Chapitre 28 : Engagements rompus.

Write by Dalyanabil

Quand quelqu'un meurt 
Prononciation : Inna lillahi wa inna ilayhi raji'oune. 
Signification : A Allah nous appartenons et à Lui nous retournerons

 

Chapitre 28 : Engagements rompus.

****Asma****

Je rêve ou quoi ? « Tu vas laisser cette gamine me parle comme ça ? »

« MA FEMME. »

Je suis sur le point de riposté quand je croise son regard dénué de toute chaleur. M**de. Ça va être serré.

« Tu t’en vas, je ne veux pas que mes enfants te trouve ici. »

Je croise les bras sur ma poitrine. « Tu veux dire nos enfants. »

« Ceux que tu abandonnes ? Ceux auprès de qui tu as préfère te faire passer pour morte ? Ceux-là ? » Son ton à l’ai trop calme pour que ça soit anodin.

« J’ai cru que c’était mieux pour eux. »

Il fait quelques pas dans ma direction. « Non c’était mieux pour toi. Vois-tu quand on décide de faire croire à ses enfants qu’on est morte il n y a pas de retour en arrière. Non Mme. Si tu n’avais pas déjà perdus tes droits quand tu as pris cette enveloppe, tu les a perdus au moment où tu as fait annoncer à ta famille que tu étais morte. QUAND TU AS DÉCIDÉ DE FAIRE DE mes enfants DES ORPHELINS. Alors dégage. »

Ça faisait deux semaines que Abdel et moi étions partis quand il (Abdel) a reçu l’appel de mon père  demandant après moi complètement paniqué. Sur le moment c’était la seule chose qui m’a semblé logique de faire vu que je ne prévoyais pas de rentre et j’avais trop honte pour leur expliquer pourquoi j’étais parti. Alors je lui ai demandé de leur dire que j’étais morte. Est-ce que c’était la chose à faire ? Non. Est-ce que j’aurais pu mieux gère la situation ? Oui. Mais sur le moment je n’ai pas réfléchi à tout ce que ça impliquait. À tout ce que j’abandonnais. Quand j’ai signé les papiers renonçant à mes droits sur les jumeaux, quand je suis partie au lieu de reste comme il me l’as demandé. C’est parce que je pensais sincèrement ne pourvoir rien apporté aux jumeaux.

Je ne pense d’ailleurs toujours pas que je peux leur apporté quoi que ce soit maintenant. Je ne devrais pas être là mais j’ai besoin d’argent, de beaucoup d’argent.

« Non. » J’espère que j’ai mis assez de fermeté dans ma voix car je sais qu’à la moindre faiblesse il ne vas pas me raté. « Je veux faire partir de leur vie. »

Il me regarde sans répondre avant de se dirigé vers l’endroit où j’ai posé mes valises. Il les pointe du doigt avant de me demander. « C’est à toi. » je dis oui de la tête avec un sourire qui a tôt fait de disparaitre quand je vois ce qu’il en fait. Il prend mes deux valises comme si elles ne pesaient rien pour se dirige dehors avec sous mon regard complètement choquée.

« Tariq, qu’est-ce que tu fais ? »

Calmement. « Tu veux dire qu’en plus d’être sans cœur, tu es aussi idiote ? » Je le voir disparaitre vers la porte d’entrée et revenir vers moi quelques minutes plus tard. « Je vais te déposer chez tes parents. » Cette phrase a eu le don de me faire perdre tout mon calme. Comment ça chez mes parents. Triple m**de je ne les ai pas encore prévenu. Oui j’ai pensé que j’aurais le temps de les prépare à mon soudain retour. Mais on dirait que non.

« Allô… Oui. » Je le voir parle au téléphone de manière détaché. Avant de se diriger vers moi sans aucun mots de plus il me saisit par le bras pour me trainé dehors. Résiste n’est pas une option, il est plus fort que moi de toute façon.

« Tariq… Tariq. »

Il me pousse dans une grosse 4x4 noir sans prononcé un seul mot. Sur la route je croise une Monospace de couleur grise dans lequel je reconnais Yaya comme étant le chauffeur, la femme sur le siège avant et celle assissent derrière côté fenêtre me regarde avec horreur. Je soutiens leurs regards jusqu’à ce qu’on s’éloignent. Tariq n’a rien dit. Je comprends mieux pourquoi. Ces deux femmes ne sont autres que Ma’a et la femme de Yaya, ils sont accompagnés des jumeaux. Il était sérieux quand il m’a dit ne pas vouloir qu’ils me trouvent chez lui ou peut-être il a écouté sa femme. Dans tous les cas je dois revoir ma stratégie d’approche, la gamine sera plus difficile à battre que ce que je pensais. Pour l’instant je dois penser à ce que je vais raconter à mes parents.

****Ma’a****

« Inna lillahi wa inna ilayhi raji'oune. »

Mes yeux doivent me jouer des tours, sinon comment explique le fait que la femme que je viens de voir ressemble comme deux gouttes d’eau à Asma. Zeinab qui est assise devant à l’air aussi horrifié que moi.

« Yaya ? »

« Oui Ma’a. »

« C’est qui la femme dans la voiture de Tariq ? »

« Tariq est mieux placé pour vous l’expliqué que moi. »

Sa réponse, brève, concise énoncé d’une voix atone me fait redouté le pire. Ya Allah avec quels épreuves vas-tu encore éprouver ma famille ? Au fond de moi je sentais que quelque chose clochait avec la mort soudain de Asma. Je le savais au fond de moi. Tariq n’a jamais voulu entre dans les détails avec moi. Le fait par exemple que je sache qu’il n’est pas le père biologique des jumeaux est quelque chose que j’ai découvert par moi-même et pour qu’il me le confirme j’ai dû le mettre au pied du mur. J’ai compris très tôt qu’il ne voulait pas parler d’elle. Les seules choses qu’il a bien voulu me dire c’est qu’elle l’avait trompé et qu’ils s’étaient séparé. Deux semaines plus tard ces parents ont débarques à la maison l’accusant d’avoir tué leur fille. Une accusation qui n’a pas tenu bien longtemps après qu’il ait parlé avec eux. Même mon défunt mari qui était au courant de tout a refusé catégoriquement de commente cette histoire avec moi me disant que ça faisait partie de l’intimité de mon fils et que tant qu’il n’était pas prêt à la partage avec moi je devais respecte son silence, attendre et le soutenir. Et c’est ce que je ne cesse de faire depuis. Je soupire, ferme les yeux. Je sais qui est cette femme et si c’est vrai ce n’est pas que Tariq qui aura besoin de moi.

****Tariq****

Une fois dans la cour de ses parents elle n’a pas voulu descendre de voiture, je sais sans avoir besoin de consulté les dossiers que vas me remettre Yaya qu’elle comptait capitalise sur le fait que je voulais évité le scandale à tout prix. Mais je ne compte lui donné aucune arme contre moi surtout pas celle-là. Il y a six j’ai fait preuve de magnanimité, de compassion, de tolérance mais plus aujourd’hui. Aujourd’hui non. J’ai retiré ses valises que je suis allez mettre devant la case que je me souviens être celle de sa mère avant de me diriger vers la voiture pour la sortir de force. La tenant fermement par le bras sous le regard choqué des membres de sa familles (belles-mères, frères et sœurs, cousins, cousines, tantes…) Les exclamations, les cris ont dû attiré l’attention de son père car je n’ai pas le temps de donne le salam qu’il sort devant sa porte.

« Salam mouhalaikoum Nji Ngachili, je suis venue comme convenu il y a quelques années déjà vous rendre votre fille. Vous aviez raison la dernière je n’aurais pas dû la laissé partir mais venir vous la rendre. »

Si la situation n’était pas aussi grave je serais en train de rire à gorge déployé de l’expression effrayé qu’il y a sur le visage d’Asma en ce moment.

« Je … Je … Je ne comprends pas »

Je la lâche comme si elle avait la peste. « J’ai informé tes parents de ton mensonge, sur ta mort. »

Quand j’ai appris qu’elle avait demandé à Abdel de mentir pour elle, je comptais aller voir ses parents pour leur expliqué mais ils m’ont trouvé chez moi et mis au pied du mur j’ai dû leur dire qui était vraiment leur fille preuve à l’appui. Mais jamais elle n’as été au courant que sa famille connaissait la vérité sur elle, son amant, mes enfants, sa mort. Sans plus de cérémonie je l’ai planté après avoir dit aurevoir à son père.

Une fois chez moi je me suis dirigé directement en ignorant complètement ma mère, Zeinab et Yaya installés au salon pour aller dans ma chambre. Leur promettant de leur parlé après. Je devais d’abord parlé à ma femme avant.

Elle ne m’as entendu entre, elle est recroquevillé sur le lit pas besoin de voir son visage pour savoir qu’elle a pleuré. Je peux sentir sa tristesse jusqu’où je suis placé et savoir que c’est à cause de moi ça me fend le cœur. Elle n’est jamais triste. Resigné. Détermine. Pleine d’espoir. Joyeuse. Oui, mais triste jamais.

Murmurant. « Jamila. »

Elle lève la tête, en n’essayant même pas de cacher ses larmes. Sans me dire un mot elle se lève du lit et vas s’assoir sur le canapé. Je suis allé prendre place à côté d’elle.

« Je suis désole que tu l’ai appris comme, ça »

« Tu as menti. » c’était plus une affirmation qu’une question.

« Tout ce temps je t’ai parlé de tout me concernant. Les choses les plus idiotes aux plus importantes. »

Je la regarde la gorge noué ne sachant pas quoi dire. « … »

« Mais toi non, il y a quatre ans tu n’avais pas en m’en parle mais… » Maintenant elle a les joues pleines de larmes qu’elle essuie d’une main. « Tu n’aurais pas dû me mettre dans cette position, avant qu’on ne devienne vraiment mari et femme tu aurais dû me donne le choix. »

Elle a raison mais comment lui expliqué ? Comment lui dire ? « Jamila… » Elle me coupe la parole.

« C’est certes un mensonge par omission mais c’est une mensonge quand même et comme une idiote j’ai cru que jamais tu ne me mentirais, que tu me traiterais en égal, que toujours tu me donnerais le choix. »

Ses paroles sonnent tellement juste. Tellement vrai. Quand je l’ai épouse j’ai pris tous ces engagement vis-à-vis d’elle de manière tacite certes mais je les ai pris.  Malheureusement j’ai lamentablement échoue à les honores. Devant mon silence elle se lève et ramasse un sac de voyage que je n’avais pas vu jusque-là.

« Je vais regagne la chambre d’amis que j’ai occupé à mon arrivée ici. On trouvera une excuse pour les jumeaux, Ma’a et Samia. » Et elle est sortie.

Je devrais probablement la rattrape lui dire que non, la supplie de ne pas partir, mais je ne peux pas. Comment je vais exiger d’elle quelle chose que je ne mérite pas? J’ai vraiment m**de sur ce coup-là. Je pose ma tête sur le canapé et je suis prise d’une grande envie de pleuré, j’aimerais tellement que mon père soit là. J’ai tellement besoin d’elle. Besoin de ma Jamila. Je suis amoureux d’elle et ya Allah ça fait mal.

 

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Dommages collateraux