CHAPITRE 28: VIVRE AVEC MAMAN

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 28: VIVRE AVEC MAMAN.


**BRADLEY NZIENGUI**


Je suis rentré dans la salle et nos regards se sont croisés. Elle a de suite raccroché avant de remettre son téléphone en charge. Elle était maintenant debout en train de me regarder comme si elle voulait me dire quelque chose, mais j'ai plus durci mes traits du visage ce qui l'a empêché de me parler. Je n'avais pas envie de lui parler encore moins qu'elle le fasse. Je suis allé faire une bise à ma fille avant de m'allonger sur le lit d'à côté et fermer mes yeux. Je l'ai entendue se rendre dans les toilettes pour se laver et se changer avant de revenir dans la chambre où elle s'est allongée avec la petite. 


  Le lendemain et les jours qui ont suivi, j'ai pu faire un tour au travail où j'ai eu plusieurs réunions avec Kenji et le reste des employés pour faire un bilan de la société et les nouvelles n'étaient vraiment pas bonnes. Avec Ken nous avons élaboré des stratégies pour remonter la pente car l'affaire était critique, il fallait que nous nous y mettions corps et âmes après la sortie de Karly de l'hôpital. Pendant que nous étions d'ailleurs en train de parler au bureau, il m'a questionné. 


Kenji: Comment ça se passe avec Charly à l'hôpital ? 


Moi: (Après un moment) Elle s'occupe de la petite comme d'habitude et elle se porte plutôt mieux. 


Kenji: Je ne te parle pas de Karly. Je sais que la petite se porte mieux vu qu'elle sortira dans 2 jours. Je te parle de Charly et toi. Nous savons tous que tu es en colère contre elle et tu ne l'as d'ailleurs pas caché ce jour où nous l'avons revu. 


Moi: Depuis qu'elle est venue j'évite de lui parler. Karly est ma priorité. Je réglerai le cas de Charly plus tard. Et toi, comment vas-tu depuis son retour ? 


Kenji: Je t'avoue que je ne sais pas trop quoi penser. Mes sentiments sont mitigés à son égard. J'attends qu'elle sorte de l'hôpital pour qu'elle et moi nous ayons une discussion. J'attends qu'elle me donne une explication par rapport à son départ soudain. 


Moi: Je vois. 


Nous avons continué à parler un moment avant de nous remettre au travail. Ken et moi nous nous sommes rabibochés dernièrement. Notre amitié est assez spéciale, on peut être en froid pendant longtemps mais on ne perd pas le sens des priorités, c'est-à -dire la famille. Kenji est bien plus qu'un ami c'est un frère et ce peu importe les embrouilles que nous avons, cela ne peut pas changer et ça il le sait. Mais il faut avouer que Charly a été l'objet de notre plus grande embrouille alors même que la vérité n’est encore sur par personne d’autre qu'elle et moi. Ces 3 dernières années je n'y ai pas pensé mais avec son retour, j'ai bien peur que cette histoire ne ressurgisse. Je me demande si je devrais lui dire que j'ai couché avec elle il y a 3 ans. Comment le prendra-t-il ? Est-ce qu'il avait encore des sentiments pour elle et il espérait que maintenant qu'elle était de retour, ils pouvaient reprendre là où ils s'étaient arrêtés ? . Et moi, étais-je prêt à accepter qu'ils se remettent ensemble ? Avais-je arrêté de l'aimer ? 

  Je devais avouer que malgré tout le ressentiment et la colère que j'éprouvais pour elle, je n'avais pas réussi à l'oublier, je l'aimais toujours autant. Pourtant, il me semble qu'elle a refait sa vie et est en couple actuellement. Je l'ai surprise à 2 ou 3 reprises discuter au téléphone avec ce BJ et à chaque fois, elle lui dit souvent des phrases d'amour. J'ai les boules quand je l'entends lui parler ainsi mais je me retiens et prends sur moi pour ne pas m'énerver et lui dire le fond de ma pensée. Dès fois, mon cerveau m'envoie des images d'elle faisant l'amour avec ce type et je boue littéralement de colère. J'ai du mal à accepter qu'elle se soit donnée à quelqu'un d'autre que moi. J'ai beau me raisonner et me dire que cela ne me regarde pas et qu'elle est libre de se donner à qui elle veut mais je n'y arrive pas, ce qui fait que ma colère s'accroît de jour en jour à son égard. 


Après le boulot je suis passé à la maison pour me laver et me changer. En revenant au salon, j'ai croisé Kendra qui sortait de la cuisine les seins à l'air. 


Moi: (Me retournant) Merde Kendra pourquoi tu te balades à moitié nue dans la maison ? 


Kendra: (Petite voix) Je ne savais pas que tu étais là. C'est bon j'ai remonté ma robe. 


Moi: (Me retournant à nouveau) Tu ne peux pas te balader à moitié nue dans la maison comme si tu habitais toute seule Kendra ce n'est pas possible. 


Kendra: (Pas désolée du tout) Vraiment je suis désolée. 


Elle le disait avec une satisfaction non feinte dans la voix. J'ai préféré ne pas m'attarder sur elle. J'ai voulu la dépasser mais elle m'a encore posé une question. 


Kendra: Charly est toujours à l'hôpital ? 


Moi: En effet. 


Kendra: (Dégoutée) Pourquoi c'est elle qui est là-bas ? 


Moi: (Levant un sourcil) Tu t'es proposée et on a refusé ? 


Kendra : (Balbutiant ) je, peu, euh. 


Moi: Je m'en doutais. Bonne nuit. 


Je l'ai dépassée et je suis allé monter dans ma voiture puis j'ai démarré. En chemin, j'ai reçu des messages WhatsApp dans le groupe de la famille. C'était Diandra qui prenait des nouvelles de la petite et me demandait quand elle allait sortir. C'est lorsque j'ai garé au parking de l'hôpital que j'ai répondu et là maman est venue commenter , puis Tony, papa aussi s'y est mis et avant que je ne me rende compte, je venais de passer 30min assis dans ma voiture en train de répondre aux messages. Lorsque je voulais descendre, j'ai reçu un appel de Ken, qui lui aussi voulait prendre des nouvelles en plus de quelques informations sur le boulot et c'était parti pour 30 autres minutes. Il était près de 22h lorsque je suis rentré dans la structure. J'ai marché jusqu'à devant la chambre. Quand j'ai voulu pousser la porte, la voix de Charly m'a stoppée. Elle était encore en train de parler au téléphone avec le même type. 


« Charly : Tu me manques aussi mon amour et je te promets que bientôt je serai avec toi. »


« ....... »


« Charly : Tu es ma raison de vivre mon cœur et je t'aime plus que tout. »


« .......... »


« Charly : Oui quand je reviendrai, je vais te faire visiter toute la ville avec Clara et Mamie. »


« ............ »


« Charly : D'accord dors bien mon champion. Je te fais d'énormes bisous sur tout ton corps et plein sur le visage. Je t'aime. »


Elle a ensuite raccroché, j'avais envie de rentrer dans cette salle pour lui demander des comptes, mais je me suis contenu. Elle n'en vaut pas la peine. J'ai fait quelques exercices de respiration avant de rentrer dans la salle. Dès que je me suis senti plus calme, je suis rentré . Karly était endormie sur son lit et Charly était dans la salle d'eau où, semble-t-il, elle était en train de prendre une douche. Je me suis assis sur le fauteuil qui était dans la pièce et j'ai commencé à regarder quelques documents sur le téléphone. Quelques minutes après, la porte de la douche s'est ouverte, d'abord légèrement, puis beaucoup plus grande. De là où j'étais assis, elle ne pouvait pas me voir sans sortir complètement de la pièce et apparemment elle ne savait pas que j'étais déjà dans la chambre. Elle est sortie de la douche toute nue et ruisselante d'eau. Elle a marché jusqu'au lit que j'occupe où étaient posés sa serviette et ses vêtements. Je l'ai regardée un moment complètement scotché par ce que je voyais. Décidément c'était ma soirée  aujourd'hui de voir les femmes à moitié nue et nue. Après Kendra c'était maintenant Charly. Mais contrairement à Kendra qui me laisse totalement insensible, Charly, elle met tous mes sens en émoi. Mon mini moi s'est automatiquement dressé dans mon pantalon avec force, me signalant au passage que ça faisait longtemps qu'il n'avait pas servi. Charly a vraiment un de ses corps qui te déstabilise et te donne envie de lui faire des choses pas saintes. Je voulais laisser aller mon imagination à la création de plusieurs scènes et postures dans lesquelles je pourrais la prendre quand ma conscience m'a balancé une phrase qui m'a stoppé net et a fait retomber mon érection. 


-Elle couche avec un autre homme que toi maintenant. 


L'entendre de ma conscience m'a tellement dégouté et énervé que je me suis mis à lui parler. 


Moi: (Ton dur) Tu penses que tu es dans ta chambre ici pour te balader toute nue ? 


Charly : (Se retournant en sursaut) Mon Dieu. 


Elle s'est rapidement couverte avec sa serviette et a pris ses vêtements pour aller s'enfermer dans la douche. Elle a fait près d'une heure à l'intérieur avant de ressortir. Je m'étais déjà allongé sur mon lit. 


Charly : (Hésitante) Je, je suis désolée. Je ne 


Moi: (La coupant) Épargne moi tes excuses bidon, je ne suis pas intéressé. Ce n'est pas comme si c'était la première fois que tu te présentais expressément nue devant moi pour essayer d'attirer mon attention. Apparemment les notions de respect et de pudeur sont des concepts que tu ignores. 


Elle m'a regardé longuement la bouche et les yeux ouverts surprise par mes propos. Elle s'est retournée pour aller s'allonger sur le lit de Karly. J'avais pu remarquer que mes propos l'avaient vexés mais elle n'avait rien dit(…)

    

    Aujourd'hui c'est le jour de la sortie de Karly, Dieu merci elle va beaucoup mieux aussi bien moralement que physiquement. Elle a toujours des bandages sur les poignets mais ils ont déjà cicatrisé. Il ne reste plus que les petites marques dont il faudra faire les pansements tous les 3 à 4 jours. Tout le monde est là pour sa sortie. J'entends par là, mes parents, Tony et sa femme, Ken, la maman de Karelle et ses deux filles. Il y a aussi Charly et moi. Je suis allé parler une dernière fois avec le docteur qui a signé l'autorisation de sortie avant de revenir dans la salle pour leur dire qu'on pouvait y aller. Karly s'est assise sur la chaise roulante et a demandé à sa mère de la pousser. Lorsque nous sommes arrivés dehors, j'ai été confronté à un problème auquel je n'avais pas pensé. 


Moi: Ma puce monte dans la voiture. 


Karly : (Montant en regardant sa mère) Maman vient monter avec moi. 


Nous nous sommes tous retournés pour la regarder. 


Charly : (Souriant faiblement) Non chérie, vas avec papa à la maison. 


Karly: Oui. Allons ensemble à la maison. 


Charly : Je n'habite plus là-bas ma puce. Je suis retournée vivre dans ma maison. 


Karly: Pourquoi ? 


Charly : (Me regardant pour que je puisse l'aider à trouver une réponse) Parce que, parce que. 


Papa: (Intervenant) Parce qu'elle a sa propre maison qui ne peut pas rester toute seule sinon elle va se gaspiller. 


Karly : Regardant Charly) c'est vrai ? 


Charly : Oui trésor. 


Karly: (Voulant descendre) Je viens alors avec toi. 


Charly : (La retenant dépassée par la situation) Non chérie, vas avec papa. 


Karly: (La coupant) Non. Je veux rester avec toi. (L'agrippant par la taille en commençant à pleurer) Ne me laisse pas maman stp, je veux partir avec toi. Papa, je veux partir avec maman. 


Charly : (Essayant de la calmer et de la rassurer) Ma puce je suis là, je ne vais plus partir je te le promets et je viendrai te voir tous les jours. 


Moi: Chérie lâche la. Maman viendra te voir et nous irons aussi la voir tous les jours. 


Karly: (Refusant de la lâcher) Non. Je veux partir avec maman. 


Moi: Tu ne veux pas venir avec moi ? 


Karly : (Agrippée à Charly) Non. Je veux partir avec maman. Je veux rester avec elle. 


Nous nous sommes tous regardés ne sachant pas trop quoi faire. Il était évident qu'elle n'allait pas la lâcher et si on la forçait à se séparer d'elle, elle pouvait nous refaire une tentative de suicide. Il était aussi évident que Charly ne pouvait pas venir rester à la maison. La seule option qui me restait était d'accepter qu'elle aille avec Charly. 


Moi: (Capitulant) D'accord. Tu iras rester chez ta mère. 


-Pardon ? 


C'était maman, maman Chantal et Kendra qui s'étaient exclamées ainsi. 


Moi: (Les regardant) Vous avez une meilleure idée ? (Aucune d'elles n'a répondu) Très bien. (regardant Charly) Cela te pose un problème que la petite aille chez toi ? 


Charly : Non. 


Fallon: Et si on veut lui rendre visite, comment va-t-on faire ? 


Moi: Vous appellerez Charly et réglerez ça avec elle. 


On me regardait avec beaucoup de contrariété mais je n'en avais que faire. Là, il était question du bien-être de mon enfant et il était prioritaire. 


Moi: (À Charly) Tu peux monter dans le véhicule avec elle stp ? 


Charly : D'accord. Ma puce allons. 


Elles sont montées toutes les deux dans la voiture et les miens m'ont pris à part à l'écart des parents de Karelle et de Charly. 


Papa: Tu vas vraiment la laisser partir avec elle ? 


Moi: Est-ce que j'ai le choix papa ? On a tous assisté à la scène. Karly ne veut pas la lâcher et nous savons tous que Charly ne peut pas venir vivre à la maison. 


Maman : Donc ton enfant va maintenant vivre avec une inconnue comme si elle n'avait pas de parents ? 


Tony: Maman, Charly n'est pas une inconnue, il ne faut pas exagérer. Je vous rappelle que c'est elle qui a quasiment élevé cette enfant et nous savons qu'elle la prend comme sa propre fille. 


Kenji: En plus, s'opposer à ça pour le moment peut amener la petite à poser un autre acte. 


Moi: C'est ce à quoi j'ai pensé. 


Papa: Donc vous pensez vraiment que c'est une bonne idée ? 


Moi: Je n'en ai pas de meilleure que celle-là.


Papa : D'accord. 


Moi: Bon j'y vais. On s'appelle. 


Eux: D'accord. 


Je suis revenu vers ma voiture où j'ai dit au revoir à ma belle famille avant de grimper dans ma voiture et de démarrer. 


Moi: (À Charly) Nous ferons d'abord un tour à la maison afin de lui faire son sac avant que je ne vous laisse chez toi. 


Charly : D'accord. 


J'ai conduit jusqu'à la maison où j'ai klaxonné pour que le gardien vienne ouvrir, je suis rentré et j'ai garé. Je suis descendu en premier et je suis allé leur ouvrir la portière. 


Charly : (Descendant avec hésitation) Merci. 


Ali: (Venant vers elle, content de la revoir) Madame Charly, vous êtes de retour ? Nous sommes contents de vous revoir. Vous nous avez beaucoup manqué ici deh. Vous allez bien ? 


Charly : (Souriante) Je suis aussi contente de te revoir Ali. Je vais bien merci, et toi ? 


Ali: Je vais bien madame grâce à Dieu. 


Charly : Et la famille?


Ali: Tout le monde va bien madame. (regardant Karly qui s'était mise à côté de sa mère) petite patronne va bien maintenant ? 


Karly : Oui tonton Ali, je vais bien maintenant. Bonjour. 


Ali: (Me regardant avec les yeux écarquillés) Monsieur ? Elle (pointant Karly du doigt) elle. 


Moi: (Souriant) Oui Ali. Elle a repris à parler. 


Ali: (S'agenouillant pour faire des imprécations) Eh Allah, merci. Madame est revenue, tout est redevenu normal. Merci madame d'être revenue. 


Charly: (Souriant faiblement) Relève toi. 


Moi: Elle ne va pas rester ici Ali. Elle est juste venue récupérer les affaires de Karly, toutes les deux vont rester ensemble mais pas ici. 


Ali: (Confus) D'accord monsieur. 


Nous sommes rentrés dans la maison, je voyais Charly qui regardait la maison avec un visage assez nostalgique. On pouvait voir que les souvenirs des moments passés dans cette maison avaient refait surface dans son esprit. J'ai reçu un appel et je me suis éloigné pour répondre dehors, quand je suis revenu vers elles, je l'ai trouvée en train de fixer un point du salon. Lorsque j'ai essayé de comprendre ce qui se passait, je me suis rendu compte que c'était l'endroit où nous avions fait l'amour cette nuit. Lorsqu'elle avait disparu, il m'arrivait de venir m'arrêter à cet endroit pour revoir la scène, cet espace est véritablement marqué. 

J'ai levé les yeux dans sa direction et elle a levé les siens vers moi, nos regards se sont accrochés un moment avant que je ne me décide à lui parler. 


Moi: Tu feras toi-même son sac ou je vais le faire ? 


Charly: Je vais le faire. 


Elles sont montées toutes les deux à l'étage et je les ai rejoint un peu plus tard. Après une demi-heure à boucler ses affaires, nous sommes remontés en voiture. 


Moi: (La regardant par le rétroviseur) C’est toujours à Acaé ?


Charly : Oui. 


Moi : Ok.



J'ai démarré après qu'elles aient dit au revoir à Ali. Pendant que nous sortions, nous avons croisé la voiture de ma belle-mère qui rentrait avec ses deux filles. Nous nous sommes regardés un moment avant de partir. Je les observais de temps en temps par le rétroviseur, Karly avait sa tête posée sur la poitrine de Charly et cette dernière lui caressait les cheveux avec une main pendant que sa main libre était entrecroisée avec celle de Karly. Elles avaient la même expression faciale. C'était vraiment fou la ressemblance qu'il y avait entre ces deux là. Si moi-même je n'avais pas vu Karelle être enceinte et n'avais pas assisté à tout le processus jusqu'à l'accouchement, j'aurais juré que Charly était sa véritable mère. Elles se ressemblaient à s'y méprendre. 


Nous sommes arrivés chez elle, j'ai garé après avoir salué Amidou. J'ai fait descendre les affaires de la petite que j'ai laissées au salon. 


Charly: Tu ne t'assois pas ? 


Moi: Non. ( à Karly) Ma puce, tu viens me faire un câlin ? Je suis en train de partir. 


Karly: (Me faisant un câlin) Tu vas revenir me voir ? 


Moi: Oui. Je viendrai te chercher de temps en temps pour que nous passions du temps ensemble et je vais aussi t'appeler tous les jours. Sois sage d'accord ? 


Karly : D'accord papa. 


Moi: (La serrant fort dans mes bras avant de lui faire un bisou sur le front) Je t'aime ma princesse. 


Karly: Je t'aime aussi papa. 


J'ai desserré mon étreinte et je me suis tourné vers Charly. 


Moi: Tu prends bien soin d'elle stp. 


Charly : Ne t'inquiète pas. 


Moi: Je n'ai pas ton numéro de téléphone pour te joindre par rapport à l'enfant. 


Charly: Le tien a changé ? 


Moi: Non. 


Elle s'est mise à manipuler son téléphone et peu de temps après mon téléphone s'est mis à sonner sur l'un puis sur l'autre numéro. Donc madame a même mes numéros dans son téléphone hein. 


Charly : Ce sont mes numéros. 


Moi: Ok. J'y vais. 


Charly : OK. 


Moi: (Faisant un autre bisou à ma fille) Reste sage. 


Karly: Oui papa. 


Elles m'ont raccompagnées jusqu'à devant la porte et m'ont regardé monter dans la voiture. Je leur ai fait un dernier coup de main avant de partir définitivement. D'une part j'étais triste du fait que ma fille n'était plus avec moi, d'autre part j'étais plutôt content et rassuré du fait qu'elle était maintenant entre de bonnes mains. Je pouvais dormir sur mes deux oreilles et vaquer à d'autres occupations. Je pouvais être en colère contre Charly, mais je ne pouvais pas nier le fait qu'elle est une mère pour ma fille. Son retour m'enlève au moins la plus grosse épine de mon pied. Je vais maintenant m'atteler à enlever les autres et j'y vais de ce pas…. 






LE MARI DE MA MEILLE...