Chapitre 26 : La réalité.

Write by Rhema 241

Chapitre 26 : La réalité.


**Jacques LENDOYE**


Comme à son habitude, Anna voulait laisser éclater son côté sauvage des Nzebi, mais elle sait qu’elle ne peut pas se permettre ça avec moi.


Je l’ai attirée vers moi avant de la déposer délicatement sur le lit. Sa peau est toujours aussi douce, et elle est toujours aussi belle, presque envoûtante.


Elle est haletante, et cela me procure un plaisir immense de la sentir si proche de moi. Cette proximité m’avait tellement manqué.


Je glisse mes doigts sous le tissu délicat de sa petite culotte, la retirant lentement pour savourer l’instant. Je reviens alors vers ses lèvres, ces lèvres, ses magnifiques lèvres que j’adore tant.


Je prends le temps de savourer chaque centimètre de son corps, m’imprégnant de son odeur pour qu’elle ne me quitte plus. Ce mélange de vanille et de beurre de karité qu’elle affectionne tant m’enivre, au point de me faire perdre la tête.


Sa robe glisse lentement de ses épaules et finit par tomber au sol, révélant son corps nu qui se tend légèrement sous mon regard. Son corps, frissonnant de désir, me fait brûler d’envie. Je dépose un baiser au creux de son cou, et je sens son souffle s’accélérer, comme une réponse silencieuse à ce que nous sommes sur le point de partager.


Ma langue trace une ligne ardente entre ses seins, mes mains explorent ses courbes avec une tendresse empreinte de passion. Les soupirs qu’elle laisse échapper, les mouvements instinctifs de son corps qui se presse contre le mien, tout, dans cet instant, nous fait basculer dans une autre réalité, plus intense, plus électrique.


Anna (la voix pleine de désir) : Jacques… Ma mère est juste à côté… Je… Ohhh…


Mes doigts glissent avec une familiarité presque insolente entre ses cuisses. Je connais le corps d’Anna par cœur, chaque courbe, chaque frisson. Même si elle avait vingt sœurs jumelles, ce corps, ce regard, cette odeur sont gravés en moi. Impossible de me tromper ou de l’oublier.


Anna (les yeux fermés) : Je ne vais pas tenir longtemps, Jacques… Je… Orhhh… Ma mère, Jacques… Tu sais bien que je ne peux pas rester silencieuse…


Je souris en l’entendant, car je la connais par cœur. C’est vrai qu’elle gémit fort, très fort. Un son presque mélodieux qui résonne dans mes oreilles.


Je plaque mes lèvres contre les siennes, emprisonnant son cri dans ma bouche tandis que mes mains continuent leur exploration brûlante. Son corps transpire le désir, chaque pore de sa peau semble réclamer mes caresses. Elle a envie de moi, et cela se ressent dans toute la pièce, l’atmosphère est devenue presque palpable.


Pourtant, elle garde les yeux fermés. Pourquoi ?


Moi : Anna, regarde-moi.


Anna : S’il te plaît, vas-y…


Moi (m’arrêtant soudainement) : Je veux que tu me regardes.


Lorsqu’elle ouvre enfin les yeux et que nos regards se croisent, toute l’excitation retombe brutalement.


Je vois dans ses yeux un désir mêlé de trouble, de peur et de regrets. C’est étrange, mais c’est ce qu’elle dégage, ce regard qui, peu à peu, nous a éloignés.


Je me penche pour l’embrasser à nouveau, mais elle se met à renifler, presque tremblante.


Anna (essayant de me repousser) : Non, non, laisse-moi. Ne me fais pas ça, s’il te plaît.


Je décide de m’éloigner d’elle, et sincèrement, je commence à être fatigué. Elle refuse de me dire ce qui ne va pas, pourtant tout montre que ça ne va pas.


Est-ce mon visage qui est si horrible ? Est-ce que je lui fais peur ?


Mais c’est ce visage qu’elle connaît, c’est le visage du seul homme qui, jusqu’à présent, est monté sur elle.


Qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans la tête d’Anna ? Je ne comprends vraiment pas son problème.


Moi : Tu as quelque chose à me dire ?


Anna (se redressant) : Jacques, s’il te plaît, pas maintenant.


Moi (avec un rictus amer) : Bon, je vais y aller.


Anna : Je suis désolée, mais je n’y arrive pas.


Moi : Ce n’est pas un problème si tu n’en as pas envie, ce n’est pas un problème. Mon problème, c’est ta réaction, c’est cette peur que je lis dans tes yeux, comme si j’étais un inconnu ou que j’allais te faire du mal. C’est ça mon problème, Anna, car le sexe n’est pas le plus important pour moi.


Anna : Je n’ai pas peur, c’est juste que je ne m’y attendais pas… Bon, viens… Je… Je suis prête.


Elle me regarde et écarte les jambes, mais ce sont ses yeux qui m’intéressent, et elle a peur. Anna a peur que je la touche, mais refuse de me dire pourquoi.


Moi : Ce n’est pas une question de sexe, ce n’est pas que du sexe, Anna. C’est ton comportement envers moi qui me dérange. Tu me connais, tu sais combien de fois je suis déterminé quand je le décide. Et là, je commence à en avoir marre. Tu me pousses à changer de plan, chose que je n’avais pas l’intention de faire.


Anna (tirant sa robe) : Tu ne comprends rien, Jacques, tu…


Moi : Vas-y ! Fais-moi comprendre alors !


Anna :…


Elle remet sa robe et ses sous-vêtements avant de se placer devant moi.


Comme par hasard, elle n’a plus peur. Avec sa petite taille, elle se tient droite devant moi, me fixant sans aucune crainte. Anna se joue de moi, elle se moque de moi.


Moi (résigné) : Bref, passe une bonne journée.


Anna (me retenant par le bras) : Jacques, s’il te plaît, laisse-moi juste le temps. J’ai besoin de temps pour passer à autre chose.


Moi (agacé) : Autre chose ? Qu’est-ce que je t’ai dit pour que tu penses que je voulais passer à autre chose ? Est-ce que je t’ai dit cela ? Je ne vais pas te mentir, je n’aime peut-être pas Ségolène, mais elle prend soin de moi, elle s’occupe de ma maison et de moi. Elle est présente et me facilite la vie. On ne finit pas toujours avec l’amour de sa vie.


Anna : Alors sache que je m’en fiche royalement de Ségolène. Ségolène, c’est ton problème, c’est tes affaires. Si elle est à l’aise et heureuse chez toi, c’est ton problème, mais n’essaie pas de me faire passer un message en l’utilisant elle, car le chantage ne marche pas avec moi.


Moi : Qui te fait chanter ? Je te fais juste comprendre que ton indécision me pousse à envisager d’autres choses que ce qu’on s’était promis.


Anna : Je t’ai demandé juste un peu de temps, juste un peu de temps pour mettre de l’ordre dans mes émotions et passer à autre chose.


Moi (en colère) : C’était mon enfant aussi, Anna ! Oui, on l’a perdu, mais ça ne signifie pas qu’on ne pourra plus en avoir.


Anna (en larmes) : …


Moi : Bonne journée.


Qu’elle reste avec ce qu’elle chérit tant au point de ne pas le dire, qu’elle reste. Moi, j’en ai marre de cette histoire, c’est bon. Je refuse d’en écouter plus et de perdre la tête à cause de la colère.


Voici la version corrigée et enrichie, mettant davantage en lumière la manière dont Ségolène prend soin de Jacques pendant cette nuit de maladie :


Qu’elle reste avec ce qu’elle chérit tant au point de ne pas le dire. Qu’elle reste, de toute façon, moi j’en ai marre de cette histoire. je ne veux pas perdre la tête à cause de la colère.


Pendant la délivrance à l’église, Kevin m’avait dit que le Seigneur m’avait délivré, mais qu’il y avait quelque chose que je ne devrais plus faire : me mettre en colère. En effet, on a tous des interdits propres à soi qu’on reçoit de la part du Seigneur à un moment précis de nos vies. Le mien, c’est la colère. Ainsi, je ne dois pas rester en colère, parce que quand je me mets en colère, je commence à ressentir ma tête s’ouvrir, ce qui n’est pas naturel. C’est pourquoi j’évite les situations qui peuvent me pousser à la colère. C’est aussi la raison pour laquelle j’insiste toujours sur le plan à suivre, pour ne pas avoir d’imprévus et éviter la colère. Je ne veux pas rester en colère et risquer de perdre la tête.


Je vais ouvrir la porte avant de sortir de la chambre.


Je dis au revoir à sa mère puis continue ma route vers l’extérieur. Cependant, elle se tient au pied de la porte, mais je n’y prête pas attention. J’en ai marre des choses complexes, et d’ailleurs Anna est trop complexe.


J’arrive chez moi et trouve Ségolène avec ses deux sœurs et trois enfants en plus de son fils. La maison est pleine sans même qu’on m’ait prévenu de quoi que ce soit. Parfois, tu veux juste rentrer et dormir, mais bon, ils sont là, je ne vais pas les chasser.


Je salue tout le monde avant de continuer dans la chambre. Je prie quelques minutes et finis par m’endormir. À mon réveil, il y a du bruit dans la maison. J’ai grandi à l’internat, j’aime le bruit des humains, j’aime quand la maison est animée, même si, présentement, je n’ai pas envie d’entendre autant de bruit. D’ailleurs, je ne me sens pas bien, pas bien du tout. J’ai fait un rêve dans lequel un homme me menaçait de ne plus jamais approcher sa femme. J’ai demandé qui était sa femme, mais il n’a pas voulu me répondre. 


Je lui ai clairement dit que s’il parlait d’Anna, c’est qu’il se trompait lourdement, car Anna n’est pas sa femme.


Il s’est mis à me donner des coups, mais je ne me suis pas laissé faire. On s’est battus sérieusement, comme si on était des catcheurs professionnels. Et maintenant, je ne me sens pas bien. J’ai mal partout, et ma tête cogne. Je suis sûr que cela a un rapport avec mon rêve, j’en suis certain.


Ségolène : Bébé, je t’attendais pour aller déposer les enfants.


Moi : Il est 23 h, donc le mieux serait qu’ils dorment ici. De toute façon, je ne me sens pas très bien non plus.


Ségolène (inquiète) : Je te fais couler un bain ?


Moi : Oui, merci, ça me fera du bien.


Elle va dans la chambre, sûrement pour préparer le bain. Pendant ce temps, je reste dans le salon pour discuter un peu avec les autres, mais sérieusement, je ne me sens pas bien.


Après quelques minutes, elle revient vers moi pour m’informer que le bain est prêt. Avec une grande douceur, elle m’accompagne jusqu’à la salle de bain, où elle a pris le soin de régler la température de l’eau pour qu’elle soit parfaitement tiède, ni trop chaude ni trop froide. Pendant que je me détends dans l’eau, Ségolène reste près de moi, s’assurant que je suis à l’aise et que la fièvre commence à baisser. De temps en temps,elle vérifie la température de l’eau et rajoute un peu d’eau chaude pour prolonger l’effet apaisant du bain.


Après le bain, j’ai droit à un massage complet. Avec des gestes précis et attentionnés,Ségolène s’applique à masser chaque partie de mon corps, particulièrement les zones où je ressens des douleurs. Elle utilise une huile aux essences relaxantes, dont le parfum léger envahit la pièce, ajoutant à l’atmosphère apaisante qu’elle a créée. Sous ses mains expertes, je sens mes muscles se détendre, et peu à peu, le poids de la fièvre semble s’alléger.


Ségolène reste avec moi dans la chambre toute la nuit. J’ai de la fièvre, beaucoup de fièvre. elle veille à mes côtés sans faillir. Deux heures plus tard, je tremble par moments. Ségolène, toujours attentive, emmène une bassine d’eau chaude et me demande de mettre mes pieds dedans, ce que je fais sans rechigner. Malgré la fatigue,elle ne montre aucun signe de lassitude.


À 3 h du matin, je transpire à grosses gouttes. Ségolène, avec un calme remarquable, m’aide à prendre un autre bain pour réduire ma température. Ensuite, elle me donne quelque chose à grignoter, mais je finis par tout rendre. Sans hésiter, elle nettoie tout rapidement, change les draps, et m’aide à m’allonger à nouveau sur le lit tout propre. Elle s’assure que je suis bien installé, me recouvre doucement, et reste à mes côtés, prête à intervenir au moindre signe de malaise.


À 5 h, je reçois un message de Jessye qui me demande si je vais bien.


Je réponds en disant que j’ai de la fièvre et que je n’ai quasiment pas dormi de la nuit.


À 8 h, pendant que tout le monde dort, Ségolène, qui n’a dormi que très peu, s’agite dans la chambre. Je sais qu’elle est épuisée, mais elle continue de veiller sur moi, déterminée à ne pas me laisser seul dans cet état.


J’entends des bruits à la porte, alors je décide de sortir pour aller ouvrir et je tombe sur mes sœurs.


Saveur (me touchant) : Mais tu chauffes, on doit se rendre à l’hôpital.


Aria : Attends, je te prends des affaires, et on part à l’hôpital.


Jessye (inquiète) : Regarde comment tu as maigri en un jour.


Julie : Tu as pris des médicaments ?


Saveur (me fixant) : On doit prier. Toi, tu es allé toucher qui hier, Seigneur ?


Mais elles font quoi là ?Elles n’ont plus de foyer à gérer ?


Le bruit des filles réveille les enfants, alors ils sortent tous les quatre des chambres et viennent au salon.


Eux : Bonjour, tonton Jacques.


Mes sœurs me regardent, surprises par la présence des enfants, et puis les sœurs de Ségolène emboîtent le pas. Si bien que si Saveur pouvait s’évanouir, elle serait par terre présentement.


**Delphine OGOULA**


Moi : Anne Kelly, calme-toi un peu ! Tu ne vois pas que ta tension n’a pas baissé depuis tout à l’heure ?


Anne Kelly : J’ai dit que je ne veux plus de ce mariage.


Moi : Et pourquoi donc ? C’est à cause de quoi exactement que tu veux annuler ton mariage avec le père de ton enfant, hein ?


Anne Kelly : Parce qu’il se moque de moi.


Moi : Tu entends ce que tu dis ? C’est cette « école des Blancs » que tu fréquentes qui te perd ! Femme indépendante, femme émancipée, tu te crois où ? Tu penses vraiment que tu peux quitter un homme juste parce qu’il t’a trompée une fois ?


Anne Kelly : Oui, je le pense !


Moi : Tu es vraiment bête ! Toi qui fais de l’hypertension, tu te permets de péter un câble pour une histoire aussi stupide. Voilà que tu es à l’hôpital depuis une semaine !


Anne Kelly : Pour ma santé et celle de mon enfant, je préfère tout annuler. Tu me connais, maman, si je reste avec lui, je risque de faire quelque chose que Kaffi n’oubliera jamais. L’amour, c’est fini. On ne me prend pas pour une folle !


Moi : Mais ferme ta bouche, idiote !


Anne Kelly : On est là, non ?


Depuis une semaine, elle ne cesse de répéter la même chose, elle m’énerve. Comment une femme peut-elle être aussi bornée ?


Kaffi entre dans la salle avec des fleurs et de la nourriture. Solange, qui est arrivée il y a quelques minutes, a aussi essayé de raisonner Anne Kelly, mais est-ce que cette enfant écoute seulement ?


Moi : Bonjour, mon fils.


Anne Kelly : Maman, passe-moi mon ordinateur, s’il te plaît.


Hugo : Le docteur a dit que tu dois te reposer, tu ne dois pas travailler.


Anne Kelly : Maman, mon ordinateur, s’il te plaît.


Je lui ai remis l’ordinateur, et madame commence déjà avec ses appels pour le travail et autres. On te demande de te reposer, mais tu n’écoutes jamais rien.


Hugo : Si quelque chose arrive à notre enfant, tu…


Anne Kelly : Tu vas me manger, c’est ça ?


Hugo : Tu n’écoutes jamais rien, on t’a demandé de ne rien faire !


Anne Kelly : Si je suis ici, c’est à cause de tes bêtises et de tes mensonges à répétition. Alors, arrête ! Et où en est mon devis ?


Hugo : C’est vraiment coûteux, c’est beaucoup d’argent pour construire la maison que tu veux.


Anne Kelly : Ok.


Hugo : Je n’ai pas dit que je ne vais pas le faire, je dis juste que c’est coûteux.


Anne Kelly : J’ai juste dit « ok ». Je n’ai jamais dit que tu n’allais pas le faire.


Hugo : J’ai eu un gros contrat, dès lundi je vais pouvoir commencer les travaux sur le terrain.


Moi : Il faudra d’abord en parler aux autres.


Anne Kelly : Ce n’est pas sur le terrain familial, il en a acheté un autre.


Moi : Pourquoi ? Le terrain familial est là si tu veux construire une maison.


Anne Kelly : J’ai déjà une maison sur le terrain familial.


Moi : Et tu as aussi une parcelle.


Anne Kelly : Maman, s’il te plaît, reste en dehors de ça.


Rester en dehors de ça ? Mieux vaut qu’elle construise sur notre terrain. Comme ça, s’ils se séparent demain, elle gardera la maison. Et voilà qu’il va carrément construire deux studios et deux chambres américaines. Mais elle est folle ou quoi ?


Moi : Mais pourquoi tout ça ? Vous allez bientôt vous marier, c’est trop de dépenses.


Anne Kelly : Trop de dépenses, comment ça ? Je préfère assurer l’avenir de mon enfant avant ce mariage. Qui te dit que sa femme ne va pas venir me mettre à la porte demain, hein ? Je vais me retrouver avec un enfant dans les bras, sans rien. C’est ma condition : il construit et on se marie. Il ne construit pas, il me laisse tranquille. Point.


Cette fille est folle.


Ils continuent à discuter de la façon dont se feront les travaux. Anne Kelly a confié le chantier à ses cousins, ils commencent lundi. L’argent, apparemment, ce n’est pas un problème pour Hugo.


Quand Hugo sort, je décide de tirer les oreilles à Anne Kelly.


Moi : Pourquoi tu pars encore acheter un autre terrain ?


Anne Kelly : Tu sais bien que les locataires ne peuvent pas vivre sur notre terrain familial.


Moi : Mais tu pourrais construire une grande maison avec tout cet argent, tu aurais même la plus grande maison de la cour !


Anne Kelly : Pour impressionner qui ? Non, je ne veux pas. Le terrain qu’il a acheté pour moi est très grand.


Moi : Quoi ? Ton nom est sur les papiers ?


Anne Kelly : Mais évidemment ! Tu penses que je suis idiote ?


Moi : Donc tu vas mettre tout ça en location ?


Anne Kelly : Oui.


Moi : Tu vois bien que ce mariage est bénéfique, non ?


Anne Kelly : Quel mariage ?


Moi : Roh, arrête de m’énerver, OGOULA, arrête ça.


J’ai fini par rentrer à la maison, car cette fille me fatigue. Elle est trop maligne. Elle pense que la beauté va rester pour toujours. Elle ne sait pas que la beauté, c’est pour un temps. Le malin aussi. Quand un homme veut t’épouser, tu dois t’accrocher.


J’arrive à la maison une heure plus tard.


Hugo et moi avons décidé de faire la réunion aujourd’hui. Il viendra avec sa famille pour la première fois. D’habitude, ses oncles viennent seuls, mais là on va accélérer les choses. Mieux vaut que la bombe tombe. Anne Kelly est enceinte et malade, ils ne feront pas de scandale.


J’ai le temps de prendre une douche et de me reposer avant 16 h 30, l’heure de la réunion.


C’est Bobette (ma sœur) qui vient me réveiller pour m’informer qu’ils sont tous là.


Quand je sors de la maison, je vois directement sur le visage de Solange qu’elle me cherche des problèmes.


Solange (en langue) : C’est quoi ce genre de bêtises, Delphine ? C’est quoi ça ?


Moi : Je dois comprendre quoi ?


Solange (en colère) : Ce n’est pas le mari de Julie ? Tu ne connais plus le mari de Julie ?


Moi : Tu appelles ça un mari ? Kaffi, c’est un enfant ?


Solange : Tu es vraiment pitoyable.


Moi : Pardon, nous sommes ici pour la réunion de mariage de mon enfant.


Solange : Il n’y aura aucun mariage si c’est lui le marié. Je dis bien, aucun mariage.


Je tends ma main vers elle en la fixant droit dans les yeux.


Moi : On parie ?

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