Chapitre 30
Write by Maya my'a
Malgré tout, Monique mit la nourriture à table pour lui, avant de s'enfermer dans la chambre.
Dans l'après-midi, elle se fit belle et s'en alla sans lui donner sa position.
(...)
Tante Priscilla vint me parler. À elle, je lui dis qui fut l'ogre, servant de mari à ma mère.
-Jessica, tu sais ce que tu fais subir à tes parents ?
-Quels parents ? À ma mère ou à ce sorcier, sadique.
Tante Priscilla n'avait pas l'air scandalisé par mes propos.
-Monique a choisi de vivre avec Lucifer. Un homme qui lui interdit de travailler, parce qu'il lui donne des miettes. Des sommes d'argent qui ne représentent même pas le quart de son salaire... Et ses autres revenus mensuels. Le terrain sur lequel nous vivons lui appartient ; il fait croire à Monique que nous sommes en location...
-Jessica, d'où te viennent toutes ces informations ?
- Il courtise la femme du voisin, et la coiffeuse a l'entrée de la maison. Leur relation va bien au-delà.
-N'es-tu pas en train de relayer les fausses rumeurs du quartier ? Jessica rentre à la maison. Ta mère est inquiète.
- Jette un œil à ces photos ! Je les ai prises à la mie journée. Je suis venue avec l'intention de prendre mes vêtements, et j'ai entendu du bruit derrière la maison.
- Sainte croix ! Qui est ce monstre immonde ? Crie-tante Priscilla scandalisé.
Tante Priscilla s'en voulait : elle fut l'entremetteuse de la relation de l'ogre et ma mère.
- Nous allons trouver une solution pour l'instant rentre à la maison.
- Pas pour l'instant ! J'ai des affaires à finaliser.
-Quand comptes-tu rentrer voir ta mère ? Et puis de quelle affaire peux-tu bien finaliser ?
-Quand elle ne sera plus Naïve, et qu'elle aura quittée ce pédophile. Je ne suis pas son objet sexuel. Depuis que la femme du voisin ou la coiffeuse ne viennent plus à la maison, pour satisfaire sa libido sur le lit conjugal, en l'absence de maman, ce monstre fait de moi sa deuxième femme.
Cette fois, tante Priscilla s'effondrait. Elle pleurait toutes ses larmes.
-Jessica ta mère risque une crise cardiaque, mon Dieu. Pleurant encore plus, je n'ai jamais imaginé que George pourrait être ce genre d'homme, quand je l'ai présentée à ta mère.
Snif...
-Lève-toi, on va voir un gynécologue en urgence. George payera son crime.
Je rencontrai un gynécologue, qui me fit des examens et une échographie pour s'assurer qu'il n'y avait pas un petit ogre en moi.
Les résultats furent négatifs. Je me portais bien, mais je restais encore dans cette cachette. Guelph venait me rendre visite, quand il pouvait. Par contre Meye ne pouvait pas. Il lui fallait une autorisation de sortie pour se déplacer.
(...)
Elle avait envie de me voir, mais comment devait-elle s'y prendre ? Aujourd'hui, sa tante était à l'église : elle voulait en profiter pour me rendre visite. Sauf qu'a quinze heures, le temps ne l'avantageait pas. Guelph étant au football, elle s'était retrouvée toute seule à la maison.
Dans la chambre de tante Sidonie, des gémissements sortirent en même temps que les coups sur le mur. Meye s'arrêtait au couloir, tellement subjuguée par ce qu'elle entendait. Elle avait peur ; elle avait honte.
-Ma tante, serait-elle de retour ?
Elle voulait partir, mais elle hésitait.
-Si je sors, et que tante Sidonie demande après moi ?
Elle retourna troquer son pantalon en pagne à une robe de maison.
Les bruits des ébats sexuels provenant de la chambre de tante Sidonie s'amplifièrent. Cette fois, la voix tonton Pierre devint plus audible. Elle était choquée.
Vingt minutes après...
Il sortit de la chambre sans remarquer la présence de Meye dans le séjour ; il essayait de s'assurer qu'il n'y avait personne dans la maison. Elle l'observait stupéfaite. Dernier, lui s'avança la coiffeuse du quartier, apeurée. Elle traînait le pas, essayant de faire moins de bruit, la tête baissée, et la main tenant tonton Pierre.
Meye se tint devant la porte de sa chambre sans réagir, jusqu'à ce que je la tins l'épaule...