Chapitre 28

Write by sokil

Chapitre 28 :

 

Je lève mes yeux vers lui et son regard si plein d’attention et d’amour ne font qu’exprimer ce que nous ressentons tous les deux ; nous sommes en manque et nous avons tant à se dire, mais cette fois dans le calme et la sérénité.  Sa main effleure ma joue, je la retiens en la lui pressant si fort, sans omettre de faire un câlin dessus.  Elle est si douce et si parfumée, ce qui m’enivre encore plus.  Il ne détache pas son regard de braise qui me fait encore plus fondre…  Nos lèvres se rapprochent et dans un même élan on se laisse bercer par tant de douceur et de bien être que nous procurent chacun le contact de nos lèvres.  C’est presque irréel.  En un court instant on s’arrête, il avait les yeux fermés moi également ; nous les ouvrons au même moment, mais nos visages sont toujours aussi proches l’un de l’autre ; il me maintient fermement le visage et je peux sentir sa profonde respiration, je peux me délecter de ses petits baisers qu’il me fait partout sur mon visage…

-         Je…  suis désolé pour tout !

 

-         Moi aussi…  Je n’ai jamais voulu te piéger de cette façon !

 

-         Je sais !  Tu l’as fait par amour !  Et j’ai été aveuglé par mes propres problèmes au point de tout remettre en cause !

 

-         Non !  Ethan ton fils était gravement malade, c’est compréhensible !  Tout ça c’est passé maintenant !

 

-         N’en parlons plus…  Je sais juste une chose !

 

-         Moi aussi je sais juste une chose !

 

-         Je t’aime chérie !

 

-         Je t’aime Jess !

Ca fait près d’un quart d’heure que nous sommes là à nous regarder, à se parler à s’embrasser tendrement, à se faire des promesses qui cette fois ci tiennent vraiment la route.

-         Cette fois ci je te promets de ne plus t’abandonner, j’ai pleins de projets pour nous deux !

 

-         Et je te promets de ne plus te mettre autant de pression, désormais on décidera tout d’un commun accord !

 

-         Si c’est pour le bébé je suis partant, là tout de suite !

 

-         Ici en plein air ?

 

-         Dans une chambre d’hôtel !  Loin de tout ce beau monde !

 

-         Ca fait si longtemps qu’on ne s’est pas retrouvés tous les deux quelque part…  Parfois la famille est un peu de trop tu ne trouves pas ? 

 

-         A qui le dis-tu ?  Tu n’as pas idée de ce que je ressens, le fait de t’avoir retrouvée et surtout le fait de te savourer pleinement, entièrement et en toute liberté !  Allons-y ! 

 

-         En passant Joyeux anniversaire mon chéri !

 

-         Merci ma belle…

 

Une heure de temps plus tard dans une chambre d’hôtel…

J’émets un soupir, puis un second, ensuite ma respiration devient tellement saccadée qu’elle devient vraiment sonore…  A cause de Jess, il a toujours sur s’y prendre…  Ses doigts me procurent ce genre de plaisir …  Je suis impatiente au point de me languir tout en me tortillant amoureusement contre lui, nous sommes à poil, je suis allongée sur le dos, il est juste à côté de moi, son regard cupide lorsqu’il me sent trembloter de tout mon corps le rend fou ; de ses doigts, il s’active encore plus dans un mouvement de va et vient dans ma chatte.  On se regarde et nos bouches s’effleurent, ma respiration est de plus en plus forte et je m’agite très violemment contre lui.  Ses mains ou plutôt un de ses doigts, non deux ou trois de ses doigts me mettent dans une situation, je dirai plutôt jouissive, il ne lâche pas prise et se permet de me les mettre encore plus en profondeur ; j’attrape le drap de toutes mes forces au point de manquer de le déchirer ; j’ai le temps de lui dire des petits mots dans le creux de son oreille, il sourit et m’embrasse encore et encore, nous prenons ensuite plaisir à s’embrasser du bout de nos langues…  Il prend plaisir à mordiller le cou, ensuite la poitrine, il prend plaisir à me dire des mots coquins…  à voix très basse !

-         Je nous fais couler un bain après ça te dit ?

 

-         Ouiiii !!!!

 

-         Il a fallu du temps pour que je comprenne que je ne peux pas me passer de toi…Tu m’as terriblement manqué !

 

-         Ouiiii !!!  Tu…  tu m’as trop manqué !!!!

 

-         A chaque fois que je te voyais au bureau je croyais que j’allais devenir fou…  Ton corps me rendait malade…  J’avais envie de te sauter de dessus !

 

-         Maintenant tu en as l’occasion chéri ! 

 

-         T’inquiète…  Je vais te sauter tout à l’heure…

Maintenant c’est moi qui retient sa main et la guide avec ardeur, jusqu’à ce que je me défoule complètement tout en maintenant le visage lové contre son torse ; il est content il aime quand je me laisse aller de la sorte ; il m’embrasse encore et en rajoute.

-         Oh chérie…  Tu es si belle quand tu jouis de la sorte…

Il se redresse admire mon corps qu’il caresse de part et d’autre ; à genoux devant moi, de ses mains il m’effleure délicatement la poitrine, le ventre, l’entrejambe ; je me cambre encore plus quand il se rapproche, et me câline de partout avec sa bouche.  Je gémis encore plus lorsqu’il s’allonge sur moi et tout en se regardant amoureusement, il vient en moi sans trop de peine…  Je le serre si fort, je lui lacère le dos à a coup de griffes, il se redresse et me sourit, je fais de même et je détourne le visage…

-         Non regarde moi…  Je…  Je…   veux voir ton visage !

Je m’exécute !  Nous sommes tous les deux en extase, tout se passe au même moment, comme si cela avait été chronométré dès le départ…  On finit la course ensemble, haletant et gémissant en même temps.  Il respire très fort, il ne veut pas vite se retirer et préfère se reposer sur mon torse. Je l’enlace de mes mains…

-         Je t’aime…

Il relève la tête, et nous restons ainsi plusieurs minutes sans bouger, sans rien se dire, on se contemple juste…  Nous venons à peine de reprendre nos forces ; il s’est allongé derrière moi, et me serre dans ses bras…

-         Je n’ai pas cessé de penser à nous, au bébé que tu as perdu…  Je n’ai jamais souhaité que ça arrive !

 

-         Non ce n’est pas de faute Jess !  Je l’aurai perdu de toutes les façons !

 

-         Non ne dis pas ça !

 

-         Si !  En fait c’est un phénomène récurrent chez moi !  Dès que j’entame le quatrième mois je fais une fausse couche !

 

-         C’est psychologique !  Je pense qu’il faut que tu te libères l’esprit et que tu arrêtes d’y penser, ça viendra tout seul !

 

-         J’en fais une fixation c’est vrai !

 

-         Laisse la machine se lancer toute seule et tu verras

 

-         T’as pas tort !

 

-         Laisse toi aller…

 

-         J’ai une idée !

 

L’idée ma traversé l’esprit, et il a vite compris.  Allongée sur le côté, Jess m’a juste laissé faire, il est juste immobile et il s’est redressé légèrement derrière moi ; pendant que j’ondule langoureusement, et me frotte contre son sexe, je l’introduis en moi.  Sa main me caresse juste la fesse et il me laisse faire, il me laisse onduler toute seule sur sa verge, il me laisse aller et venir toute seule sans qu’il ne fasse le moindre geste…  Les yeux mi clos j’exprime le plaisir d’une voix suave, il se penche et me mordille le cou, le bras et ensuite il me prend avidement la bouche…  Cette nouvelle découverte nous rapproche encore plus et nous lie à jamais…  Nous finissons par le prendre ce bain, on ne sait pas qu’elle heure il est et puis on s’en fiche, pour nous le temps s’est arrêté et nous n’avons plus envie de nous séparer.

-         Jess ne me laisse plus jamais !  Je ne m’imagine pas vivre sans toi !

 

-         Je te promets… 

Assis plus tard à la terrasse de notre chambre d’hôtel, nous contemplons les étoiles ;  et nous finissons par contempler nos mains, nos doigts joints ensemble ; je lui caresse la paume des mains, il se laisse faire.  Le dîner est servi et nous n’avons même pas envie de l’entamer, rien que le fait de l’avoir près de moi me suffit, plus rien ne compte à présent.  Pareil pour lui, il n’a pas faim.  Nous nous abreuvons de baisers et de paroles au point de n’avoir plus faim.

-         Jaïda, cette fois ci c’est sérieux…  Épouse-moi !

 

-         J’accepte !  Je le veux, je veux devenir ton épouse !

 

-         Acceptes-tu de devenir la mère d’Ethan et de Beverly ?

 

-         Avec plaisir Jess…  Je les aime tout autant que toi !

Jess m’a présentée officiellement à toute sa famille, comme sa future épouse, je resplendis et je jubile à l’intérieur de moi !  Je suis si heureuse lorsqu’il me tient inlassablement par la main et devant tous !  Je suis si heureuse de faire partie de sa vie.  Le mariage est prévu sous peu et nous avons à cet effet décidé que je partirai vivre avec lui juste après.  Je l’ai également présenté officiellement aux miens, et il est prévu que la demande de la main se fasse avant qu’il ne retourne ; mais Fred a prévu de faire les choses différemment; il aimerait qu’on le fasse à la prochaine réunion familiale, sous forme de grande fête et réunissant toute la grande famille ; il l’a exigé et a souhaité que tous les membres soient présents, même ceux dont on ignore où ils se trouvent.  Je suis pas très d’accord parce que non seulement ça nous perd énormément de temps, mais Jess doit repartir le mois qui suit, avec les enfants ; de notre côté et jusqu’ici, Fred n’a toujours pas réussi à rassembler tout le monde.

-         Papa !  Si on n’a pas pu retrouver la trace des autres ce n’est pas la peine, ça nous perd le temps !  Jess repart bientôt !  Une fois que tu les auras retrouvé ceux là, eh bien ils seront présents à notre mariage, c’est plus simple je trouve !

 

-         Tout le monde à répondu présent…  Sauf une seule personne, et je tiens à ce qu’elle soit là !

 

-         Mais pour une seule personne ???  Et si elle refuse de venir ? 

 

-         Elle ne peut pas refuser j’en ai la conviction !

 

-         En tout cas avec maman on a décidé que ca se passe ce week – end, samedi, que cette personne soit là ou pas.

Nous sommes si nombreux, ça je le sais et le reste de la fratrie qui a répondu présent a pu faire le déplacement sans trop de difficultés !  L’émotion est très forte lorsque nous les avons vus arriver au même moment, à deux jours de l’événement ;  ces quatre frères et sœurs que je ne connaissais pas non plus, ils sont finalement là, c’est l’essentiel.  La maison est pleine à craquer, Jess et moi on ne s’est pas revus depuis deux jours à cause des préparatifs ; il me manque, je l’appelle au téléphone, il est si enjoué mais je le sens en même temps nerveux.

-         Il y a un truc qui ne va pas ?

 

-         Non…  Tout va bien, j’ai juste le tract c’est tout !

 

-         A cause de ma famille ?

 

-         Voila !  Ils sont si nombreux et rien que le fait de les voir tous à nouveau samedi je crois que je vais m’évanouir !

 

-         Non ne t’en fais pas chéri tu seras à côté de moi !

 

-         J’ai hâte de te voir…  Tu commences à me manquer !

 

-         Et moi donc !

 

-         Il en reste combien ?  Je veux dire tous tes frères et sœurs et ainsi que leur rejetons ?

 

-         Pfff tu connais Fred non ?  Il en fait une si grande affaire pour si peu !  Ils sont tous venus, il ne reste qu’une seule personne :

 

-         Et c’est qui cette personne ? 

 

-         Je ne sais pas !  Mais tous mes frères sont là !  Ca veut dire que…

 

-         Dans ce cas le compte est bon !

 

-         Je ne sais pas pourquoi il dit qu’il manque une personne, je vais lui demander !

Je n’arrive pas à mettre la main sur Fred, il est tout le temps occupé avec tel ou tel membre de la famille, ils tiennent des petites assise à huis clos, discutent et mettent les points sur les i, se réconcilient et prennent de nouvelles résolutions !  Je suis tout simplement curieuse de savoir qui est ce qui manque à l’appel et qui est cette personne qui conditionne cet événement qui me concerne moi.  Impossible de mettre la main sur Fred ; leurs causeries s’étalent jusqu’à pas d’heure et je finis par aller me mettre au lit.  Sidonie vient frapper à ma porte, et entre.

-         Coucou !  Madame la future Mbela ?  Qu’est ce que ça te fait ?  De savoir que tu vas devenir la belle fille de ton patron ?

 

-         Ca me fait tout drôle !  Mais après le mariage je vais rejoindre Jess on se prépare déjà pour ça.

 

-         Oui je sais !  Je me demande si je vais m’y faire ?

 

-         A quoi ?

 

-         Ton absence !

 

-         C’est encore loin, l’année prochaine …

 

-         Oui mais je dois commencer à me préparer psychologiquement, nous avons vécu et traversé tant de choses !

 

-         Oui…  Tant de choses !  Merci maman !

 

-         De quoi ?

 

-         C’est grâce à toi, à papa que j’en suis là avec Jess !

 

-         Oh laisse tomber…  Bornés comme vous étiez là il à fallu qu’on réfléchisse comment vous sortir de là !  On s’est dit qu’en créant le doute dans vos esprit cela vous permettrait de savoir si vous teniez l’un à l’autre !

 

-         C’est vrai !

 

-         Aujourd’hui c’est ton pied mon pied !

 

On éclate de rire et on finit par se dire bonne nuit.

-         Au fait maman !  Fred est toujours en pleine causerie avec les autres ?

 

-         Oui toujours !  Il adore ce genre de chose !  Il a toujours souhaité que vous tous vous soyez réunis !  Ce n’est pas mauvais, c’est même une très bonne chose !

 

-         Mais nous sommes tous là !  Pourquoi il dit qu’il manque une personne ?

 

-         Je ne sais pas trop !  Ah oui !  Il m’a fait comprendre qu’il s’agit de la fille unique à sa grande sœur décédée, un truc comme ça !  C’est difficile parce que cette fille n’a jamais vécu dans la famille de sa mère donc il faut aller chercher très loin du côté de son père

 

-         Tsuiip !  Je vois !  Elle s’appelle comment ?

 

-         Ca  je ne lui ai pas demandé !  Il nous dira !  Aller bonne nuit !

 

J’ai rendez – vous avec Jess, nous sommes à la veille de l’événement ; on a juste envie de se voir et passer du bon temps, on se promène un peu partout, on décide ensuite de se faire un petit restau. 

-         Bon appétit chérie !

 

-         Merci à toi autant !

 

-         J’ai oublié de te dire que j’ai rencontré Placide hier soir !

 

-         Ah bon ?  Il est toujours au pays celui là ?

 

-         Oui il est rentré définitivement !  L’Europe ne lui a pas sourit !

 

-         Il faut l’éviter lui il est capable de …

 

-         N’aie crainte, j’ai comme l’impression qu’il perd la tête !  Il n’est pas très clair dans ses propos !

 

-         Voilà ça qui commence !

 

-         Donc je lui ai demandé où se trouve « Petite Fleur », il m’a répondu qu’ils ne sont plus ensemble  et qu’elle purge sa peine dans une prison à Lagos au Nigéria !

 

-         Ah oui ?  Mince alors !  C’est une autre celle là !

 

-         Et devine quoi ?  Placide lui, il va se marier ! 

 

-         C’est tant mieux pour lui…  L’essentiel est qu’il ne la berce pas d’illusions !

 

-         C’est clair !  On va chez moi ?  C’est demain l’événement et j’aimerais qu’on se fasse un p’tit truc avant !

 

-         Comme quoi ?  Ahahah je te vois venir !

Il me dit juste qu’il à envie de moi !  Nous ne perdons pas de temps, moi aussi j’ai envie de lui, c’est trop fort.  Une fois chez lui, la maison est vide il n’y a personne, Victor et tout le reste sont sortis, ils ont amenés les enfants de Jess en balade.  Jess me traîne et m’attire contre lui et avant même d’arriver dans sa chambre qu’il s’est mis à m’ôter un à un mes vêtements.

-         Jess ! Attendons d’être une fois dans ta chambre…  On peut nous surprendre !

 

-         Qui ?  Il n’y a personne…

 

Je me laisse faire, je me laisse guider et en quelques minutes, et déjà toute émoustillée, nous sommes en plein ébat sexuel lorsque je me rends compte qu’il a laissé la porte de la chambre ouverte.

-         Ché…  Chéri !  La porte elle est…

 

-         Oui !!!  C’est fait exprès !!!  C’est pour pimenter l’action !

 

-         Tu es fou !

Au même instant c’est mon téléphone qui sonne ; me rappelant la fois où Placide m’avait appelé pendant que Jess et moi on faisait toujours l’amour de cette façon, je décide d’ignorer cet appel, ne voulant pas créer une situation embarrassante.

-         Décroche !!!

 

-         Quoi ?  Non Jess !!!  C’est pas important, continuons !  C’est trop bon !

 

-         Oui justement ça ma toujours excité !  De…  de te voir parler au téléphone pendant qu’on le fait !

Je cède à ses caprices, et je vois que c’est ma mère qui appelle.

-         Jess !  C’est ma mère !

 

-         Décroche !!!

 

-         Hein ?  Je ne peux pas !

 

-         S’il te plait décroche, je veux voir la tête que tu fais pendant qu’on le fait !

Je finis par décrocher.

-         A….  Allo ?  Ma…  man !!!

 

-         Oui Jaïda !  Il faut que tu viennes rapidement !

 

-         Quoi ?  Que…  Qu’est …  Qu’est ce qui se passe ?

 

-         Mais pourquoi ta voix est bizarre ?  Qu’est ce que tu fais ?

 

-         Rien !  Je…  je …  C’est si urgent ?

 

-         Oui quand même !  Viens dès que tu peux !  En passant désolée de vous perturber Jess et toi !

Elle finit par raccrocher la première car elle vient de réaliser ce qui se passe.  Jess rit aux éclats et moi je suis toute honteuse.

-         Tu vois ?  Je t’ai déjà dit que ça ne marche jamais ce truc là !  Décrocher pendant qu’on le fait !  Là je ne suis plus concentrée !

 

-         Quoi de plus normal !  Tous les couples le font !

 

-         Quoi ?  Décrocher pendant…

 

-         Non !  Tous les couples font l’amour… 

On finit par en rire et à s’adonner à ce plaisir jusqu’à ce que nous n’en puissions plus.  Lorsqu’il me raccompagne, il préfère ne pas entrer de peur de se faire voir ; mais tante Sidonie nous voit, elle est au portail avec une amie, elle vient vers nous et c’est Jess lui-même qui détend l’atmosphère.

-         Bonsoir Sidonie…  Désolé pour cet incident …  involontaire !

 

-         J’ai compris ça !  Vous avez la chance !  C’est vous qui êtes à l’honneur !

 

Nous sommes vraiment à l’honneur et c’est demain que ça a lieu; Fred veut profiter pour réunir encore tout le monde pendant cette demande de la main; j’ai hâte et qu’on n’en finisse.  Aussitôt rentrée, tante Sidonie me tire en solo et m’amène dans la chambre, car ça grouille de monde.

-         Viens il faut que je te dise…  La fameuse personne qui manque là !

 

-         Oui oui !  Il était question qu’on demande à Fred !

 

-         Figure toi qu’il l’a retrouvée, c’est votre nièce, ta grande nièce !  C’était la seule fille à la sœur aînée de Fred !

 

-         Ah super alors !  Ma grande nièce !

 

-         Oui, mais je crains que ce la ne t’enchante guère !

 

-         Pourquoi ?  Je n’ai jamais détesté tous ceux avec qui j’ai le même sang !

 

-         Justement !  C’est plus grave que tu ne le crois, car moi-même j’ai dû boire deux comprimés effervescents pour apaiser mes maux de tête suite à l’annonce de cette nouvelle !  Fred lui-même ne connait pas la vérité !  Il est juste content d’avoir retrouvée sa nièce !

 

-         Oui mais c’est qui ?  Et c’est ça qui te mets dans un état pareil ?

 

-         C'est-à-dire que … Peut être que je me trompe, mais j’ai bien entendu quand il m’a dit qu’il a pu contacter le mari de sa défunte sœur…  Mendomo Pierre !!!

 

-         Attends !  Noooon !!!  C’est une erreur !  Il y a des centaines de Mendomo ici au Cameroun !  Ca ne peut pas être…

 

Si !!!  C’est là où j’allais tomber !  Il m’a dit qu’il est content d’avoir retrouvé sa nièce Priscilla, la fille de Mendomo Pierre !

Saignements du Coeur