Moi:je te l'ai dit. Bisous ! 

Elle a raccrocher pendant que c'est moi qui ai appelé. Cette fille a un de ces manques de savoir vivre qui me fait sourire. 

J'ai encore écrit à Hope, lui disant que je peux encore attendre qu'elle vienne car Mimi a raté son vol a cause d'Alphonsia qui a fait un caprice. Résultat, on ne pourra se rendre chez le géniteur que demain. 

Je me suis mis a chercher un truc simple a me lettre. Puis j'ai mis un réveil d'une heure et j'ai fermé les yeux. 

Je me suis réveillé quarante minutes avant le rendez vous, une autre douche et me voilà super beau pour Mbolo. 

Je suis passé a l'arrière dans le mini jardin où j'ai pu cueillir quelques fleures, que j' ai parfumé car les fleurs en afrique ont beau être jolie mais côté parfum ce n'est pas vraiment ça. 

Donc a douze heures, quelqu'un a sonner au portail. J'ai pris mon portable, portefeuille et lunettes de soleil pur la retrouver. 

Moi(lui faisant une bise) : tu es magnifique, pour toi ! 

Cece(souriante) :merci. 

Moi:tu veux rentrer prendre un verre ? 

Cece:non j'ai trop faim ! 

Moi: belle voiture ! 

Cece:merci, il est a mon vieux. On va où ? 

Moi:Je ne sais pas, c'est toi qui est venu me chercher ! Et c'est madame qui connaît la ville. 

Elle m'a emmener dans un endroit proche du fleuve où l'on faisait cuire du poisson épicé a l'étouffer. Merde une tuerie ! J'en ai mangé jusqu'à avoir mal au ventre et en ai pris pour phansia.

J'ai appris pleins de choses sur l'object de mes convoitises.. Vingt et un  ans, doit normalement débuter sa troisième année de droit des affaires a l'université de Montpellier. 

Ses parents habitent Montréal et sa famille est tres soudé, d'ailleurs une des familles les plus respectés du pays notamment a cause de son défunt grand père qui a occupé beaucoup de poste politique et aujourd'hui son oncle qui est président de la cour constitutionnel. Son père ambassadeur du congo au Canada. Elle n'a qu'une sœur et adore faire la fête. 

Madame dit beaucoup tenir de sa mère qui comme elle est très direct, le genre qui ne mache jamais ses mots et aussi assez impulsive. Enfance heureuse, pas de meurtre et de suivie psychologique. Dans ma tête je criais, normal, elle est normale. 

J'ai dû batailler pour que madame la féministe me laisse payer. Ensuite elle m'a ramené a la maison et je lui ai volé un autre baiser. Cette fois si, plus lent, plus envoûté que la première. 

Moi:u es sûr que tu ne veux pas rentrer ? 

Elle:non, je dois aller a la maison familiale, mes grandes mères rentrent demain. 

Moi: on se voit demain alors ? 

Elle: je ne sais pas José ! 

Moi: je rentre demain soir Mbolo, je veux te voir. 

Elle: tu rentres a quelle heure ? 

Moi:vol de seize heures, mais j'ai des choses a faire en mâtiné. Je veux te voir avant de prendre l'avion ! 

Elle : on verra bien Onda ! 

J'ai attrapé encore une fois ses levres pulpeuses en tirant dessus. J'ai empoigné ses fesses en la poussant lentement contre sa BMW et j'ai posé mes mains sur sa taille en approfondissant la poussée de ma langue dans sa bouche. 

Elle n'a pas la même façon d'embrasser que Hope. Elle n'a pas son teint, elle n'a pas son tempérament, elle as des formes généreuses pendant que Hope est fine et légère . Je crois que ce sont ces petites différences entre elles, qui fait a ce que je me sente libre a ses côtés. En quelques heures, j'ai souri plus que je ne l' ai fait en quinze ans. 

Je suis rentré en allant predre un bain. Vous avez dû le remarquer, j'en prends toujours plus que de raison. Le psychologue m'a expliqué que c'est apres avoir dû nettoyer le sang de ma mère sur moi que j'ai horreur de me sentir sale. Il faut que tout soit toujours propre sur et autour de moi, si non bonjour les dégâts. Je suis maniaque jusqu'au bout des ongles. 


.... Glory Kanda.... 

Dominique (attachant ma cravate) :je ne vois pas pourquoi tu es obligé d'accompagner ta cliente jusque là bas. C'est pourtant une affaire simple selon moi, qu'ils se partagent la garde de l'enfant ou qu'ils demandent a un juge de statuer ! 

Moi(tenant son visage) : mais elle ne l'entend pas ainsi. C'est pour cela que je l'accompagne et comme je te l'ai expliqué, il ne s'agit pas seulement d'une cliente 

Dominique : oui et c'est d'ailleurs pour cela que je n'aime pas que tu t'en ailles là bas avec elle. C'est ton ex Glory, ton ex ! 

Moi:et ça fait  quinze ans que l'on a été ensemble. Cette histoire est morte et enterrée. Chacun de nous a refait sa vie. 

Dominique : oui mais des avocats il y'en a plein, pourquoi toi ? 

Moi: tu n'as donc pas confiance en ton mari ? 

Dominique :si mais la confiance n'exclut pas le contrôle. Mais bon, tu vas quans même y aller, a quoi bon cette discussion. 

Moi(agacé) : ok, demande le moi et je laisse cette pauvre femme se faire enlever son enfant. Je veux être la pour pouvoir lui faire  comprendre les choses au bon moment. Je le concois tres bien que c'est mon ex et cela peut prêter a confusion mais  elle a dîner ici hier, as tu remarqué des regards ou quelques chose entre nous ? 

Dominique (baissant les yeux) : non mais elle est tellement... 

Moi:tellement ? 

Dominique :belle ! 

Moi(souriant) :tu es aussi belle qu'elle chérie, probablement plus car je t'aime et tu m'as donné le plus beau cadeau du monde, notre fils. Que d'ailleurs tu embrassera pour moi. 

Dominique : je t'aime aussi ! 

Je pose mes mains sur sa taille en l'attirant contre moi. Ma petite femme est tres jalouse, c'est pour cela que j'ai invité Mireille et Alphansia a diné hier pour qu'elles puissent se rencontrer. Et qu'elle se fasse une idée saine de notre relation purement professionnelle. 

Le dîner a été commode je dirai. Ce n'était pas le grand  amour surtout parce que avant ça, j'avais raconté toute mon histoire avec elle à Dominique. Mais elles ont été de grandes dames toutzs les deux. 

J'embrasse ma femme avec amour avant de sortir de chez moi pour l'aéroport. Un message de Mireille me fait savoir qu'elles sont deja en salle d'attente. 

Six heures après, nous atterrissons a l'aéroport de maya maya. Le chauffeur des parents m'apportent une voiture. Je conduit Mireille et Alphonsia chez elle. Je n'ai jamais oublié cette route. Je l'empretais tellement souvent, le temps de ma petite idylle avec Oko. 

J'ai discuté un moment avec José qui m'a affirmé devoir rentrer le lendemain soir car il a trop pris de vacances par rapport à son boulot. 

Je rentre chez les parents accompagnés de Richard. 

Richard :alors cousin, tu m'as demandé de m'occuper du petit mais fallait m'expliquer que c'était pour madame. 

Moi(me servant un verre) : de quelle madame tu parles ? 

Richard : la bombe que tu m'as présentée, ce n'est pas possible que tu fasses tour ça  pour elle sans qu'il y est quelque chose entre vous. 

Moi : il y'a eu quelque chose il y'a de cela des années. Je fais plus ça en reconnaissance au bon vieux temps. 

Richard : elle est foutrement canon ton bon vieux temps . Je n' ai jamais eu droit a des ex pareils moi. Tu es sûr qu'il n'y a rien entre vous ? 

Moi(souriant) :aussi sûr que je suis marié et heureux en famille . 

Richard : donc la petite blanche là  t'a vraiment fait calé. Parceque moi avec une femme ou pas, Mireille je ne pourrai pas détourné le regard devant elle. 

Moi:et si on arrêtait de parler de cette pauvre femme qui a deja assez de problèmes comme ça. 

Richard (pas convaincu) : toi tu as quelque chose derrière la tête ! 

Moi: non rien. Bon je vais aller me coucher avant que les parents ne rentrent. Je ne veux pas avoir a me faire interrogé par eux comme toi tu le fait là. 

Richard : tu fuis la discussion là. En tout cas, Frank m'avait demander de te dire de passer chez eux. Tu sais que leur mère rêve de te caser a l'une de ses petites filles ! 

Moi(rire) : Godé je la fui comme la peste ! 

Richard explose de rire pendant que je montes les escaliers menant a ma chambre. Ne connaissant pas le nombre des jours que je dois faire ici, j'ai préféré descendre chez les parents au lieu de payer à l'hôtel. 

J'ai eu mon confrère l'avocat de monsieur Onda il y'a deux jours et quelques heures apres notre arrivée pour clore les closes de cette rencontre car ma cliente ne voulait prendre aucun risque que cela soit perçu comme une quelconque faiblesse de sa part. Cela ne m'a pas surpris venant de Mireille, elle a toujours été ainsi, forte et determinée. 


... José Onda.... 

J'ai passé une nuit sans rêve, je ne fesais que revoir maman en sang sur le tapis de sa chambre avec Hope au dessus d'elle criant de toute ses forces en essayant de la secouer. 

Je veux écrire a Céleste mais elle n'est pas en ligne. Cela m'aurait peut être apaiser de l'entendre parler car ça elle sait tres bien le faire. Cette fille est une vraie mine a parole, maman l'aurait sans doute apprécier. 

Le soleil m'a trouvé ainsi, les yeux grands ouverts, assis sur mon lit, essayant tant bien que mal de penser a autre chose qu'au fait que je vais revoir mon géniteur, l'homme qui a mit fait a la vie de ma mère. 

J'ai pris une douche de deux heures, tellement je sentais toujours de la crasse a mes côtés. Ces souvenirs ne me font jamais du bien. Et le fait que Hope ne réponde toujours pas a mes messages n'arrangent pas les choses.

Mireille (devant la porte) : ça  fait des heures que j'entends l'eau coulé chéri, ça  va ? 

Moi(arrêtant la pompe) : oui t'inquiète ! 

Mireille : j'ai fait le petit déjeuner, on t'attends pour manger. 

Moi: ok dix minutes ! 

Je suis sortie juste apres avoir entendu la porte se refermer derrière Mireille. Je me suis habillé et les ai rejoint a table. 

Moi(décoiffant Phansia) : ça  va toi ? 

Phansia (retirant ma main) : ça va comme une personne qui doit rencontrer un tueur qui est en fait son père. 

Mireille : Alphansia ne dit pas ça ! 

Phansia : je ne veux pas y aller ! 

Moi:personne ne veut y aller je te le promet mais soit on y va et on lui fait changer d'avis, soit il entraîne Mireille en justice et il a cinquante pour cent de chances d'avoir ta garde. 

Mireille (lui touchant la main) : ça va allé mon bébé, tout ira bien. 

C'est dans cette ambiance morose que nous avons pris le petit déjeuner. Glory est venu nous chercher a 11h. J'étais devant avec lui mais je regardais phansia par la fenêtre qui n'arrêtais pas de texter sur son téléphone. Mireille quant à elle, regardait a travers la vitre. 

Glory : nous avons réservé son avocat et moi un salon a l'hôtel saphir. J'ai pensé a un cadre neutre car il habite votre ancienne maison, cela m'a donc semblé plus confortable. 

Moi: merci 

Glory : c'est mon travail jeune homme 

Moi:merci de faire tout ça pour nous ! 

Glory (regardant Mimi par le rétroviseurs): je le fais parce que c'est de mon devoir. J'ai connu votre sœur et toi aussi mais tu étais trop petit pour t'en souvenir. 

Phansia (levant la tête de son téléphone) : tu connaissais Tracy? 

Glory (souriant) : oui et elle etait tres pétillante. Drôle, gentille et un peu fofolle sur les bords mais c'était une fille bien. Une amie sur laquelle on pouvait toujours compter.  Tu me fais beaucoup penser a elle Alphansia. 

Phansia (souriante) : merci, Maman dit que c'était sa meilleure amie donc vous étiez aussi ami avec elle ? 

Gloire : heu oui, nous etions tous amis ainsi qu'avec son copin de l'époque Makele Obambi Ray et aussi l'oncle paternel de ta sœur Frank Ngakosso! 

Phansia : ho j'ai une amie qui porte ce nom, elle l'a eu de son mari. On s'est rencontré à tahitie, c'est peut être un parent à lui ! 

Glory : impossible, Ray a disparu des mois avant la mort de ta sœur. J'ai d'ailleurs réouvert l'enquête au cas où.... 

Mireille (le coupant) : elle n'a pas a connaître les détails Glory ! 

Glory : nous sommes arrivés ! 

Nous sommes tous sortis de la voiture en rejoignant l'espace vip du restaurant même s'il est clair que personne n'allait manger. 

Un monsieur nous attendait sur place. Il se sont serré la maon avec Glory avant qu'il ne se présente a nous. 

Lui: bonjour je suis maître Ossebi, l'avocat et ami de votre père. Veuillez prendre place, il était un peu stressé, il est allé se rafraîchir ! 

Nous avons pris place pendant que le serveur venait prendre des commandes que personne n'a eu l'envie de faire. 

Cinq minutes plus tard, il était là. Mes mains se sont mis a trembler et mon cœur a failli me lâcher. Je me suis revu quinze ans plus  tôt. Les mains pleines de sang essayant de comprendre la situation. Je regarde mon père qui est  assis au coin de la pièce, les mains sur la tête et les larmes pleins les yeux. Pendant que ma mère est inerte au sol, le regard sans vie. J'entends même nos cris d'enfants apeurés, arracher à une enfance, arracher à la vie. 

Je prends le verre qui était sur la table et le bois en une gorgé. Alphansia qui est à côté de moi semble avoir compris car elle regarde maintenant dans la même direction que moi. Je sens ses doigts s'entremêler aux miens et cela m'apaise. 

Alphonse (émue) : bonjour fiston ! 




Indélébile