CHAPITRE 29: TU NE BOUGERAS PAS.
Write by L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 29 : TU NE BOUGERAS PAS.
**LESLIE OYAME**
Arsène : Ma Douce ?
Moi : (Le regardant en colère) Imbécile Mfoula tu comprends ? Tu es un imbécile. Essaie encore de m’appeler comme ça et tu verras ce que je vais te faire, chien.
J’ai éteint les feux et j’ai essayé de le dépasser pour me rendre au salon mais il m’a attrapé la main et m’a tiré à lui avant d’écraser ses lèvres sur les miennes sans que je ne puisse faire quoique ce soit. J’ai posé mes mains sur sa poitrine et j’ai essayé de le repousser pour me détacher de lui mais il a renforcé l’étreinte avant de me pousser de sorte à me faire reculer jusqu’à de que je me retrouve bloquer contre la porte de la cuisine, tout cela sans détacher sa bouche de la mienne. J’essaie à nouveau de le pousser et j’arrive à le décoller de moi avant de lever ma main pour le gifler mais il la bloque et la ramène sur mon ventre avant de la maintenir là. Puis écrase à nouveau ses lèvres sur les miennes en pesant de tout son poids sur moi pour m’empêcher de bouger pour me défiler. N’ayant plus de moyens de me libérer, je décide de le mordre mais comme s’il lisait mes intentions dans ma tête. Il détache sa bouche de la mienne.
Moi : (Énervée) Lâche moi Mfoula.
Arsène : Une semaine, je t’accorde une semaine pour te calmer le temps pour moi de mettre de l’ordre dans ma vie après toi et moi aurions une discussion sérieuse.
Moi : (Essayant de me débattre) Lâche moi, je n’ai rien à te dire.
Arsène : (Me maintenant là) Pourtant il faudra bien que nous ayons cette discussion, que tu le veuilles ou non.
Moi : Discussion de mon cul oui.
Arsène : Ne t’inquiètes pas, je m’occuperai aussi de ça et même de ton vagin.
Moi : (Me débattant) Lâche moi Mfoula, lâche moi tout de suite, chien.
Arsène : (Me lâchant, un sourire sur les lèvres) D’accord ma chienne.
Moi : (M’énervant davantage) Qui est ta chienne ?
Arsène : (Me regardant dans les yeux) Toi.
Je me suis baissée pour ramasser ma babouche pour lui frapper ça mais il l’a piétiné pour m’empêcher de la prendre. J’ai enlevé l’autre et l’ai ramassé, il me l’a arraché des mains avant de m’attraper et me retourner de sorte à ce que je me retrouve dos à lui. Il m’a à nouveau bloqué contre la porte en me collant par derrière.
Arsène : (À mon oreille) Pourquoi tu aimes la violence comme ça ? Tu ne peux pas te calmer deux minutes sans être agressive.
Moi : Va te faire foutre.
Arsène : J’irai me faire foutre avec toi bientôt, je pense que tu as trop d’énergie bloqué dans ce corps, je vais t’aider à l’utiliser à bon escient et toute cette agressivité va partir, c’est moi qui te le dis.
Je voulais encore l’insulter quand les enfants sont venus cognés à la porte de la cuisine.
Eux : Papa, maman vous faites quoi ? Vous ne sortez pas ?
Arsène : Si mes champions, on n’arrive . (À moi) Tu as intérêt à te calmer.
Moi : Lâche moi.
Il l’a fait avant de reculer.
Moi : (Portant mes chaussures) Imbécile.
J’ai ouvert la porte et je suis sortie de là pour ma chambre où je suis directement allée m’enfermer dans la douche. Je retire rageusement ma robe et mon slip qui est complètement trempé parce que oui, j’ai mouillé mon slip chaque fois que ce salopard m’a embrassé avec sa sale bouche là. Je vais sous la douche et allume de l’eau froide sur moi pour calmer la chaleur à l’intérieur de mon corps. Je sors de là 15 minutes plus tard et je me change en mettant un gros slip et une culotte jean avec ceinture sous ma robe avant de sortir à nouveau de la chambre pour redescendre au salon puis à la cuisine où je me sers et sers mes enfants avant de venir poser ça sur la table.
Moi : (Visage fermé) Les enfants venez manger.
Ils se sont levés et lui aussi l’a fait pour venir s’attabler mais s’est étonné de ne pas voir son plat.
Arsène : (Me regardant) Où est mon plat ?
Moi : (M’asseyant en silence)
Ses enfants : Maman, tu n’as pas servi l’assiette de papa ?
Moi : votre père connait la route de la cuisine, s’il veut manger, il n’a qu’aller se servir. Asseyez vous.
Ils m’ont tous les trois regardé avant de se regarder. Les enfants se sont assis l’air désolé pour leur père.
Arsène : Leslie tu ne vas pas me servir ?
Moi : (Silence)
Arsène : Ok.
Il est parti à la cuisine avant de ressortir et venir nous trouver sur la table avec une cuillère à la main. Il a tiré la chaise juste à côté de la mienne et a mis la cuillère dans mon assiette pour manger. Je l’ai regardé avec les grands yeux tant j’étais choquée. Attendez, c’est dans mon assiette que l’homme là est en train de manger ?
Moi : Tu blagues avec moi Mfoula ?
Arsène : (Prenant mon verre d’eau pour boire) Je ne vois pas de quoi tu parles.
Moi : (Élevant la voix) Je te jure que si
Arsène : (Me coupant, voix calme) Mes enfants sont sur cette table Oyame donc réfléchis bien à ce que tu vas sortir de ta bouche tout de suite. J’ai un contrat en ma possession.
Je l’ai regardé en silence et je n’avais qu’une envie, lui planter la fourchette que je tenais dans le bras après l’avoir bien insulté. J’étais littéralement en train de bouillir de colère. Les enfants étaient en train de me regarder. Je me suis levée avec colère et je suis allée servir son plat pour lui donner avec ses deux verres et sa fourchette.
Arsène : (Souriant) Tu vois quand tu veux. Même si je préférais manger dans ton assiette mais merci quand même.
Moi : (Mangeant avec colère, dans ma tête) Connard, si tu pouvais même t’étouffer avec la nourriture là, chien.
Nous avons mangé ensemble et il a débarrassé avec ses fils et ont décidé de faire la vaisselle. Je suis tranquillement allée m’asseoir sur les fauteuils et j’ai allumé la télévision. Il est revenu quelques minutes plus tard s’asseoir en face de moi.
Arsène : On peut parler de ton déménagement ?
Moi : C’est à l’ancienne Sobraga dans une barrière, 140 mille.
Arsène : Je suppose que c’est loyer plus caution, soit 280 mille.
Moi : Oui. J’aurai besoin de cet argent au plus tard vendredi pour payer avant d’entrer ce week-end.
Arsène : Et quand tu ne voulais pas parler de ça, tu comptais sur quoi ?
Je l’ai regardé sans parler.
Arsène : Bref, y a-t-il un accès véhicule ?
Moi : Pour faire quoi ?
Arsène : Il faudra bien que je gare ma voiture quelque part.
Moi : Pourquoi tu viendrais garé ta voiture chez moi ?
Arsène : Parce que j’aurais accès, c’est quelle question ça ?
Moi : Tu y auras accès par rapport à quoi ?
Arsène : Par rapport au fait que mes enfants y seront. D’ailleurs , dès demain je veux voir cette maison et ton bailleur.
Moi : Ça ne va pas chez toi ?
Arsène : Je ne te demande pas ta permission. Saches que tu ne bougeras pas de cette maison, du moins pas avec mes enfants si je ne vois pas cette maison avant et ne discute pas personnellement avec ton bailleur.
Moi : Tu te prends pour qui ? Que j’ai besoin de ta permission pour emmener mes enfants ?
Arsène : (Rictus) Je sais que tu n’es pas totalement idiote, donc je ne vais pas perdre mon temps à parler avec toi. (Se levant) Si je ne vois pas cette maison, tu ne bougeras pas. Maintenant si tu crois que tu es trop forte, tente moi pour voir. Bonne nuit.
Il est parti en me laissant là.
Moi : (Dans ma tête)Regardez moi cette espèce de, je ne sais même pas quel animal est-ce. Il était là quand je souffrais à mettre les enfants là au monde ? Hier hier là qu’il est sorti de son trou et il pense qu’il viendra me commander sur mes propres enfants ? C’est toi qui a la fiancée non, tu attends quoi pour l’enceinter avec ton sale truc que tu as entre les jambes et tu vas commander ? N’importe quoi. Je partirai d’ici avec mes enfants piang et on va voir ce que tu vas faire, rigolo.
J’ai fini par éteindre la télévision et monter à la chambre. Une heure plus tard il est venu déposer les enfants qui étaient déjà endormis je ne sais dans quelle pièce avant de ressortir sans un regard pour moi.
DEUX JOURS PLUS TARD
Aujourd’hui c’est vendredi et le salopard de Mfoula là ne m’a pas encore donné l’argent du loyer alors que je suis censée payer aujourd’hui qui est le dernier délai si je veux pouvoir partir demain. Je suis encore au boulot mais je finis dans une heure. Je prends mon téléphone et je lui fais un message.
-Moi : Je ne sais pas si tu es est au courant mais je te rappelle que c’est vendredi aujourd’hui et j’attends toujours l’argent du loyer afin de faire le versement. Je t’ai dit mercredi que aujourd’hui c’est la date butoir. Et je n’ai toujours rien reçu.
J’ai envoyé avant de poser mon téléphone, un client s’est présenté à moi et j’ai dû lui sourire avant de m’occuper de lui. J’ai servi deux autres après lui avant de vérifier s’il m’avait répondu. Il a bien lu le message mais m’a laissé en vu. L’enfant là se fout de moi hein ? J’ai réécrit un autre message.
-Moi : Mfoula, tu lis mon message et tu ne me réponds pas, tu te fous de moi ?
Il a immédiatement lu le message mais n’a pas réagi. J’ai lancé l’appel sur son numéro mais il a rejeté.
Moi : (Parlant toute seule) Tu vas rentrer à la maison aujourd’hui non ? Tu vas me sentir, imbécile.
Fergie : Tu parles seule maintenant Leslie ?
Moi : Hein ?
Fergie : Je te demande si tu parles seule.
Moi : Ah oui, non. Je pensais à haute voix.
Fergie : Qui est encore l’imbécile qui va rentrer chez toi ce soir ?
Regardez moi celle là aussi. Ça la regarde ?
Moi : Personne. Ce n’est rien d’important .
Fergie : (Insistant) C’est le gars qui venait te prendre ici la semaine dernière pour t’emmener déjeuner ? C’est ton gars ?
Moi : (Me concentrant sur ma machine) Je ne ferai aucun commentaire.
Fergie : Toi tu es une vraie cachottière, je suis sure que c’est ton gars mais tu ne veux pas qu’on le sache pour que la nouvelle n’arrive pas chez le boss vu qu’il te drague.
Moi : Tu peux penser ce que tu veux, comme tu n’as rien d’autres à faire que de chercher à savoir ce qui se passe dans ma vie, continue.
Un client s’est pointé et ce fut mon dernier client du jour. J’ai rangé mes affaires et je suis allée attendre les autres pour l’inventaire avant de rentrer à la maison. Lucrèce était toute seule avec les enfants. Ils m’ont salué avant que je n’aille me changer à la chambre. J’ai pris un bain avant de redescendre.
Moi : Vous avez déjà mangé ?
Eux : Oui.
Moi : Il y a encore grand-chose dans les marmites ?
Lucrèce : Non, mais ça peut faire deux plats, pour tonton Arsène et toi.
Moi : Ok. Je vais quand même faire quelque chose pour ce soir.
Je me suis dirigée à la cuisine, j’ai sorti un sachet d’oseille que je vais faire avec la boîte de sardines pour ce soir. Pendant que je découpais les aliments, Lucrèce est venue me trouver.
Lucrèce : C’est toujours demain qu’on va déménager tantine Leslie ?
Moi : Normalement oui, mais Mfoula ne m’a pas encore donné l’argent de la caution, je l’attends aujourd’hui pour ça. Tu as déjà fini d’arranger tes affaires non ?
Lucrèce : Oui.
Moi : D’accord. Je vais t’appeler plus tard pour te confirmer si c’est demain ou non.
Lucrèce : Ok. Mais je pensais qu’on devait d’abord aller nettoyer la maison avant d’emmener les affaires.
Moi : Il n’y a rien à nettoyer, la maison est neuve et propre. Seulement un coup de serpillères au sol et c’est bon.
Lucrèce : C’est dans quel quartier ?
Moi : À l’ancienne Sobraga. Ce sera proche de ton lycée et de l’école des jumeaux.
Lucrèce : C’est vrai. C’est tonton Arsène qui va nous emmener ?
Moi : Emmenez qui et où ?
Lucrèce : Nous, quand on va déménager, il ne va pas nous transporter avec sa voiture ?
Moi : Non.
Elle s’est mise à me regarder en silence. Je sentais bien qu’elle voulait me poser des questions mais elle ne l’a pas fait. Elle a fini par retourner trouver les jumeaux au salon. J’ai préparé mon oseille et pendant que la marmite était au feu, je me suis servie et je suis allée manger avant de venir rincer tout ce qui était sale. Quand ma marmite a cuit, j’ai éteint et je suis allée au salon, elle est revenue me trouver pour me dire qu’elle avait un devoir de recherche en histoire. Des choses sur les Chaka Zulu. Je me suis fait la réflexion selon laquelle les programmes là ne changeaient pas. J’avais aussi vu ça en mon temps quand j’étais en troisième.
Moi : On va faire des recherches sur le net mais je vais aussi nous faciliter la tâche en regardant le film. Attend je télécharge même ça. Aimé ?
Aimé : Maman ?
Moi : Va me chercher l’ordinateur à la chambre.
Aimé : D’accord .
Il est parti et l’a ramené avant de me le donner et retourner jouer avec son frère. J’ai pris l’ordi et après l’avoir allumé, j’ai lancé le téléchargement. Nous avons aussi fait des recherches sur des sites pour avoir la documentation.
Moi : (La regardant) Attends, ton téléphone est Android non ?
Lucrèce : Oui.
Moi : Tu as le mot de passe wifi de la maison n’est-ce pas ?
Lucrèce : (Petite voix) Oui.
Moi : Pourquoi tu n’as pas fait les recherches là toi-même depuis ton téléphone ?
Lucrèce : (Silence)
Moi : Ce n’est pas à toi que je parle ?
Lucrèce : Si.
Moi : Et alors ?
Lucrèce : (Baissant la tête) En fait, je, je.
Moi : Je quoi ? Donne moi ton téléphone ici.
Lucrèce : Hein ?
Moi : (Visage fermé) Je t’ai dit de me donner ton téléphone, fais vite. C’est où ?
Lucrèce : Dans le sac.
Moi : Va me chercher ça.
Il est partie et est revenue avec en traînant les pieds.
Moi: Si je te suis là-bas, ça va très mal se passer pour toi. Soulève moi rapidement tes pieds et tu avances ici.
Elle a accéléré et est venue me tendre ça. Je le lui ai arraché des mains avant de le déverrouiller et oui, je connais son code. Je rentre sur Google et regarde son historique, je constate qu’elle a déjà fait les recherches et a même enregistré des bons articles sur le sujet.
Moi : (Lui montrant l’écran de son téléphone) Tu te fous de moi Lucrèce ?
Lucrèce : (Petite voix) Non.
Moi : Alors c’est quoi ça ? Pourquoi tu me fais chercher des choses que toi-même tu as déjà trouvé ?
Lucrèce : (Silence)
Moi : Mefoumane ce n’est pas à toi que je m’adresse ?
Lucrèce : Si.
Moi : Et donc ?
Lucrèce : (Coulant les larmes) C’était pour, pour parler avec toi.
Moi : (Écarquillant les yeux) Pardon ?
Lucrèce : C’était pour parler avec toi. Quand j’emmène les devoirs et je te dis, tu m’aides en m’expliquant et tu parles aussi avec moi. Quand il n’y a rien, tu as toujours le visage amarré et tu restes dans ton coin.
Je l’ai regardé et je n’ai pas su quoi dire, même la force de la gronder est partie. J’ai déposé son téléphone et je me suis levée pour aller m’enfermer à la cuisine. Donc si je comprends bien, toutes les fois qu’elle venait me voir pour me demander de l’aider c’était parce qu’elle voulait que je lui parle, elle n’avait vraiment pas besoin d’aide . Je suis censée prendre ça comment ? J’ai tourné dans la cuisine comme un lion en cage avant de sortir et de venir la trouver avec les jumeaux qui était en train d’essuyer ses larmes en lui demandant si je l’avais grondé.
Moi : (Me rasseyant en face d’elle) Vous d’eux là retournez où vous étiez ya Lucrèce est en train de faire ses devoirs.
Ils m’ont regardé avant de s’en aller.
Moi : (La regardant) Je t’ai dit quoi sur les pleurs ?
Lucrèce : (Essuyant ses larmes) De ne plus pleurer comme une maboule sans raison.
Moi : Maintenant tu pleures là par rapport à quoi ?
Lucrèce : (Silence)
Moi : Va rapidement me rincer ton visage et tu reviens on va faire les devoirs au lieu de pleurer pour rien.
Elle est partie et est revenue quelques minutes plus tard. Nous avons repris ce que nous étions en train de faire avant ça et finalement au lieu de parcourir les documents, nous avons plutôt regardé le film ensemble, enfin la moitié du film vu qu’il est très long et que l’heure de rentrer pour elle était déjà arrivée. Je lui ai dit qu’on allait poursuivre plus tard avant de la mettre dans le taxi pour la maison. L’autre là n’est pas venu. Normalement il rentre autour de 15-16h, mais rien. Il est déjà 19h. Je lui ai fait des messages et j’ai même tenté de l’appeler mais le bon monsieur n’a pas décroché. J’ai passé toute la soirée à l’attendre avec les enfants et le bon monsieur s’est pointé à 1h du matin l’air de rien. Je ne sais même pas ce qui m’énervait le plus entre le fait qu’il n’ait pas répondu à mes messages, qu’il ait rejeté mes appels, qu’il ne m’ait pas donné l’argent du loyer ou qu’il soit rentré à 1h du matin. J’étais assise au salon gonflée comme un pain mouillé.
Moi : Mfoula tu te fous de moi ?
Arsène : (Me regardant) Bonsoir Leslie.
Il a essayé de tracer sa route pour prendre les escaliers mais je me suis levée pour lui bloqué le chemin.
Moi : Tu veux aller où ? D’abord tu sors d’où à pareille heure ?
Arsène : (Levant un sourcil) Pardon ?
Moi : (Visage fermé) Tu reviens d’où Mfoula ? De chez cette fille n’est-ce pas ? Donc moi je t’attends ici comme une idiote avec tes enfants et toi tu es je ne sais dans quel coin de Libreville en train de baiser tes chiennes n’est-ce pas ? Je t’écris et t’appelle , tu ne prends pas la peine de me répondre et tu as même le culot de me laisser en vu et rejeter mes appels. Tu me prends pour qui Mfoula ? La gardienne de ta maison ? Hein ?
Arsène : Ça te dérange que je baise d’autres femmes ?
Moi : Pardon ?
Arsène : Tu as bien compris ma question.
Moi : Qu’est-ce que j’ai foutre que tu baises d’autres femmes ou non ?
Arsène : (Croisant ses bras) Maintenant c’est quoi l’objet de la crise de jalousie que tu me fais ?
Moi : (Écarquillant les yeux) Qui te fais une frise de jalousie moi OYAME ? Que j’ai d’abord ton temps Mfoula ? Quand tu me regardes là tu crois que tu es mon type d’homme ? Regardez moi celui-là.
Arsène : (Souriant) Tu es d’un ridicule si tu savais.
Moi : C’est toi-même qui est ridicule, Mfoula, toi et ta sale fiancée là, c’est vous qui êtes ridicule.
Arsène : Si tu as fini de singer, libère mon chemin car je suis fatigué et j’ai besoin de dormir.
Moi : Je ne quitte pas.
Arsène : Ce que tu cherches avec moi ce soir, tu vas trouver.
Moi : L’argent de mon loyer est où ?
Arsène : Ya pas.
Moi : Pardon ?
Arsène : Je t’ai dit que tu ne bougeras pas de cette maison avant que je n’aille voir cette maison de mes yeux et discuter avec ton bailleur. Tu as voulu me tester parce que tu crois que j’ai peur de toi ou c’est toi qui me commande, vas y. Tu n’as pas dit que ta tête est dure ? Continue donc.
Moi : Tu es un chien Mfoula.
Arsène : Chien ou non, tu ne bougeras pas de cette maison. Maintenant quitte de mon chemin.
Moi : Je ne quitte pas.
Il m’a bousculé pour m’enlever devant lui avant de me dépasser. Je me suis baissée et j’ai ramassé ma babouche avant de lui lancer ça au dos. Il a balancé son sac avant de se retourner et venir me soulever du sol pour me poser sur la table à manger puis m’appuyer la bouche.
Arsène : Tu te prends pour qui hein ?
Moi : (Me débattant) Lâche moi.
Arsène : (Bloquant mes mains derrière mon dos) Je ne te lâche pas.
Moi : Espèce de
Il m’a fermée la bouche en m’embrassant avec fougue tout en envoyant sa main sous ma robe et inséré son doigt dans mon vagin…