
Chapitre 28
Write by Ellie chou
Deux passé, alors que Fatima avançait dans sa grossesse et etait a huit mois, un autre sujet d’excitation animait son quotidien : le mariage imminent de Mariam et Karim.
Les deux amis les plus proches du couple avaient su trouver du réconfort et de l’amour l’un auprès de l’autre, et leur relation avait durée près de cinq ans était sur le point de prendre une tournure officielle.
Dans le salon de Fatima, Mariam était assise, un sourire radieux aux lèvres, tandis qu’elle feuilletait un catalogue de robes de mariée.
— "Je n’arrive pas à croire que tout cela arrive enfin… Karim et moi, mari et femme, c’est presque irréel."
Fatima, assise à côté d’elle, caressa doucement son ventre arrondi avant de poser une main sur celle de son amie.
— "Allah a béni votre union, et je suis certaine que votre mariage sera magnifique, Mariam.
Vous êtes faits l’un pour l’autre."
Idriss, qui était dans la pièce avec Karim, sourit en voyant son ami visiblement nerveux mais heureux.
— "Alors, frère, tu es prêt pour cette grande étape ?" demanda Idriss en riant.
Karim haussa les épaules, visiblement ému.
— "Je n’aurais jamais cru que l’amour que Mariam et moi allions arriver a cette etape de nos vie de cette cette façon. Après tout ce que j’ai traversé, Mariam a été une bénédiction dans ma vie."
Fatima et Mariam échangèrent un regard complice. Elles savaient à quel point Karim avait eu des moments difficiles, notamment avec sa santé qui l’avait inquiétée un moment.
Heureusement, il était maintenant en pleine forme, prêt à commencer un nouveau chapitre de sa vie avec Mariam.
Les préparatifs du mariage avançaient rapidement, et Idriss avait proposé de couvrir une grande partie des frais en guise de cadeau à son meilleur ami.
— "Nous devons fêter ça comme il se doit.
Ce mariage doit être mémorable."
Mais alors que l’amour et la joie remplissaient leurs cœurs, une ombre continuait de planer sur leur entourage…
Amina, elle, n’avait jamais été aussi désespérée. Depuis sa rencontre avec Fatima au supermarché, l’image de son ventre arrondi ne cessait de la hanter. Elle avait compris que le lien entre Fatima et Idriss était désormais indestructible, et que malgré toutes ses tentatives, elle ne pourrait jamais reprendre sa place.
Mais son amant, cet homme mystérieux qui lui avait promis richesse et pouvoir, ne voyait pas les choses de la même manière.
Lui, il avait d’autres ambitions.
Une nuit, il la convia dans un lieu secret, une demeure isolée à la lisière de la ville.
L’air était lourd, chargé d’une énergie sombre et oppressante.
Lorsqu’elle entra, une étrange sensation de malaise l’envahit, mais elle choisit d’ignorer son instinct.
L’homme l’attendait dans une pièce faiblement éclairée par des bougies.
Son regard était plus froid que jamais.
— "Tu as échoué, Amina.
Tu n’as pas su accomplir ta mission.
Idriss s’est éloigné de toi, et pire encore, cette femme porte son enfant."
Amina serra les poings, la rage montant en elle.
— "J’ai fait tout ce que j’ai pu ! Mais cette femme… elle est protégée, comme si rien ne pouvait l’atteindre."
L’homme s’approcha lentement, son ombre grandissant sous la lueur vacillante des bougies.
— "Il ne reste qu’une seule chose à faire."*
Amina fronça les sourcils, une peur instinctive s’emparant d’elle.
— "Quoi donc ?"
Il lui sourit d’un air carnassier avant de murmurer :
— "Un sacrifice.
Mais cette fois-ci… ce sera toi."
Le sang d’Amina se glaça instantanément.
Elle recula, son cœur battant la chamade.
— "Qu’est-ce que tu racontes ?"
L’homme ne bougeait pas, mais son regard brûlait d’une lueur inquiétante.
— "Tu croyais vraiment que je t’aidais sans rien en retour ? Amina, tu es devenue inutile à mes plans.
Mais ta vie… elle peut encore me servir."
Amina comprit à cet instant qu’elle avait été manipulée depuis le début.
Elle n’était pas l’élue, elle n’était qu’un pion, une offrande à un pouvoir bien plus grand et plus sinistre qu’elle ne l’avait imaginé.
La panique s’empara d’elle.
Elle fit volte-face et se précipita vers la porte, mais avant qu’elle ne puisse l’atteindre, une force invisible la projeta violemment au sol.
Un cri d’effroi s’échappa de ses lèvres tandis qu’elle se débattait contre une puissance qu’elle ne comprenait pas.
Les ombres autour d’elle semblaient se refermer, et pour la première fois depuis longtemps, Amina ressentit la peur véritable… celle de la mort.
Pendant ce temps, à des kilomètres de là, Fatima se réveilla en sursaut.
Une sensation étrange et oppressante l’avait envahie dans son sommeil.
Elle se tourna vers Idriss, qui dormait paisiblement à ses côtés, et murmura une prière.
Elle ne savait pas pourquoi, mais son instinct lui disait que quelque chose de terrible était en train de se passer.
Elle se leva et se dirigea vers le tapis de prière, invoquant la protection divine sur elle, son enfant et même sur ceux qui lui voulaient du mal.
Au même instant, Amina, allongée au sol, sentit une lueur d’espoir l’envahir.
Comme un éclair traversant l’obscurité, elle eut une seule pensée : Allah, sauve-moi…
Le vent s’intensifia dans la pièce, les flammes des bougies vacillèrent dangereusement, puis, comme si un souffle divin était passé, tout s’éteignit brusquement.
Amina ouvrit les yeux, haletante.
Elle était seule.
L’homme avait disparu.
Un frisson la parcourut.
Elle se releva lentement, tremblante, réalisant à quel point elle avait été proche de la mort.
Pour la première fois, elle comprit qu’elle devait fuir cet univers sombre avant qu’il ne soit trop tard.
Elle savait qu’elle ne pourrait jamais récupérer Idriss, mais peut-être pouvait-elle encore sauver ce qui lui restait d’âme…
Alors qu’Amina affrontait son destin, Fatima et Idriss, eux, continuaient d’avancer vers un avenir rempli d’amour et de foi.
Et quelque part, Mariam et Karim se préparaient à unir leurs vies dans une célébration d’amour pur et sincère.
Mais une chose était certaine : l’histoire n’était pas encore terminée.
Le destin avait encore bien des épreuves à leur réserver…
A suivre.