Chapitre 27: Chaque acte que nous posons a des conséquences
Write by L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 27: CHAQUE ACTE QUE NOUS POSONS A DES CONSÉQUENCES.
**ETHAN NDZAMBA"
Moi: (Dans mon cœur) Seigneur prends pitié de moi…
Alors que j'attendais simplement ma fin, j'avais senti quelqu'un me saisir fermement par l'arrière du col de la chemise et la veste que j'avais par dessus, me tirer avec une grande force et me balancer sur le trottoir , javais atterri sur le ventre. Quand j'avais relevé la tête le camion était passé et un homme que j'avais reconnu comme le papa de Myrna se tenait debout non loin de moi. Il m'avait fixé de façon neutre avant de me sourire . Il m'avait ensuite dit.
Pasteur Grégoire : Ton voyage commence maintenant.
Puis il avait disparu devant moi. J'étais resté avec tous mon être figé en train de regarder l'endroit où il se trouvait. Cet homme venait de me sauver la vie malgré ce que j'avais fait à sa fille ? Des larmes étaient montées dans mes yeux et je m'étais remis à pleurer.
Moi: (Pleurant) Ô mon Dieu, je te demande pardon, oui je sais que j'ai fait beaucoup de mal à plusieurs personnes dans ma vie, je sais que j'ai été méchant, j'ai été menteur, tricheur, méprisant. Je suis même allé jusqu'à jouer avec ton nom pour faire du mal aux autres. Je reconnais toujours ses choses et je suis désolé, je suis tellement désolé. Je te supplie de me pardonner, pardonne moi mes péchés.
Pendant que je parlais, je m'étais rappelé la toute première prière que Myrna m'avait fait répété à l'école et je m'étais mis à la dire mais à la différence de la première fois, ce jour, je parlais avec mon cœur. J'avais prié et j'étais resté allongé par terre pendant un bon moment jusqu'à ce que j'écoute quelqu'un m'appeler.
Voix d'homme : Lilian ?
J'avais relevé ma tête pour voir qui c'était et j'étais assez surpris parce que presque personne ne m'appelait par l'un de mes deux autres prénoms. J'avais cherché et j'avais vu un monsieur dans une voiture garée de l'autre côté de la route.
Lui: Lilian (J'avais secoué la tête intrigué) On m'a envoyé venir te chercher.
J'étais complètement perdu. Qui l'avait envoyé me chercher à 5h du matin dans cette rue déserte ?
Il était descendu de sa voiture et avait traversé la route pour venir vers moi. Il s'était courbé pour ramasser mes affaires qui étaient éparpillées par terre avant de les remettre dans mon sac et le refermer. Il s'était retourné et était monté dans ma voiture, les clés y étaient. Il avait monté les vitres avait démarré la voiture qui s'était soudainement mise à fonctionner et était allé la déposer dans un meilleur endroit avant de descendre, la verrouiller et venir vers moi. J'étais tellement choqué que je n'avais même pas bougé de l'endroit où je me trouvais. Il était venu s'arrêter devant moi et m'avait tendu la main. Je l'avais prise et il m'avait aidé à me relever.
Lui: On m'a envoyé te chercher, suis moi.
J'étais tellement dépassé que même le courage et la lucidité de poser des vraies questions m'avaient lâché. Je l'avais suivi tel un automate en boitant légèrement. Nous étions tous les deux montés dans son véhicule et il avait démarré pendant un moment avant de s'arrêter devant une église. Je le regardais avec beaucoup de confusion dans le regard et j'avais énormément de questions à lui poser mais je n'y arrivais pas. Il l'avait bien compris et avait pris la parole.
Lui: Ce n'est pas tout le monde qui a cette grâce que tu as eu ce matin. Normalement, lorsque nous agissons, personne ne nous voit. Toi tu as vu deux d'entre nous ce matin et tu nous reverras encore mais ce sera quand tu seras prêt. Le pasteur Timothée t'attend à l'intérieur, il a été prévenu de ta venue et il sait ce qu'il fera avec toi. (Me donnant mon sac et mes clés de voiture) C'est le Seigneur qui nous a envoyé pour toi. Nous serons à ton service pour t'accompagner. Vas-y maintenant et n'oublie pas, ton voyage commence aujourd'hui.
J'étais resté à le regarder complètement incrédule. Je me demandais si j'étais en train de rêver debout ou c'était le trop plein d'alcool qui m'était monté à la tête qui me faisait ça.
Lui: Vas-y.
J'avais fini par descendre du véhicule et refermer la portière derrière moi. J'avais fait quelques pas en direction de l'église avant de me retourner. Le monsieur me regardait avec un sourire sur les lèvres avant de disparaitre. La voiture et lui avaient disparu devant mes yeux comme le papa de Myrna tout à l'heure. J'étais resté avec les yeux écarquillés. Seigneur ! J'étais en train de perdre la boule ce n'était pas possible. Je nageais en plein délire. Des gens apparaissaient et disparaissaient devant moi ? Quelle était cette histoire. Était-ce réel ou c'était des hallucinations ? Comment expliquer que.
Voix derrière moi : Lilian ?
Je m'étais retourné pour voir un autre homme me regarder avec un sourire sur les lèvres. Il se tenait en haut des marches d'escaliers. Dans ma tête je me demandais si lui aussi était réel ou c'était un autre produit de mon imagination.
Lui: Je suis le pasteur Timothée, viens avec moi.
Je l'avais regardé pendant un moment avant de monter et le suivre. Il m'avait emmené à l'église dans son bureau et m'avait demandé de m'asseoir avant de faire de même en face de moi.
Pasteur Timothée : Bonjour.
Moi: Vous êtes réel ?
Pasteur Timothée : (souriant) Oui je suis bien réel, je suis un homme fait de chair et de sang tout comme toi.
Moi: Et les deux hommes que j'ai vu avant c'était
Pasteur Timothée : Des anges. Ils ont été affectés à ton service. Tu es gracieux Lilian. Ça va faire 26 ans maintenant que je sers le Seigneur et je sais qu'il y a des anges qui travaillent avec moi, mais jamais je ne les ai vu de mes propres yeux comme ce fut le cas pour toi aujourd'hui.
Moi: (Dans ma tête) Bon là je sens que c'est confirmé, je suis vraiment en train de délirer. Maintenant j'ai vu des anges ?
Pasteur Timothée : (souriant) Non, tu ne délires pas et oui tu as effectivement vu des anges ce matin Lilian. Tu es un fils de Dieu et en tant que tel, il y a des anges qui marchent avec toi. Dans tous les cas, tu le comprendras plus tard, je t'enseignerai dessus. Pour l'instant, faisons mieux connaissance. Bon enfin, je vais mieux me présenter à toi puisque moi je sais qui tu es.
Moi: (Levant un sourcil) Vous savez qui je suis ?
Pasteur Timothée : (souriant) Oui NDZAMBA ETHAN KILIAN LILIAN. Je sais qui tu es ou à tous du moins ce que le Seigneur a bien voulu me révéler te concernant depuis trois années maintenant. J'ai su depuis le premier jour que tu as mis les pieds dans cette ville que tu étais arrivé. Ça fait exactement deux années que tu y es et j'attendais que le Seigneur te conduise lui-même ici car il m'avait dit de ne pas aller vers toi. Il y a une très grande grâce sur ta vie Lilian, une très grande grâce. Moi mon rôle est de simplement t'enseigner, continuer l'enseignement que tu as déjà reçu jusqu'au moment où tu partiras d'ici.
Je l'avais écouté en silence qu'aurais je pu dire à ça. Il savait sans l'ombre d'un doute qui j'étais et depuis quand j'étais arrivé. Je rencontrais pour la première fois, le pasteur Timothée Shamma qui deviendrait pour moi un mentor et un père dans la foi. Nous avions parlé ensemble pendant toute la matinée et il m'avait laissé chez moi en me disant de revenir le lendemain en après midi, il allait me présenter aux autres frères de l'église. Ce jour , en rentrant à la maison, je m'étais lavé et brossé avant de me mettre au lit, il était 14h. J'avais dormi jusqu'au lendemain à 12 heures. Lorsque j'avais ouvert les yeux, je me sentais reposer, une paix profonde avait saisi mon esprit. Je m'étais alors agenouillé près de mon lit pour prier . Après cela j'avais pris ma douche, m'étais vêtu, avalé rapidement quelque chose avant de me rendre à l'église. Ce faisant j'avais récupéré ma voiture et j'avais continué. Sur place, le pasteur m'avait présenté à quelques responsables de l'église qui étaient présents ainsi qu'à sa femme avant de me conduire dans une salle où se tenait une réunion d'à peu près 80 personnes essentiellement des jeunes dont l'âge variait entre 15 et 25 ans. Il m'avait présenté au pasteur Nick qui était le pasteur de la jeunesse avant de me présenter aux autres membres du groupe. Il leur avait dit que j'allais être des leur pendant quelques années et qu'ils devaient tous m'accueillir comme la parole nous le recommandait. J'étais ensuite allé m'asseoir auprès d'un frère qui s'était présenté à moi comme le frère Samuel et qui comme moi, était gabonais. Nous avions très rapidement accroché et il était celui qui avait facilité mon intégration auprès des autres. C'était ainsi que j'avais commencé à fréquenter véritablement l'église et à suivre les voies du Seigneur. Je n'étais pas très dépaysé parce que ce n'était pas très étrangers pour moi vues que c'était des choses que j'avais pour la plupart, faites avec Myrna. J'étais véritablement comme un poisson dans l'eau au point où beaucoup doutais du fait que j'étais nouvellement converti. Je savais et faisais des choses que normalement je n'étais pas censé connaître à moins d'avoir été enseigné dessus. Aussi fou que ça paraissait, et j'étais d'ailleurs le premier surpris, mais nous avions réalisé que j'étais enseigné, j'avais toutes les bases. Elles étaient en moi et attendaient simplement le moment de se manifester. Sans le savoir, j'avais inconsciemment emmagasiné les enseignements de Myrna. Moi qui prenais cela pour un jeu, je me surprenais à constater que cela ne l'était pas. Et contrairement à la première fois, mon regard sur ces choses et mes motivations n'étaient plus les mêmes. Cette fois-ci, je faisais les choses avec le cœur et avec des vraies motivations. Aussi bien qu'en moins de deux semaines j'étais véritablement engagé avec le Seigneur. Je priais, je jeûnais, j'evangelisais dans la rue, à l'école et partout où je le pouvais aussi bien qu'à la fin de l'année j'avais été convoqué dans le bureau du recteur. Il était avec deux de mes professeurs.
Recteur : (me regardant) Monsieur NDZAMBA vous allez bien ?
Moi: Oui monsieur.
Recteur : Je vous assure que de toutes les années que j'ai tenu cette école, je n'ai jamais eu affaire à un individu tel que vous. Vous êtes une véritable énigme. Il y a quelques semaines en arrière, avec quelqu'un de vos professeurs, nous étions en train de discuter de votre renvoi de cette école. Nous étions assez peine à ce propos car vous êtes un jeune homme vraiment très brillant, mais votre comportement laissait tellement à désirer que nous n'avions pas d'autres choix que de vous mettre à la porte une fois cette année terminée.
J'avais baissé la tête et fermé les yeux attendant simplement que mon sort soit scellé.
Recteur : Seulement, nous vous avions observé ces dernières semaines et nous avions été tous témoins du changement opéré en vous. Vous savez, je ne suis pas un homme de religion et je ne crois pas à toutes ces choses, je suis plutôt quelqu'un de très rationnel. Mais dans votre cas je suis forcé de l'admettre, s'il y a bien un Dieu qui existe quelque part là haut, je reconnais qu'il a agit sur vous. Vous êtes véritablement le produit d'un miracle de Dieu. C'est pourquoi nous avons décidé de vous garder ici afin que vous poursuiviez votre cursus scolaire.
J'avais relevé ma tête et l'avait regardé. Une larme avait coulé de mes yeux. Je m'étais agenouillé devant eux pour les remercier pour la chance qu'ils me redonnaient et je leur avais dit qu'ils n'allaient pas le regretter. Ils m'avaient dit qu'ils espéraient que ce serait le cas car ils avaient beaucoup d'espoir pour moi. En sortant de là j'étais directement allé à l'église m'agenouiller devant l'autel pour remercier le Seigneur d'avoir intervenu en ma faveur car je savais que c'était lui qui avait agit ainsi. Deux jours après, le professeur Matéo m'avait rappelé et m'avait demandé de revenir sous son aile, Je l'avais fait et j'avais poursuivi ma formation. Il me disait qu'il y avait quelque chose de changer en moi et me demandait ce que c'était. Je lui avais dit que c'était Jésus Christ qui avait décidé de changer ma vie et que maintenant j'étais à son service et en relation avec lui. Après un mois à me cotoyer , lui, sa femme pour laquelle j'avais prié alors qu'elle avait un cancer du sang au stade terminal et que la médecine ne pouvait plus rien faire pour elle, et qu'elle avait recouvré la santé ainsi que leur deux enfants, avaient donné leur vie au Seigneur.
Au bout de deux mois, ma vie avait véritablement changé. Quand je n'étais pas à la clinique avec le professeur, j'étais à l'église totalement impliqué dans tous ce qui se faisait. J'avais parlé avec mes parents et notre relation était au beau fixe. Tout allait bien, j'avais arrêté toutes les choses que je consommais, j'avais retrouvé une vie plus ou moins normale. J'avais repris du poids et des couleurs, mes maux de têtes avaient disparu et je dormais plus ou moins bien même si Myrna n'avait pas quitté mes rêves. Je rêvais toujours d'elle mais à l'intérieur je ne la tuais plus. C'était essentiellement les derniers événements qui s'étaient passés qui revenaient à chaque fois mais il n'y avait plus de sang. J'avais fait un jeûne et prière d'une semaine pour elle ensuite j'étais allé voir le professeur Matéo et le pasteur Timothée pour leur dire que je devais rentrer au Gabon pour un mois, je devais aller pour m'excuser chez Myrna et sa famille pour le tort que je leur avais causé. Le pasteur avait prié pour moi et j'étais parti….
J'étais assis depuis déjà trente minutes dans ma voiture garée non loin du portail des parents de Myrna en train de tenir le volant. J'étais arrivé la veille et ce matin j'avais décidé de venir les voir. J'avais fait une petite prière et j'étais descendu du véhicule et j'étais allé sonner à son portail. Le gardien m'avait ouvert mais ce n'était pas celui qui était là avant.
Moi: Bonjour monsieur.
Lui: Bonjour jeune homme. Que voulez-vous ?
Moi: Svp, est-ce que je pourrais parler à Myrna ?
Lui: (arquant un sourcil) Myrna ?
Moi: Oui.
Lui: Vous vous êtes trompés de maisons, il n'y a pas de Myrna ici.
Moi: (surpris) Comment ça ? Myrna n'habite plus ici? C'est une jeune fille elle a à peu près 18 ans, noire avec de longs cheveux sur la tête.
Lui: Mon petit, je ne la connais pas. En dehors de madame, il n'y a pas de jeunes filles ici. Mes patrons n'ont pas de filles mais deux garçons et ce sont des petits garçons.
Moi: (intrigué) Comment ça se fait ? Ce n'est pas la maison des NZAOU ici?
Lui: Non. Ici c'est chez les ONANG.
Moi: (surpris) Depuis quand ?
Lui: Depuis un an. Les anciens propriétaires avaient vendus la maison à mes patrons et étaient partis.
J'étais vraiment surpris. Alors comme ça les parents de Myrna avaient déménagé ?
Moi: Vous savez où ils sont allés ?
Lui: Non.
Moi: Ok. Merci et excusez moi du dérangement.
Lui: D'accord.
Il avait refermé le portail. J'étais retourné dans ma voiture et je m'étais mis à réfléchir. Comment est-ce que j'allais faire pour les retrouver. J'avais passé à l'église. J'avais démarré et j'étais parti pour l'église. C'était un samedi et si le programme n'avait pas changé, ils devaient avoir réunion des jeunes là-bas à 14h. Il était à peine 10h mais bon j'allais attendre. Lorsque j'étais arrivé , j'avais garé non loin et j'avais continué à pied jusques dans l'enceinte de l'église. J'avais trouvé un jeune de 14 ou 15 ans devant la grande salle du culte.
Moi: (l'approchant) Bonjour.
Lui: (me regardant) Bonjour.
Moi: Excuse moi, j'ai besoin d'un renseignement. Tu pries bien ici n'est-ce pas ?
Lui: oui.
Moi: Il y a toujours la réunion de la jeunesse à 14h ?
Lui: Oui.
Moi: Dis moi tu sais si la sœur Myrna sera là aujourd'hui ?
Lui: (levant un sourcil) Myrna ?
Moi: Oui.
Lui: Je ne sais pas. Je ne la connais pas.
J'avais écarquillés les yeux de surprises. Il ne connaissais pas Myrna ? Était-ce possible ? Tout le monde connaissait Myrna à l'époque. Comment lui qui était dans le groupe de la jeunesse ne la connaissait-il pas ?
Moi: Tu es sûr que tu pries bien dans cette église ?
Lui: oui.
Moi: Et tu dis que tu ne connais pas Myrna ?
Lui: Non.
Moi: Myrna est chantre, son père, le pasteur Grégoire est pasteur ici et sa mère est responsable adjointe des femmes et elle fait même l'école du dimanche aux enfants.
Lui: (Ne voyant pas du tout de qui je parlais) je ne les connais pas.
Moi: (me passant une main sur la tête) Quelle est cette histoire ? (Sortant mon téléphone de ma poche) Attends, je vais te montrer sa photo.
J'avais trouvé ses photos et je les lui avais montré , deux ou trois photos ou elle était seule.
Lui: (bougeant la tête) Je ne la connais pas. Attends, celle là je la connais.
Moi: (regardant la photo où Myrna était avec Sara) Tu connais Sara?
Lui: Oui. Je connais la sœur Sara.
Moi: Et elle sera là ce soir ?
Lui: Non. Elle ne sera pas là parce qu'elle a voyagé l'année passée, elle est partie faire ses études en France après son bac.
Moi: Mais tu ne connais pas Myrna sa meilleure amie ?
Lui: Non. Peut-être qu'elle était là avant que je n'arrive. Ça fait seulement 1 an que je viens ici. Attends je vais demander au frère André, il est ici depuis plus longtemps que moi.
Il avait appelé le fameux André qui s'était approché de nous et il lui avait demandé.
Lui: Dis tu connais une fille qui s'appelle Myrna ?
André : Oui, la chantre.
Mes yeux s'étaient illuminés car j'avais au moins trouvé quelqu'un qui pourrait me dire quelque chose sur elle.
André : C'était la sœur qui tournait les films pornos là.
Lui: Hein inh.
Quand j'avais écouté ça, mon cœur était tombé dans ma poitrine. Mais bien sûr, si les vidéos avaient fait le tour du net c'était que même les gens de son église avaient vu ça.
Lui: C'est la sœur qu'on dit qu'elle avait une voix de sirène et elle faisait tomber les frères ?
André : Oui.
Moi: (Dans mon esprit) Seigneur, c'était ce qu'on disait sur elle à l'église ? Elle avait maintenant une voix de sirène ? Et faisait tomber les frères ?
André : Elle avait fuit de l'église quand son secret était sorti. Personne ne sait où elle était partie.
Moi: Et ses parents ?
André : Ses deux parents étaient morts quand ils avaient vu ses vidéos sur internet.
Boum! Mon cœur avait raté un battement et j'avais eu le vertige. J'allais tomber mais les deux jeunes m'avaient retenu.
André : Vous allez bien ?
Moi: (le regardant avec le visage grave en bégayant) Tu, tu, tu as dit que, que ses parents sont morts ?
André : Oui. Le pasteur Grégoire avait fait une crise d'Avc quand il avait vu la vidéo là, il était mort à l'hôpital le même jour et maman Rosalie était tombée dans le coma. Elle était morte quelques jours après.
J'avais mis ma main devant ma bouche. J'étais incapable de parler. Ils m'avaient demandé si j'allais bien vu l'expression de choc que j'avais sur le visage. Je leur avais dit oui, les avais remercié avant de partir de là tel un automate. J'étais arrivé dans ma voiture, j'avais grimpé et m'étais mis au volant . Je l'avais attrapé avec les mains tremblantes . Peu à peu l'information avait atteint mon cerveau.
Moi: (réalisant) J'ai tué les parents de Myrna. (Mettant une main devant ma bouche) Seigneur qu'est-ce que j'ai fait ?
Mes larmes s'étaient mises à couler le long de mes joues. À cause de mes bêtises des gens étaient morts ? J'avais tué les parents de Myrna ? J'étais donc un assassin ? Je m'étais mis à pleurer dans ma voiture.
Moi: (Pleurant) Seigneur pardonne moi, je ne savais pas, je ne voulais pas. Je ne , ô mon Dieu (m'attrapant la tête) qu'est-ce que j'ai fait ? Qu'est-ce que j'ai fait ?
Mon téléphone s'était mis à sonner et s'était ma mère qui appelait. J'avais pris le téléphone d'une main tremblante et j'avais décroché.
<<Maman : Allô kil>>
<<Moi: (Pleurant) Maman>>
<<Maman : ( intrigué) Qu'est-ce qui se passe Kilian ?>>
<<Moi: (Pleurant) Je, je suis un assassin maman.>>
<<Maman : (surprise) Pardon ?>>
<<Moi: (Pleurant) J'ai tué deux personnes maman, j'ai tué de personnes.>>
<<Maman : Tu as fait quoi ?>>
<<Papa : (en fond) Qu'est-ce qui se passe Corinne ?>>
<<Maman : C'est Kilian, il dit qu'il a tué deux personnes.>>
<<Papa : Quoi? Passe le moi. Allô Ethan ?>>
<<Moi: (Pleurant) Oui.>>
<<Papa : Tu dis que tu as tué deux personnes ?>>
<<Moi: (Pleurant) oui>>
<<Papa : Là tu es où ?>>
<<Moi: (Pleurant) Dans ma voiture, au beau séjour.>>
<<Papa : Ne bouge pas de là, j'arrive te chercher , tu as compris ?>>
<<Moi: Oui. >>
<<Papa : (à maman) Tiens le téléphone et continue à lui parler. Je vais rapidement le chercher. >>
<<Maman : Allô Kilian ?>>
<<Moi: ( Pleurant) Oui.>>
<<Maman : Ne bouge pas de là où tu es, tu m'entends?>>
<<Moi: Oui>>
<<Maman : Ton père arrive te chercher.>>
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