Chapitre 26

Write by YadRosa

                **Lucas Pereira**

J'ai réussi à convaincre toute ma famille, avec l'aide de mon médecin, que je devais suivre un traitement très délicat. 


Flash-back... 


Tom : je vous ai tous réuni ici parce que les résultats ne sont pas très bons.

Soraya(inquiète) : qu'est ce qui se passe Tom ? Dis nous s'il te plaît. 

Tom : surtout garde ton sang froid s'il te plaît. Merci si c'est une nouvelle délicate. Au fait euh.. ton mari souffre d'inssufisance rénal. Il a besoin de se faire greffer un rein. 

Soraya (hurlant) : non ! Non ! 

Stéphane : mais comment est-ce possible ? Papa n'a jamais eu les symptômes de cette maladie et pourquoi il faut déjà lui faire une greffe ? 

Tom : je comprends ton inquiétude Stéphane mais les résultats ne mentent pas. Tu peux les vérifier toi même, ils sont dans cette poche. 

Soraya ( pleurant) : ok. Mais pourquoi ? Pourquoi lui ? Pour quand est prévue la greffe ? 

Tom : après beaucoup de recherches, j'ai réussi à trouver un donneur en Éthiopie. 

Soraya : Éthiopie ? 

Stéphane : Éthiopie ? Mais pourquoi aussi loin ?

Tom : ce n'est pas ma faute. Rare sont les donneurs de reins de nos jours. 

Soraya : hum, bon ok. Je serai avec lui. 

Moi : je suis toujours là au cas où vous aurez oublié. Pourquoi vous avez toujours cette manie de parler de moi comme si j'étais absent ? 

Stéphane : désolé père. C'est le choc de la nouvelle. 

Soraya : mon amour, sois fort. Je serai près de toi ! 

Tom : écoutez, cette greffe c'est quelque chose de très délicat et même si je comprends votre inquiétude, je pense toutefois qu'il serait préférable que j'aille moi même avec Lucas. Il sera hospitalisé pendant plusieurs jours et même si tu viens Soraya, tu le verra à peine. 

Stéphane : il a raison maman,ce genre d'opération est très compliqué et on demande le minimum de stress pour le patient. Tu risques de craquer là-bas. 


Fin du flash back...


Je ne m'attendais pas du tout à l'intervention de Stéphane. C'est vrai que ça n'a pas vraiment été facile de les persuader de me laisser voyager seul mais au final, j'ai réussi et à présent je suis à Addis-Abeba. Maintenant les choses sérieuses peuvent commencer... 


Moi : tu as appelé Prisca ? 

Olamide : oui monsieur. Elle a atterri hier et ce soir elle livrera l'une des marchandises.

Moi : c'est parfait. Tout fonctionne comme il le fallait. Maintenant assieds toi, on doit discuter toi et moi. 

Olamide s'est assis en arquant un sourcil.

 Je me lève et je vais nous servir du whisky en riant. Je lui tend un verre qu'il boit d'un coup sec. 


Moi : dis moi mon cher ami, j'ai appris que tu t'es tapé Prisca encore une fois ? 

Olamide ( étonné) : moi ? Non non, ça fait très longtemps que je ne l'ai plus touché. Depuis le temps où vous m'avez interdit de le faire pour être précis.

Moi : hum, ok. Tu sais très bien que je n'aime pas le mensonge pas vrai ? 

Olamide : euh, oui oui, bien sûr. 

Moi : OK, c'est bien. Vas à l'hôtel, je te rejoins tout à l'heure. Je dois m'assurer que le jet qui transporte les filles est bel et bien en route. 


      

            **Stéphane Isaï Pereira**

Ça fait des jours que je n'adresse pratiquement plus la parole à Flora et j'avoue que c'est très dur pour moi parce que je l'aime. J'aurais dû annuler ce voyage à Paris mais je n'ai pas pu. Au fond je nourris toujours l'espoir qu'elle revienne à la raison et qu'elle accepte mon amour mais bon, si elle persiste je ne vais pas la forcer. Disons que c'est ma dernière tentative. 

On voyage avec une nounou à cause d'Henri. Peut être qu'on voudra Flora et moi sortir en tête à tête et bon... Je fais un dernier travail sur mon ordinateur avant que nous ne partons pour l'aéroport lorsque j'entends soudain Henri m'appeler. 


Henri : papa ! 

Je me retourne vivement. C'est la première fois qu'Henri m'appelle papa. Il s'adresse certes la plupart du temps à moi mais c'est juste avec des "tu"... Il n'y a que Flora qu'il appelle maman. J'hésite un petit moment. Peut être que j'ai rêver. D'ailleurs ces temps ci je suis trop dans les nuages. 


Henri : papa ! 


La voix est plus nette, plus proche. Je suis donc sorti de ma chambre et je me suis rendu dans celle de Flora qui est en face de la mienne. C'est de là que venait la voix. J'ai trouvé Flora à terre, inconsciente. Henri est assis près d'elle, la regardant d'un air inquiet. 


Je me suis précipité vers eux. 


Moi : qu'est ce qui s'est passé ? 

Henri : je.. je ne sais pas. J'ai retrouvé maman endormie par terre mais elle refuse de se réveiller. 

Moi : OK mon grand, vas chez tanti Roxana au salon. J'arrive tout de suite. 

Henri : ok. 


Il est sortit et j'ai commencé par essayer de ranimer Flora. Son poul était normal et sa respiration aussi... elle a perdu connaissance. 

Je suis entré dans la salle de bain et après être sorti, je lui ai aspergé un peu d'eau sur le visage. Elle s'est réveillée après quelques secondes en toussant. 


Flora : qu'est ce que tu fais là ? Je fais quoi par terre ?

Moi : tu t'es évanouie. 

Flora ( étonnée) : évanouie ? Mais comment ? J'etais en train de me rendre dans ta chambre pour te dire que j'étais prête et... et.. Il s'est passé quoi ensuite ? 

Moi : je ne sais pas. C'est quand la dernière fois que tu as eu tes menstrues ? 

Flora : euuh.. je... crois.. que... 

Moi : lève toi, on va à la clinique. 


J'étais déjà sorti avant qu'elle n'essaie de dire quoi que ce soit d'autre. 

Hier je l'ai surpris en train de vomir, aujourd'hui elle s'évanouit.. et pour le comble, elle ne connaît pas la date exacte de ses menstrues, toutes ces informations ne mentent pas. Elle est enceinte... mais je dois en avoir le coeur net. Quoique c'est compréhensif, la dernière fois qu'on a fait l'amour, on ne s'est pas protégé. C'était irresponsable de ma part, je le reconnais. Mais si jamais elle est enceinte, peu importe ce qu'elle dira, on se mariera ! 

Je me souviens qu'elle m'a dit ce jour là, de ne pas m'inquiéter parce qu'il n'y avait rien à craindre et qu'on en reparlera après mais on ne l'a pas fait parce qu'on s'était disputé et ça m'est complètement sorti de la tête. 

J'ai confié Henri à ma petite soeur et nous nous sommes mis en route pour la clinique. 

Flora : pourquoi est-ce que tu veux qu'on aille à l'hôpital ? Je vais très bien.

Moi : comment explique tu le fait que tu te sois évanouie alors ? 

Flora : euuh.. C'est...je ne sais pas. 

Moi : écoute, il se peut que tu sois enceinte. 


Elle m'a regardé un moment avant d'éclater de rire. Un fou rire. Je ne comprends pas.. qu'est ce qu'elle a ? 


Moi : qu'est ce qui y'a de drôle dans ça ? 

Flora : désolée, désolée ! C'est juste que c'est la chose la plus drôle que j'ai pu entendre de toute ma vie. Au fait, je ne peux pas être enceinte parce que c'est totalement impossible. 

Moi ( fronçant les sourcils) : comment ça impossible ? Tu es une femme non ? 


Elle a détourné le regard et son sourire s'est figé sur ses lèvres. Je me suis senti obligé de freiner et de m'arrêter. Nous sommes à quelques mètres seulement de la clinique. 


Moi (voix douce) : hey...dis moi ce qui ne va pas. Tu peux tout me dire. 


Une larme a coulé sur sa joue et elle s'est empressée de l'essuyer. 


Flora : au fait je ne peux pas être enceinte parce que... lorsque je suis tombée enceinte d'Henri, il y a eu des complications à cause de mon précédent avortement. J'ai été sauvée de justesse à l'accouchement mais... je... je suis stérile. Je ne peux plus concevoir.

Ce fut le silence total. Jamais je n'aurais pensé qu'elle pouvait être stérile. C'est bizarre mais moi je n'ai pas cette impression, je n'arrive pas à le croire. 


Moi : qui t'a annoncé la nouvelle ? 

Flora : c'était Prisca et... ton père. Mais à l'époque, je ne savais pas que c'était ton père. Stéphane, rentrons à la maison s'il te plaît. Je vais bien, je ne... 


Sa phrase resta en suspens car elle fut prise d'une autre nausée. Il faut vraiment que j'en ai le coeur net. 


J'ai remis la voiture en marche.


Flora : mais, tu fais quoi ? 

Stéphane : on va vérifier si tu es vraiment infertile. 


Elle ouvrit la bouche pour protester mais la referma. Il y'a trop de signes pour les ignorer. Si ça se peut, peut être que Prisca lui a menti... 

 

 

              **Maya Diby**

Moi : je suis sûre que le truc va fonctionner.

Oumou : je n'en doute pas. J'espère juste que ça ira vite. 

Moi : ne t'inquiète pas. Je vais prendre mon mal en patience et je sais que j'aurai gain de cause. Tu imagines que les parents de cette femme se sont installés chez moi ? Des villageois fin, aucune classe je te dis ! 

Oumou(riant) : j'imagine un peu... Maya, n'oublie pas ce qu'à dis le charlatan hein. Tu es sûre que tu l'as bien enterré ? 

Moi : bien sûr que oui. Personne ne pourra savoir qu'il est là. Et d'ailleurs qui vas chercher à creuser un trou là-bas ? Tu sais quoi, merci beaucoup parce que dans ton aide, je n'y serais jamais arrivée. Prends ce chèque. C'est ma manière de te dire merci. 

Oumou : ehiii, merci ooo, merci. Toi tu es une bonne amie. Je suis là en cas de besoin ! 


Elle a pris le chèque d'entre mes mains et l'a mis dans son porte monnaie. 


Oumou : alors, tu compte faire quoi maintenant ? 

Moi : rien. Je vais juste attendre. Qui sait, peut être qu'ils se sépareront plus vite que prévu... 


          

                       **Franck**

Nous nous sommes envolés pour Paris, et j'ai hâte qu'on atterrissent parce que j'ai une surprise pour Liliane. Hier elle s'était endormie à l'hôtel pendant que je la massais. J'ai profité de ça pour la regarder à mon aise. Ses grands yeux, ses pommettes, sa jolie bouche... Je n'avais qu'une envie, me coucher près d'elle et la serrer fort contre moi. Mais au lieu de ça, je me suis dirigé vers le canapé et c'est là que j'ai passé la nuit. 

Vous n'imaginez pas la tête qu'elle a fait lorsqu'elle s'est réveillée et qu'elle m'a vu là. 

Après plusieurs heures de vol, nous avons atterri sur le sol Français. Un chauffeur nous attendait déjà. 

Nous sommes dans une villa que mon père avait acheté à cause du fait qu'il venait souvent ici. Il y a des domestiques qui se chargent de l'entretien et c'est grâce à eux si j'ai pu faire ma surprise tout en étant au Togo. Moi même je ne sais pas encore à quoi ça ressemble. J'espère juste que c'est comme je l'imagine. 


Liliane : waouh... c'est vraiment grand. 

Moi : oui. Viens, qu'on aille voir un peu les lieux. 


Elle m'a suivi, toute excitée. 


Il y a une très grande piscine derrière la maison et un petit jardin. Ça fait des années que je n'y ai plus mis pieds. Cette maison est magnifique et prompt pour notre lune de miel. 

Une trentaine de minutes plus tard, on était de retour au salon. Nous avions eu assez de temps pour dormir dans l'avion et malgré le décalage horaire, je suis heureux de voir que Liliane est tout aussi éveillée que moi... 


Moi : tu as trop froid ? 

Liliane : non, j'aime bien la température. 

Moi : c'est parce qu'il y a un chauffage. Dehors, il a commencé à neiger. 

Liliane : c'est si beau tout ça... je remercie Dieu de nous avoir conduit ici sain et sauf. Le pays est trop beau. 

Moi : oui, c'est vrai. On aura le temps de visiter plusieurs endroits avant de partir. Je suis content que ça te plaise. Viens, montons dans la chambre. Tu as besoin de prendre un bain. 

On s'est levé et main dans la main, nous sommes montés dans notre spacieuse chambre.Liliane étouffa un cri en voyant le décor. 

La pièce était éclairée de simples bougies et le grand lit avait été recouvert d'un drap blanc sur lequel était jetées quelques pétales de roses. L'atmosphère est plus que romantique... 


Moi (chuchotant à son oreille) : ça te plaît ? 

Liliane( les larmes aux yeux)  : oui Franck, oui ! Je n'arrive pas à y croire. Je pensais que, que... 

Moi : que ça se faisait juste dans les films ? 


Elle a simplement hoché la tête et s'est remise à contempler la chambre. 


Moi (souriant) : j'ai l'âme d'un romantique et nous sommes dans un pays où ce genre de chose n'est pas difficile à faire mon amour. Viens, allons prendre une douche...

Ses yeux se sont agrandis comme des soucoupes géantes. J'ai éclaté de rire malgré moi. 


Moi : je ne vais pas te manger et d'ailleurs, je suis ton mari, je peux te donner un bain...



PS : la suite ce soir les chros. Je sais que je tarde un peu pour envoyer les chapitres, accepté ça comme ça pardon. Je fais beaucoup d'efforts pour être à jour. 



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