Chapitre 3

Write by Ladiva225


Quartier Assabou****


15h33 min


Cynthia.


Les jours passent tellement vite ! Déjà les congés de Pâques tiraient à leur fin. Le lendemain les cours reprenaient. Moi et le bébé nous portons merveilleusement bien, j'étais à présent à mon 7 ème mois de grossesse et tout se passait pour le mieux.


On sonne Tati court ouvrir, laissant apparaître ma sœur Mireille.


- Bonjour Cici comment ça va ?


- je vais bien Mireille, et toi ?


- idem oh, maman te passe le bonjour.


- ah ok ! Elle se porte bien j'espère.


- tout le monde va bien.


- Dieu merci ! Aller assied toi. Qu'est-ce que tu veux boire ?


- la Fanta si possible.


- ok. Tati !!!


- oui tantie ?


- pardon court acheter de la Fanta chez Moustapha pour Mireille.


Cettz dernière afficha une mine étrange, mais vient néanmoins prendre l'argent que je lui tendais pour s'en aller. J'ai remarqué depuis un certain moment qu'elle avait changé ce n'était plus la gentille fille de maison qui t'accueillait avec un large sourire, maintenant à peine si elle me regarde dans les yeux. Il y a deux jours de cela elle a même osé élever la voix sur moi quand je me plaignais de son comportement. Si sa continu ainsi, je serai obligé de la virer, je l'aime bien mais si elle prend mon silence pour de la faiblesse elle s'en ira, je ne veux pas de problème.


- et Joël pourquoi il n'est pas venu avec toi ?


- Lui et papa se sont rendu au village, dans ces différentes plantations afin de prendre des provisions.


Henri Anouan mon père est directeur d'une école primaire, mais son amour pour l'agriculture ne diminua pas pour autant, lorsqu'il le pouvait il allait pour suivre le travail de ces manoeuvres qui travaillait durement.


- papa et ces histoires de champs ! Ce monsieur ne va jamais changer.


- je te dis ! Maman même lui demande d'aller s'installer au village en même temps.


- ahahah la femme ci est un cas !


- Cici je suis venu t'informer que je pars au Ghana pour acheter de la marchandise que je vais revendre à mon retour.


- mais et les cours ?


- la forte pluie qui est survenut le mercredi dernier à ôter les toits de certaines classe de mon établissement , et il se trouve que la mienne n'a pas été épargné. Du coup le proviseur a prolongé nos congés de deux semaines le temps de tout reconstruire.


Mireille était dans une école technique, où elle préparait son BT en comptabilité, celle-ci avait depuis un certain temps commencé un commerce qui lui rapportait. Avec l'aide financière de papa et maman elle se rendait souvent dans les pays de la sous régions pour aller prendre, divers articles qu'elle mettait en vente.


- hum je vois !


- ma grande sœur adorée tu ne pourrais pas me passer un peu d'argent ? Je suis moisi ces temps ci oh.


- ahah ah bon hein ! Une grande fille comme toi.


- c'est ça oh, depuis là papa tarde à donner l'argent de poche.


- de combien as-tu besoin ?


- 20.000 francs.


- okay pas de soucis, sa tombe aussi bien, il y a deux jours de cela j'ai vu des gadgets d'enfants dans une revue, qui m'ont vraiment plu, j'ai cherché partout mais je ne les trouve pas.


- alors tu viendra avec moi ? Demande t-elle enthousiaste.


- pas si vite ! Attends que je demande à Mathias si il est d'accord.


- Ok mais donne moi vite une réponse comme ça je te prends aussi un ticket.


- t'inquiète je te donnerais une réponse ce soir.


Tati.


Elle m'énerve tellement cette Cynthia, a cause des misérables 30.000 milles franc qu'elle me paie là je ne peux plus respirer. Toujours Tati fait ci, Tati fait ça, si elle pense que je suis venu être sa boniche eh bien elle se fourre le doigt dans l'œil. Dès que j'aurais réussi à verser la poudre que maman m'a refilé dans la nourriture de monsieur on verra bien qui aura le dernier mot dans cette maison. Ces airs de princesse vont cesser, avec son gros ventre qui ne fait que la rendre moche là. Qu'elle suive ces arrières je suis même sûr de me faire son homme sans même le '' bgasser '' le type il suffit juste que je roule mon derrière pour qu'il louche. La dernière fois je l'ai même surpris en train de me regarder avec désir. Je dis affaire à suivre...


Cynthia.


Mathias rentra de sa sortie, la nuit tombée une fois dans notre chambre je décide de me jetter à l'eau. Je lui parle donc de mon envie de me rendre au Ghana.


- je trouve que ce n'est pas une bonne idée, dans ton état voyager serait fatiguant et dangereux.


- tu as entendu le docteur, la dernière fois il a dit que le bébé et moi étions bien portant. S'il te plaît, s'il te plaît mon chéri. Je t'en prie accepte que j'effectue ce voyage avec Mireille.


Il souffle bruyamment.


- tu veux vraiment y aller ?


- oui bébé.


- très bien.


- youpieee !!!


- mais a une condition que tu ne reste pas longtemps dehors une fois là bas.


- jurer je vais le faire.


- dans ce cas ci tu peux y aller.


- merci mon chéri. Dis-je en le remplissant de baisers.


Comme prévu ma sœur et moi partîmes pour le Ghana, en empreintant le car UTB, le moyen de transport le plus utilisé par la population ivoirienne pour se déplacer d'une ville à une autre ou pour sortir même du pays. En cours de route, nous nous arrêtâmes à Noé qui était à la frontière Ivoiro-Ghanéenne. Dans un magasin je retrouvai quelques uns des gadgets que je cherchais tant, à un prix plus bas à ma grande joie. Ce n'est qu'aux environs de 20h que nous arrivâmes à Accra. Direction l'hôtel que nous avons réservé à l'avance. Je passe un coup de fil à Mathias pour lui annoncer que nous sommes bien arrivées, il en fût rassuré.


Les jours qui passaient nous profitons à fond pour faire toutes nos courses et acheter tout le nécessaire. La veille de notre retour il fallait tout ranger, Mireille et moi avions décidé de prendre l'avion mais voilà que ce matin je ne me sentais pas bien, pas question pour moi de faire visiter ici, ne comprenant pas vraiment l'anglais j'aurais rencontré des difficultés à faire parts de mes malaises au docteur. Du coup vu que mon état ne s'améliorait pas nous sommes rentrés plus tôt que prévu.


De retour à Yakro, Mireille ne pu me raccompagner car elle avait trop d'affaires, elle me trouva donc un taxi dans lequel je m'engouffre je lui indique ma direction. Mes douleurs avaient cessé un temps soit peu, le bébé a certainement envie que je retrouve son papa, je souris en pensant ainsi. Enfin le taxi stationne, toute joyeuse je descend après avoir payé ma course. Le chauffeur m'aide à porter mes bagages devant le portail, je le remercie reconnaissante et frappe à la porte mais personne ne me répond. J'insiste toujours rien alors, je fouille mon sac à main et j'y trouve ma clé j'ouvre donc le portail et ramasse pas à pas mes affaires pour les faire rentrer. Il n'y avait personne, voilà qui tombe bien, comme ça je pourrais faire une surprise à mon chéri. Cependant je constate que la porte d'entrée qui mène au salon est ouverte, ce qui est étrange comment peut-on avoir le réflexe de fermer le portail et laisser la porte d'entrée ouverte, des éventuels voleurs pourraient y entrer. Alors que j'arpente le couloir qui mène à la chambre principale j'entends des bruits... Non plutôt des gémissements qui se font entendre de plus en plus fort, mon cœur redouble de battements. De qui pouvait-il s'agir ? Ma peur s'intensifie lorsque je réalise que les gémissements parviennent de ma chambre. J'ouvre la porte et ce que je vis me transperça le cœur, au point où je crû m'évanouir, là dans ma chambre, sur mon lit se trouvait Mathias et... TATI!!!
Ma servante, cette fille là que j'avais accueillis sous mon toit, à qui j'avais offert hospitalité, à qui je payais les cours cette fille là aujourd'hui était entrain de se faire piloner sauvagement par mon fiancé en position leuvrette. Mon téléphone en main s'écrasa au sol, et un cris s'échappa de ma bouche. Quand me vit Mathias il sursauta puis déscend en trombe du lit, dans sa descente il fit déscendre le drap qui s'étala au lit. Tati sereine ne fit rien pour cacher sa nudité au contraire elle me regardait droit dans les yeux un sourire aux lèvres.


- Écoute Cynthia ce n'est pas ce que tu crois en fait...


- LA FERME !!! COMMENT AS-TU OSÉ ?? EN PLUS AVEC ELLE !
Je m'absente juste quelques jours et monsieur se l'a coule douce. Des larmes me brûlait la vue, mais il était hors de question que je pleure face à eux. Mathias merci, infiniment merci. Une dernière chose regarde bien ce visage car tu ne le verra plus jamais. Je sors rapidement de la chambre n'en pouvant plus.


Mathias.


Je suis foutu ! Merde ! Qu'est-ce que je viens de faire ? Et moi qui attendait Cynthia à la tombée de la nuit voilà qu'elle se ramène en avance. Comment vais-je me faire pardonner ?


Mathias arrête de penser cours lui présenter des excuses, j'enfile rapidement un t-shirt et un pantalon, sans sandale je cours la rejoindre trop tard ! Le portail vient de claquer, la connaissant je ne vais pas essayer de la raisonner dehors sinon on se donnera en plein spectacle.


Dépité je rentre m'asseoir au salon abasourdi. Pour du plaisir unitile j'ai sans doute perdu la mère de mon fils, Cynthia ne me pardonnera plus, pas cette fois. Elle m'avait mis en garde la dernière fois. Je me prends la tête entre les mains. Des mains se pose sur mes épaules, je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir de qui il s'agit.


- Tati je crois que le mieux serait que tu rentres chez toi.


- mais Mathias moi je n'y suis pour rien... En plus il y a peut de chance qu'elle retourne ici.


Je lui retire ces mains de mon corps.


- oui tu n'y est pour rien c'est moi le responsable, j'aurais dû être fidèle à ma fiancée.


Elle vient se mettre face à moi.


- t'inquiète après tu pourra aller la voir pour essayer d'arranger les choses. Mais là tu as laissé un désir inachevé en moi, aller bébé vient me baiser, j'ai affreusement envie de toi.


- en faite tu ne captes rien toi ! Est-ce que tu réalises que Cynthia nous a pris la main dans le sac ?


Tati fit la sourde oreille, elle s'abaisse et se saisit de mon sexe qu'elle enfonce dans sa bouche. Honteusement je sens le désir renaître, je veux me soustraire à sa pipe mais impossible, cette fille s'y connaissait en féllation. Je suis tout de suite tendu même après cet incident.


L'instant d'après je suis en train de lui labourer la chatte, plus excité que jamais sur la table du salon. Alors qu'elle hurle son plaisir. Mes coups de reins sont de plus en plus rapide et elle m'incite à continuer sans m'arrêter.


- aller vas-y bébé !!! Continu... Ne t'arrête, aaah aah. Ouiiii encore plus vite.


- tu aimes salope, tu adores quand je défonces ainsi ?


- oui, ouiiiiii. Ooooooh. Elle est sécouée par des spasmes violents, qui la font trembler, après quelques coups de reins je la réjouins dans un râle.


Je retombe sur elle, le corps remplit de sueurs.


- sa te dit un deuxième round ?


- Tati tu n'es jamais donc insatiable ?


- pas quand il s'agit de toi mon chéri, aller allons continuer nos ébats dans la chambre.


Je la suis en regardant son derrière, l'entre jambe en feu. J'oublie même ma fiancée.


Cynthia.


Voilà plusieurs minutes que je marche sans vraiment avoir de destination, les larmes inonde mon visage. Encore une fois il m'avait trompé, quand je repense à la dernière il m'avait supplié à genoux de ne pas le quitter. Il y a de cela 1 ans, si j'avais su une seule seconde qu'il aurait reprit ces infidélités je l'aurais quitté sans regarder en arrière. Et Tati... Cette fille est vraiment un peste aux allures d'un ange. Quand je pense que je m'étais trompé sur toute la ligne avec elle.... Maintenant je comprends tout, ce comportement étrange à mon égard mais bien sûr on se tape le même homme sous le même toit, elle se prenait donc pour ma rivale comment m'accorder du respect. Enfoncée dans mes pensées je ne me rendis pas compte que je m'étais engagé sur la voie. J'entendais des gens crier dans mon dos et d'autres me faire des gestes de la main. Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à crier ainsi ? Pensais-je intérieurement lorsque l'un d'eux me cria.


-  mademoiselle attention une voiture !


Lorsque je me retourne J'aperçus effectivement une qui avançait à vive allure vers moi, mais c'était trop tard elle était déjà près de moi. Je suis éjecter de l'autre côté de la route, une douleur terrible s'empara de moi, au point où je n'arrivais plus à bouger, ma vue devint floue, le conducteur affolé descendu pour courir à mon chevet son regard troublé fût la dernière chose que je vis avant de sombrer dans un Trou sombre.


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