Chapitre 29: la jalousie
Write by Boboobg
... Jonathan Ngakosso...
Cela va faire bientôt un mois que ma fille passe chaque week-end à mes côtés. Je suis passé chez notre glacier préféré pour lui faire une surprise. Je ne vis que pour elle et j'adore ça. Je regrette tellement toutes ces années que j'ai perdu, que j'ai vécu sans rien savoir de son existence.
Mon téléphone n'arrête pas de vibrer depuis un moment. Je le connecte à la voiture avant d'activer le haut parleur.
Moi: Allo?
Manon (criant) : t'es un salaud Jonathan, cette fois ci y'en a marre. Je demande le divorce, t'es qu'un con doublé d'imbécile !
Moi(calme) : Manon j'ai commencé cette journée dans la bonne humeur, ce ne sont pas tes insultes qui vont me faire changer. J'ai l'intention de passer une belle fin de journée alors tu arrêtes de m'insulter et tu m'explique calmement le problème sinon je ne vois pas pourquoi je devrais continuer à t'écouter !
Manon : sniff on était bien ensemble, on a passé des mois super. Sniff je pensais que notre mariage était pour la première fois sur le bon chemin et qu'est ce que j'apprends ?
Moi: oui qu'est ce que tu apprends ?
Manon (criant) : que tu as un enfant Jonathan, une fille de six ans et tu ne me l'a jamais dit sniff t'es juste un salaud !
Moi: et qui te l'a dit ?
Manon: sniff tu ne le nie même pas sniff
Moi : je ne vais pas nier une vérité, alors qui as eu la merveilleuse idée de te l'apprendre !
Manon : en plus tu joues à l'incondescendant !
Moi : je ne joue à rien du tout. Qui te l'a dit ?
Manon:ta mère !
Moi (rire) : et elle a aussi dû te dire qu'elle m'a caché son existence. Qu'à cause d'elle j'ai dû batailler pendant des mois pour que mon enfant porte mon nom ? T'a t'elle dit ça ?
Manon (petite voix) : non
Moi: OK, alors madame ou devrais je dire mademoiselle Manon, j'attendrai la convocation du juge pour le divorce !
Manon : non Jonathan, je...
Je raccroche vite fait, juste au moment où je commence à un peu t'apprecier, il faut que tu viennes me casser les couilles.
Je me gare devant ce portail, je ne m'habituerai jamais à autant de sécurité. Quelle chance pour Hope que je sois là pour la sortir de cette prison le temps d'un week-end.
Hope (venant à moi en courant) : papa !
Moi(la receptionnant) : bonjour bébé, tu vas bien ?
Hope: oui, on a fait les courses avec maman et Tracy, c'était super ! Tu savais qu'elle et Mimi vont voyager ?
Moi : non bébé, raconte moi tout ça !
Son beau père me tend son sac à dos le visage bien amarré. Pffff jaloux va !
Lui: tu ne me fais pas un câlin princesse ?
Hope descend en vitesse de mes bras pour aller l'embrasser. Ensuite je l'installe dans la voiture et je démarre.
Moi: bébé, regarde dans le grand pot, j'ai une surprise pour toi !
Hope (l'ouvrant): vanille, chocolat et mirtille ? Papa t'es le meilleur !
Moi(flatté): doucement ! Hope tu te souviens de grand père ?
Hope (mangeant sa glace) : oui
Moi : papa a quelques soucis à régler avec sa femme donc on fait un tour là bas avant d'aller à l'appartement !
Hope : mais sa femme c'est ta maman non ?
Moi: oui et non, j'ai longtemps cru qu'elle l'était mais aujourd'hui elle ne l'est plus !
Hope : je ne comprends pas
Moi :tu comprendra quand tu seras plus grande !
Je gare dehors et descend de la voiture en prenant Hope dans mes bras. Le gardien nous ouvre grandement le portail pensant sans doute que je devais y être pour longtemps.
Je trouve papa, sa femme et Frank dans le salon à la véranda.
Je dépose Hope au sol qui s'en va embrasser son grand père.
Frank : je n'arriverai jamais à m'habituer au fait que Hope c'est ma nièce. Et croire que je l'avais sous les yeux avant tous le monde, c'est fou non !
Moi :oui ce qui est le plus fou, c'est que ta mère ne cesse de vouloir me rendre la vie dure.(la regardant) dis moi Godé, qu'est ce que je t'ai fait?Qu'est ce que j'ai bien pu te faire pour que tu me veuilles toujours du mal.
Godé (se levant) : je ne te permet pas de venir chez moi et de me parler sur ce ton. Et depuis quand tu m'appelle par mon prénom Jonathan ?
Moi: depuis que j'ai découvert que tu es un serpent, mais pire en fait car le serpent n'avale pas ses propres enfants ce qui ton cas.
Godé : George parle à ton fils, je n'accepterai pas qu'il me manque plus de respect que ça !
Moi : arrête de jouer à la victime. Pourquoi veut tu toujours faire de mon existence une misère. N'aie je pas le droit de vivre en paix, de fonder ma famille ? Ai je commis une erreur de sortir de ton sein ?
Papa se lève et emmène Hope avec lui dans le jardin sans dire un seul mot. Franck quand à lui s'éclipse da la maison. Je crois qu'ils ont compris que je suis à bout.
Moi: j'en ai assez, je suis à bout. J'en ai ma claque de tes coups bas, de tes attaques. Pourquoi faut il toujours que toi ma mère soit contre mon bonheur ? D'abord tu me fais me séparer de la seule femme que je n' ai jamais aimé , puis tu me cache délibérément l'existence de ma fille,ensuite j'apprends que je suis l'enfant issu d'une infidélité. Ça ne s'arrête pas là, tu appelles Manon pour lui raconter des choses ? Non mais ça, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Je vais demander le divorce de Manon, et toi, je ne veux plus que tu m'approche !
Je tourne les talons pendant qu'elle me suit en me traitant de tous les noms. Ma fille dans mes bras, je pense bien que c'est la dernière fois que je met les pieds dans la parcelle de mon enfance.
Hope (criant) : ogre ! Ogre ! Je me souviens de toi, la dame méchante qui criait sur nous au supermarché ! Papa c'est elle ta maman ?
Moi : elle n'est personne bébé, elle n'est personne !
... Deux jours plus tard...
... Alphonse Onda....
Moi(énervé) :mais pourquoi c'est juste aujourd'hui que vous me le rappeler ?
Assistante : je suis désolé monsieur, vous m'avez demandé de lui accorder ce rendez-vous il y'a deux semaines et j'avais tellement de boulot que j'ai oublié de le noter
Moi: c'est donc à moi de faire votre travail Nadège ?
Elle: non monsieur !
Moi : et quand il a appelé pourquoi ne lui avoir pas dit que je serai occupé bon sang !
Elle : excusez monsieur, j'étais tellement confuse que...
Moi : je n'apprécie pas que mes employés soient pathétique à l'exercice de leurs fonction et vous le savez !
Elle:...
Moi: prenez un rendez vous dans un restaurant, un café ou je ne sais quoi mais qui se trouve proche de l'aéroport !
Elle: pour quelle heure monsieur ?
Moi(la regardant méchamment) : le vol des filles est à quelle heure ?
Elle : désolé monsieur, je prendrai à dans trente minutes !
Moi: faite ça !
Elle quitte mon bureau avec ses jambes de criquets pour m'appeler sur le fixe deux minutes plus tard afin de me confirmer la réservation au bar de l'hôtel pefaco au moins je ne mettrai pas longtemps à les rejoindre.
Juste que je dois appeler Lovely !
Lovely : Allo, chérie? José fini ton assiette s'il te plaît !
(bruit de fond : alphonsia qui pleure)!
Moi: qu'est ce que tu fais à ma fille pour qu'elle crie de la sorte !
Lovely : ta fille doit avoir sa couche pleine ! (criant) Marie s'il te plaît occupe toi d'Alphonsia !
Marie : j'y vais, j'y vais !
Moi: c'est un chantier là bas on dirait ?
Lovely (soupirant) : je ne te dis pas ! Avec Alphonsia qui ne cesse de pleurer, Hope et José qui n'arrête pas de courir partout et Tracy qui n'a pas encore fini de faire ses valises, je suis à bout ! (criant) Hope, José, je vais finir par me fâcher vous m'entendez ?
Moi (rire) : ne devient pas folle s'il te plaît, j'ai encore besoin de ma femme !
Lovely : tes enfants monsieur Onda, ce sont tes enfants qui vont me rendre sénile !
Moi: chérie en fait tu vas devoir les conduire toute seule, je dois honorer un rendez vous. Mon assistante avait oublié de me prévenir !
Lovely : haa non Alphonse, ne me fais pas ça ! Comment tu veux que je m'en sorte ? Et qui va chercher maman et Mireille alors ?
Moi : prend un des gardes bébé, s'il te plaît, ça fait des semaines que je le fais attendre et il est censé représenter le gouvernement.
Lovely : d'accord mais tu as intérêt à être la hein, je veux bien que tu ne parles toujours pas à ta fille mais c'est un grand jour. Elle doit voir que tous le monde la soutien !
Moi : je sais madame. Je serai là ! Bisous je t'aime !
Lovely : je t'aime aussi mais je jure que je ne fais plus d'enfants !
Moi(rire) : on verra my love !
Lovely : tchrrr
Je raccroche le sourire aux lèvres. C'est vrai que Tracy m'a positivement surpris. J'étais sûr des résultats de Mireille qui ont surpassés nos attentes car la fille a fait un seize de moyenne malgré la dépression dans laquelle elle était à Abuja. Mais Tracy, si je n'étais pas toujours en colère après elle, j'encadrerai son diplôme. Car elle nous a fait un quatorze de moyenne alors que ma fille n'a jamais été une bonne travailleuse à l'école.
En effet, c'est aujourd'hui qu'elles prennent l'avion pour le début de leur voyage. Elles vont toutes les deux descendre à Bruxelles où mon frère va mettre Tracy dans un avion pour Londres et Mireille pour Toronto ensuite cette dernière va finir sa course à Ottawa. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi elles ont choisi d'aller si loin. Mais bon à chacun ses choix !
À quinze heures, je prends la route pour mon rendez-vous. Il se pointe avec un retard teta. Je suis d'abord surpris par son allure, je m'attendais à un homme métissé, charmeur et orgueilleux comme son imbécile de frère, mais c'est tout le contraire que j'ai devant les yeux.
Il a une allure calme des hommes bien née mais qui ont quelque chose dans le crâne. Pas assez beau mais il dégage une certaine assurance.
Moi(lui présentant la place) : monsieur Ngakosso !
Lui:monsieur Onda !
Nous échangeons des civilités avant d'entrer dans le cœur du surjet. Le dit contrat. Je lui expose mes craintes et lui présente respectueusement mon refus de faire affaire avec eux.
Georges : vous m'envoyer navré mais j'espère bien que ce n'est pas à cause de la relation entre mon frère et votre femme que vous me tenez rigueur. Je tiens à vous rappeler qu'il y'a des millions à la clé de ce contrat !
Moi: mon cher, il ne s'agit en rien de nos histoires personnelles. Les armes sont utilisées pour tuer et je ne peux me permettre d'être celui qui appose sa signature pour que ceux ci arrivent dans mon pays meme si il s'agit ici d'armes destinés à notre protection.
Georges : bon, j'ai essayé de vous faire changer d'avis mais il me semble que vôtre décision était déjà prise. Donc nous pouvons écourter notre tête à tête !
Moi : sans rancune ?
George (me regardant droit dans les yeux) : sans rancune. Maintenant que nous avons fini de parler boulot, comment se porte ma nièce ?
Moi: elle va très bien merci !
George : et sa mère ? LOVELY ?
Moi: ma femme aussi se porte très ainsi que tout le resté de la famille !
George (souriant) : vous avez dû avoir un doute sur la fraternité ente moi et le père de votre fille n'es pas ? Je l'ai vu dans votre regard. En fait ma mère l'a eu avec un autre, elle a en quelques sortes cocufier mon père !
Moi: heu excusez moi mais je n'ai pas envie de connaître vos histoires de famille en tout cas je vous dit au revoir
Georges (calme) : ne vous en allez pas tout de suite, ça va être intéressant. Laissez moi juste vous expliquer,vous ne voulez-vous donc pas savoir pourquoi j'ai voulu me charger moi même directeur de cabinet que je suis de ce dossier ? Et bien pour la seule et l'unique raison que je voulais voir le visage de celui qui a finalement eu cette femme, celle qui a été le déclic
Moi:...
George : d'aussi longtemps que je m'en souvienne, j'ai toujours été jaloux de mon frère. Ma mère l'a toujours préféré et il a toujours été différent de moi. Plus beau, plus franc, plus gentil et surtout plus sûr de lui. J'ai deux ans de plus que lui et pendant que les filles lui courraient après, moi j'étais toujours puceau, quel enfer ça a été de vivre derrière son ombre toute mon enfance et ensuite mon adolescence !
Moi(perdant patience) : écoutez moi monsieur, je pense qu'il est temps que l'on se sépare....
George : j'y viens monsieur Onda, j'y viens ! Il m'avait expliqué son plan, il disait avoir rencontré la bonne. (rire) il m'a toujours tout raconté de sa vie, comme pour me narguer ! Il a organisé une fête improvisé juste pour cette fille qu'il disait être la plus belle qu'il n'ai jamais vu. Et dès que j'ai posé mes yeux sur elle, j'ai su que c'était la "bonne" pour moi. Mais hélas, comme toutes les autres elle n'avait de yeux que pour lui, je n'existais même pas. Alors un jour j'ai voulu mettre fin à mes jours, j'en avais marre de vivre ainsi, cacher par la personnalité de mon petit frère. Ce jour là ma mère m'y a empêcher et m'a promis d'éloigner à jamais mon frère de cette fille et de nous séparer de sorte que je puisse à mon tour vivre ma vie pleinement sans me sentir oppressé par Jonathan. C'est ainsi que sa bataille contre cette arriviste qu'elle disait a commencé. Jusqu'au voyage de mon frère pour Paris.
Moi:....
Georges : quelques années plus tard, j'ai aperçu les deux tourtereaux flirté sur la plage à Pointe noire, j'ai alors compris que Jonathan mentait à tous . C'est ainsi que mon plan pour les séparés à germer dans mon esprit. C'était devenu une obsession,mon chemin vers la paix. j'ai commencé à le menacé avec des lettres anonymes jusqu'à menacer la vie de notre mère et celle de Lovely. C'est seulement à ce moment là, qu'il l'a rayé de sa vie mais hélas pas de son cœur.
Moi:...
George : je suis désolé pour ma nièce mais maman tenait bec et ongles que ça ne pouvait être l'enfant de son fils et même après que je lui ai avouer pour mes menaces, elle a refusé d'accepter celle ci. Elle haï Lovely car pour elle, c'est de sa faute si je déteste autant mon frère. Car elle a été l'élément déclencheur.
Moi:....
George : quand j'ai su par la bouche de mon cher frère qu'il l'a basait toujours (je blêmis), j'ai voulu voir le visage de cet homme qui se fesait cocufier de la sorte.
Moi : je ne vous permets pas de faire des accusations aussi absurdes à l'égard de ma femme ! Vous devriez avoir honte de vous, je n'apprécie guère votre frère mais jamais je ne serai aussi sournois et démoniaques que vous car au fond, que vous a t'il fait à part briller plus que vous ? Vous êtes jaloux ? Oui moi aussi je suis jaloux, jaloux que ma fille l'appelle aussi papa et que mon fils le prenne pour son tonton. Mais jamais au grand jamais je n'agirai comme le lâche que vous êtes, sur ceux bonne suite pour vos affaires !
Alphonse : il l'a sauté(riant) deux fois de suite. Je ne sais pas peut être dans votre maison, sur votre lit pendant vos longs et incessants voyages. J'ai d'ailleurs appris que vous viviez hors du pays, c'est à se demander pourquoi êtes vous rentrez ? Vous aurez dû garder votre petite femme au chaud, loin de mon chasseur de frère. Car dès qu'elle aura arrêté d'allaiter votre enfant, mon frère a pour but de vous la reprendre et ça, vous ne pourrez rien y faire.
Je le plante là, j'en ai assez entendu. Mais quel imbécile ! Sa dernière phrase n'arrête pas de trotter dans ma tête. Lovely avait tellement insisté pour rentrer. Jusqu'à s'enfuir avec les enfants ! Non, non je rêve ! Elle ne peut pas m'avoir trompé. Elle m'a juré amour et fidélité jusqu'à ce que la mort nous sépare. Non, c'est faux, ma femme est merveilleuse, elle ne peut pas me faire ça. C'est homme est jaloux de son frère et amoureux de ma douce, il cherche pas tous les moyens de la discréditer.
C'est l'esprit préoccupé que je me rend à l'aéroport espérant ne pas être en retard. Je verrai clair sur cette affaire plus tard.
... Tracy Onda....
Comme papa n'a pas eu le temps de venir nous chercher, on a dû Marie, Hope et moi être conduit par l'un des garde pendant que lovely, José et Alphonsia vont cherché Mireille et mamie clarisse. On se retrouvera tous à l'aéroport, le vol est à 17h. J'espère que papa sera là, il ne m'a toujours pas parlé. C'est vrai que cela me fait beaucoup de mal mais pas plus qu'à lui d'avoir vu sa fille dans ce genre de situation donc je le comprends lui et sa réaction.
Nous sommes sur l'avenue des trois martyrs quand je remarque la cylindrée noire de l'autre jour. Elle apparaît derrière nous puis disparaît à l'instant. Je dois être entrain de rêver de cette voiture.
Nous avons éviter la route du sud à cause des embouteillages, donc nous passons par Marien Ngouabi, kombo, mazala et ensuite diata. D'ailleurs lovely était juste derrière nous jusqu'à kombo, puis elle a continué pendant que nous sommes passé derrière la télé.
C'est à ce moment là que j'ai remarqué pour la deuxième fois la cylindrée. Et juste quand je voulais faire signe au chauffeur, la voiture a commencé à nous cogner. Elle nous cogne comme dans les films fast and furious. Hope se met à crier pendant que le chauffeur fait de son mieux pour nous garder sur la route.
C'est à ce moment là, que la dite voiture nous dépasse pour aller se placer carrément devant nous pendant qu'une autre nous pousse violemment vers la droite. Notre voiture quitte la route et fait des tonneaux sur le côté, pendant que ma tête heurte le capot et que la douleur me fait perdre connaissance.