Chapitre 28 : L’aide dont j’ai besoin
Write by Les stories d'une K-mer
**Mya***
Moi (souriante) : Rhooo
Will (éclatant de rire) : tu fais ta timide hein ?
Moi (rougissant) : Je le suis
Will (s’ajustant) : C’est ça même ? en tout cas ce
que j’ai vu là, hum, une fille timide ne fait pas ça
Je suis devenue toute rouge, plus rouge que la tomate. Au
point de carrément cacher la caméra. Will et moi on est en face time. On va
dire que les choses ont bien évoluées depuis, très bien évolué d’ailleurs.
Durant tout le temps sur l’île, il m’a mise en quarantaine, soit disant que je
me suis mal comportée, mais une fois son voyage proche, lui-même a baissé la
garde. J’ai joué le tout pour le tout. Pour moi si ça finissais après son
départ au moins il se souviendrai de moi (rire) ; Tout ce que j’ai pu
apprendre, il en a payé les frais (rire). Au moins en matière de s*xe, on
pourrait me donner un diplôme, parce qu’après ce que j’ai fait à cet enfant
(rire), il n’est pas près de m’oublier, la preuve, nous sommes entrain de
parler déjà de se revoir, à peine il est parti.
Will : Si tu ne me montre pas ton vieux visage là je
vais raccroché
Moi ( remettant le téléphone) : Tu me menace
Will : avec quelle force bébé ? je peux même
essayer ?
Moi (souriant) : C’est ça même
Will : Alors ? Tu y as pensé ?
Moi : Non (soufflant) je te l’ai dit , je fini ces deux
années et après on verra comment on fera
Will : et si je te retrouve ?
Moi (ouvrant les yeux) : Et ton boulot ?
Will : Tu sais très bien que ce n’est pas un problème
Moi (soufflant) : Mais ce n’est pas un peu tôt pour
faire ça ?
Will (agacé) : On a déjà eu cette discussion Mya. (soufflant)
Moi :….
Will : Bref, je dois y
aller
Moi (soufflant) : Ok !
Il est reparti bosser, et moi j’étais couché. Il est 20h ici
donc 14heures chez lui. Ce qu’il veut ? Venir et qu’on s’installe
ensemble. Ou alors que je le rejoigne. Sauf que je ne suis pas encore prête,
lui peut-être, mais moi pas. Je veux pouvoir profiter de la relation telle
qu’elle est. Il est certes vrai que nous ne sommes plus des enfants, mais
(pause) je veux juste profiter de la
relation telle qu’elle. Sans gosse prise de tête, sans défi majeur, juste vivre
sur mon nuage. (pause). Il veut se poser je comprends, mais ce n’est pas en
allant vite en besogne qu’il aura se qu’il voudra. Ça ne fait que trois mois,
bon disons quatre. Pour moi c’est trop tôt, bien trop.
Je ne veux pas l’assimiler à Nolan, mais (pause) C’est Après
près de 5ans que j’ai découvert son vrai visage, pourtant on était dans la même
maison quasiment. Certes avec Will les choses sont différentes, mais (pause),
je préfère être sur mes gardes.
[Ping message]
Will : Si c’est un soucis de famille, je t’ai dit que
c’est gérable, je n’ai pas de soucis à rencontrer les tiens. Bisous
Moi (soufflant) :
C’est toute cette pression que je ne veux pas subir. Ma
famille ? (rigolant) Il veut parler de ma tante qu’il a croisé au marché
ou encore mes quelques deux ou trois cousines ? Parce que famille au sens
propre je n’en ai presque pas, et il le sait. Il sait très bien que ce là n’est
pas un problème, étant donné qu’ils sont plutôt « gentils » on va
dire. Mon problème moi ? Ce son les siens, et la vie à deux.
J’ignore déjà tout ce qui est tradition de chez moi
(pause) ; je veux dire de mon côté maternelle chez les fang. A combien
plus forte raison chez eux les bamilékés ? Surtout que ses parent s’y
attachent beaucoup. Vous allez me dire que le mariage ce n’est que nous deux,
moi je vous dirai que connaissant Will, et surtout avec ce qu’il me raconte au
quotidien, je devrai en plus de lui, épouser sa famille et es coutumes. Pour
lui oui je suis peut-être prête, mais sa famille (soufflant) je n’en sais rien.
D’autant plus que sur le long terme il veulent qu’on aille s’installer au
Cameroun (pause), ça fait beaucoup à encaisser tout d’un coup. Qu’il me laisse
le temps de m’habituer à lui, puis sa famille, et après on verra.
[Ping Message]
J’ai regardé et c’était un message de Gary, avec une photo
Gary : Angel Nael Nkomo dit bonjour à ses tatas et
tontons, et annonce son retour à la maison avec son papa. Des bisous.
J’ai sourit avant d’envoyer beaucoup de cœurs pour le petit.
Il y a comme ce mélange de peine et de bonheur. Je suis heureuse que le petit aille
bien, et qu’il soit autant fort que son père. Et de l’autre côté j’ai un peu de
la peine pour Gary (pause) , il n’a pas
à vivre tout ça. Peu être je devrais retourner à Paris, lui donner un coup de
main avec le petit, le temps qu’il trouve la nounou, et que moi je commence
avec ma formation , j’en ai encor pour Trois mois avant qu’elle ne débute.
J’ai récupérer mon téléphone en faisant un message à Astrid,
savoir ce qu’elle en pense
Moi (le portant à l’oreille) : Tu dormais déjà ?
Strid : Non même pas, je suis sur le trône
Moi : Beurkk
Strid : Tsuipppp !!! tu ne chie pas toi
aussi ? Tu m’appelais pourquoi même ?
Moi (éclatant de rire) : Les belles filles ne
chient pas, elle vidange (rire)
Strid : ptdrrr, tu es folle Maka.
Moi (un peu timide) : Je me disais que je pouvais
monter sur Paris aider Gary avec le petit le temps de commencer ma formation.
Au moins là il pourra économiser sur Trois moi, avant que je ne commence. Je ne
savais pas si c’était une bonne idée.
Strid : Adrien et moi on en parlait justement. Moi
j’aurais bien aimé, mais avec les cours et l’alternance ce n’est pas facile.
Quand je peux je cuisine et je lui fais les gamelles ; C’est vrai qu’avec
le petit c’est un peu plus compliqué. Ah ! propose lui , moi en tout cas
je n’y vois pas d’inconvénients
Moi : Je lui demanderais dans ce cas. De toutes les
façon j’allais réaménager à Paris dans
trois mois, donc ça ne change trop rien que je me pose chez lui le temps de
reprendre mon appart
Strid : En tout cas, un peu de présence féminine ne lui
ferra pas de mal (rire), la maison là est trop triste depuis que (pause). Bref,
demande lui
Moi : oki. Si non toi ça va ?
Strid : Les même stress, avec les projets et tout,
surtout qu’il faut que je commence à chercher le boulot pour Octobre même.
Moi : Courage Chérie. Bon je te laisse bisous bisous,
tu passes un coucou à ton chéri.
Strid : uhm !
Moi : L’odeur là arrive ici Sika, bye
Strid : tchrrrrr
J’ai bien rigolé après avoir raccroché. Je ne savais pas si
j’écrivais à Gary, ou alors (sonnerie de téléphone) C’est lui qui m’appelle
Moi (décrochant) : Allô ?
Gary : Hello ! Tu vas bien? Je ne dérange pas
j’espère
Moi : Non ! même pas, j’étais sur le point de
t’écrire (rire). C’est à moi de te demander si tu vas bien
Gary : ah ! je suis là (soufflant) je suis là Mya
Moi (triste) : je peux te donner un coup de main si tu
veux bien. Je n’ai quasi rien à faire jusqu’en début octobre et
Gary (du tic au tac) : Adrien m’en a parlé (pause) et
j’y pensais aussi. Ce serait vraiment gentil
Moi : ce serait avec plaisir, en même temps ça va me
permettre de m’entrainer pour les miens
Gary (surpris) : Parce que tu y penses ?
Moi : oui, oui., depuis peu.
Gary : ça a l’air sérieux avec ton type là alors
Moi (peu convaincante) : oui , quand même
Gary : je suis content pour toi.
Moi : Merci. C’est quad tu veux hein. Je pourrais squatter
chez toi le temps de trouver l’appart, et après je pourrais faire la navette
Gary : J’ai posé 7 jours pour organiser tout ça. Je reprends
mercredi prochain.
Moi : Je pourrais donc venir le week-end , le
temps de m’organiser
Gary : nickel. Tiens moi au courant
Moi : sans faute
Gary : il est temps de faire les bibis de la nuit
Moi (rire) : courage. Bisous au petit.
C’est sur ces mots qu’on s’est séparé. Will ne m’a plus fait
signe et moi non plus. Demain je lui dirais pour mon retour sur Paris. Il sait
jute que Gary, Adrien Astrid, Anaïs et moi sommes de très bon amis. Il ignore
que (pause). Il ignore tout sur cette partie de moi, et je ne vois pas
l’intérêt de lui dire ça. Bref. J’ai filé dans la chambre commencer avec mes
valises, le lendemain je voyais le bayeur pour lui dire que j’allais libérer
plus tôt que prévu. Il a voulu me faire le bruit, mais bon, vu que j’ai
accepter payer un mois en plus, à cause du préavis que je n’ai pas respecté, il
a fermé sa bouche et tout était ok. Le même jour je faisais les démarche pour
m’envoyer ma voiture à Paris. Samedi matin j’étais paisiblement assise dans
l’avion en direction de Charles de Gaule. Astrid vient me prendre, je suppose avec
son chéri. Vu toutes les valises que j’ai là (rire).
**Solange**
ça fait une semaine que je suis chez les parents. J’au pris
pour prétexte l’absence de Gilles à la maison. Je passe mes journée enfermée, à
penser à ce qui est dans mon ventre. Je ne dors presque plus, je rumine. Je ne
sais pas quoi faire. Je me comporte comme tout sauf une femme enceinte. C’est
d’ailleurs pour cette raison que maman ne m’a pas encore fait de remarques,
surtout que mon ventre ne sort même pas, et c’est tant mieux. 9 semaines déjà
(froid dans le dos) Plus je pers le temps, plus les chances d’avoir une IVG
sans séquelles se réduisent.(soufflant) J’a repris mon téléphone pour contacter
mon gynécologue
Moi : Allô ?
La secrétaire : Cabinet du Dr Verry Bonjour !
Moi : Bonjour, Solange Kenne à l’appareil, j’appelle
pour prendre un rendez-vous
La secrétaire : Je suis désolée madame, lus de rendez
vous disponible avant les vacances du docteur
Moi : Comment ça ?
La secrétaire : Tous les créneaux sont occupés madame,
je suis désolée. Le docteur ira en vacances, et le cabinet sera fermé
Moi (énervée) : D’accord, merci
La secrétaire : Vous pouvez tout de même consulter le
site www.mondocteur.fr pour voir
si un créneau se libère pour le Docteur
Moi : ok ;
merci
La secrétaire : Mais de rien madame. Aurevoir.
Clic.
J’étais furieuse, tchrrrr. En cette période ce sera
difficile de trouver un docteur qui accepte de nouveaux patients , surtout
maintenant, tout le monde va en vacance , pff! J’ai passé le reste de ma
journée à appeler les gynécologues pur essayer quand même. Dans Trois semaines
là ce sera non partout, personne ne pendra la risque de me faire avorter
(soufflant)
Maman (passant la porte) : Ton mari te cherche
Moi (sursautant) : Parce qu’il est rentré ?
Maman : Il est dans mon salon
Moi (peureuse) : ok, je viens.
J’ai perdu le temps avant de sortir. J’ai tourné sur
moi-même. Devrais-je lui dire que je suis enceinte ? Sachant qu’il n’en
veux pas ? (soufflant) Comment vais-je vivre avec Gilles, et un
grossesse ? (passant la main sur le visage)
Moi (me pointant au salon) : Ouh là !! pour une
surprise !
Gilles (se levant) : Tu as bonne mine (souriant)
Moi (répondant à son sourire) : toi aussi
Maman : arrêter de vous sourire et faites moi es petits
enfants, je ne mange pas les sourire là
Moi (l’air de rien) : Il faut dire ça à celui qui met,
si ça ne dépend que de moi, il ya longtemps je t’ai ramener un long ventre ici
Gilles (me prenant par la taille) : Nous ne sommes pas
encore à points sur ce sujet (regardant
ma mère) : Tu seras la première au courant si jamais ça arrivait
Maman : Si jamais ? Humm ! Solange, vos âges
avancent. Si tu ne fais pas ta part d’enfant maintenant , hum !
Moi (me dégageant délicatement de Giles) : ça change
quoi maa ? Toi aussi
Maman (s’ajustant) : Moi aussi hein ? ok !
Faites la vie , faites la vie ! Le corps de la femme n’est pas comme
celui de l’homme, (à Gilles) faites en au moins un avant de vous remettre à la
réflexion, elle vieilli, elle vieilli, après tout ça devient compliqué !
Gilles (forçant un sourire) : On te dira.
Il a fait le mari modèle, et moi la femme modèle tout le
temps passé en présence des parents. C’est à contre cœur que j’ai fait mon sac
, en le rejoignant à l’arrière. Rob venait tout juste de le prendre de
l’aéroport.
Gilles : J’espère pour toi que t prends toujours tes
pilules et que tu les a toujours prises. Tu sais ce que je pense des
enfants !
Moi (le cœur nouer) : Ne t’inquiète pas. Si je veux un
enfant j’irai me faire b*iser dehors ! (le fixant), je veux tout sauf un
type comme toi comme figure paternel pour mes enfants
Gilles (éclatant de rire) : Tu ais très bien que tu n’auras pas le choix.
(rire). Tu te fais enceinter, et moi je les élève, avec mon nom dessus.
(rigolant) souviens toi, c’était dans le contrat.
Moi (sentant le vomi monter) : Diable !
Gilles (rigolant) : Et j’en suis fière !
A peine Rob a garé que je suis allée m’enfermé dans une
chambre, en m’installant sur le bidet. J’ai vomi un coup, avant de descendre
pour mon sac, croisant Gilles souriant et sifflotant dans le couloir !
Moi : même pas de remords ? Tu dois vraiment être
le diable incarné. Ta mère ? Ta mère Gilles ?
Gilles (ne me calculant pas) : Toute chose a un prix.
MA vie tu vois, et MON PRESTIGE eux n’en ont pas. Je suis prêt à tout pour ces
deux, à tous. (me fixant) N’oublie de rajouter à ta liste Ma sœur, et tes
parents. (souriant) Ne pense pas que j’ai oublié ce que tu m’as fait. Et si ma
mère est sous terre c’est de ta faute, alors toi aussi tu dois payer les
conséquences.
Moi (remontée) : Ne t’avise pas de les toucher
FAH ! ne t’avise surtout pas !
Gilles (menaçant) : si non quoi ? hein ? si
non quoi ? tu ne peux rien me faire
Solange, rien du tout. Tu n’es qu’un pion que j’utilise ma guise. Donc arrête avec ton bruit et vis
ta vie en attendant ton tour. (s’en allant)
J’étais débosselée, mas ce qu’il disait, je le savais déjà.
Ce qui me fais le plus mal dans cette histoire c’est que j’ai entrainer avec
moi ma mère , et Milène, et sa mère pause. Je ne savais pas quoi faire, aucune
force en ma possession. Même après mon voyage au pays, je n’ai pas eu des infos
sur sa secte (soufflant) elle serait originaire du Ghana, et pour avoir les
infos , il faudrait que je m’y rende. Mais il ne va jamais accepter que je voyage toute seule, sans surveillance,
jamais !
Je suis sortie en me rendant chez Rob
Moi : Bonsoir Rob !
Rob (surpris) : Bonsoir madame
Moi (souriant) : sans crainte. Je voudrais les clés
stp. Ma valise est restée à l’arrière
Rob (surpris) : Je pensais que Monsieur l’avais
Moi : Moi aussi, mais apparemment non
Il est entré prendre les clé, en déverrouillant le véhicule.
Moi (toujours devant lui) : Vous avez des
enfants ?
Rob (surpris) : Euhh Non
Moi : et vous en voulez ?
Rob : quand j’aurais assez d’argent pour en prendre
soin
Moi (l’air de rien) : ok ! et si euh ;;
quelqu’un vous proposait d’élever votre enfant à votre place par exemple ?
Rob : Je dirais non Madame
Moi (le fixant) : Même ci c’est monsieur ?
Rob : même si c’est dieu lui-même, je dirais non !
Moi : oh !
d’accord
J’ai souri en allant prendre ma valise à l’arrière, en
refermant, j’ai fait exprès de me faire mal au pouce. Bien sûr il a accourir
pour voir ce qui se passait quand j’ai poussé un petit cri. Je me suis
légèrement frotté à lui, en passant ma main sur son entre jambe (sourire). Il
s’est décalé, en fronçant les sourcils
Rob : Je ne veux pas perdre mon travail madame
Moi (l’air de rien) : Tu peux demander la permission à
monsieur si tu veux, il ne dira pas non (m’en allant)
Il est resté à me fixé un bon bout, et moi, j’ai fait exprès
de mettre du mien dans ma démarche jusqu’à l’intérieur. Ne trouvant pas de
rendez-vous chez le gygy, j’ai décidé de me faire coucher, et d’attribuer cette
grossesse à quelqu’un. Je sais très bien que Gilles me tuerait, l’enfant avec
s’il sait que je suis enceinte. En plus ma mère à raison, autant mieux faire el
mien maintenant, l’âge avance et les complications avec. Ce que je retiens de
cette grossesses c’est de l’avoir contractée avec amour. Ce n’est ni le fruit
d’un viol, ni d’une de mes activités, non, je l’ai eue au moment où Gilles me
miroitait la vie parfaite, donc oui je peux en être fière. Ce sont là les
paroles que je me suis répétée dès ce moment-là et à chaque fois que je pensais
à me faire avorter.
J’ai continuer ma séduction avec Rob et on a couché ensemble.
Cette seule fois a suffit, vu que j’ai fais en sorte que Gilles s’en rende
compte. Je n’y suis pas passé par quatre chemin, je le lui ai dit, en le
regardant droit dans les yeux
Gilles (éclatant de rire) : tu penses vraiment que je
serais affecté ? Tu es ce que tu as toujours été, une Catin
Moi (sentant les larmes monter) : Merci
Gilles : jouis de mon argent pendant que tu es encore
en vie, ce ne sera pas pour longtemps, salle pute
Je suis allée pleurer un bon coup avant de me ressaisir. Le
lendemain, Gilles a confronter ROB devant moi, en lui adressant toutes ses
félicitations
Gilles : Sache que tu n’es pas renvoyé, au contraire,
je te fais une augmentation. Il faut vraiment être fort d’esprit pour coucher
avec une comme (me dévisageant) celle-ci.
J’ai pris sur moi, et deux semaines après j’annonçais à
Gilles que j’étais enceinte de Rob (rire). Il m’a cru, et c’est tant mieux.
Pendant que tout le monde me croyais à
deux semaines de grossesse, e venais de finir mon premier trimestre, et on
ventre ne se montrait toujours pas, ou du moins pas encore.
Le mois d’après, Milène m’a fait un message me disant
qu’elle est hospitalisée. (boule dans le ventre). J’ai eu de la peine pour elle
bien trop. Je n’ai pas pu supporter, je suis allée me confesser chez un prêtre
(pleurant). Non pas pour raconter l’histoire dans son intégrale, non, juste
parler avec un inconnu, des choses que je vivais.
Moi : Mon père, je ne sais pas comment ça se fait
d’habitude. Je viens aujourd’hui car je n’en peux plus. J’ai vécu une vie de
merde (portant la main à la bouche) pardon pour le langage.
Le prêtre : ce n’est pas grave, Dieu nous prend tous
tel que nous sommes
Moi : moi avec ? J’étais (pause) j’ai longtemps
vendu mon corps pour vivre, j’ai même signé des pacte avec le Diable lui-même
pour avoir plus d’argent et aujourd’hui, j’ai l’impression que les gens autour
de moi en paye le pris (pleurant) C’est
bien trop dur à supporter tout ça. Je pense à tout abandonner, mais je n’ai pas
d’issue de secours, je ne sais pas comment m’y prendre.
Le prêtre : Rien n’est bien trop compliqué pour Dieu.
Ma fille, rentre chez toi et parle à Dieu tel que tu viens de le faire avec
moi, il va t’écouter, il écoute toujours. Dis lui ce que tu as sous le cœur en
toute sincérité il t’ouvrira une issue, une porte. Repends toi de tes péchés,
prie pour ceux à qui tu penses avoir causer du tort, et il réparera tes
erreurs. Tout commence par un travail personnel, un travail d’intérieur, va
travaille sur toi, et le reste s’en suivra.
L’église au travers de moi te soutiendra dans la prière, par les
enseignements, des prières d’intercessions .
Il continuait de parler, et sa voix était bien trop
apaisante pour la fille troublée et perturbée que je suis. Alors je me suis
levée, et ai libéré les lieux. . Il m’a conseillé la prière, à moi Solange. Je
ne sais même pas comment prier, comment j’allais prié pour les gens
(soufflant). Je suis rentrée faire faire
ce que je fais le mieux de puis trois mois déjà, dormir. Mais on sommeil est
léger, j’en sais bien trop sur le meurtre de ce type, et de plus en plus je
m’en sens complice . Il m’écœure, il me répugne, je ne sais pas jusqu’à quand
je suis prête à endurer tout ça. (Soufflant). Ce soir avant de dormir, j’ai
regardé un vidéo Youtube sur comment prier, j’ai fait un essai, avant de me
laisser emporter par le sommeil.