Chapitre 3 : Nouveau Boulot

Write by Mayei

Melvin : je t’avais dit que le destin ferait bien les choses

Moi : je pense que tu te trompes lourdement. Il faut que je te dise quelque chose

Il prit une mine grave avant de me signaler qu’il m’écoutait et que je pouvais parler

Moi : dans à peu près deux semaines on rentre tous à Abidjan

Ma phrase avait comme jeté un froid entre nous. Plus personne ne disait plus rien. Ensuite je remarquais ce sourire qu’’il avait aux lèvres. Ce sourire qu’’il faisait quand il était si sûr de lui et qui de plus me faisait fondre.

Melvin : veux tu m’excuser une seconde je reviens.

Je le regardais s’éloigner. Qu’est ce qu’’il était beau et masculin à la fois. Sa présence me mettait tellement en confiance.

Il revint avec une chemise de couleur bleue renfermant des papiers sur lesquels il me demanda de jeter un coup d’œil.

Mes yeux allaient des feuilles à son visage puis de son visage aux feuilles, toute incrédule.

Moi : dis-moi que c’est une plaisanterie !

Melvin : mais non Kyriah. Je me disais bien comment j’allais encore étayer cette thèse du destin puisque je devais bientôt m’en aller et voilà que toi aussi tu t’en vas…

Moi : pour la Côte d’Ivoire fis-je les dents à l’air libre.

Eh oui Melvin allait travailler pour une société d’audit à Abidjan. Cette nouvelle me remplissait le cœur de joie. Sa présence me faisait tant de bien.

Nous parlions encore à bâtons rompus puis il décida de me raccompagner aux environs de 22heures. Je dis au revoir à tata rose qui ne manqua surtout pas de me taquiner.

Il me déposa devant le portail puis au moment de se séparer m’attira vers lui. Son parfum était envoutant mon Dieu. Il posa un léger baiser sur la commissure de mes lèvres. Comme j’aurais voulu qu’’il s’accapare de mes lèvres mais c’était tout de même le premier rendez-vous.

Je trouvai une maman plus que vivante, les yeux, pétillant d’impatience, m’attendant au salon.

Maman : donc comme ça tu es même une femme mariée hein !

Kieeeee tata rose avait été rapide oh

 Moi : maman je suis fatiguée on ne parle pas demain un peu là ?

Maman : si tu veux ne me dis rien. Mais tu connais rose non ! Je suis déjà avancée dans l’affairage je n’attends que les petits détails venant de toi

Moi : pour l’instant je veux juste dormir on en reparle demain lol.

Je montai rapidement me coucher sans prêter oreille aux plaintes de maman. Melvin m’avait écrit et j’étais impatiente de le lire.

***Melvin***

Je regardais Abidjan défiler sous mes yeux. Je venais d’atterrir depuis deux heures. J’étais à la fois heureux et triste. Heureux d’être de retour dans mon beau pays natal. Triste parce que la dernière fois que j’y avais été, mon père venait de rende l’âme. Il était mon pilier, mon rocher. Sa mort nous a fait beaucoup de mal à maman et moi. Pour maman ce fut encore plus triste car elle ne supportait plus de vivre dans cette maison qu’elle avait partagée avec mon défunt père. Il arrivait même qu’elle délaisse leur chambre conjugale pour partager la chambre de ma sœur. Voilà pourquoi nous nous sommes relocalisés à Dakar.

Je secouai la tête pour me chasser de l’esprit ces idées mélancoliques. Je pris mon téléphone et lançai l’appel. Ça sonna une première fois puis une deuxième fois

- Allo ?? dit-elle d’une fois interrogatrice. Le numéro que je venais de me procurer à l’aéroport lui était inconnu

Moi : tu ne peux savoir combien tu m’as manquée. J’ai tellement hâte de te serer dans mes bras madame mon épouse.

Kiki : Moi seule mon Mariiiiiii. Enfin tu es la ! Dis-moi où tu es que je m’envole pour t’y retrouver. Tu m’as trop manqué.

Moi : j’aime trop quand tu es aussi démonstrative. On dirait que la distance nous va bien. Quand on est tout le temps ensemble tu fais le malin n’est-ce pas ??

Eh oui c’était ainsi entre Kyriah et moi. On ne sut comment la relation était partie mais n’empêche que cela fait 6 mois et on est encore ensemble. Je lui avais dit que je ferai partie de sa vie et ben voilà.

Kiki : si je ne fais pas le malin oh qui va le faire ? Ne suis-je pas ta femme. On se voit tout à l’heure dis ?

Moi : est-ce la une question ? tu vas même passer la nuit chez moi. Ton odeur m’a manquée tu sais !

Kiki : je te vois venir. Je t’ai déjà dit oh tu n’auras rien tant que tu ne m’auras pas mis la bague au doigt. Donc mon cher évite toi la souffrance inutile et laisse-moi dormir chez moi.

Moi : comment tu es dure avec moi-même je vais dire à maman oh.

Kiki : comme tata rose me moyen c’est sur elle tu vas te muscler pour me faire du chantage ? Cette fois je ne te demande pas pardon. Vas y, toi même tu vas te retourner.

On continua à parler jusqu’à ce que j’atteigne mon domicile.

J’aimais tellement bietry tant pour son côté calme que pour son côté nocturne. Cette maison était l’une des demeures que maman mettaient en location. J’étais sensé d’ailleurs la racheter. Même de son fils elle n’a pas pitié.

Je pensais déjà à ma soirée avec ma petite Kiki. J’avais pensé ne plus pouvoir aimer mais à chaque fois que je la vois, mon cœur s’emballe. Elle me faisait tourner la tête. Avec elle depuis un certain moment, je ne fais que penser mariage. Enfin quand j’aurais trouvé la force de lui avouer ce qui gâchait ma vie.

Pourrait-elle accepter ce fait ? Rien que d’y penser j’en avait la chaire de poule. Jamais je ne supporterais de la perdre. Je pense que le mieux serait de l’épouser et ensuite la mettre devant le fait accompli. Je ne signerai jamais de divorce. En tout cas pas de mon vivant.

***Melvin***

Aujourd'hui c’était mon premier jour de travail. Je quittais la maison le plus tôt possible. Le plateau vraiment avec les embouteillages il fallait faire vite pour ne pas être en retard.

Je prenais connaissance de mes locaux. Cette compagnie d'audit était d’une grande renommée il fallait que je sois à la hauteur. J’avais déjà travaillé pour d’autres boîtes mais là j’étais quand même le Chef exécutive. Toutes les décisions quant à la survie de la boîte devaient venir de moi et aussi passer par moi en quelques sortes.

Je fis connaissance avec le personnel qui était très chaleureux. J’entendais des murmures surtout de la gente féminine quand je passais à côté. Il me fallait une secrétaire au plus vite je décidais donc de passer l’annonce. Dès demain je commencerai les entretiens.

 

***kyriah***

Melvin n’allait pas tarder. Je dressai la table. J’avais fait de l’attieke et du poisson frit. Il en raffolait. Je pris une douche rapide. Je venais juste d’enfiler ma robe quand j'entendis le ronflement de sa voiture. Melvin n’aimait pas klaxonner il détestait le bruit selon lui. Abidjan !! Conduire sans klaxonner je me demande bien comment il y arrive. Bakary ouvrit le portail. Je vins à sa rencontre et pris sa veste qu'il avait en main. Je lui posai un doux baiser sur les lèvres.

Melvin : c’est fou comme j'aime ce genre d’accueil ! Tu m’as manquée. Dit-il avant de s'emparer encore de mes lèvres

Moi : toi aussi. Je t’ai fait du poisson frit. Et si tu allais prendre une douche et qu'on attablait ?

Il ne se fit pas prier. Quelques minutes plus tard on était à table.\

Moi : alors et cette journée tu me la racontes ?

Melvin : c’était bien. J’ai fait la connaissance de tout un chacun. Je suis même à la recherche d'une secrétaire.

Moi : mais je peux être ta secrétaire moi. (Voix coquine) Et même une secrétaire particulière

Melvin : arrête avec cette voix. Tu sais que ça me rend fou. Toi ma secrétaire ! Tu sais au moins qu'on ne travaillera jamais ?

Moi : loool. T inquiète. J'ai un entretien dans une semaine. Si je suis prise je serai officielement juriste tu t’en rends compte ??

Melvin : une sexy juriste en plus

 … … …

 Ce matin j’étais plus qu’anxieuse. Je regardais ma tenue encore et encore. Mon entretien était pour 9heures mais déjà à 7heures j'étais prête. Je ne voulais en aucun cas être en retard car pour un entretien cela ne présentait pas bien. J’avais lu et relu tous les renseignements de ladite société et cela me mettait en confiance. J’arrivai aux locaux à 8h 15.
 Je rencontrai une femme les cheveux relevés en un chignon strict, tiré à quatre épingles, dans une tenue sans plis. Elle était sûrement là pour l’entretien. On nous fit asseoir à la réception. La femme ne cessait de me dévisager avec dédain puis elle finit par exploser

Elle : si vous êtes là pour l’interview ce n’est pas la peine. Je l’aurai ce poste

Je ne répondis rien mais où elle se croyait cette femme.

Elle : c'est à vous que je parle hein

Moi : madame nous sommes dans un lieu public de plus pour un entretien si vous me le permettez laisser moi replonger dans ma révision.

Elle : en plus tu es jeune ! Je sais que tu viens à peine de finir l’école. Tu penses pouvoir gérer des cas toi ? Sans expérience ?

Moi : je suis certes jeune mais la jeunesse ne détermine en rien les aptitudes. Si je suis prise je ferai mes preuves et ce sera aux supérieurs d’en juger. Ce n’est pas une lutte madame. On va travailler dans un marché où les relations avec autrui sont primordiales et doivent être courtoises. Mettez un peu d'eau dans votre vin, ayez un esprit ouvert et souriez aux gens que vous ne connaissez pas.

« Mademoiselle N'bouadan vous êtes demandée » fit la réceptionniste

Je m’avançai vers la salle le cœur battant et pris place sur la chaise qui m’avait été indiquée. Il n'y avait personne dans la salle et cela m’inquiétait encore plus. La porte s'ouvrit et la....

Une demi-heure plus tard je n’arrivais toujours pas à croire ce qui m’arrivait. J’avais bel et bien été acceptée mais je ne réalisais toujours pas ce qui c’était passé. Comment les gens conduisaient leurs entretiens de nos jours. Cette femme assise la à côté de moi était celle qui devait me faire passer l’entretien. Et si j’avais perdu mon sang froid, et si je l’avais insultée ? Je remercie Dieu de m’avoir aidée à garder mon sang froid

J’étais tellement excitée et pressée de raconter cela à Melvin. Mais d’ab

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