CHAPITRE 26: CASE DÉPART

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 26 : CASE DÉPART


**LESLIE OYAME**

Arsène : (Se détachant d’elle ) Cynthia ?

Elle : (Souriante) Oui mon amour. 

Arsène : Mais qu’est-ce que tu fais là ?

Elle : C’est le week-end alors j’ai décidé de venir le passer avec toi( passant une main autour de son cou et caressant son torse) vue que tu me manques.

Arsène : (La détachant de lui) Je suis désolé mais ce ne sera pas possible.

Elle : Mais pourquoi ?

Arsène : Je ne suis pas seul.

Elle : Et tu es avec qui ? (Regardant par-dessus son épaule pour me voir) C’est qui cette fille Mfoula ?

Arsène : On va en reparler une autre fois, pas aujourd’hui . 

Elle : (Le dépassant pour se diriger vers moi) Qui es tu et que fais tu dans la maison de mon fiancé ?

Moi : (Écarquillant les yeux) Ton quoi ?

Elle : Mon fiancé.

Arsène : (Fronçant les sourcils) Pardon ? Je suis ton quoi NTSALA ?

Moi : (Regardant Arsène, sonnée) Mfoula tu es fiancé ?

Arsène : Stp Leslie, laisse moi régler cette histoire et je vais bien t’expliquer les choses.

Elle : Leslie ? C’est toi la mère des petits ?

Moi : Oui.

Elle : (Me prenant dans ses bras) Ah d’accord , si c’est toi je suis rassurée, je croyais que c’était une de ses bordelles qu’il couche tous les jours dans le désordre dehors ici, le gars là ne garde jamais sa braguette fermée.

Arsène : (Venant la tirer par le bras en colère) Ça ne va pas dans ta tête non ? Tu viens ici et tu dis


Il a été interrompu par son téléphone qui s’est mis à sonner sur la table à manger, il l’a pris avant de répondre après avoir regardé l’identité de l’appelant .


« Arsène : (Énervé) Maman stp laisse moi te rap »

«……… »

 « Arsène : (Écarquillant les yeux)Pardon ? Tu dis que les enfants ont eu un souci ? »


J’ai levé les yeux vers lui mon cœur battant plus que la normale, qu’est-ce qui se passe avec mes enfants ?

«Arsene : Vous partez à quel hôpital ? »

«…. »

 «Arsene : D’accord , j’arrive tout de suite ».

Moi : Il se passe quoi avec mes enfants ?

Arsène : (Inquiet) Maman dit qu’ils ont commencé à se plaindre de douleurs au ventre et ils ont du les emmener à l’hôpital.

Moi : Quel hôpital ? 

Arsène : L’hôpital Militaire.


Je n’ai pas attendu d’entendre plus que j’ai ramassé mes babouches et je suis sortie de la maison en courant, je voulais aller à la route quand il m’a retenu et dit de monter dans le véhicule pour qu’on y aille ensemble. Je n’ai pas voulu parler parce qu’actuellement si je parle, je risque de dire les choses qui vont me dépasser tellement mon cœur chauffe dans ma poitrine. Je préfère me concentrer sur mes enfants, ce sont eux qui sont importants. Pendant que nous montions à l’avant , sa fiancée est venue monter à l’arrière .


Arsène : Où est-ce que tu vas toi ? 

Elle : C’est quelle question ? N’est-ce pas à l’hôpital ? 

Arsène : NTSALA descends rapidement de ce véhicule si tu ne veux pas que je te fasse du mal. 

Elle : Mais qu’est-ce que j’ai fait ? Je veux juste t’accompagner à l’hôpital pour te soutenir.

Arsène : (Allant vers elle en colère) Tu te fous de moi ? Et

Moi : (Hurlant) Merde Mfoula tu vas venir me démarrer ta chose là ou je descends pour aller prendre mon taxi, ne me fait pas perdre mon temps ici alors que je ne sais pas ce qui se passe avec mes enfants. 


Il est revenu sur ses pas et a pris le volant avant de démarrer et nous sommes partis tous les trois à l’hôpital. Durant tout le long, je me retenais de pleurer tant mes yeux me piquaient. Il a roulé aussi vite qu’il a pu et nous sommes arrivés à l’hôpital. Il n’avait même pas encore garé que j’ai sauté du véhicule pour rentrer dans la structure avant de me diriger vers les urgences où j’ai aperçu ses parents.


Moi : (Déboulant devant eux) Où sont mes enfants et qu’est-ce qu’ils ont eu.

Mme Mfoula : (Pleurant) Ma fille pardonne moi oh, c’est de ma faute. Nous sommes allés là au 12 pour manger des glaces et ils ont demandé beaucoup, je leur ai donné deux glaces chacun et après ils ont commencé à se plaindre de douleurs, je ne sais pas ce qu’il y avait dans la glace.

Arsène : (Qui nous avait rejoint entre temps avec sa fiancée) Ils ne supportent pas la glace en grande quantité maman, cela leur donne les douleurs d’estomac .

Mme Mfoula : (Pleurant davantage) Je ne savais pas. (Me regardant) Pardonne moi ma fille. 

Arsène : Ils sont où ? 

M. Mfoula : Avec le médecin, dès que nous sommes arrivés ils les ont pris.

Je me suis mise à pleurer et Reine est venue me prendre dans ses bras pour me consoler en disant que tout allait bien se passer et que les médecins allaient bien s’occuper d’eux. Je savais qu’elle avait raison et que je n’avais pas à trop m’inquiéter. La douleur des enfants était passagère, sans calmant, elle pouvait rester jusqu’à une ou deux heures avant de s’estomper mais comme ils étaient à l’hôpital, les médecins allaient forcément vite régler l’affaire, moi-même j’ai eu ça plus jeune et je sais que c’est chez moi qu'ils ont pris ça. Du coup, je ne pleurais pas à cause d’eux , si je pleurais actuellement c’était à cause de leur imbécile de père qui m’a prise pour une idiote alors qu’il est fiancé et moi comme une maboule je buvais les conneries qu’il me disait. Donc son plan était de me coucher comme il le faisait avec les autres ? Je repense à toute cette semaine passée avec lui et ce que nous avons fait hier et aujourd’hui et je pleure davantage, je pleure tellement que même mes pieds n’arrivent plus à me soutenir. C’est Reine dans les bras de qui je pleurais qui m’a tenu de toutes ses forces avant de me conduire vers une place assise. 


Reine : (Pleurant également en me caressant le dos) Ma belle stp, calme toi, je t’assure que les enfants vont s’en sortir, je te le promets, tout ira bien et cette nuit même ils sortiront d’ici. Tu m’entends ?

Moi : (Reniflant) Oui, ah Seigneur, mon cœur oh. Fais quelque chose parce que mon cœur ne va pas bien. 

M. Mfoula : Ça va aller, regarde voici le médecin qui arrive


J’ai essuyé mes larmes et je me suis levée comme les autres pour aller vers lui et écouter ce qu’il aurait à nous dire. Comme je m’y attendais, il a dit que les enfants ont fait une réaction à un aliment que leur corps ne digère pas bien et c’est ce qui a causé ces douleurs. On leur a donné des calmants et ils se reposent. Il nous a même dit qu’on pouvait rentrer avec eux dès ce soir.


Mme Mfoula : Merci Seigneur.

Reine : (Me caressant l’épaule ) Tu as vu, je t’ai bien dit que tout allait bien se passer.

Moi : (Petite voix) Tu as raison. 

Mme Mfoula : On peut les voir ?

Docteur : Oui, ils sont juste à côté. 

M. Mfoula : Merci docteur.


Il nous a conduit dans la chambre des enfants et je me suis précipitée vers eux pour les prendre dans mes bras. 


Moi : (Les serrant contre moi) Mes amours, vous m’avez fait peur.

Eux : Pardon maman. Ne te fâche pas, on voulait seulement prendre un peu la glace.

Moi : Je ne suis pas fâchée, mais promettez moi de ne plus refaire encore ça ?

Eux : On te promets.

M. Mfoula : Vous êtes des costauds garçons et vous vous en êtes bien sortis. 

Mme Mfoula : (Venant nous trouver sur le lit en souriant) Vraiment oh, mais vous deux là, les glaces c’est fini pour vous, vous vouliez me donner la crise cardiaque ? Vilains comme votre père.


Cela a provoqué une petite vague de rire dans la salle sauf moi, le salopard là et sa fiancée. 


Mme Mfoula : (Après un moment, à la fille en question) Toi c’est qui ? (Me regardant) Ma fille c’est ta sœur ?

Moi : (Dans ma tête) La sœur de qui ? Cette connasse peut être ma sœur ?

Elle : Bonsoir maman, je m’appelle Cynthia, je suis là petite amie d’Arsène.

Mme : (Regardant le concerné après m’avoir regardé) Ah bon ?

Arsène : (Visage amarré) Laisse tomber maman. (À sa fiancée) Toi tu me suis tout de suite. 


Il est sorti et elle l’a suivi. La pièce est restée silencieuse un moment avant que les enfants ne brisent le silence.


Amour : On va rester à l’hôpital maman ?

Moi : Non, on rentre ce soir.

Mme Mfoula : Tu vas retourner avec les enfants chez Arsène ?

Moi : Non, je préfère qu’ils retournent avec vous mais j’aimerais svp venir avec vous pour passer la nuit avec eux pour être plus apaisée.

Mme Mfoula : Il n’y a pas de problème ma fille. Tu peux venir à la maison cette nuit, on a tous eu peur, je te comprends. 

Moi : Merci. 

Mme Mfoula : Gui-Roger il faut aller payer, on va partir. 


Ce dernier s’est exécuté avant de revenir nous dire que c’était bon. J’ai soulevé Aimé et Reine l’a fait avec Amour et nous sommes sortis pour nous diriger vers les voitures. L’autre là était en train de se disputer dans un coin avec sa chose et lorsqu’il nous a vu, il est venu vers nous.


Arsène : On peut rentrer ?

M. Mfoula : Oui, j’ai réglé les formalités. 

Arsène : Et donc on fait comment ?

Mme Mfoula : Ma fille a dit que les enfants peuvent toujours rester pour le week-end comme c’était prévu.

Arsène : D’accord. Cela ne me dérange pas.

Mme Mfoula : Ok. (À moi) Ma fille monte dans la voiture, c’est ça notre voiture.

Moi : D’accord maman.

Arsène : (Surpris) Comment ça elle monte dans votre voiture ?

Mme Mfoula : Bah parce qu’elle vient avec nous, elle va dormir avec les enfants cette nuit.

Arsène : (Me regardant) Comment ça ? 

Mme Mfoula : Ya quoi ? Ça te dérange qu’elle vienne dormir à la maison ?

Arsène : Non, mais elle et moi devons parler. 

Mme Mfoula : Ça ne peut pas attendre demain ? Tu vois bien qu’elle a été bouleversée par ce qui est arrivé aux enfants, demain c’est un jour.

Arsène : (Résigné) D’accord .

Mme Mfoula : Ma fille monte.


Je suis montée avec Aimé et Reine m’a passé Amour une fois assise à l’arrière du véhicule. Les parents sont montés à l’avant après avoir dit je ne sais quoi à leur fils et nous sommes partis pour le 11. Nous sommes arrivés quelques minutes plus tard et on m’a directement montré la chambre parce que j’ai dit que j’étais fatiguée et que j’avais besoin de m’allonger. Les enfants sont restés avec leurs grands parents et leurs deux tantes en me disant qu’ils n’avaient pas encore sommeil. Lorsque je suis rentrée dans la chambre je me suis allongée sur le lit en me recroquevillant sur moi-même et je n’ai pas tardé à me remettre à pleurer en silence tant mon cœur me faisait mal dans ma poitrine. J’ai vraiment cru que je l’intéressais véritablement et que peut être on aurait pu faire quelque chose ensemble. En dehors de Benjamin, il a été le seul qui a réussi à me faire battre le cœur comme ça. Je me sens exactement comme les jours où Benjamin avait épousé Joliane puis cette femme qui me l’avait volé et voici que mon cœur qui avait commencé à revivre ces quelques jours a été une fois de plus piétiné. 


Moi : (Essuyant mes larmes et me parlant à moi-même comme quand je fais d’habitude pour m’encourager à me relever) Ce n’est pas grave Leslie, ce n’est pas grave (Reniflant) tu vas te relever comme toujours. Mamie avait dit que je suis une triomphatrice et une triomphatrice se relève toujours même si elle tombe. Malgré la douleur, tu vas te relever, pleure mais relève toi. Cet imbécile de Mfoula là ne va pas me laisser par terre, je refuse, je vais me relever et continuer à avancer toute seule comme une grande fille. 


J’ai fait mon monologue pendant près de 30 minutes avant d’être interrompue par Reine qui a cogné et est rentrée dans la pièce. J’ai feint de dormir parce que je n’étais pas en l’état de parler à qui que ce soit.


Reine : (Derrière moi) Leslie ?

Moi : (Silence)

Reine : Leslie ?

Moi : (Silence)

Sa mère : Elle ne répond pas ?

Reine : Non, elle s'est endormie.

Sa mère : Certainement la pression, il faut la laisser se reposer.

Reine : D’accord .


Elle a refermé la porte et est partie. J’ai rouvert les yeux et je suis restée à regarder le néant. Mes yeux fixaient le mur mais je ne le voyais pas tellement j’étais dans mes pensées. Dès demain je dois chercher une maison pour quitter de cette maison au plus vite, au plus tard le week-end prochain je ne serai plus dans sa maison. Je ne veux plus rien à voir à faire avec ce chien. Il n’a qu’à aller se faire foutre avec sa fiancée et toutes celles avec qui il couche. Je me suis levée du lit et je suis allée rincer le visage. J’ai pensé que ce salopard m’a touché avec ses sales pattes et je me suis déshabillée pour prendre une douche avant de revenir me coucher. Quelques minutes après, les enfants ont été conduits à la chambre par leur grand-mère qui leur a dit de se coucher sans faire du bruit parce que je dormais déjà. Ils sont venus se coucher de part et d’autre de moi et quand leur grand-mère est sortie, je les ai tirés pour les poser sur ma poitrine en les serrant fort dans mes bras, ce sont mes valeurs sûres. Tant que je les ai avec moi, je sais que j’irai toujours de l’avant. Je suis triste aujourd’hui mais ce n’est pas bien grave, demain est un autre jour…

Je me lève ce matin avec la tête lourde car j’ai beaucoup pleuré et très peu dormi, j’ai toujours mal au cœur mais la douleur est moins vive qu’hier . 


Aimé : (Me caressant le visage en souriant) Bonjour maman ?

Moi : (Esquissant un faible sourire) Bonjour mon cœur, tu as bien dormi ?

Aimé : Oui. Et

Amour : (Levant la tête pour me guetter) Bonjour maman.

Moi : Bonjour trésor. Donc vous ne dormez plus tous les deux ?

Eux : Non. 

Moi : Mais vous faisiez quoi ?

Eux : On te regardait dormir, tu es belle quand tu dors.

Moi : (Souriante) Ah parce que je suis vilaine quand je suis réveillée hein ?

Eux : (Riant) Mais non maman, tu es toujours belle.

Amour : Mais quand tu dors, tu es tranquille et puis tu es encore plus belle. 

Moi : (Souriant) D’accord . On va se laver ?

Aimé : Oui mais maman moi je me lave avec de l’eau chaude oh. 

Moi : Hum. Tu as raison puisque ça sort du mur, il faut profiter.


Nous avons ri tous les trois avant que je ne les entraîne à la douche pour les laver. J’étais en train de finir de les habiller quand leur grand-mère a cogné et est rentrée avec une serviette propre, une brosse à dents et une robe.


Mme Mfoula : Bonjour, vous allez bien ?

Les enfants : (Allant lui faire un câlin) Oui mamie, bonjour et toi ?

Mme Mfoula : (Souriante) Oui.

Moi : Bonjour maman.

Mme Mfoula : Tu t’es bien reposée ma fille ?

Moi : Oui. 

Mme Mfoula : D’accord . Hier, nous sommes venues te regarder pour voir si tu devais te laver dans la nuit pour te remettre (me présentant les affaires) Les choses là mais tu dormais profondément. Donc j’ai décidé de t’emmener ça aujourd’hui pour que tu puisses prendre une douche.

Moi: D’accord , merci. 

Mme Mfoula : (Me tendant les choses) Tu as déjà fini avec les enfants non pour que je les emmène avec moi.

Moi : Oui, allez y. 


Elle les a pris et sont partis. J’ai pris ma douche avant de me changer. J’ai mis mes choses sales dans le sac des enfants avant de sortir. J’ai trouvé tout le monde au salon et même le salopard là que j’ai ignoré en saluant les autres. 

Arsène : Tu as laissé ton téléphone hier à la maison, je te l’ai apporté.

Moi : (Froide) C’est bien.


Il m’a regardée en silence avant de poser mon téléphone sur la table. Je ne l’ai pas touché. Nous avons tous pris le petit déjeuner et avons passé la journée chez ses parents avant de rentrer autour de 18h en promettant à ses parents que j’allais revenir passer les week-ends avec les enfants. Le trajet retour était silencieux et j’avais ma tête tournée vers la vitre car je ne voulais pas regarder son sale visage noir là. Nous sommes arrivés à la maison et je me suis directement dirigée vers la chambre en le laissant au salon avec ses enfants. Il m’a suivi et a essayé de m’attraper avant que je n’entre dans la pièce. Je me suis retournée et lui ai asséné une grosse gifle sur le visage qui l’a fait reculer en se tenant la joue.


Moi : (En colère) Tu touches qui chien ?Essaye encore de poser tes sales mains là sur moi et tu verras si je ne te casse pas les doigts, imbécile. 


Je suis rentrée dans la chambre en claquant la porte….


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