Chapitre 3
Write by YadRosa
** Prisca **
Moi : tu n'as aucun droit sur lui !
Mélanie : tu te trompes, devant la loi, je suis sa mère. Non mais tu deviens complètement tarée ma parole ! Jamais je ne te laisserai aller vendre cet enfant. Jamais !
Elle m'énerve de plus en plus. J'ai décidé de faire payer à Daysie son affront et je veux commencer par son bâtard mais cette mégère de Mélanie s'oppose à ma décision.
Moi : figure toi que je ne demande pas ta permission. Je le reprends et tu ne peux t'y opposer !
Mélanie : tu sais quoi ? Je ne sais pas ce que je t'ai trouvé pour me lier d'amitié à toi. Tu es satanique. Non seulement tu as enlevé son enfant à cette propre fille, tu lui as ensuite montré des documents falsifié disant qu'elle était stérile et comme si ne suffisait pas tu veux en plus de ça vendre son enfant juste parcequ'elle à oser te tenir enfin tête ? Tu me déçois vraiment !
Je me suis mise à l'applaudir.
Moi : madame la procureur.. waouh ! Le dossier est il complet ou tu as besoin d'autres éléments !?
Mélanie : arrête d'être sarcastique. Peu importe ce que tu feras, je ne te laisserai jamais prendre Henri. Tu devras me passer sur le corps avant.
Moi : ça tombe bien puisque j'allais juste faire ça...
Avant même qu'elle s'en rende compte, un homme lui assena un coup à la tête et elle s'écroula à la minute. Nous étions dans le salon et j'avais fais exprès de laisser légèrement la porte ouverte afin que Fred puisse entrer. Je savais qu'elle n'acceptera jamais que je mette mon plan à exécution...
Moi : Fred, soulève la et met la de côté. Je monte à l'étage chercher le gosse. Assure toi que personne n'entre.
Je me suis précipitée dans les escaliers et j'ai retrouvé sans problème la chambre d'Henri. Il dormait toujours, recroquevillé sur lui même comme un petit bébé. Je le soulève délicatement et je suis ressors.
Moi : partons avant que cette femme ne se réveille !
**Maëlys**
Depuis hier, j'essaie en vain de contacter Virginie. Je me sens mal par rapport au fait que je lui ai caché ma relation avec Kelvin...j'ai profité du fait que se soit le week-end pour me rendre chez elle. C'est sa petite soeur Sofia qui vient m'ouvrir. Elle se met à sautiller dès qu'elle me voit. Ça me fait rire un moment.
Moi : toujours dynamique toi, tu va bien ?
Sofia : oui tanti.
Je suis entrée et j'ai trouvé ses parents au salon. Après avoir échangé les salutations et exprimer mes condoléances pour la récente mort de leur proche, je me dirige vers la chambre de Virginie.
Maman Virginie : j'espère que tu pourras la persuader de sortir de sa chambre. Elle refuse de parler à qui que se soit depuis hier et est de très mauvaise humeur. Je me demande quelle mouche l'a piqué...
Je souris faiblement en me disant si seulement elle savait que c'est moi la cause de tout ça....
Moi : je vais essayer maman.
Je toque à la porte et j'entre. Virginie est couchée sur son lit, la tête dans ses oreillers.
Moi(doucement) : Virgie...
Virginie : je ne veux pas te parler. Sors !
Moi : écoutes moi un instant s'il te plaît. Je t'assure que ce n'était pas prémédité. Il s'est avéré que c'est mon patron au cabinet et... et...
Elle a bondi hors du lit et s'est levée.
Virginie : ton patron ?
Moi : ou.. oui.
Virginie : et tu n'as pas eu la décence de me le dire ?
Moi : tu étais en deuil, je ne voulais pas...
Virginie : arrête de donner de fausses excuses. En fait tu joue sans cesse à la vierge effarouchée mais en réalité tu n'es pas mieux que moi.
Quel audace !
Moi ( vexée) : je ne te permet pas !
Virginie : ah bon ? Avoues que tu n'as pas couché avec lui alors !
Silence radio..
Virginie : tu vois... et tu te vante d'être plus mature que moi ? Écoutes moi très bien Maëlys cet homme c'est moi qui l'ai rencontré en premier et si ce n'était pas ce maudit enterrement c'est sûr que lui et moi nous serons revus mais toi, tu as profité de mon absence pour le séduire et pire, tu t'es donné à lui sans vergogne. Tu me déçois beaucoup.
Que je suis son enfant ?
Moi : Virginie, je reconnais t'avoir cacher la vérité et je n'en suis pas fière mais je t'interdit de me parler de la sorte. Je suis majeur et indépendante, je fais ce que je veux de mon corps et de ma vie. Ça ne concerne que moi.
Virginie : très bien, sors de ma chambre alors !
Moi : tu ne pense pas que tu exagère un peu ? Tu es fâchée juste parce que c'est moi qui sors avec Kelvin alors que si on y réfléchit bien, tu ne le connaissais même pas et c'est quoi le problème à la fin ?
Virginie : j'aurais pu coucher avec lui.
Moi : mais vous ne l'avez pas fais.
Virginie : en fait tu n'es qu'une sale menteuse. Je ne veux plus te voir.
Moi : je ne sais pas ce qui t'arrive mais tu fais une grave erreur, je n'ai rien prémédité et je t'assure que j'ai essayé de l'éviter. Ce n'est pas ma faute si je suis tombée amoureuse de lui.
Elle s'est mise à rire.
Virginie : tu parle d'amour ? Tu penses que cet homme te rendra heureuse ? S'il a pu ramener deux femmes qu'il connaissait à peine chez lui, imagine un peu ce qu'il peut faire...
Moi : je ne te permets pas ! Kelvin n'est plus cet homme maintenant...
Virginie : je l'espère pour toi. Maintenant dégage de ma chambre, j'en ai assez de toi.
Je suis sortie, en colère. Qu'est ce qui ne va pas chez elle ? Tout ça juste parce que c'est moi qui sors avec Kelvin et pas elle... en fait elle est égoïste et immature. Je pensais qu'en venant chez elle on pourra se comprendre mais je m'étais trompée.
Je lance un bref au revoir à sa mère et je quitte cette maison. Je ne suis pas pas prête d'y revenir de si tôt..
**Franck**
Aujourd'hui c'est un grand jour, Liliane fête ses vingt deux ans..je lui prépare une surprise qu'elle n'est pas prête d'oublier. Je me suis levé très tôt ce matin, j'ai fais le petit déjeuner avec l'aide de la bonne et je me suis rendu dans la chambre de Liliane. Elle dort toujours, poings fermés. C'est normal nous avons dormis très tard hier. Nous avions regardé un film d'horreur ensemble et c'était bien. J'ai également réussi à lui trouver un garde du corps. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai un très mauvais pressentiment donc je préfère prendre mes dispositions pour assurer sa sécurité.
En fait, Liliane me plaît beaucoup. Grâce à sa présence, je ne suis pas tombé dans la dépression après la trahison de Taylor. D'ailleurs ça fait un moment que je ne l'ai plus rencontré celle là. J'avais vu entre temps sa photo dans un magazine. Elle était aux bras d'un grand footballeur mais ça ne m'a fait ni chaud ni froid. Elle peut continuer sa vie de débauche si ça lui plaît.
Jeregarde Liliane un moment. Elle est si belle dans son sommeil. Je m'approche doucement et je me mets soudain à la chatouiller.
Moi : joyeux anni..ver..saire , réveillez vous belle demoiselle !
Elle émerge de son sommeil en riant.
Liliane : arrête , arrête, ça chatouille. Arrête...
Elle se tortille et je continue quand même en riant aussi. Je m'arrête au bout d'un moment. Des larmes coulent sur ses joues tellement elle a ris... je trouve ça mignon.
Moi : je pensais que tu allais continuer à dormir !
Liliane : impossible avec ce que tu faisais. Regarde comment tu m'as fais pleurer.
Moi : tant que ce sont des larmes de joies... Joyeux anniversaire à toi !
Liliane : merci beaucoup. C'est gentil..
Moi : je sais ! vas te brosser et descend. J'ai une petite surprise pour toi.
Elle s'est levée toute excitée et s'est dirigée vers la salle de bain. Je suis sortis de la chambre en riant.
**
Quinze minutes plus tard, elle est descendue et visiblement, elle a profité pour prendre une douche en même temps.
Moi : tu es jolie dans cette robe crème.
Elle baisse instinctivement la tête en souriant.
Liliane : merci.
Moi : passons à table.
Nous avons pris le petit déjeuner dans la bonne humeur comme à notre habitude. J'ai attendu qu'on finisse pour lui montrer son cadeau.
Moi : je dois te bander les yeux.
Liliane ( riant) : quoi ? Mais...
Moi : je ne veux rien entendre, approche.
On dirait des gamins. Elle s'est approchée, je lui ai bandé les yeux et ensuite je l'ai conduis dans la cour de la maison.
Moi : tu es prête ?
Liliane : oui !
J'ai enlevé son bandage et elle a ouvert les yeux. Devant nous se trouve une Audi SQ2....
Elle écarquille grandement les yeux et reste muette quelques secondes.
Liliane : c.. c'est pour.. moi ?
Moi : exactement.
Liliane : mais je ne peux pas l'accepter...
Je fronce les sourcils, vexé.
Moi : Ça ne te plaît pas ?
Liliane : si si, bien sûr que ça me plaît. J'ai toujours rêvé d'avoir une voiture...
Je me sens soulagé soudain.
Moi : mais ?Liliane : ..juste que c'est trop, ça a dû te coûter une fortune !
Moi : l'argent n'a pas d'importance. Tant que ça te plaît, ça suffit. Je veux te faire plaisir...
Elle a essayé d'ouvrir la bouche mais je l'ai arrêté.
Moi : tu n'imagines pas à quel point je suis heureux de t'avoir a mes côtés et aujourd'hui c'est ton jour, je veux que tu sois heureuse. Acceptes ce petit cadeau, je serai content.
Liliane : Hummm ok, j'accepte.. merci énormément Franck.
Moi : merci à toi d'être dans ma vie !
Je la regarde intensément. Ses lèvres m'attirent dangereusement..
Liliane (brisant le silence) : mon permis... je ne l'ai pas encore.
Moi : ne t'inquiète pas pour ça. Je t'ai trouvé un chauffeur. En plus avec ce qui s'est passé hier à l'université, ce n'est pas prudent que tu te déplace seule.
Elle m'a remercié encore une fois.
Moi : ce n'est rien. Mais.. ce n'est pas encore fini.
Liliane : Franck !!
Moi ( riant) désolé, c'est plus fort que moi.
J'ai fais sortir un écrin de ma poche à l'intérieur duquel il y avait une chaîne.
Moi : je l'ai commandé spécialement pour toi, il y'a à l'intérieur de la médaille nos initiales. C'est pour que je sois toujours près de toi...près de ton coeur !
Une larme a coulé sur sa joue. Je me précipite vers elle et je l'enlace.
Moi : pourquoi pleure tu ?
Liliane( reniflant) : c'est.. je ne sais pas. Je crois que... c'est l'émotion. C'est la première fois que je reçois autant de cadeau..
Moi : je comprends. Ne pleure plus s'il te plaît. Je n'aime pas te voir pleurer.
Elle renifle encore une fois et s'essuie la joue tout en étant dans mes bras.Liliane : je ne sais pas comment te remercier. C'est le plus beau jour de ma vie !
Franck : c'est tout ce que je voulais entendre.
Elle a levé timidela tête vers moi et je n'ai pas pu résister. J'approche lentement mes lèvres... j'ai trop envie de l'embrasser...
Elle me regarde sans bouger, je crois qu'elle en a également envie mais ses lèvres tremblent légèrement. J'essaie de me retenir mais c'est trop difficile. Une force invisible me pousse à joindre mes lèvres aux siennes.
Soudain, j'entends la voix de ma mère m'interpeller.
Maman : Franck !!
À suivre !!