Chapitre 30 : Je te suivrai !

Write by Les Histoires de Laya

***Septembre

***Tia***

Nous sommes de retour au Sénégal depuis quelques jours et c’est parti pour le boulot, encore et encore.

Je suis en train de bosser quand une collègue de bureau vient me voir

Elle (s’asseyant) : Ma chérie Nanga def ? (Comment ça va ?)

Moi : Manguifi rekk (ça va)

Elle : Bon tu sais que tu es sama xarit (mon amie) et je ne peux pas garder les choses pour moi.

Moi (un sourcil levé) : Lala ? (Qu’est-ce-qu’il y’a ?)

Elle : En fait, y’a des bruits de couloir comme quoi tu sors avec le boss et comme je n’aime pas que les histoires fausses circulent, je viens te dire.

J’ai envie d’éclater de rire, quelle belle hypocrisie. Comment elle a fait pour se trouver à l’endroit exact où des gens parlaient de moi ? Ça veut dire qu’elle participait d’abord aux ragots.

Moi (la regardant) : Donc, que je sorte avec lui ou pas, ça a quoi à y voir avec ce pourquoi nous sommes ici ?

Elle : Moi je ne connais pas, je te préviens rekk.

Moi : Merci, mais je suis suffisamment grande pour faire ce que je veux. Donc, va dire à celles qui racontent, qu’elles n’ont qu’à se mêler de leurs affaires. Les miennes ne les concernent pas. (Me reconcentrant) j’ai du boulot !

Elle (me toisant) : Au lieu de dire merci que je vienne te dire, tu me réponds mal mais

Moi (la coupant) : J’ai du boulot, s’il te plait. Pas de temps pour les futilités.

Elle est sortie bien fâchée, moi quoi ? Je m’en fiche. Je ne suis pas là pour alimenter les bouches des kongosseuses. Là elle voulait juste que je confirme et après elle devait rapporter à ses copines kpakpatos.

Elles n’entendront jamais rien de ma bouche, je ne mélange pas amour et travail et surtout ma vie privée ne concerne que moi et Neal.

« Sama Xarit » alors que tu fais partie des grandes ragotteuses de l’entreprise, Tchiup.

 

Sonnerie de msg

Neal : C’est très bon, comme d’habitude chef Tia.

Moi (souriant) : Merci boss, bon appétit !

En fait, je lui fais ses tupperwares pour qu’il mange à midi au bureau, j’en ai eu marre qu’il mange la nourriture du dehors.

Mdr, si les ragotteuses avaient accès à son bureau, elles se seraient rendues compte que je mange la même nourriture que le patron tous les jours (rire) mais malheureusement, elles n’auront rien pour assouvir leur soif de kongossa, yako.

 

Le soir je rentre chez moi et je fais toujours les mêmes choses.

Me doucher, faire rapidement à manger, manger, me poser un peu devant WhatsApp et travailler si j’ai des dossiers. Bon, bien sûr quand Neal vient, on passe ces moments à deux et on rigole beaucoup.

Mdr, c’est assez bizarre pour dire vrai. Au boulot, il est hyper sérieux, c’est mon patron, mais à la maison, on revient au même pied d’égalité et je découvre Neal et non pas M. MAYE ! Je suis chanceuse.

Je m’apprête à me coucher quand

Neal(message) : Tu me manques

Moi : Toi aussi

Neal : J’arrive

Moi : Super !

Je suis tellement ravie oui.

 

Il sonne et j’ouvre.

Dès qu’il me voit, il me soulève et il ferme la porte avec son pied.

Neal (m’embrassant) : J’avais besoin de ça !

Moi : Moi aussi.

On s’embrasse au milieu de mon salon et mon cœur bat à 10.000, ah l’amour !

Neal (attrapant ma culotte) : Je peux ?

Moi (le regardant) : Oui.

Il la retire complètement et tout le reste ne tarde pas à quitter de mon corps.

Je me retrouve nue dans mon salon et il ne tarde pas à me rejoindre dans ma nudité.

Il va prendre un préservatif dans la chambre qu’il enfile à la vitesse de l’éclair, il y dépose du lubrifiant et en deux temps, trois mouvements, il se retrouve au plus profond de moi. Je ne suis plus que gémissements. Nous sommes debout et je suis légèrement penchée en avant, c’est inconfortable mais c’est tellement bon.

Un moment donné, il s’arrête et s’assoit sur la chaise, en me disant de venir sur lui.

Je reste totalement figée, je vais venir sur lui comment ? Je ne connais pas !

Neal : Viens Tia

Moi (bégayant) : Mais je ne connais pas faire ça

Neal : Viens je vais te montrer.

Je vais vers lui et il me fait asseoir dos à lui, en prenant la peine de directement faire entrer son pénis en moi.

Je reste sans bouger

Neal : Tu peux commencer à faire un mouvement de bas en haut, et l’alterner avec des cercles comme quand tu danses le riengo.

J’éclate de rire, parce que j’imagine une danse de riengo sur un pénis, c’est trop drôle.

Neal : Vas-y bébé.

Il me guide d’abord en m’aidant avec ses mains, puis je comprends ce qu’il me demande de faire, et au fur et à mesure, je crois que j’y arrive car je prends plaisir, et il semble également prendre plaisir. Donc j’essaie de m’appliquer, puis on se retrouve face à face, toujours étant assise sur lui, il m’aide.

Il prend plus de temps à venir que les autres fois mais j’ai aimé que ça dure autant. Même si à la fin, j’avais mal au rein et aux cuisses, j’étais contente de le voir ravi.

Il a dormi chez moi et au petit matin il s’est chargé de tout pendant que moi je gémissais les yeux fermés, le gout. Un jour, moi aussi je saurai prendre les choses en main.

 

***Décembre

J’attends Neal car il m’a dit qu’il souhaite me parler. Je stresse un peu car souvent on dit que quand quelqu’un dit « Il faut qu’on parle », ça veut dire qu’il veut te quitter.

Mon cœur bat même, je n’ai rien fait de mal, pourquoi m’a-t-il dit ça ?

Bref, je l’attends en tournant en rond dans mon salon tellement je suis paniquée.

Ding dong

Je respire un peu et je vais lui ouvrir.

Lui : Bonsoir Ma Tia

Moi : Bonsoir Neal

Lui (me faisant un bisou) : Tu me sembles stressée ou je me trompe ?

Moi : Un peu

Lui : Pourquoi ?

Moi : Euh parce que tu as dit qu’on doit parler.

Lui : Détends-toi, c’est que du positif.

Je souffle un bon coup et mon stress baisse.

Lui (s’asseyant) : On peut commencer ?

Moi (prenant place) : Oui

Lui : Bien, quelle est ta vision à long terme Tia ?

Moi : C’est-à-dire ?

Lui : Tu te vois où dans deux ans ? Dans 5 ans ?

Moi : Euh ici, bossant dans l’entreprise.

Lui (arquant un sourcil) : C’est tout ?

Moi (petite voix) : Avec toi !

Lui : C’est-à-dire ?

Moi : Avec toi, en couple.

Lui : Seulement ?

Moi (ne voyant pas où il veut en venir) : Oui

Lui : Bien, moi ce n’est pas ma vision.

Mon cœur manque de faire un arrêt.

Moi : Euh Neal, tu avais dit positif, mais pourquoi j’ai l’impression que tu veux me quitter ?

Lui : Parce que tu veux avoir cette impression !

Bon, là je suis perdue.

Lui (me fixant) : Ma vision dans 2 ans c’est toi et moi au Gabon, dans notre maison dont tu dois finaliser la décoration, avec un enfant ou toi étant enceinte. Dans 5 ans, je nous vois avec minimum deux enfants, je te vois m’accueillir avec le sourire quand je rentrerai du boulot, je te vois t’occuper de nos bébés, de notre foyer, je me vois te raconter chacune de mes journées, je me vois bosser comme un ouf pour te donner la meilleure des vies, pour que nos enfants ne manquent de rien. Voilà une partie de ma vision Tia.

Moi (heureuse et curieuse à la fois) : Et l’autre ?

Lui : Elle dépendra de toi !

Moi : C’est-à-dire ?

Lui : Si tu veux, cette vision peut devenir commune et c’est ce que je souhaite. Mais pour une fois, je ne compte pas imposer car c’est une décision qui doit être réfléchie.

Moi : Je dois faire quoi ?

Lui : Me dire si tu es prête à me suivre au Gabon et construire ta vie à mes côtés.

Je le regarde et à l’intérieur de moi, un combat s’effectue. Un combat entre le cœur et la raison.

La raison m’ordonne de ne pas retourner au Gabon car j’ai vécu tant de mauvaises choses, j’ai tant de mauvais souvenirs de ce pays.

Mon cœur, je n’ai même pas besoin de vous le dire. Il est prêt à suivre Neal peu importe l’endroit, mon cœur peut me pousser à faire tout et n’importe quoi pour cet homme qui me fixe attendant surement ma réponse.

Alors que faire ? Le cœur ou la raison ?

Et je vais le suivre et si tout se passe mal là-bas ? Sur cette terre maudite ?

Je ne sais pas.

Je commence à transpirer et Neal me fixe toujours.

Neal : Tia ?

Moi : Oui

Lui : Qu’est-ce qui te fait transpirer ?

Moi : Je stresse Neal, je ne sais pas quoi faire.

Lui (soufflant) : Tia … Tu m’aimes ?

Moi : Bien sûr !

Lui : Alors, réfléchis ! Parce que si moi je t’expose ma vision c’est parce que je sais que je t’aime et que je te rendrai heureuse. Sauf que je ne me vois pas vivre ici, je me vois au Gabon avec toi, l’année prochaine (j’écarquille les yeux) Oui l’année prochaine ! Mon âge avance et j’ai besoin d’une stabilité totale. Ma femme, mes enfants, mon foyer, dans mon pays. La balle est dans ton camp.

Moi : J’ai tant de mauvais souvenirs la bas Neal.

Lui : Je sais, mais on doit surmonter tout ça.

Moi : Je n’ai jamais voulu y retourner.

Lui : Je sais aussi, mais fais-le pour moi, pour nous !

Moi : Et si ça se passe mal ?

Lui : Ce ne sera pas le cas.

Moi : Pourquoi tu l’affirmes ?

Lui (prenant ma main) : Parce que je serai avec toi, et si on s’aime véritablement, il n’y a aucune raison que ça se passe mal.

Je ne sais pas quoi dire.

Donc dans quelques mois je vais me retrouver au Gabon ?

Je ne sais vraiment pas.

Je me lève et je vais m’allonger dans la chambre.

Neal (à la porte) : Je te laisse réfléchir, je rentre.

Moi (à peine audible) : D’accord.

Il s’en va et je passe tout mon temps à cogiter, peser le pour et le contre.

Suis-je prête à faire autant de sacrifices pour lui ?

 

***Neal***

Je rentre chez moi et je me pose sur mon lit, je réfléchis.

Et si elle refuse ? Qu’est-ce que je ferai ? Même si j’ai dit que la balle est dans son camp, je ne compte pas accepter un refus sans me battre.

J’ai 30 ans, un foyer à construire. Tout est ok dans ma vie, sauf ça.

Et j’ai besoin d’aller au Gabon.

Je regarde la boite qui contient sa bague, cette bague qui attend uniquement qu’elle accepte d’embrasser ma vision.

Je reste toute la journée à réfléchir et je ne reçois aucun appel de sa part, je n’appelle pas non plus, je sais qu’elle a besoin de réfléchir.

 

Le lendemain en soirée, je suis assis entrain de parler à mon premier amour.

Maman : Neal, tu penses vraiment qu’elle va tout envoyer en l’air ? Je ne pense pas, tu stresses pour rien.

Moi : Ah mon amour, j’espère que tu dis vrai.

Maman (taquine) : Alors là, l’amour là est très fort oh. Ne stresse pas mon bébé, ça ira.

J’écoute le bruit des clés dans la serrure et je vois la poignée s’abaisser et la porte s’ouvrir sur ma femme.

Moi : Je te rappelle mon amour.

Maman : Ok mon bébé, à plus. Clic

Elle referme la porte et elle s’adosse sur celle-ci.

Je la regarde, elle me regarde et personne ne dit rien, j’attends qu’elle parle.

Intérieurement j’espère que la nouvelle est bonne mais son visage me fait douter.

Tia (rompant le silence) : Neal, j’ai réfléchi et…

Moi : Viens t’asseoir d’abord. Tu sais que je déteste qu’on me parle en étant debout.

Elle vient s’asseoir à côté de moi.

Tia : J’ai beaucoup réfléchi et je crois que ma décision est prise.

Je la fixe.

Tia (me regardant) : Je veux te suivre. Parce que je t’aime tellement et je ne peux pas vivre loin de toi.

Moi (ravi) : Moi non plus je ne peux vivre loin de toi bébé. Et tu le sais. Viens !

Je la prends dans mes bras et on reste là.

Je vis ma meilleure vie avec Tia, je ne peux pas rêver mieux.

Elle n’est pas parfaite, je vous l’accorde, mais je ne le suis pas non plus. Et malgré ça, on s’en sort très bien donc je veux que cela perdure à jamais.

Elle finit par s’en dormir dans mes bras, sans doute épuisée par sa longue réflexion.

Moi je suis déjà entrain de voir comment tout finaliser pour sa demande qui ne tardera même pas.

 

***Tia***

Je me réveille en plein milieu de la nuit à coté de mon homme. Je me rappelle juste qu’on a parlé puis je suis venue dans ses bras et j’ai dormi.

J’étais véritablement fatiguée au point où je n’ai pas senti comment il m’a mis un de mes pyjamas qui est chez lui et m’a installé tranquillement dans le lit.

Je le regarde dormir et il est tellement beau et adorable à regarder.

Tout d’un coup j’ai envie de lui sauter dessus mais en même temps je n’ai pas envie de le réveiller pour le lui dire.

Je regarde l’heure, il est 4h du matin.

Moi (intérieurement) : Tu es bien folle Tia, laisse l’autre dormir.

Je vais me soulager puis je reviens me recoucher mais rien n’y fait, là j’ai envie de mon homme, pouah.

Je crois que le jour est arrivé de prendre les choses en main.

Je prends mon téléphone et je vais au salon.

Je check vite google pour prendre des renseignements.

Ne vous moquez pas de moi svp, moi-même ça me fait déjà rire. 29 ans d’âge et tu pars encore sur Google chercher « Faire l’amour à son homme en plein sommeil au petit matin ». Moi-même je pars presqu’en fou rire tellement je me trouve nulle. Ce n’est pas possible.

Je lis beaucoup de choses, le réveiller avec une fellation pour que ce ne soit pas brusque, puis monter et le chevaucher vu que son membre est déjà dur à cause de l’érection matinale.

Moi : Ouèhèèè Tia, après tu vas mettre les dents sur le pénis d’autrui et le blesser ? Mameeeh !

Je continue à fouiller mais ça revient assez souvent.

Moi (me convainquant) : C’est l’homme qui a peur, sinon y’a rien. Aujourd’hui tu prends les choses en main.

Je vais boire un bon verre d’eau.

Je retourne dans la chambre et il est 5h.

Il n’a pas bougé, il est toujours allongé sur le dos et dans un profond sommeil.

Je me déshabille complètement, je rentre sous la couette et je me retrouve nez à nez avec son entrejambe.

Je lui fais des bisous sur le torse et il commence à bouger un peu.

Je tire son bas de pyjama, je tire son caleçon et avant même qu’il n’ait le temps de bouger plus, je fais passer ma langue sur son pénis. Sa réaction est immédiate, vu que ma langue est légèrement glacée à cause de l’eau que j’ai bue.

Je fais les choses comme une vraie débutante, c’est juste histoire de le réveiller en douceur.

Je fais vraiment attention avec mes dents, faut pas que je le blesse.

Je ne dure pas, je prends un peu de lubrifiant que je dépose sur son pénis et je le fais entrer en moi.

Neal s’est déjà un peu bien réveillé, il met ses mains derrière sa tête et me regarde.

Je commence très doucement et de temps en temps j’accélère comme il m’a appris.

Dans ses yeux je vois qu’il kiffe et ça me motive.

Il enlève ses mains derrière sa tête et les pose sur mes seins en les massant légèrement, ça a le don de m’exciter.

Il fait descendre sa main gauche jusqu’à mon clitoris qu’il caresse légèrement, je gémis et je sens que je mouille comme pas possible.

J’ai un orgasme et lui n’est pas encore venu.

Neal : Viens bébé.

Je m’allonge dos à lui et il continue jusqu’à déverser toute sa semence chaude en moi.

Je n’ai rien contrôlé, lui non plus, je prendrai la pilule demain.

 Neal (me faisant un bisou dans le cou) : Je sens que ma journée sera belle grâce à ce doux réveil.

Moi : La mienne aussi bébé.

On dort encore un peu et à 8h, j’arrive au boulot le sourire aux lèvres.

Ma joie de vivre ne passe pas inaperçue, ah si seulement vous saviez le bonheur que je vis actuellement.

J’espère qu’il en sera toujours ainsi.

 

À la pause, je check vite fait mon calendrier et je vois que je suis en plein dans mon ovulation, je comprends pourquoi cette forte envie de sexe et pourquoi je mouillais autant.

En rentrant, je prends la pilule du lendemain en pharmacie.

J’arrive chez moi, je me pose pour respirer et Neal arrive 10 minutes après. On se fait des bisous et il s’assoit pour retirer ses chaussures.

Lui (pointant du doigt) : Qu’est-ce que c’est ?

Moi : Je me suis arrêtée en pharmacie prendre la pilule du lendemain car je suis en plein dans l’ovulation.

Lui : Moi ça ne me dérange pas que tu tombes enceinte maintenant hein (souriant) au contraire.

Moi : Non Neal, ce n’est pas maintenant.

Lui : Oui je sais que tu ne veux pas maintenant mais je te dis juste que te voir enceinte et supporter tes caprices ne me dérangera pas du tout.

Moi : Quand je vais te dire que je veux manger le lion braisé !

Lui (sérieux) : Je vais alors tuer le lion puis te le faire braiser.

J’éclate de rire.

Moi : Pardon, je tiens à ce que tu restes en vie, laisse, je vais me contenter de t’envoyer m’acheter des plats puis te dire que finalement je n’ai plus envie de manger ça.

Lui (Me faisant les beaux yeux) : Donc, ne prends pas la pilule bébé.

Moi : Tu peux même me sortir ton plus beau regard, ça ne marche pas.

Lui (riant) : En tout cas, je te laisse un an Tia, pour être prête, après, je te mets directement les triplés.

Moi (sursautant) : Tout ça dans le ventre de qui ? Mais toi MAYE, tu n’as pas pitié de moi ?

Lui (taquin) : Si si bébé. Voilà pourquoi je te mets 3 au lieu de 4 !

Moi (le poussant) : Tu es comment même !  Pour l’instant, apporte-moi un verre d’eau s’il te plait bébé (faisant le bébé) je suis fatiguée, j’ai mal aux pieds.

Lui : Après, je peux te masser vite fait, si tu veux !

J’ai tiré le gros lot avec Neal, franchement il est trop adorable.

Quand il me disait être quelqu’un de dévoué, il ne mentait pas.

Mais mon DIEU, quel homme.

Lui (me tendant le verre) : Tiens bébé

Moi (prenant) : Merci mon Neal !

Je prends ma pilule devant lui et il affiche une mine un peu déçue.

Je sais que si ça ne tient qu’à lui, dans 1 mois, je suis enceinte. Mais je ne suis pas encore prête à porter la vie.

Pour l’instant, on doit d’abord penser à ce retour au Gabon dans quelques mois.

Je fais ce sacrifice pour lui, car il est un homme bon et que je l’aime tellement mon Neal, alors je vais retourner sur cette terre définitivement, par amour pour lui.

Je l’aime et je le suivrai.

J’espère juste que personne ne me fera chier au Gabon, je ne tolère plus les conneries.

Ma relation avec Neal est quasi-parfaite, j’espère qu’elle restera ainsi au Gabon, parce que sincèrement je ne compte pas laisser qui que ce soit m’arracher mon homme ou mettre son grain de sel dans notre histoire.

 

J’ai quelques mois pour me préparer à retourner dans ce pays, sauf que cette fois ci, je ne serai plus seule, je serai avec l’homme sur qui je peux compter et aux cotés de qui je me sens en sécurité.

Voyons voir ce que la suite me réserve.

 

Note de Laya : Hello la Laya’s family, les frères et sœurs de Neal, les beaux-parents de Tia !

Alors, je m’excuse pour ce silence, mais c’est vraiment indépendamment de ma volonté. D’ici peu, nous allons reprendre notre rythme habituel et franchement je peux vous dire que ce qui nous attend là, aïe. Moi-même je suis déjà pressée.

Je vous embrasse !

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