Chapitre 3 : Émeraude FALOLA

Write by Dele

Ne JAMAIS dire JAMAIS.

Chapitre 3 : Émeraude FALOLA

Keith : tu passes me voir ce soir ? Je serai à la boutique jusqu’à 21h par là. Il faut qu'on fasse le point sur un certain nombre de chose.

Moi : si je sors tôt je viendrai si non demain matin je passerai à la maison avant d'aller au boulot.

Keith : fait pas la femme très occupée avec moi. Tu es à ton propre compte. Ramène tes fesses ici après le boulot Émeraude.

Moi : je suis ton aîné et ta boss c’est normal que je fasse mon importante.

Keith : tchip. C'est avec tes employés tu vas faire ça. Bonne journée. Dit-elle avant de raccrocher. Je décolle le téléphone de mon oreille en souriant et le range dans mon sac à main.

Mon chauffeur gare dans le parking du personnel quelques minutes plus tard et mon garde du corps vient m'ouvrir la portière.  Je descends en prenant la direction de mon bureau sans aucun regard pour mes employés qui me saluent à mon passage.
Avant que je ne touche le poignet de la porte de mon bureau mon assistante me salut et commence à me donner mon programme de la journée.

Moi : demande à la DRH de lancer un recrutement pour mon nouveau chauffeur. Dis-je à son endroit quand elle fini de m'annoncer mon premier rendez-vous de la journée.

Je reçois un potentiel partenaire pour le renouvellement d’un de nos contrats ce matin. Je suis la PDG de Emy Empire. Je fait du import/export dans presque tous les domaines. Là où il y a de l’argent ou d'opportunités, je suis présente. J'emploie au total 287 personnes dans mon entreprise.

Moi : (raccompagnant mon partenaire hors de l'entreprise) merci Monsieur HUAN. Comme je vous l’avais dit lors de la signature de notre précédent contrat, vous n'avez rien à craindre avec nous. Nous ferons bonne affaire comme la dernière fois.

Monsieur HUAN : je n'en doute point. Dit-il avec son accent chinois.

J’attends que sa voiture disparaîsse de mon champ de vision avant de hâter les pas vers l’enceinte de l’entreprise pour aller me soulager. C’est depuis le début de mon entrevue que cette maudite envie d'aller me soulager m'a prise.
Ne pouvant pas atteindre mes toilettes personnels qui sont à l’étage, je me dirige vers celles des employés.
Je finis de me soulager et m’apprête à appuyer sur la chasse d'eau quand une conversation stop mon geste.

Voix 1 : elle m’agace cette vieille peau qui se la joue parce qu'elle est la bosse.  Cette salle gosse de riche.

Voix 2 : la personne est née avec une cuillère d'or dans la bouche et en plus elle a créée sa propre entreprise qui brase des millions par jours. Comment veux-tu qu'elle se comporte ? Tous ceux qui ont de l'argent se comportent comme ça. Nous les pauvres ne sommes rien à leurs yeux. Accepte ça comme ça et avance ma pauvre chérie. Ainsi va la vie dans laquelle nous sommes.

Voix 1 : Si elle amasse autant de centaines de millions par jours c’est à cause de nous ses employés. La moindre des choses c’est de répondre à notre salutation. En plus d’être hautaine, elle est malpolie. Avoir de l'argent et ne pas avoir aucune notion de vie ni d'éducation est vraiment dommage. Je plains le pauvre homme qui va prendre ça là comme épouse.

Voix 2 : est-ce que celle là peut rester sous le toit d'un homme même ? Avec son caractère de merde, son aigreur et sa mauvaise humeur quotidienne ? C'est mort d’avance.

Voix 1 : c'est le manque de sexe qui rend la femme aigrie comme ça. On va lui trouver quelqu’un pour bien lui labourer sa petite chatte. Façon elle va prendre son pied.
Elles éclatent de rire et à tour de rôle, commencent à imiter ma manière de parler.

J'attends qu'elles sortent des cabines pour faire pareille. Dès qu'elles se rendent compte de ma présence, elles ont faillit s’évanouir. Je voulais qu'elles me voient et sachent que j'ai tout entendu de leur conversation de mes propres oreilles. Sans un mot je les dépasses et me rend directement dans le bureau de la DRH et ordonne à cette dernière de leurs envoyées leur lettre de licenciement sur le champs. Ce genre d'injure j'en entends presque tous les jours. Au début ça me touchait mais aujourd’hui c'est comme de l'eau versé sur le dos du canard.

Je refuse qu’on me manque de respect dans ma propre entreprise. Il y a pleins de gens là dehors qui cherche du travail. Si d'autres sont fatigués de travailler et passe leurs temps à colporter des commérages sur moi, et bien  d'autres prendrons leurs places.

Tout ce qu'elles ont dit sur moi est vrai. Oui je suis hautaine, aigrie et tous les blas blas blas qu'elles ont racontées. Je ne vois pas pourquoi j'aurai des relations amicales avec mes employés. On est pas de la même classe sociale ni de la même catégorie c'est normal que chacun reste à sa place. Si quelqu’un n'est pas d'accord avec ma manière de gérer mon entreprise qu'elle prenne la porte si non je l'aiderai à le faire.

Mes traintrains quotidiens m'ont fait oublier les bonnes manières. Je réponds au nom de Émeraude FALOLA. J'ai 33 ans et je suis à mon propre compte depuis 10 ans maintenant. Je gère en parallèle le business familiale. Disons que je vais faire le point chaque fois que le temps me permet pour pouvoir rendre compte à mon père qui se fait vieux et a de la peine à voyager de pays en pays pour suivre ses affaires. Donc je voyage beaucoup.

Je décolle les yeux de l’écran de mon ordinateur quand mon portable sonne. Je vois le numéro de Keith s'afficher. Merde ! j'ai oubliée notre rendez-vous dis-je en me rendant compte qu'il est 22h passé. Je ne prends pas la peine de décrocher. Je fonce chez elle directement à la maison.

Moi : (m'affalant sur son canapé) qu’est-ce que ça sent bon par ici.

Keith : journée fatigante ?

Moi : je ne te le fais pas dire. Tu as fait un bon voyage ?

Keith : oui je rends grâce. Passons à table le dîner est prêt.

Je ne me fais pas prier avant de rejoindre ma sœur et son mari à table pour dîner.
Keith est ma petite sœur. Nous ne sommes que deux pour nos parents. Elle est revenue de la Chine hier où elle va apprivoiser les pharmacies qu'elle a ouvertes un peu partout dans la ville. On fait aussi du prêt à porter ensemble. C'est spécialement pour l’approvisionnement de nos différentes boutiques de ventes de vêtements féminins et masculins qu'elle y était. Comme moi je suis souvent prise par la gestion de mon entreprise et celui du business familiale, c'est elle qui fait les voyages pour notre business commun.

Contrairement à moi ma petite sœur est mariée. Après le dîner son mari nous laisse entre sœur. Nous discutons du business, de nos petits problèmes personnels et familiaux avant que je ne prenne conger d'elle. Après la journée chargée que j'ai passé, il me faut un bon bain et un sommeil profond. Je tombe déjà de sommeil d'ailleurs.

Moi : je vais faire quoi avec tous ces produits Keith ?

Keith : il te les faut tous. Regarde comment tu es pâle. Tu ne te repose presque jamais. Tu vas finir par te rendre malade. J'ai inscris les indications pour la prise sur un bout de papier que j’ai mis dans le sachet à pharmacie. Dit-elle en me raccompagnant hors de la pharmacie.

Moi : à t’entendre parler on dirait maman. D'ailleurs elle me AÏE ! Criais-je quand je reçois un liquide chaud en pleine poitrine. Je lâche mes portables, mon sac à main et le sachet à pharmacie. Keith m'aide à enlever ma veste et je déboutonne ma chemise à la hâte. Tellement ma poitrine me brûle que mes yeux brille de larme. Je lève les yeux vers le quidam qui vient d’appuyer sur mon bouton déranger quand je vois un homme d'à peine la trentaine salle jusqu’au ongles me fixer.

Paf paf.

Je viens de donner deux bonnes gifles à ce batard qui m'a versé je ne sais quoi sur le corps et qui fixe en plus ma poitrine avec sa mine salle du ghetto.

Keith : Émeraude ! Crie-t-elle quand ma main s’abbat sur la joue du miséreux affamé qui vient de me mettre en spectacle devant la pharmacie de ma sœur. Chose que je déteste.

Keith : Désolé Monsieur.  Dit-elle à l'endroit du souillon.

Moi : ça va pas non ? Vous êtes aveugle ?

L'individu : désolé madame. Je ne l'ai pas fait exprès. Je ne vous ai pas vu venir.

Je le regarde de haut en bas et ne sais même pas pourquoi je m’arrête pour entendre les bêtises qui sortent de la bouche d'une personne de son espèce. Je le toise avant de me diriger vers ma voiture toute rouge de colère en le bousculant au passage.

Quelques heures plus tard

Keith : Émeraude ton attitude de tout à l’heure ne m'a pas du tout plu. Comment tu peux lever la main sur un homme ?

Moi : (agacé) pour une fois garde tes leçons de morale pour toi. Je l'ai même loupé ce reliquat humain.

Keith : tu t’entends parler ? Tu traites un être humain de reliquat humain. Ce n'est pas un acte délibéré de sa part. Il t'a présentée ses excuses et malgré ça tu l'as traité comme un

Moi : (déposant mon couvert) Keith je ne veux plus en parler. Il m'a sortie de mes gongs et il a eu ce qu'il méritait. Mon chemisier est à jeter. Je ne sais pas ce que ce sale chien a versé sur moi. Le truc était chaud en plus. Tu voulais que je le félicite peut-être ?

Keith : Émeraude tous ceux que tu rencontres ne sont pas tes employés que tu vires et maltraites comme tu veux. Tu sais comment les gens te décrivent en ville ? Tu sais comment ils t’appellent ?

Moi : je n'ai pas envie de savoir.

Keith : je vais te le dire quand même. D’autres t’appelles la reine des glaces. D’autres le diable en Prada. Personnes dans cette ville ne parle de toi en bien. Tu es la bête noir dont tout le monde parle. J'ai l’impression que tu ne vois pas la gravité de ton comportement, ton mode de vie, ton comportement envers tes semblables. Tu te détruis et le comble c’est que tu ne t'en rends même pas compte. C’est au soir de ta vie que tu vas ouvrir les yeux et voir que tout n’est que vanité ? Quand est-ce que tu vas changer Émeraude ? Tu n'es pourtant pas une mauvaise personne au fond. Pourquoi tu ne montres pas aux autres ce côté humain, tolérante, compréhensive, et doux que tu montres à nous ta famille ? Pourquoi toujours porter ce masque d'une personne sans cœur ?

Moi : si tu as fini ton discours, tu peux entamé ton déjeuner.

Keith : ton arrogance et ta fierté démesuré te perdront un jour si tu ne changes pas ma chère grand-sœur chérie. Tout ce que je te dis tous les jours, c’est pour ton bien. Je veux que tu soit une personne accomplie. Tu es belle, redoutable en affaire, forte de caractère mais toujours célibataire à 33 ans. Émy es-tu heureuse comme ça ?

Moi : plus que tu ne peux l'imaginer.

Elle soupire et remue la tête. Je ne la calcule plus et me concentre sur mon plat.

Keith : tu te leurres Emy. Tu peux tromper tout le monde sauf moi. Je sais que tu n'es pas heureuse. Tu as tout ce dont une femme peut rêver dans la vie sauf une chose. Un homme dans ta vie. Tu as 33 ans Émeraude FALOLA et non 23. Brise tes stupides barrière et laisse-toi aller. Laisse-toi aimer et donne de l'amour aux autres. Cette haine ou méfiance que tu as envers les personnes de la basse classe  te fait peut-être passé à côté du bon. Tous les pauvres ne sont pas des nulards. Je les côtoient au quotidien et ils sont des personnes formidable avec beaucoup de valeur et d’éducation que certains parmis nous qui sommes de la haute n'ont pas. J'apprends beaucoup d'eux tu sais ? Peut-être que l'homme qui fera vraiment battre ce cœur de pierre est un homme de la basse classe comme tu aimes les appellés.

Moi : moi, sortir avec un pauvre ? (Riant) Ah ah ah. Très drôle. Au grand jamais, ça n'arrivera. Je préfère mourir célibataire.

Keith : que Dieu te pardonne ta dernière phrase. Tu ne sais pas ce que tu dis. Dit- elle en piquant dans son assiette.

Je n’aime pas côtoyé ceux qui ne sont pas de mon rang social parce qu’ils sont fourbes manipulateurs, menteurs, des voleurs et des envieux. Ils sont toujours là à faire du lèche pied aux gens et ne veulent rien faire pour changer leurs situations. Ils sont des éternels paresseux. Tout ceux que j'ai connu comme employé pour nos parents ont été ainsi de même que ceux que j'emploie depuis que je suis à mon propre compte. Ils passent leurs temps à médire sur les gens au lieu de travailler.

Tout le monde cherche à évoluer et c’est l'argent qui dirige le monde aujourd’hui. Sachant tout ça moi j’irai me lier à quelqu’un qui au lieu de me porter haut va me faire dépenser sur lui ou au pire des cas me tuer et s’accaparer de mes biens ou me tuer pour un stupide bien matériel ? Ceux-là sont capables du pire. Ils ne cherche qu’à nuire à leurs prochain.

Jamais je ne vais lier ma vie à un pauvre. D'ailleurs est-ce que en me voyant debout il y a un parmi eux qui aura le courage de m'approcher dans l'intention de me faire des avances ? Cet homme là n’est pas encore né.

Je suis célibataire c’est vrai mais ce n’est pas par faute de n'avoir pas essayé de me mettre en couple. Il y a plein de bels hommes de ma classe sociale qui me font la cours mais dès que j’accepte leurs avance c’est des déceptions au bout de quelques semaines seulement ou dès notre premier rendez-vous. Disons que je ne rencontre que des cas sociaux. Soit il est beau mais infidèle plus que le mot, soit il beau, fidèle mais tête vide ou encore infidèle, tête vide et drogué en plus.  Ils sont impolis et arrogant par-dessus tout. Moi-même je suis déjà arrogante pas moyen que j’accepte ce genre d’homme dans ma vie si non on va déclencher la troisième guerre mondiale.
Ceux qui répondent à mes critères sont soit marié ou fiancé. Je ne veux pas être la deuxième épouse de quelqu’un ou encore aller briser le couple d'une autre femme qui est sur le point de porter le nom de son homme en qui elle a mis tout son espoir. Je suis une femme aussi et je ne supporterai pas que quelqu’un me fasse ça alors je ne le ferai pas à autrui. Même si on me traite de femme sans cœur, je sais me mettre à la place des autres.

À force de toujours rencontrer le même type de déception j'ai fini par laisser tomber et me concentrer sur mon business. Je sais qu’il y a un homme quelque part sur cette terre parmi ma classe sociale qui va m’accepter comme je suis et va remplir mes critères. Il faut que je sois juste patiente. Juste un peu. Tous les hommes riches ne peuvent pas être tous pareils. La preuve mes cousins sont bien élevé et sont des bosseurs.

Depuis cinq ans pour satisfaire mes besoins charnels j'utilise des pénis artificiel que je change chaque trois mois. Il y a d’ailleurs de nouvel gadgets qui sortes presque tous les jours. Je ne me fait pas prier pour m'en procurer pour me faire plaisir. C’est grâce à ça d’ailleurs que mon célibat ne me dit plus rien. Tout ce qu’un homme peut offrir ou faire à une femme je me le fait déjà alors pourquoi me stresser par rapport à mon statut matrimonial ? J’ai encore tout le temps qu'il faut pour rencontrer mon prince charmant. Ce n'est qu'une question de temps. J'en suis persuadé.

#nikê #chro

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