***Melvina***

Ping !

Je soulève mon téléphone pour voir le message que j’ai reçu.

Eve : C’est ça la situation que tu dis que tu gères ?

Je vois qu’elle a envoyé deux photos. Quand je clique sur les photos

Moi : QUOI ?

Mon Neal ?

Je lance l’appel.

Moi (cœur brulant) : Eve, tu es où ?

Eve : Au cap mama dans un chill. N’est-ce pas je vois ton gars devant mes yeux entrain de jouer dans l’eau avec la fille noire facon facon là ! S’embrasser ici et là ? Et toi tu es assise au Sénégal à dire que tu gères la situation ?

Moi : Eve, débrouille-toi à lui donner le téléphone là !

Eve : Est-ce que je vais même me gêner ma co ! Tu me connais non ? Attends, ils sortent de l’eau.

***Neal***

Je sors de l’eau avec Tia quand j’entends une voix de femme crier mon nom.

Femme : Neal Neal, attends !

Je me retourne pour tomber sur Eve la copine de Melvina. Je ferme automatiquement mon visage.

Eve (toisant Tia) : Y’a quelqu’un pour toi au téléphone !

Moi (sèchement) : 1, tu ne regardes pas ma femme ainsi ; 2, je ne suis pas ton camarade, on n’a pas élevé les cochons ensemble donc quand tu arrives, tu dis bonjour ! 3, Dis à Melvina de chercher un autre homme car vois-tu, je suis très bien là où je suis, avec une femme qui se respecte et non pas un trou sur pattes.

Je serre la main de Tia et j’avance.

Eve (Derrière moi) : À cause d’un cul plat comme ça là, n’importe quoi.

Je me retourne directement.

Moi (piqué au vif) : Depuis que toi et ta copine avez les grosses fesses, ça vous a déjà emmené où ? Les hommes vous utilisent sans cesse, 28 ans d’âge et vous stagnez, vous êtes des vagins sur pattes, personne ne vous respecte et vous voulez parler ?

Elle a voulu parler, j’ai tourné mon dos et je suis remonté à la villa avec Tia.

Moi : Je suis désolé pour ce nouveau dérangement.

Elle (riant) : T’inquiète Neal, aujourd’hui je suis tellement zen, qu’elles peuvent dire ce qu’elles veulent, je n’en ai rien à battre. Juste que le jour où je serai de mauvaise humeur, ce sera mon point dans sa gueule.

Moi : Ma lionne !

Elle rigole et ça me fait plaisir de la voir ainsi. Par contre, votre copine Melvina doit véritablement calmer ses ardeurs, je ne supporte pas qu’on m’emmerde et je supporte encore moins qu’on manque de respect à Tia.

***Melvina***

J’ai entendu tout ce que Neal disait et ça m’a tellement énervé, à cause d’une chienne comme ça, Neal qui me léchait les pieds y’a quelques années me parle mal aujourd’hui, c’est ce qu’on va voir.

Découragement ne fait pas partie de ma personnalité.

J’aurai forcément un moment propice où je pourrai le récupérer.

En attendant, je pars d’abord chez mon sex friend du moment.

Quoi ? Vous pensez que moi je vais pratiquer l’abstinence ? Je me fais plaisir et en même temps, je réfléchis à mes petits plans pour récupérer MON Neal.

Cette chienne ne peut pas vivre la vie que moi je souhaite vivre !

J’ai vu une personne dire ici là que je cherche le sex hard alors je veux encore retourner avec Neal pourquoi ?

Bah, c’est simple (sourire), il va me faire vivre une vie de château, et quand je serai en manque de sex hard, j’aurai toujours mon petit pompier à côté.

En tout cas, que cette connasse profite parce que Melvina n’abandonne jamais surtout pas une opportunité de vivre une vie de Louga.

Je pars d’abord évacuer toute ma frustration, bye.

***Tia***

Je suis avec la fiancée de Rayan et on met la table, Nala est allée chercher son biz à l’entrée !

Quand on termine, on s’installe et Nala arrive à la terrasse avec son Biz. Je regarde seulement Neal et son visage se ferme.

Je pose ma main sur la sienne en lui disant du regard « Relax ! ».

Le Biz : Bonjour Messieurs et dames.

Nala : Bon, Marc, je te présente mon jumeau Pierre-Neal, Rayan mon grand frère, sa fiancée Victoria et ma meilleure amie Tia.

Neal : Tatiana, elle s’appelle Tatiana. Tia est réservé à ses intimes !

Il n’a pas tort en même temps, moi je ne suis pas la copine de Marc pour qu’il m’appelle Tia.

Marc : Enchanté ! Je suis Marc !

Il prend place et je me mets à l’analyser, je conclus très vite, fuckboy !

C’est vrai qu’on dit de ne pas juger au premier abord mais moi je me trompe rarement.

On mange et c’est Rayan qui discute vraiment avec Marc, Neal est silencieux et moi je me contente d’analyser ses réponses.

Je sens trop que le gars-là c’est un salaud. Pourquoi je suis convaincue ? Parce que quand je regarde sa main, précisément son annulaire de la main gauche, je vois une marque, très peu visible, mais on connait tous ce qui se met sur ce doigt : Une bague !

J’attends qu’il boive de l’eau et c’est à ce moment précis que je balance.

Moi : Et ta femme ou fiancée Marc, comment elle va ?

Il a même failli s’étouffer avec l’eau. Je le vois tousser tousser, et je regarde Nala, en un regard, on se comprend !

Neal (très sérieux) : Tu as une minute pour te lever et tranquillement retourner chez toi !

Rayan : 30 secondes Neal, 30 secondes !

Nala (le feu dans les yeux) : 10 secondes avant que tu ne voies ma folie !

Il devait encore dire quoi ? Il s’est levé et il est tranquillement parti.

Neal : Nala, quand je te parle, pourquoi tu n’écoutes pas ?

Nala : Je ne pouvais pas le savoir Neal.

Neal : Reste célibataire jusqu’à ce que tu tombes sur un homme qui en vaut la peine, tu mérites mieux que tous ces connards Nala.

Rayan : Il a raison Nala. Ou bien, avant d’accepter quelqu’un, mène des enquêtes, de vraies enquêtes.

Nala : Heureusement que je n’étais même pas amoureuse quoi. Le goumin à l’heure-là ! Mais il tournait bien les reins oh.

Neal : Nala !

Rayan : Respecte notre présence stp !

Elle éclate de rire.

 Petit à petit l’atmosphère se détend et on passe une bonne journée.

On rentre à la maison aux environs de 20h et je me mets à bosser jusqu’à 1h car je dois envoyer un document à mon supérieur.

Moi (baillant) : Je vais dormir Neal !

Lui : Ok bébé, moi je dois vérifier encore certains dossiers qu’on m’a fait parvenir.

Moi : D’accord !

J’attends qu’il me fasse un bisou, je ne fais pas moi-même de peur qu’il me repousse.

Neal : Je viens tranquillement te faire ton bisou de bonne nuit, je sais que tu es debout là parce que tu attends ça.

J’éclate de rire !

Neal : Bonne nuit bébé (bisou) tu dors bien !

Je suis allée me coucher dans la joie et la bonne humeur.

 

On a fêté le nouvel an avec sa famille et à 00h j’ai fait un vœu dans mon cœur

Moi : Que cette année soit paisible pour moi et pour cette histoire que je suis entrain de vivre avec le seul homme bon que je connaisse !

Neal (à mon oreille) : Que cette année nous permette de vivre notre histoire, que cette année soit paisible pour toi ma Tia, et que DIEU me donne le souffle de vie pour faire de toi la femme la plus heureuse au monde.

On s’embrasse et on entre dans la nouvelle année.

Le lendemain du nouvel an, j’étais assise avec Tata AJ dans sa cuisine et j’ai décidé de lui poser une question.

Moi : Tata ?

Elle : Oui ma chérie

Moi : Comment on fait pour faire perdurer une relation ?

Elle (souriant) : On se donne à 100%. On apprend à accepter les défauts de l’autre, on chérit ses qualités comme ses défauts. On cherche toujours à savoir si l’autre est heureux et satisfait, on ne laisse pas les gens entrer dans notre relation. On discute de TOUT, car une chose non dite entraine des frustrations et des disputes inutiles. On ne fait pas des choses qui pourraient vexer ou blesser le partenaire, on le connait tellement qu’on peut facilement savoir si on peut le toucher en agissant de telle ou telle manière. On se trouve un point de complicité, et ça c’est très important ma fille. Moi par exemple, mon point de complicité le plus fort avec mon mari c’est la danse. On a toujours adoré danser à 2, et on n’a jamais perdu cela. Jusqu’à aujourd’hui, c’est notre moment à nous 2.

Moi : Neal et moi notre point commun pour l’instant c’est l’acharnement au travail. Mais en y réfléchissant, si on base notre complicité dessus, on va finir par s’éloigner, car si nous deux on travaille beaucoup, on ne pourra pas être à deux.

Elle : Tu as raison ! Mais je crois que c’est parce que tu ne l’as pas encore découvert entièrement que tu n’arrives pas encore à trouver. (Sourire) Mais je te laisse travailler avec lui sur votre complicité, tu verras que les choses se préciseront.

Moi : D’accord Tata AJ, merci.

Elle : Je t’en prie ma fille. Tu seras avec nous pour le mariage d’Alia ?

Moi : Oui, bien sur que je serai là.

Elle : On se voit alors en aout.

Moi : Oui tata

 

Le 03 nous sommes retournés à Dakar et c’était boulot boulot boulot à n’en plus finir. Mais malgré ça, tous les soirs ou au minimum chaque deux jours, Neal passait chez moi après le boulot.

Neal est allé en mission à l’étranger depuis 6 jours et j’ai l’impression que ma vie se stop.

Moi (au téléphone) : Tu rentres quand ?

Neal : Dans 5 jours bébé

Moi : Mais je n’en peux plus Neal.

Neal : Je sais bébé mais c’est pour le boulot.

Moi : Je sais ! Mais juste que je m’ennuie sans toi.

Neal : Je te manque ?

Moi (petite voix) : Oui

Neal : Beaucoup ?

Moi : Oui

Neal : Ouvre alors la porte ! Ding dong

Je bondis du lit, je débloque la porte et je saute dans ses bras, comme une sensation de retrouver le souffle. Mon Neal est là.

Neal : Je vais donc partir plus souvent pour avoir un accueil pareil.

Moi (dans ses bras) : Non, tu ne pars plus aussi longtemps.

Neal : Tu m’as manqué aussi mon bébé.

On rentre dans l’appartement et je ne lâche pas mon Neal d’une semelle, je reste dans ses bras, bien au chaud et il me raconte sa mission.

Quand il termine

Moi : Pour tes 30 ans, tu dois être sur le territoire !

Neal : D’accord patronne !

Moi (riant) : Y’a le gout hein. Au boulot, tu es mon chef et à la maison, tu m’appelles patronne ! J’aime ça !

Mdr, c’est trop bizarre d’être en couple avec son patron. Durant les réunions, quand j’expose mes chiffres, il me regarde avec des yeux tellement amoureux que ça m’encourage.

Par contre, il ne badine pas avec le travail et je passe toujours des heures à préparer les réunions car j’ai beau être sa chérie, il veut du travail bien fait.

Neal est un mélange de poigne et de douceur. Et j’adore cet assemblage parfait.

Cet homme me rend vraiment ouh là là. Je ne sais pas comment le dire.

Je l’admire et je le respecte énormément, il est plein de valeurs et principes, il est bienveillant, gentil, patient, dévoué, surprenant.

Ça fait peu de temps que nous sommes ensemble mais j’ai l’impression d’etre avec lui depuis longtemps.

Bref, c’est le mien.

 

Dès le mois de mars, j’ai commencé à préparer sa fête d’anniversaire, 30 ans quand-même !

Je n’ai pas hésité à décaisser énormément pour lui organiser une soirée en tête à tête dans un bel hôtel de la place.

Il était content pour sa surprise et très heureux en voyant ses cadeaux.

Moi : Bon anniversaire bébé.

Oui j’ai dit bébé, parce que c’est mon bébé et j’en ai marre d’etre bloquée à l’appeler Neal, c’est mon chéri, alors je vais apprendre à lui donner tous ces petits noms amoureux.

Neal (baisant ma main) : Merci mon amour. Merci pour tout !

Moi : Merci à toi pour tout ce que tu fais.

On a passé une belle soirée à discuter de tout et rien.

Puis nous sommes allés dans la chambre que j’ai loué pour l’occasion.

Neal : Je peux prendre une deuxième chambre bébé, je ne veux pas que tu te sentes forcée.

Moi : Non, je veux dormir avec toi ! Juste être dans tes bras.

Neal (me fixant) : Tu es sûre ?

Moi : Oui

Neal : D’accord bébé.

Je l’ai laissé prendre sa douche, puis j’ai pris la mienne.

J’ai mis une nuisette et je me suis couchée dans les bras de mon homme à moi.

Lui (à mon oreille) : Mon bonheur à moi ce sont nos moments à nous, rien que nous deux. Bonne nuit mon amour.

J’ai fermé mes yeux et intérieurement, je remerciais le ciel d’avoir cet homme à mes côtés.

 

Note de Laya : Ne me demandez pas ce que Melvina fume, moi-même je ne sais pas oh. En tout cas, elle ne compte pas laisser oooh.

Je suis partie (smiley qui court).