Chapitre 30
Write by sokil
Chapitre 30 :
Deux ans de vie commune avec Ben, j’ai oublié qu’il est un grand dormeur, il n y a pas pire dormeur que lui, surtout les week – end, il peut dormir toute une matinée et ne se réveiller que vers les midis ; j’ai eu peur pour rien, il vient d’ouvrir la porte, le visage encore endormi, il est surpris de nous voir là, Alain et moi. Alain prend congé de nous, il rendra compte à mes parents.
- Ben : Que… Que se passe-t-il mapuce ? Il y a du nouveau ?
Je suis sur les nerfs ! Je tempête, tellement j’ai eu peur. Je lui fais des petites tapes sur les bras.
- Moi : Ne me fais plus ça ! Pourquoi tu as éteint ton téléphone ? j’essaie de te joindre depuis !!! Je n’ai pas vu ta voiture !
- Ben : Ah bon ? Je ne l’ai pas éteint, je crois que j’ai juste oublié de le mettre à la charge et il s’est éteint dans la nuit ! Ma voiture est là, tu n’as pas juste prêté attention, elle est garée tout au fond au parking ; mais… aie !!!! C’est pour ça que tu me tapes bébé ?
- Moi : C’est même quel genre de sommeil qui te prends souvent comme ça ?
- Ben : J’ai aussi dormi très tard, vers les minuits!
- Moi : Tu es bien hein !!! Ben, j’ai fais un mauvais rêve cette nuit, et ce genre de rêve pour moi est très significatif !!!
- Ben : Comment ça Significatif ? Tu veux dire qu’il va se réaliser ? Non je ne pense pas ! Certes ton mari est un fou mais…
- Moi : Ben stp écoutes moi !!!
Je lui raconte le fameux cauchemar, il me fait comprendre qu’il n’y croit pas une seconde !
- Ben : Tout ça c’est parce que nous vivons tous cette situation là, alors tu y penses beaucoup, c’est normal et c’est psychologique, une fois quand tout ça sera terminé, tu ne feras plus ce genre de cauchemar !
- Moi : Tu ne me crois pas ? Tu te souviens quand j’étais en première année ? Quand tu étais encore prof ! juste après mon premier jour de classe j’ai rêvé de toi !
- Ben : (Il éclate de rire) Vrai ? Et de quoi parlait ton rêve ?
- Moi : De toi et moi ! Alors que nous ne connaissions pas encore, mais c’était un signe et voilà !
- Ben : Petite sorcière… Viens là !
Ben ne me prends pas du tout au sérieux, malgré la situation, il essaie de rester positif, je sais aussi qu’il ne voudrait pas me montrer la frousse qui l’anime sûrement au fond de lui, il ne cesse de me répéter qu’il se soucie plutôt de moi, et il n’arrête pas aussi de me dire faire attention à moi ; mais ce matin il n’a pas très envie de parler de ça, il a bien une autre idée dans la tête.
- Moi : Tu es décidé à ne pas me prendre au sérieux ce matin !!!
- Ben : J’ai envie de toi ! Tu m’as réveillé ce matin, au sens propre comme au sens figuré !!! Mais avant, viens on va prendre un bain tous les deux !
Tous les deux sous la douche, Ben me savonne tout le corps avec une sensualité qui en dit long, il est derrière moi, et me caresse les seins, le ventre, il en profite pour m’embrasser, je me retourne et je fais de même, je le savonne partout, on s’amuse à se mettre un peu de mousse partout, et on rigole, j’oublie un peu les petits soucis du quotidien, j’oublie Martin et son mystère…On décide de le faire là, on est bien rincés, il arrête le robinet, on se laisse emportés tout doucement dans une série de baisers langoureux. On se caresse à tour de rôle, il est déjà bien dur, il me soulève subitement, mes mains prennent appui autour de son cou, j’ai le dos collé au mûr, les secousses sont si intenses que je ne me contrôle pas, je dis des bêtises et Ben m’encourage à ne pas me taire, je le serre encore plus fort.
- Moi : Ooooh !!!! Ben encore plus profond !!!!!!!
- Ben : Redis-le encore chérie !!!!!!!
- Moi : Encore plus…..
Un peu plus tard, nous roucoulons sur le lit, extasiés, on finit par s’endormir, j’aime ces moments que je passe avec lui, j’aimerai par exemple que cette journée ne se termine pas, j’aimerai oublier pour toujours tous mes problèmes, tourner la page vers une nouvelle vie, être une nouvelle femme, être la compagne de Ben en toute liberté ; nous sommes tous le deux conscients des enjeux de notre relation à l’heure actuelle, nous prenons des risques ! Et cela augmente en nous le désir, l’envie de toujours se retrouver. Ca ne fait que nous rapprocher d’avantage ; j’imagine le visage de Martin, j’ai l’impression qu’il nous regarde, surtout quand nous faisons l’amour ; ce qui est sûr, c’est qu’il a désormais le bras très long, il n’est plus le simple Martin d’antan, il me la signifié, il est devenu très puissant, presque intouchable ; nous connaissons tous ses agissements désormais, mais on ne sait pas exactement comment il opère, ce qu’il envisage de faire ; et aussi on ne sait pas où il se cache.
Il n’arrête pas de taper du poing sur la table, il vient d’essuyer une défaite terrible ! Pour lui, il la considère comme une défaite ! Lui qui se sent si supérieur maintenant, lui qui a tout bravé, il n’a jamais voulu s’en arrêter là, il a toujours voulu plus, et ça, il l’a toujours su que ça le mènerait loin, très loin, au prix de quelques sacrifices, il a dû se surpasser, transcender ses émotions et ses sentiments pour le faire ; il savait que la réussite se trouverait à l’autre bout du tunnel ; il a dû se sacrifier au point d’avoir les mains sales, il fut obligé de les tremper dans du sang , il n’avait pas le choix, il était déjà prit dans un engrenage terrible, pas moyen de faire marche arrière. Il a toujours aimé son épouse, mais il ne l’a pas aimé au point de l’abandonner, au point d’abandonner ses propres enfants, sa chair, oui il a dû surmonter tout cela, et affronter plusieurs obstacles qui se présenteraient à lui, c’était la condition, et une fois toutes ces étapes bravées, il serait considéré comme un intouchable, il l’avait acceptée cette condition, au point de tout lâcher et de disparaître. Aujourd’hui Martin, lui pour qui tout réussit jusqu’à présent, vient de recevoir une gifle, sa propre épouse, vient de lui avouer qu’elle en aime un autre !!!!
- Martin : Tout ça ce ne sont que des foutaises !!! Balivernes, elle ne l’aime pas elle veut me choquer c’est tout !
Il se le murmure entre les dents. C’est trop facile, de se débarrasser de l’amant de sa femme, il en a déjà trop fait jusqu’ici, Solange, les jeunes filles violées et il en passe ! Bien qu’il soit intouchable, il ne voudrait pas trop attirer l’attention sur lui une fois de plus, sa bordelle d’épouse sait tout !!!! N’en parlons de son larron d’amant ! Il travaille au ministère de la justice, il sait qu’il va s’attirer quelques petits ennuis si il arrivait à l’éliminer, oh que non c’est trop facile se dit il.
- Martin : Il faut que j’y réfléchisse mieux, mais j’ai le temps, j’ai tout mon temps ….
Il a décidé de prendre une chambre à l’hôtel AROBIS, pour mieux la contrôler, elle finira bien dans ses filets, se dit il ; il émet un petit sourire amer. On frappe à sa porte. Trois hommes, des colosses baraqués pénètrent dans la pièce. C’est le chef de la bande, alias « kontador » qui prend la parole ! (des ces noms !!!!)
- Kontador: Grand maître, nos venons vous rendre compte !
Martin a le dos tourné, il ne les regarde pas, il a l’air sévère, il espère avoir des nouvelles juteuses, car le contraire le mettra dans un état second.
- Martin : Je vous écoute !!!!
- Kontador : Les nouvelles ne sont pas bonnes maître….
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