Chapitre 26 : C’est fini !
Write by Les stories d'une K-mer
***Gilles**
On a fini de manger je l’ai tenu par la taille, et nous
sommes sortis de là en amoureux. La facture (sourire dans le coin) , 350 euro
(rire), pour une soirée avec autant d’accomplissement , je dirai que je n’ai
pas encore assez dépensé (pause). Nous sommes donc allés sur les champs, marcher
un peu, je la mettais davantage en confiance, à lui raconter des histoires à
dormir debout. On a même appelé Milène
(ma petite sœur) et ma mère, question de se faire passer pour le couple
parfait. Elle est loin de s’imaginer que le gentil dans cette histoire était en
fait Aymar , oups , feu Aymar (sourire dans le coin).
J’ai repassé quelque coup de téléphone pour me rassurer que
le ménage était bien fait à la maison, photos à l’appui. J’ai ensuite transféré
ces photos, pour confirmer que j’avais braver l’étape qui me faisais passer du
rang R+2 au rand R+1. Désormais entre le chief et moi, il n’y a plus
d’intermédiaire. (sourire) Il m’a fallu du temps pour en arriver là. (soupirant
d’aise). Solange et moi sommes rentré à la maison. Et le week-end d’après on a
refait une petite sortie, en attendant l’arrivée du chief (pause) moi j’attends
son arrivée, Solange pas.
[Téléphone qui vibre]
Moi (le retirant doucement de la poche) : Merde !
Solange (sursautant) : Il se passe quoi ?
Moi (fronçant les sourcils) : C’est le chief il est
devant la maison (la fixant) avec deux autres personnes
Solange (tremblant) : je pensais que tout était arrangé
(pleurant)
Moi (la serrant) : Aymar nous avait prévenu (soufflant
longuement)
Solange (fondant en larmes) : S’il te plait fait
quelque chose, je ne veux pas y aller. Dis leur que je me suis enfuis, ou même
que j’ai voyager je ne sais pas (sniffant), comment je vais (portant la main sur la bouche) Je ne
peux pas, (soufflant) je ne peux plus
Moi (resserrant l’étreinte) : Dis toi que c’est la
première et la dernière fois. (attrapant son visage entre les mains) ça va
aller,(baisant son front) ça va aller d’accord ?
Elle a pleuré, fait son cinéma, et on a fini par rentrer.
Pensez-vous que j’ai de la peine pour elle ? (secouant la tête) pas le
moindre du monde. Elle fera ce pour quoi elle est venu chez moi. Tant que cela
contribue à augmenter ma gloire. Je me fiche de ses états d’âmes, amoureuse ou
pas, je m’en branle.
Rob a garé, et c’est vraiment à contre cœur qu’elle est
sortie de la voiture, affichant sa tête des mauvais jours.
Moi (à Rob) : Merci
Rob (s’en allant) : Au plaisir Monsieur
Il a disparu dans sa dépendance, quand à nous, bah on a
rejoint les autres dans le séjour
Moi : Bonsoir Messieurs
Eux : Bonsoir
Chief (se levant) : Bonsoir Mademoiselle !
Solange (les yeux mouillés) : C’est Madame (articulant)
C’est MADAME Monsieur (pause) Bonsoir !
Chief (mouvement de recule) : Alors là, Aymar n’avait
pas tort ! (me regardant) Bref, on a pas beaucoup de temps, tu connais la
procédure
Moi (soutenant son regard) Suivez moi Messieurs.
Je suis allé les installer dans la chambre dédié aux
pratiques. Le chief a pris avec lui son caniche, et Desmond (pause) Desmond a
son serpent dans le sac. Clément est juste là en observateur, il est encore
entrain d’ être initié. Le temps pour
eux de s’installer, je suis allé rapidement briefer Solange sur ce qui allait se
passer dans moins de 5 minutes. On a jamais eu l’occasion de rentrer dans les
détails Tout ce qu’elle sait c’est qu’elle fera une partie à plusieurs, un peu
sanglante, mais rien d’autre. Ce qu’elle ignore c’est que les animaux eux aussi
seront de la partie, et c’est eux même les acteurs principaux.
Moi (tenant sa main) : Tu vas faire exactement ce
qu’ils vont te demander de faire, sans rechigner, sans sortir de gros mots ou
essayer de faire la dure. Peu importe ce qu’il te demande de faire, fait le et
ce sera simple tu verras .
Solange (enlevant sa main) : Je refuse, si vous voulez
me tuer c’est le moment. Mais je refuse. (agitant ses mains) Ton chief là
partait où avec son chien ?
Moi (à voix basse) : Clame toi Solange (voix mielleuse)
C’est pour notre bien à tous les deux, Après ça on pourra vivre la vie qu’on
souhaite, mais (pause) C’est l’ETAPE à franchir.
Solange (haussant le ton)/ Avec un chien ? Je refuse
Gilles. S’ils sont venus jusqu’ici pour ça , va leur dire que moi (tapant sa
poitrine) L’enfant KENNE je refuse de faire ça. Je suis Pute, d’accord. Je
couche avec des pédés , d’accord ; les plans à plusieurs , ça reste à
voir. Mais les animaux (claquant ses doigts autour de sa tête) Jamais de la
vie. (prenant place sur le fauteuil) Tu peux les appeler, je suis prête à
mourir.
[Silence]
Moi (perdant patience) Solange ils ne seront pas aussi
compréhensifs que Moi, ou encore
Le chief (débarquant) : Elle se fait prier ou
quoi ?
Solange (se mettant à sa hauteur) : Pas du tout
monsieur (levant les mains) je suis prête à passer sur le banc des sacrifiés
Moi (rire nerveux) : Tu ne penses pas ce que tu dis
n’est pas ?
Solange : si si. Je pense et repense très bien ce que
je dis (haussant le ton) Il n’est pas question que je couche avec vous. Encore
moins avec (ouvrant grandement les yeux)
Je me suis retourné et c’est Desmond qui se pointait avec un
son serpent autour du coup, si je ne le connaissais pas, j’aurais moi même pris
la fuite, il est gros , immense même je dirais.
Solange (tremblant) : il n’est pas Question, (criant)
Il n’est pas question, PAS QUESTION !!!!
Moi (l’attrapant) : wow, on se calme (la serrant) tu te
calme
Solange (soutenant mon regard) : J’ai dit non !
Le chief (rigolant) : et qui t’a donné ton avis ? (me
fixant) Si ça ne va pas tu sais ce qu’il reste à faire
Moi (cœur battant) : Non ça va aller. (regardant
Solange) Tu vas aller dans le chambre avec ces messieurs et
Solange (me coupant) : J’ai dit que je ne pars
pas !
Moi (perdant patience) : Solange, tu vas y aller de gré
ou de force (essayant de la tenir)
Où ? Je ne sais pas Elle a essayé de courir pour où je
ne sais pas. Desmond l’a retenu en se postant devant elle.
Desmond (voix grave) : Tu vas où comme ça ?
(jouant avec son serpent) Tu veux faire sa connaissance ?
Solange (muette) :….
Je me suis précipité sur elle en la trimbalant jusque dans la pièce réservé à son
activité. Clément s’y trouvait, il l’a maintenue le temps que les autres monte.
Je les ai laissé en claquant bien fort la porte derrière moi. Elle croit vraiment que moi je ais payer les dégâts
de sa mal bouche ? Après tout ce que j’ai fait jusqu’ici ? Il n’est
pas question qu’une femelle de son genre ose (serrant la mâchoire) ose détruire
ce que j’ai construit, pas question. Je suis allé m’installer confortablement
dans mon fauteuil , siroter un bon verre de vin, en mémoire d’Aymar, et en
compassion à ce que Solange subissait (rire). Tout pour arriver au sommet et
rien ne va m’arrêter.
***Solange***
Comment vous expliquez ce que je ressens ? Je me sens
trahi, Sali. Comment Gilles a-t-il pu permettre que ceci arrive ? Comment ?
Après tout l’amour qu’il m’a chanté ? Après tout ça ? Snif ?
C’est avec moi l’enfant Kenne qu’il veut blaguez ? Avec moi ? L’un
des salaud a posé ses fibres musculaires sur moi
Moi (hurlant) : ne me touchez pas, ne me touchez pas !!!!!
J’a avancé à reculons jusqu’à buter sur la porte. La pièce
était dans un silence total, aucun d’eux ne parlait. Ils me regardaient
m’agiter, bavarder. Et moi, je continuais. Je continuerais ainsi jusqu’à perdre
toute mon Energie. Mais tant que je suis lucide, il ne feront pas de moi leur
objet sexuelle.
Le chief (assis sur le lit) : déshabille toi !
Je l’ai dévisagé sans faire cas de ce qu’il a dit. Il s’est
de suite levé, me révélant ainsi sa nudité. Il s’est approché de moi en
murmurant dans l’oreille
Le chief : je ne suis Aymar, ni Gilles (me donnant une
gifle) Tu vas t’exécuter, et que ça saute
La gifle ? Je l’ai senti jusqu’à mes pieds. Sa main
seule rempli tout mon visage. Je me suis retrouvé au sol, la main sur ma joue.
Moi (balbutiant) : Tuez moi c’est mieux. Mais je refuse
d’être votre sacrifice, pas de cette manière
L’homme au serpent : tu l’ai depuis le jour où Gilles a
posé son regard sur toi, depuis le moment où il ‘a introduit dans ses affaires
Moi (toujours au sol) : Tuez-moi, c’est mieux.
Comme si je ne valais rien, le chief m’a donné des coups de
pieds au ventre, avant de me balancer sur le lit. Je me suis retrouvé nez à nez
avec le serpent. Avec le peu de frce qui me restait, j’ai bondit de là, en me
retrouvant près de la porte. S’il veulent ils me tuent, mais pas question, pas
question
Paf !
C’est le bruit qu’à fait le coup que j’ai reçu avant de
tomber dans les pommes. Je suis restée inconsciente je ne sais combien de temps.
(silence) Je suis revenue à moi en les trouvant en pleines discussions, Gilles
entrain de s’expliquer. Je suis restée au sol exprès.
Le chief : C’était bien clair dès le début. Pour
acceder à la loge supérieur tu nous livrais une personne qui t’étais chère, tu
as choisis Aymar, c’est ton affaire. Qu’il ai été ton amant ou ton frère, tu
sais très bien qu’on s’en fou. Elle rempli ses devoirs ou alors tu y passes. Si
tu veux pas y passer tu sais ce qu’il te reste à faire, exterminer ta famille, ou
devenir la pute de l’un d’entre nous . Tiens, Clément, ça fait un bout qu’il
observe, vous ferez un beau couple tous les deux
Gilles (devenant fou) : Non (tremblant) Je n’ai pas
sacrifier mon père, et Aymar pour redevenir la pute de quelqu’un (pause) ;
Je Veux aussi accéder au trône, gouter au repas des grands, avoir mon animal,
faire des (pause) Je juste progresser pas régresser.
Le chief (calmement) : Alors couche toi et qu’on en
finisse. Si ta pute ne nous satisfait pas tu DOIS le faire (rire)
Desmond : ça a toujours été comme ça Gilles. Pour
grandir, il faut faire des sacrifice. Ton âme ou la sienne ?
Gilles (presque en larmes) : Je vous ai déjà vendu mon
âme, à quoi bn me rendre prisonnier de ces animaux, vous savez très bien que ça
ne va jamais s’arrêter. (pause)
Il s’est approché de moi en essayant de me relever. J’ai
fait exprès de couper mon souffle
Gilles (paniqué) : Je sens à peine son pouls (e
secouant) Solange réveille-toi, réveille-toi et termine ta part du contrat
salle catin. Il m’a donné un coup, puis
un autre, j’ai étouffé le cri de douleur, là je jouais le tout pour le tout, où
je mourrais, où ils me rendaient prisonnière de je ne sais quoi. J’ai décidé de
mourir.
Perdant patience, Le chief à tiré Gilles par son colles en
l’amenant sur le lit. Cl »ment et Desmond se sont approché pour le
déshabillé, il pleurait. Le chief s’est mis a prononcé des paroles que j’ai eu
du mal à entendre , les deux autres ont répondu, puis se sont retirés.
Le chief ( faisant monté son caniche sur le lit) : Ta
famille ou ton âme ?
Gilles : Je vous ai déjà donné mon père, Mon
père !
J’ai eu des frissons dans le dos. En essayant de changé de
position, je me suis aperçu que la porte était légèrement ouverte, j’ai profité
de ce moment pour me faufiler en essayant de libérer les lieux, quand tout à
coup
Clément : Elle bouge !
D’un coup je suis restée figée, couchée sur le ventre cette
fois. J’ai fais mine de suffoquer quand il se sont approché de moi. J’ai même
fait sortir la salive en tournant les yeux
Desmond (à Clément) : Va la mettre dans l’une des
chambres, on appellera peut être les pompiers quand elle sera morte.
Il m’a soulevé avec un peu de peine. J’ai continué mon
scénario jusqu’à ce qu’il verrouille la porte derrière lui, à double
tour . J’ai attendu qu’il s’éloigne, avant de me lever de là.
J’ai regarder autour de moi, encore te encore. Aucun
appareil, aucun (soufflant). Les fenêtres sont barricadées et la porte
verrouillée de l’extérieur. J’ai continuer ma fouille dans chacun des tiroirs
de la chambre à la recherche de n’importe quel objets qui pouvait me sortir de
là. Je me suis rapproché de la fenêtre en essayant tant bien que mal de dégager
la grille. Même si je savais que c’était peine perdue. Et puis tout à coup la
lumière de chez Rob s’est allumée, Le
chief et les siens y sont entrés, Gilles pas, ils n’était même pas avec eux.
Alors je me suis précipité sur le lit en continuant mon rôle.
Donc si je comprends bien je devait être l’esclave de ces
animaux, pendant que lui (pause). Il a tué Aymar , c’était prémédité. Donc
(pause) Il avait tout préparé tout ? (fondant en larmes) Il ‘a bien eu
celui-là. A me raconter des histoires à dormir debout, tout ça pourquoi ?
Pourquoi ? une histoire de pouvoir ? De pouvoir ? Je ne sais pas
ce qu’il a choisi, mais (pause) il avait bien raison il est bien plus méchant
qu’Aymar. (snif) Je l’ai tué pourtant lui aussi n’était qu’une victime du plan
maléfique de Gilles.
[bruit dans le couloir]
Mon cœur s’est mis à battre 1000 à l’heure. Je ne savais pas
si le bruit s’approchait de moi, ou alors c’était juste l’effet de l’échos.
J’avais perdu la notion du temps. Je ne savais même plus depuis combien de
temps j’étais enfermé. Je suis restée figée jusqu’à ce que le bruit
disparaisse. J’ai réouvert les yeux sous les phares de Rob qui se garait. Je me
suis précipité à la fenêtre lui faire les signes de la main, en vain également.
Je fais un tour aux toilettes avant de revenir me coucher. A peine j’avais
touché le lit que Gilles s’est pointé, nez à nez avec moi.
Gilles (le regard noir) : Ta fin sera tragique, je te
le promets. Je te réserve une fin tragique. Un orchestre de malheur, bien
dressé seulement pour toi. (passant la main sur le visage) Une balle est bien
trop simple pour toi. Il te faut quelque chose de pire, quelque chose qui se
rapproche de ce que j’ai décider de faire, quelque chose qui va te retirer les
tripes du ventre sans avoir à t’opérer. Je ferais tout, pour te maintenir bien
vivante, afin que la douleur (pause) Que la DOULEUR de ça t’extermine, et te
détruise. (s’approchant) Parce qu’à cause de toi, je viens de livrer tête après
tête, ma mère , Milène , et mon frère (pause). A cause de toi SOLANGE !
J’ai eu froid dans le dos. Donc (portant la min à la bouche)
Je n’arrive pas à croire ce que j’entends. C’est le pouvoir de quoi ? Pourquoi ?
Gilles (sortant) : Sens toi libre de sortir, d’aller où
tu veux (pause) Mais sache que tu es un cadavre ambulant, aussi bien que tous
les Kenne. Tu viens de les mettre dans le même bateau que toi et le reste de ma
famille.
Il a marqué une pause, m’a correctement dévisagé avant de
sortir de la pièce. J’ai essayé de le suivre, mais il est allé s’en fermé dans
l’une des pièces. J’ai donc profiter pour faires mes valises (pause) J’ai juste
repris les quelques habits que j’avais amené, étant donné que tout ce qu’il y a
ici c’est lui qui a acheté.
Rob : Vous voulez que je vous dépose Madame ?
Moi (paniquée) Non Rob ça ira.
J’ai tiré ma valise jusque devant la barrière. J’ai fini par
l’abandonner là-bas et faisant le chemin à pied. Les habits je peux toujours
les avoir. J’ai marché aussi loi et longtemps que j’ai pu en regardant à chaque
fois autour de moi, personne ne me suivait. J’ai filé à la gare, sans savoir
qu’elle serait ma destination. J’ai alors rebroussé chemin. Je suis même allée
dans mon ancien quartier. En regardant ma montre il était 22heures. Je ne
savais pas où j’allais passer la nuit. (soufflant) Je me suis rendu dans un
hôtel
Moi (forçant un sourire) : Bonjour
Le réceptionniste (répondant à mon sourire) : Bonjour
Madame ! Que puis-je faire pour vous ?
Moi : J’aimerais une chambre simple s’i vous plait,
pour la nuit
Le réceptionniste : oh ! désolé Madame, nous
offrons des services sous réservations uniquement, je suis désolé
Moi : C’est rien , merci au revoir
Le réceptionniste (souriant) : Merci madame, bonne
soirée
Je suis sortie de là toujours dans les marches. J’ai essayé
de retirer de l’argent au guichet, mais apparemment ça ne marche pas. J’ai
essayé dans un autre, en vain. J’ai essayé de me connecté à l’application de ma
banque mais en vain. Je n’y avais plus accès. (pause) J’ai inspiré un grand coup et en levant la tête devinez sur
qui je suis tombée
Nolan (surpris) : Ah beuh dit donc
Moi (encore plus surprise) : Nolan ?
Nolan (faisant le beau) : En chair et en os. (me
regardant bizarrement) C’est fini la grande vie ?
Je n’ai pas voulu mal lui répondre étant donné les
circonstances, alors j’ai fait profil bas, en faisant sortir ma carapace de
femme forte, même si je sais qu’on dedans de moi c’est le feu.
Moi : Alors ? Tu es dans le coin ?
Nolan (hautain) : Oui oui, MON APPARTEMENT est à
quelque mètres d’ici, je suis venu voir une amie (pause) une de tes amie
d’ailleurs
Moi (arquant les sourcils) :
Nolan (levant la main) : Tiens là voilà
Je me suis retournée, tombant directement sur Cassandra,
l’origine même de tous mes problèmes. La source même de mon dérapage. Pourquoi
fallait t-il que je les croise aujourd’hui ? Pourquoi ? Nulle part où
dormir, pas d’argent comment allais-je m’en sortir ?
Moi (regard abattu) : Nolan , euh… j’ai quelque soucis
avec Mon mari, ça t dérangerait si je passe la nuit chez toi ?
Cassandra (nous rejoignant) : Ouhh là, pour une
surprise (me dévisageant) ça en est une (embrassant Nolan) Alors bébé, tu ne
m’as pas trop attendu ?
Nolan (la tenant par la taille) : Non ça va… Unice
voudrait passer la nuit à la maison
Cassandra (ai moqueur) : Qu’est ce qu’il a son
palais ?
Moi (avalant mon orgueil) : Quelque soucis de ménage
Cassandra (ai moqueur) : Si ça peut te dépanner
(embrassant Nolan) ça ne nous dérange pas. (me fixant) mais seulement pour
cette nuit !
J’ai pris sur moi en allant passer la nuit avec eux,
pourquoi ? parce que j’ai au moins la certitude qu’il appellerais le SAMU
si quelque chose m’arrive. Malgré qu’on ne soit pas en bon termes, ce sont les
seuls que je connais (pause). Je n’ai pas pu fermer l’œil de la nuit, parce
qu’ils ne se sont pas empêcher de faire l’amour comme des sauvages (pause). A
5heures j’étais sur le bidet entrain de vomir, à 9 heures je levais le camp de
là. Direction la banque
Moi : Vous pouvez s’il vous plait me dire ce qui se
passe avec mon compte, je n’y ai plus accès depuis hier
Le conseiller : Le compte est au nom de ?
Moi : Solange KENNE
Le conseiller (sur son écran) : Alors, euh… Bien
madame, il se trouve que le compte du couple ai été rattaché à celui de votre
Mari. C’est cela, vous étiez en possession du compte du couple ?
Moi : oui mais, j’ai un autre comptes à mon nom.
Le conseiller : Lui aussi, il a été rattaché à celui du
couple. Peut-être un petit mal entendu, pouvez-vous revenir avec votre mari
pour tout régler ? ça ne prendra pas beaucoup de temps. Il n’aura qu’a
imposer sa signature sur les documents et tout sera dans l’ordre ;
J’ai pris la porte, le cœur nouer.
[Ping Message]
Gilles : ça fait quoi de redevenir pauvre ?
[Ping Message]
Maman : Je suis à l’hôpital avec ton père, il a fait
une chute
Au même instant, j’ai perdu le contrôle. Sans argent comment
je fais pour arriver là-bas. Et les frais d’hôpitaux ? (boule dans le ventre). J’ai filé aux
toilettes encore pour vomir.