Elle se penche vers moi et me murmure à l’oreille.

-         Salut toi.

Sensuelle ! Sa voix est légèrement rauque sans être grave et elle a un petit accent vraiment mignon.

-         Salut. Je lui réponds.

-         Tu es mignon.

Sa remarque m’amuse. Je laisse un sourire flotté sur mes lèvres. Elle se redresse, me regarde et baisse les yeux sur mes lèvres. Ca m’excite ce qu’elle fait mais je reste maitre de mes émotions. J’attends patiemment qu’elle termine son inspection. Et la, la go elle m’embrasse. Avec la langue et en me tenant bien fermement la nuque. Les lèvres collées aux siennes, je me dis « putain ! c’est qui cette fille ? ».

Comme si elles étaient dotées d’une volonté propre a elles, mes mains se posent sur son corps, une sur la hanche, une sur le bas de son dos. On s’embrasse un moment avant que je ne décide de mettre fin a cette délicieuse torture. Je crois que nous nous sommes assez donné en spectacle. Elle se passe la langue sur les lèvres comme pour ne pas perdre une miette de mon gout.

-         Qu’est-ce que tu veux ? je lui demande d’un ton abrupt. L’effet qu’elle me fait commence à m’irriter sérieusement. Elle cligne des yeux sous la rudesse de mes propos mais se reprend bien vite.

-         Je te veux.

J’ai envi de la rabrouer. Elle est sous l’effet de l’alcool et ne sait pas forcément ce qu’elle fait. Elle aura des regrets demain, c’est sur mais mon problème il est ou ? je ne l’ai pas abordé. Je n’ai fais que la regarder. C’est elle qui est venu me chercher. Je ne suis pas son papa et je ne suis pas responsable d’elle. A son réveil demain, je serai déjà bien loin. Moi aussi je la veux. On se fait plaisir mutuellement et on oublie tout demain.

-         Ok. Tu prends ton sac et tu me retrouves dehors ?

Pour toute réponse, elle me sourit. Je reste assis pendant qu’elle se rend dans le salon qu’elle partage avec ses copines. J’admire encore une fois le balancement envoutant de ses hanches. Elle s’assoit et elles toutes se mettent à lui parler. Je devine que je suis leur sujet de conversation. Je tire une liasse de billet que je depose sur le comptoir en disant au serveur que c’est pour régler la note des filles du salon en face. Je me lève ensuite et me dirige vers la sortie. Une fois à l’exterieur, j’allume une cigarette en attendant… qui déjà ? je ne lui ai même pas demandé son nom. Comme si d’habitude ce genre de details m’interesse.

Rita

Mes sentiments sont tout de même mitigés. C’est vrai que je suis celle qui a encouragé Mika à aller vers cet homme mais il a l’air tellement mystérieux que j’ai peur finalement. Et si c’était un tueur en série ou un fou ? il a une gueule d’ange mais il y a quelque chose de terriblement dur dans son regard. Je ne me le pardonnerai jamais s’il arrive quoi que ce soit à ma copine. Mika est plus qu’une amie, c’est une sœur pour moi. Ca me rendait malade de la voir s’éteindre ainsi à petit feu à cause de son satané mariage. Elle qui autre fois était si enjouée. C’est une fille formidable quoi que trop passive, trop timide et trop renfermée. D’ailleurs, elle m’a laissé sans voix ce soir quand je la voyais prendre les devants avec cet homme. Je ne l’avais jamais vu se comporté ainsi avec un homme depuis que je la connais et croyez moi je la connais depuis tres longtemps. C’est pour cela que je n’ai rien fait pour la dissuader de partir avec lui. Je me dis que nous l’avons trop materné et que c’est pour cette raison qu’elle laisse ses parents et son imbécile de mari régenter sa vie de cette façon. Mieux je la laisse faire ses propres expériences et tirer des leçons de ses actes. Je prie juste que cet homme ne lui fasse pas de mal. Un serveur vient interrompre le fil de mes pensées.

-         Excusez-moi Madame, votre note a déjà été reglé et vous avez encore une marge de 50 mil. Souhaitez-vous prendre autre chose ?

-         Mais qui a fait ca ? je lui demande très etonnée.

-         C’est le monsieur qui était avec votre amie.

Je me dis que je tiens peut etre la une occasion de me renseigner sur notre inconnu.

-         Vous le connaissez ? Il devient hesitant quand je lui pose la question. Je comprends qu’il hesite à me donner une information qui doit etre confidentielle.

-         Je vous promet de garder ce que vous me direz pour moi seul. Je reprends avec mon plus beau sourire. Il me rend mon sourire avant de me parler tout bas.

-         C’est le boss mais il n’aime pas que ca se sache. Donc n’en parlez pas svp

-         Vous voulez dire que c’est lui le propriétaire de cette boite de nuit ?

-         Oui mais…

-         Oui, ne vous en faites pas. Votre secret est bien gardé. Motus et bouche cousue. Je vais demander aux filles si elles prennent autre chose. Je vous ferai signe.

-         Merci. Me dit-il avant de s’éloigner.

Je n’aurai jamais pu deviner que cet homme est le propriétaire de cette boite de nuit. Au moins, je saurai ou cherché en cas de problème.

Mika

J’ai la tête qui tourne. Je ne sais pas si c’est du a l’alcool ou a l’intensité du baiser que je partage avec Monsieur Mystère. Je ne connais pas son nom et lui ne connait pas le mien. A quoi bon ? il ne peut pas y avoir de suite à cette nuit. Demain matin je retournerai a mes angoisses. Pour l’heure, nous sommes dans une chambre d’hôtel. Nous sommes nus tous les 2, mes seins s’ecrase délicieusement contre son torse. J’adore son corps, sa facon de m’embrasser partout et ses caresses sensuelle. Il est exactement mon type d’homme grand et tout en muscle. Sa barbe qu’il garde très courte, griffe délicieusement ma poitrine quand il m’embrasse dans le cou. Je me consume de désir pour lui. J’ai hate de le sentir en moi et je lui fais savoir.

-         Prends-moi stp !

Je le sens frissonner mais je ne lis aucune émotion sur son visage. En toute circonstance, il réussi a garder le contrôle de lui-même. Il ne montre jamais ses émotions. Comment un homme si froid en apparence peut-il être aussi chaud au lit ? Il donne envie de le connaitre, de percer le mystère qui l’entoure. Malheureusement les circonstances ne s’y pretent pas. Il se redresse un moment pour retirer son boxer et prendre un preservatif sur la table de chevet. Je trouve son sexe beau et énorme. Je touche timidement. Comment une chose aussi imposante peut elle être en même temps si douche au toucher ? Il grogne avant de retirer ma main de son sexe. La seule chose qui le trahit en ce moment, est le leger tremblement de ses mains. C’est ce qui me fait réaliser qu’il n’est pas aussi insensible qu’il voudrait bien me faire croire et que son degré d’excitation est aussi grand que le mien. Pendant qu’il lutte toujours avec l’emballage du preservatif pour le dechirer, je me redresse et decide de lui faire une fellation. Je me fais rire. D’où je tire mon audace au juste ? je n’ai jamais fais de fellation à personne. Pourquoi risquer de me ridiculiser devant cet inconnu ? J’y vais quand meme en sortant la langue pour lecher sa verge. Comme il est enorme, je ne peux pas le prendre dans ma bouche en entier. Il semble avoir été pris de court car il laisse echappé un juron. Sa réaction me galvanise et je redouble d’effort en essayant de mettre en pratique tout ce que je sais des fellations. Je suis recompensée par des gemissements. Je sais que s’il gémit de la sorte, c’est que ca lui plait vraiment parce qu’il n’est pas du genre expressif. Et ca ca m’excite encore plus.