Chapitre 29
Write by La Vie d'Ielle
Chapitre 29
>>> Kimberley
Reine ( se jetant sur moi ) : Mademoiselle NTSAME !!
Je la prends dans mes bras tellement ça me fait plaisir , tellement je suis heureuse d'apercevoir un avenir dans ma vie et celle de ma famille.
Je suis déçue que les choses se soient terminées ainsi entre Dehan et moi. On est toujours déçu d'ailleurs quand on perd une chose aussi importante qu'on a construite mais tant mieux, c'est pour mon bonheur.
Reine : Qu'est-ce que ça te fait de retrouver le nom de papa ?
Qu'est-ce que ça me fait ?
J'avais perdu l'habitude mais j'en suis heureuse.
Quelle joie de sortir de toute cette peine & de retrouver le nom de son très cher père !
Moi : Heureuse.
Julie : Inspecteur Léo, merci… Vraiment Merci.
Inspecteur Léo : Non, pas de remerciements s'il vous plaît. Je n'ai fait que mon travail… D'ailleurs, en réalité, tout le travail a été fait par Kimberley.
Moi : Non, ne dit pas ça. Je ne sais pas où j'aurais été sans toi.
Inspecteur Léo : Je ne sais pas comment j'aurais pu attraper Dehan si tu n'avais pas appeler.
Reine : C'est bon là, le travail a été fait par vous deux donc on vous remercie vous deux.
Inspecteur Léo : Et vous aussi d'ailleurs.
Léa : Monsieur le policier ?
Inspecteur Léo : Oui Léa.
Léa : Je peux aller voir Dehan ? Kimberley refuse.
Moi : Léa s'il te plaît, on en a parlé hier.
Léa : Mais je veux le voir.
Reine : Léa , tu n'insiste pas s'il te plaît.
Moi : On peut sortir d'ici s'il vous plaît ?
Julie : Oh oui, je vous en prie.
En sortant on a rencontré l'avocat de Dehan qui nous a arrêté.
Me Barlin : Félicitations madame JANSE.
Moi : NTSAME je vous en prie.
Me Barlin : Oh, navré. Inspecteur TUNWO, félicitations à vous.
Inspecteur Léo : Courage à vous Me Barlin, on se voit au procès du complice.
Il s'en va sans répondre.
Juste après, des personnes nous ont abordé, des femmes bien sûr.
Femme 1 : Kimberley, c'est bien cela ?
Moi : Euh oui, Bonjour.
Femme 1 : Désolée de vous déranger… Je me prénomme Liana et mon amie ici c'est Tatiana, on a assisté à tout le procès et on animerait vraiment vous féliciter.
Femme 2 : Oui, peu de femmes ont la force de supporter ce que vous a fait subir votre mari et surtout peu ont le courage de quitter leur mari dans ce genre de cas. Vous faites partie des quelques exemples de femmes qui le font.
Moi : Oh, merci.
Femme 1 : Mais de rien, on espère que vous irez mieux maintenant.
Moi : Ce sera le cas.
Femme 2 : Ce sont vos sœurs ?
Moi : Oui.
Femme 2 : Elles peuvent être fières de vous alors. Félicitations encore à vous.
Moi : Merci.
Femme 2 : On vous souhaite alors de rencontrer quelqu'un de bien différent qui Vous rendra heureuse.
Moi : Merci bien.
On les a regardé s'éloigner.
Quant à nous, on est allé s'installer dans le véhicule.
Inspecteur Léo : Où dois-je vous déposer ?
Moi : Comment ça nous déposer ?
Inspecteur Léo : Tu es libre maintenant, je n'ai plus besoin d'être à tes côtés.
Moi : Et pour le centre ?
Inspecteur Léo : Tu y retourne ce soir mais au lieu d'y rester enfermée sept jour sur sept tu a désormais la possibilité de sortir pendant une certaine heure.
Moi : Vraiment ?
Inspecteur Léo : Oui, tout dépendra de tes efforts aussi.
Moi : Oui, je comprends bien.
Inspecteur Léo : Je vous ramène chez vous alors ?
Moi : On peut quand même t'inviter manger, histoire de fêter ça ?
Inspecteur Léo : Ce n'est pas nécessaire.
Moi : J'insiste quand même.
Inspecteur Léo : D'accord mais c'est moi qui invite alors.
Moi : D'accord.
Il nous a emmené dans un coin calme et c'est avec appétit que je me suis jetée sur le plat qui m'a été servi. C'est comme si je n'avais pas mangé depuis une semaine hors j'ai mangé pas plus tard que hier.
Julie : Kimberley tu sais au moins que la nourriture ne va pas fuir ? Il faut te calmer.
Moi : J'ai l'impression que c'est juste aujourd'hui que je mange après plusieurs jours affamée.
Julie : Le goût de la liberté.
Inspecteur Léo : Comment tu te sens ?
Moi : Légère.
Inspecteur Léo : C'est ce que j'espérais.
Moi : Comment ça va se passer pour Linus ?
Inspecteur Léo : Son procès ne durera pas vu qu'il et lié à celui de Dehan. On ira simplement pour voir le verdict.
Moi : Et quant à Kafu ?
Inspecteur Léo : Je comprends qu'il reste ta crainte mais sous sûre qu'il n'est en rien une menace. Je ne dis pas ça parce qu'on ne l'a Pas encore arrêté mais plutôt parce que c'est ce qui est.
Moi : D'accord.
Le téléphone de Julie a sonné, c'est Dimitri donc donc elle s'est déplacé.
Reine aussi m'a demandé la permission de se déplacer pour appeler Jadan vu que depuis qu'elles sont de retour ils ne se sont pas vu.
Inspecteur Léo : Alors, c'est quoi le programme maintenant ? Si je puis me permettre ?
Moi : Le programme ?
Inspecteur Léo : Que vas-tu faire maintenant que ton ex mari n'est plus un modèle problème ?
Moi : Oh… Euh… A vrai dire je ne sais pas trop..
Inspecteur Léo : Vous ne rentrez pas au Gabon ?
Moi : Je ne sais pas Léo… Je veux d'abord finir ce que j'ai à faire au centre puis je verrai..
Inspecteur Léo : Pendant ce temps comment ça va se passer pour te sœurs ( regardant Léa ) ?
Moi : Julie ne peut rester ici indéfiniment et elles ne peuvent pass rester sans moi donc elles vont repartir avec elles le temps que je termine.
Inspecteur Léo : Après tu iras les retrouver alors ?
Moi : Je crois que je n'ai plus rien à faire à Durban.
Inspecteur Léo : Oui, tu peux aller où tu veux maintenant.
Moi : Grâce à toi.
>>> Dehan
Moi ( en colère ) : 15 ans, 15 ans Barlin…. 15 ans derrière les barreaux.
Barlin : Pas 15 ans totalement vu que les deux premières années vous serez…
Moi : Et où est la différence si je suis privé de ma liberté ? Elle est où la différence dites moi ?
Barlin : Écoutez Dehan il faut que…
Moi : Ce serait bien que vous la fermiez Barlin. A force de vous écouter dites moi ce que je récolte… Allez-y, dites moi … Rien !! Je ne récolte rien si ce ne sont des années de prison et le divorce d'avec ma femme… Allez-y, dites moi.
Barlin : …
Moi : J'aurais dû passer un compromis... Faites moi confiance, faites moi confiance… Pffff !!!
Barlin : Vous devez vous calmer Dehan. Je comprends bien ce que vous ressentez mais sachez que…
Je ne l'écoute même plus, je suis déjà très loin dans mes pensées. Avec toute la colère que je ressens j'ai envie de cogner sur quelque chose ou sur quelqu'un mais il n'y a rien dans cette cellule.
Ce n'est pas possible, comment ai-je pu laisser ma vie entre les mains de cet avocat ?
J'ai cru en sa réputation mais voilà où je me retrouve, emprisonné pour 15 ans. En plus de cela, je perds le plus important à savoir tout ce Pourquoi j'ai travaillé dans ma vie ainsi que Kimberley. Maintenant que le divorce a été prononcé je sais qu'elle n'est plus obligée d'être à mes côtés, je n'ai plus aucune emprise sur elle… Aucune !!
Papa : Je t'avais dit de faire attention aux femmes… Je t'avais dit de ne jamais faire preuve de faiblesse devant une femme ou encore de ne pas faire confiance mais tu ne m'as pas écouté, quel est le résultat ?
Moi : Je pensais qu'elle était différente.
Papa : Différente ? Le poison est toujours attractif fils.
Moi : …
Papa : Dehan ? Dehan ? Dehan ?
Moi : Quoi ??
Barlin : Qui est différente ?
Je tourne sur moi-même mais comme d'habitude, il vient me parler et s'en va.
Barlin : Dehan ?
Moi : Sortez d'ici , laissez moi tranquille.
Barlin : Juste pour que vous sachiez, dans deux jours on rencontre votre ex femme et son avocat par rapport au divorce.
Moi : Sortez d'ici Barlin !!!!
Dès qu'il est parti je me suis mis à taper sur les barreaux de la cellule jusqu'à ce qu'un agent arrive.
Agent : C'est ta peine qui te dépasse ? Ne t'inquiète pas, ça ira et puis il faut bien récolter ce que l'on sème. En prison au moins tu pourras mettre en exerge tes compétences de boxeur. Au fait, tu seras transféré dans deux jours.
_ Deux jours plus tard _
Nous sommes assis en salle depuis quelques minutes déjà. Kimberley et son avocat assise juste en face de moi. Dans la salle nous sommes cinq à savoir Kimberley et moi, nos deux avocats respectifs ainsi qu'un avocat commis d'office pour les affaires matrimoniales ou je ne sais pas trop quoi.
Lui : Donc comme je disais , on sait tous pourquoi on est là. Votre divorce a été prononcé, ceci n'est que la justification ou encore la légalisation de la décision prise. Alors, je vais vous laisser vous mettre d'accord sur vos biens. Vous partagez car le divorce est indépendant de la condamnation de monsieur JANSE. Me Tunan, on vous écoute sachant qu'il y'a les biens physiques et les espèces sonnantes qui s'élèvent à …
Kimberley : Je ne veux pas de son argent ( me regardant dans les yeux ).
Lui : Pardon ?
Me Tunan : Maître ce que ma cliente dit c'est qu'elle ne veut rien de l'argent de son ex mari ici présent.
Lui : Que veut-elle alors ?
Me Tunan : La maison , juste la maison maître.
Lui : Monsieur JANSE ?
Je regarde Kimberley attentivement, elle ne baisse pas ses yeux.
Barlin : Dehan ?
Moi : Oui ?
Barlin : Quel est votre avis sur ce qui vient d'être dit ?
Moi : Qu'elle prenne la maison si c'est ce qu'elle veut .
Lui : Madame NTSAME, c'est ce que vous voulez uniquement ?
Kimberley : Oui.
Lui : Sûre ?
Kimberley : Oui maître.
Lui : Donc la maison et tout ce qui s'y trouve est à vous, vous pouvez en disposer comme vous le voudrez.
Kimberley : D'accord.
Lui : Euh.. je crois que nous n'allons pas nous éterniser là dessus vu que la dame a demandé une chose précisément.
Il s'est mis à faire tout son discours sans que je ne prête réellement attention à ses mots, mon attention est particulièrement portée sur Kimberley.
Deux jours seulement mais elle a un air différent. Depuis que nous sommes ici elle me regarde droit dans les yeux sans cligner des yeux , elle dégage une certaine assurance nouvelle et étrangement c'est attirant.
Quand la séance a été levée je n'ai pas pu m'empêcher d'arrêter Kimberley.
Me Tunan : Maître Barlin, retenez votre client. Il ne doit pas s'approcher trop près de ma cliente, vous le savez.
Kimberley : Laissez le.
Moi : Je suis désolé Kimberley.
Kimberley : Désolé, pourquoi ?
Moi : Pour tout. Je suis désolé mais s'il te plaît, ne me laisse pas seul. J'ai besoin de toi aujourd'hui plus qu'avant.
Kimberley : Il fallait y penser avant Dehan.
Moi : Tu ne peux pas me laisser aller dans cet hôpital seul... Je ne vais pas tenir là-bas seul. Je ne suis pas fou, tu le sais toi.
Kimberley : Quand vous étiez à la recherche ardente du moyen pour toi de sortir de là gagnant vous avez tout utiliser n'est-ce pas ? Vos propres moyens se sont retournés contre toi. Dehan après tout ce que tu as eu à me faire, après tout ce combat que j'ai mené contre toi tu espère encore que je reste à tes côtés parce que tu aurais besoin de moi ? Et toi, quand j'avais besoin de toi où étais tu ? Quand j'avais besoin que tu redevienne l'homme que j'ai épousé, qu'as-tu fait ? Où étais-tu ? Où étais tu Dehan ? Oh mais tu étais occupé à être celui qui me faisait du mal que je sache.
Moi : Chérie écoute...
Kimberley : Non Dehan, non. Chacun s'occupe de sa vie désormais. Tu t'occupe de la tienne, pas de moi.
Moi : Kim.
Kimberley : Ah j'oubliais ( fouillant dans son sac ) … C'est à toi ça ( me tendant ma bague ).
Je ne voulais pas la prendre.
Elle a pris ma main et y a posé la bague.
Kimberley : Bonne chance ( s'en allant ).
>>> Kimberley
Voilà, c'est fait et c'est définitif.
Plus de madame JANSE, je suis désormais moi.
Il ne reste aucun lien entre lui et moi et je ne veux tellement plus avoir affaire à lui, c'est pour cela que j'ai décidé de prendre la maison et non l'argent. J'ai pris la maison parce que je compte la vendre et vendre tout ce qui s'y trouve et cet argent m'aidera.
Au départ je ne voulais rien du tout mais maître Tunan m'a convaincu de prendre ne serait-ce que la maison pas pour y vivre mais pour la mettre en vente pour ce que ça pourrait me rapporter et c'est ce que je vais faire. Elle m'appartient maintenant, je vais de ce pas chercher les filles puis on y va. C'est Léo qui nous y emmène.
Julie : C'est ici où vous viviez ?
Moi ( entrant ) : Oui.
Julie : Tu es sûre que tu veux vendre cette maison ?
Moi : Julie !
Julie : Je t'emmerde.
Léa : Je vais dans la chambre.
Moi : Léa tu ne monte pas les marches en courant, tu le sais.
Léa : Oui.
Inspecteur Léo : Je vous attends à l'extérieur ?
Moi : Oh non, j'ai quelque chose à vous montrer. Reine assurez vous de prendre ce que vous voulez , le reste sera vendu au même titre que la maison. Léo suis moi je t'en prie.
Je monte les escaliers, il me suit derrière.
Avant de rentrer dans la chambre, ma chambre, je prends une grande inspiration.
Inspecteur Léo : Ça va Kimberley ?
Moi : Oui… Entre je t'en prie.
C'est ce exactement comme j'avais laissé la dernière fois que j'étais dans cette maison, le jour de ma chute des escaliers.
Inspecteur Léo : Tu as des choses à prendre ?
Moi : Des vêtements, rien que ça normalement mais je voulais te montrer quelque chose.
Je vais dans la salle de bain, ouvre le tiroir des médicaments et en sors quelques flacons où se trouve la drogue.
Inspecteur Léo : Je comprends mieux pourquoi ils disaient ne pas en trouver, il n'avaient pas bien chercher.
Je vais dans le dressing de Dehan, dans les poches de ses vestes il y'en a toujours.
Inspecteur Léo : Maison garnie apparemment.
Moi : Oui, ça ne manquait pas ici.
Inspecteur Léo : Il n'y a plus rien ?
Moi : Non que je sache. Si on fouille les endroits que je t'ai montré on en trouvera certainement d'autres.
Inspecteur Léo : Il n'y a pas d'autres endroits ?
Moi : Non.
Inspecteur Léo : Je te fais confiance Kimberley. Tu m'aide à fouiller ?
Ensemble, on s'est mis à fouiller tout son dressig et il en a sorti quelques autres paquets. Petits soient ils, il y'en a quand même.
Moi : Je reviens.
Je vais dans la salle de bain pour me laver le visage que je prends le temps d'admirer dans le miroir.
Moi ( me parlant à moi-même ) : Ce n'est rien Kimberley… Quelques petits réflexes qui disparaîtront avec le temps et tu pourras enfin être débarrassée de tout ça. Juste des réflexes… des réf….
Inspecteur Léo ( frappant à la porte ) : Kimberley ?
Moi : Oui.
Inspecteur Léo : Ça va là-bas ?
Moi ( sortant de la salle de bain ) : Oui.
Inspecteur Léo : Tu es sûre ?
Moi : Oui, ne t'inquiète pas ( passant devant lui ).
Inspecteur Léo : Atends une minute.
Je m'arrête, il vient devant moi et me tient les mains.
Inspecteur Léo : Tu tremble. J'avais complètement que…
Moi : Je ne veux pas de ce comprimé.
Inspecteur Léo : Il le faut pourtant.
Moi : Non, je n'en veux pas. Je peux supporter ça.
Inspecteur Léo : …
Moi : Si ce n'est pas le cas je te laisse me donner ce comprimé mais pour l'instant, laisses moi essayer veux-tu ?
Inspecteur Léo : D'accord.